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Philips s'envole en Bourse après un accord à 1,1 milliard aux USA

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Les utilisateurs des appareils contre l'apnée du sommeil du fabricant néerlandais risquaient d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Koen Suyk)

Le titre de Philips s'est envolé de plus de 41% en Bourse lundi, après que le groupe a annoncé qu'il paiera 1,1 milliard de dollars (1 milliard de francs) pour régler des litiges aux Etats-Unis suite au rappel massif d'appareils respiratoires défectueux.

Ces appareils respiratoires s'adressaient aux personnes souffrant de problèmes de sommeil. Le fabricant néerlandais de dispositifs médicaux a annoncé dans un communiqué être parvenu à un accord avec les plaignants "pour résoudre le litige concernant les blessures corporelles et le recours collectif en matière de surveillance médicale".

Il s'agit pour le groupe d'un "jalon important" pour "mettre fin à l'incertitude associée aux litiges aux États-Unis". Le montant de 1,1 milliard de dollars est selon une note d'analystes de la banque d'investissement américaine Jefferies bien en deçà des attentes et "marquera la fin de l'incertitude des litiges".

L'annonce de Philips a été saluée par les investisseurs: à la Bourse d'Amsterdam, le titre Philips s'envolait de plus de 41% à 27,92 euros vers 11H45 (9H45 GMT), dans un marché en hausse.

Le groupe avait annoncé en 2021 le rappel de ces machines DreamStation contre l'apnée du sommeil, un dossier qui a entraîné la suppression de milliers d'emplois.

Les utilisateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxique pouvant provoquer des irritations et des maux de tête. Le groupe avait alors aussi évoqué un risque "potentiel" de cancers à long terme.

"La sécurité et la qualité des patients sont notre priorité absolue et nous avons pris des mesures importantes pour résoudre davantage les conséquences du rappel de Respironics", a déclaré le directeur général de Philips, Roy Jakobs, cité dans un communiqué.

"La remise en état des appareils (...) est presque terminée et les résultats des tests effectués jusqu'à présent montrent que l'utilisation de ces appareils ne devrait pas entraîner de dommages appréciables à la santé", a-t-il poursuivi.

"Nous regrettons l'inquiétude que les patients ont pu ressentir", a-t-il ajouté.

Le groupe a souligné qu'il n'admet "aucune faute ou responsabilité, ni que des blessures aient été causées par les appareils Respironics".

Philips avait annoncé plus tôt cette année l'arrêt des ventes aux Etats-Unis d'appareils respiratoires pour l'apnée du sommeil.

'Progrès significatif' ___

Il avait conclu en septembre un accord avec certaines filiales américaines pour solder toutes les réclamations pour pertes économiques, qui ne portait pas sur celles concernant les préjudices corporels ou le suivi médical.

Le règlement de 1,1 milliard de dollars annoncé lundi porte sur les "réclamations déposées devant les tribunaux américains et les réclamations potentielles soumises au registre du recensement", a précisé l'ancien géant de l'électronique devenu une entreprise de matériel médical.

Il s'agit d'un "progrès significatif" dans l'affaire, a déclaré aux médias lors d'un appel le PDG Roy Jakobs.

Les paiements sont attendus en 2025, a indiqué Philips. Une provision de 982 millions d'euros a été passée au premier trimestre 2024, a-t-il précisé, aboutissant à une perte de 824 millions d'euros.

Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros au premier trimestre.

Philips a déclaré avoir également conclu un accord avec les assureurs pour verser à Philips 540 millions d'euros pour couvrir les réclamations liées au rappel.

"Cela ne veut pas dire que tout est résolu", a souligné M. Jakobs alors que d'autres poursuites et une enquête criminelle menée par le ministère de la Justice (DoJ) sont toujours en cours. Mais "les trois plus gros litiges que nous avons eus sont derrière nous (...) et nous pouvons aller de l'avant, c'est vraiment important."

"Dans l'ensemble, nous considérons que la longue traîne de risques juridiques restants est très gérable", affirme une note d'analystes de la banque franco-allemande Oddo BHF, qui estime qu'environ 60.000 patients américains avaient déposé une réclamation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le premier ministre slovaque, blessé par balles, devrait survivre

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Robert Fico a été emmené dans un hôpital de Banska Bystrica, où il a été opéré. (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Le premier ministre slovaque Robert Fico, dans un état "critique" après avoir été blessé mercredi par balles, a subi une intervention chirurgicale qui s'est bien déroulée. "Je pense qu'au bout du compte il survivra", a affirmé le vice-premier ministre Tomas Taraba.

