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Coronavirus

Plus de 46'000 morts du coronavirus dont un nouveau-né

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C'est aux Etats-Unis que l'épidémie progresse le plus vite. Avec plus de 1900 morts, l'Etat de New York multiplie depuis quelques jours les préparatifs, avec la construction notamment d'hôpitaux de campagne dans Central Park. (©KEYSTONE/AP/Mary Altaffer)
Le coronavirus a continué mercredi sa course cruelle à une vitesse "quasi exponentielle". Il a fauché des vies aux quatre coins du monde dont celle d'un bébé de six semaines aux Etats-Unis, devenu l'une des plus jeunes des plus de 46'000 victimes de la pandémie.

Plus de 900'000 cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, dont 215'000 aux Etats-Unis où la maladie progresse le plus vite. Faute de capacité suffisante de dépistage, ces bilans sont très probablement bien en-dessous de la réalité.

Malgré des mesures de confinement qui concernent près d'un habitant de la planète sur deux, les bilans sont de plus en plus lourds: plus de 13'000 morts en Italie, de 9'000 en Espagne, plus de 5'000 aux Etats-Unis, de 4'000 en France...

"Déchirant"

La mort d'un nouveau-né dans l'Etat du Connecticut, après le décès d'un bébé de neuf mois à Chicago et d'un adolescent de 13 ans au Royaume-Uni, a particulièrement frappé les esprits, les enfants étant jusqu'ici relativement épargnés. "C'est déchirant", a commenté Ned Lamont, gouverneur de cet Etat du nord-est.

"Profondément préoccupé", le secrétaire général de l'Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus n'a pu que constater la "croissance quasi exponentielle" du nombre de cas. "Nous devons être à l'unisson pour combattre ce virus inconnu et dangereux", a-t-il lancé.

Le président américain Donald Trump a quant à lui appelé le pays à se "mettre en mouvement". La Maison Blanche a présenté ses projections: le Covid-19 devrait faire entre 100'000 et 240'000 morts aux Etats-Unis, appelés à devenir, après l'Europe, le nouvel épicentre de la pandémie.

"Bombes virales"

En Europe, c'est l'Espagne qui a déploré les pertes les plus lourdes avec 864 nouveaux morts en 24 heures