"Il n'est pas dans une situation qui menace sa survie en ce moment", a-t-il ajouté à la chaîne de télévision BBC.

Le ministre de l'intérieur Matus Sutaj Estok avait indiqué auparavant avoir été informé par les médecins que le premier ministre était "dans un état critique".

Robert Fico, âgé de 59 ans, a été blessé par plusieurs balles mercredi après une réunion de cabinet à Handlova, dans le centre de la Slovaquie. Il a été évacué en hélicoptère à Banska Bystrica, où il a été opéré.

"Une attaque politique"

Selon le ministre de la défense Robert Kaliniak, cet attentat est "une attaque politique" à laquelle il faudra "réagir en conséquence".

La télévision slovaque a diffusé des images d'un homme en jeans menotté au sol. La personne détenue et suspectée est un homme de 71 ans originaire du centre du pays, identifié par les médias slovaques comme un écrivain local. "Je pense pouvoir le confirmer, oui", a répondu le ministre de l'intérieur à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'identité du tireur.

Le fils du suspect a déclaré au site d'informations aktuality.sk que son père avait une arme à feu légalement enregistrée. Interrogé sur les sentiments de son père à l'égard de Robert Fico, il a répondu: "Je vais vous dire une chose: il n'a pas voté pour lui. C'est tout ce que je peux dire".

"La police a arrêté l'assaillant et donnera plus d'informations, le plus vite possible", a annoncé dans un communiqué la présidente sortante de la Slovaquie, Zuzana Caputova. Elle a qualifié l'agression de son opposant politique d'"attaque contre la démocratie".

Un ex-communiste pro-Poutine

Après être revenu au pouvoir comme premier ministre en octobre, Robert Fico a mis en doute la souveraineté de l'Ukraine et fait cesser toute aide militaire au pays. Cet ancien membre du parti communiste, qui a fondé sa propre formation et rejette les étiquettes de "populiste" et de "démagogue", s'est opposé aux sanctions contre la Russie.

En avril, il a néanmoins opéré un changement de ton face à la guerre en Ukraine, prônant une solution pacifique qui respecte "l'intégrité territoriale" de ce pays.

Son allié au gouvernement, Peter Pellegrini, a remporté le mois dernier la présidentielle devançant largement un diplomate pro-européen, en faisant de la guerre en Ukraine un élément-clé de la campagne dans ce pays de 5,4 millions d'habitants membre de l'Union européenne et de l'OTAN.

Sa coalition gouvernementale a notamment adopté un projet de loi controversé sur la radio et la télévision publiques RTVS que le pouvoir en place accuse de manquer d'objectivité.

Vives condamnations

La tentative d'assassinat a provoqué de vives réactions. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déploré une "attaque ignoble", jugeant que "de tels actes de violence n'ont pas leur place dans notre société et sapent la démocratie, notre bien commun le plus précieux".

"Rien ne peut jamais justifier la violence ni de telles attaques", a souligné le président du Conseil européen Charles Michel, tandis que le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est déclaré "consterné".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'attaque "épouvantable" contre le premier ministre slovaque. Son homologue russe Vladimir Poutine a, lui, parlé d'un "crime odieux", décrivant Robert Fico "comme un homme courageux et déterminé".

Le président américain Joe Biden a pour sa part condamné un "ignoble acte de violence", alors que la Suisse par la voix de sa présidente Viola Amherd s'est dit "profondément choquée" et a appelé à "protéger la démocratie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Emeutes en Nouvelle-Calédonie: 70 nouvelles interpellations

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Les violences ont débuté à Nouméa après que les députés français ont adopté une réforme constitutionnelle qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie (archives). (© KEYSTONE/EPA/STR)

Septante nouvelles interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures en Nouvelle-Calédonie, a indiqué jeudi matin à Nouméa le haut-commissariat de la République. Ce territoire français est en proie à des violences depuis lundi qui ont fait quatre morts.

Parmi les morts, trois sont des émeutiers et un est un jeune gendarme qui a succombé à ses blessures après avoir été touché à la tête.

Le haut-commissaire a salué "l'engagement et le professionnalisme des forces de l'ordre qui font l'objet d'attaques". "64 gendarmes et policiers ont été blessés" et "près de 200 émeutiers ont été interpellés" depuis lundi, a-t-il précisé.

Il a annoncé la mise en place d'un pont aérien entre la France métropolitaine et le territoire océanien pour permettre d'acheminer rapidement des renforts de sécurité et du matériel permettant d'assurer la prise en compte des besoins de la population.

L'archipel du Pacifique sud a été placé mercredi sous état d'urgence. Cinq membres de la frange radicale des indépendantistes ont été assignés à résidence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une modeste taqueria mexicaine gagne une étoile Michelin

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La taqueria El Califa de Leon fonctionne dans un petit espace où seules trois ou quatre personnes peuvent se tenir debout et manger, tandis que le taquero fait cuire les viandes sur une plaque chauffante et qu'un autre employé prépare les tortillas de maïs à la main. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Une modeste taqueria de quartier, dont la carte ne propose que quatre types de tacos et deux sauces, est l'un des 18 restaurants mexicains à recevoir une étoile du célèbre guide Michelin. Le premier guide Michelin consacré au Mexique a été présenté mardi soir.

Situé dans le quartier central et traditionnel de San Rafael à Mexico, El Califa de Leon opère depuis plus de 50 ans sur l'avenue commerçante et populeuse de San Cosme. La taqueria fonctionne dans un petit espace où seules trois ou quatre personnes peuvent se tenir debout et manger, tandis que le taquero fait cuire les viandes sur une plaque chauffante et qu'un autre employé prépare les tortillas de maïs à la main.

"Cette taqueria est peut-être rudimentaire et ne peut accueillir qu'une poignée de clients au comptoir, mais sa création, la Gaonera, est exceptionnelle", note le guide Michelin dans une note de présentation du restaurant.

En l'honneur d'un torero

Le "Gaonera" est un taco de boeuf créé en l'honneur du torero mexicain Rodolfo Gaona, vedette de la fiesta brava des premières décennies du XXe siècle, dont le surnom dans l'arène, "El Califa de León", a également donné son nom à la taqueria.

Les trois autres tacos du menu sont la côte et le steak de boeuf, ainsi que la côte de porc, tandis que les deux sauces sont la verte, à base de tomate verte crue, et la rouge, à base de piment pasilla. "La combinaison qui en résulte est élémentaire et pure", ajoute le guide Michelin.

Les restaurants mexicains récompensés par deux étoiles sont le Quintonil du chef Jorge Vallejo et le Pujol d'Enrique Olvera, tous deux situés à Mexico.

Parmi les 15 autres restaurants figurant dans le guide avec une étoile, quatre se trouvent dans la capitale mexicaine, trois en Basse-Californie (nord-ouest), un en Basse-Californie du Sud (nord-ouest), deux dans le Nuevo León (nord-est), deux dans l'Oaxaca (sud) et trois dans l'Etat de Quintana Roo (sud-est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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David Copperfield accusé de violences sexuelles par 16 femmes

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David Copperfield est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN LOCHER)

Le célèbre prestidigitateur américain David Copperfield est accusé de violences sexuelles par seize femmes, rapporte mercredi le journal britannique The Guardian. Certaines d'entre elles étaient mineures au moment des faits qu'elles dénoncent.

Trois de ces femmes assurent que le célèbre magicien les a droguées avant d'avoir des relations sexuelles, auxquelles elles estiment ne pas avoir pu consentir.

L'édition américaine du média britannique affirme avoir parlé à plus de 100 personnes et avoir consulté des dossiers de police et de justice au cours de son enquête, qui porte sur une période allant de la fin des années 1980 à 2014.

Les avocats de David Copperfield, 67 ans, ont indiqué au journal que leur client démentait toute infraction. Il ne s'est "jamais comporté de manière inappropriée avec quelqu'un, encore moins avec une mineure", ont-ils assuré.

Accusé en 2018

L'illusionniste est notamment connu pour avoir fait disparaître la statue de la Liberté à New York et avoir eu une liaison avec le mannequin allemand Claudia Schiffer dans les années 1990.

En 2018, il a été accusé d'agression sexuelle par l'ex-mannequin américain Brittney Lewis. Cette dernière, qui a également parlé au journal, affirme avoir été droguée et agressée sexuellement trois décennies plus tôt alors qu'elle était mineure. David Copperfield avait démenti ces accusations au moment de leur révélation.

D'autres femmes interrogées par The Guardian accusent le magicien d'attouchements sur scène lors de ses spectacles. Une autre, citée sous un pseudonyme, affirme qu'elle a rencontré M. Copperfield alors qu'elle avait 15 ans.

Les années suivantes, il l'appelait tard le soir et lui envoyait des cadeaux, a-t-elle expliqué, disant avoir ainsi été "conditionnée". Quand elle a eu 18 ans, ils ont eu une relation sexuelle consentie, a-t-elle dit.

Les avocats de M. Copperfield ont indiqué au journal que les deux avaient eu une relation légale et consentie qui a duré quatre ans et que le magicien démentait "fermement toute idée de conditionnement ou toute autre inconduite".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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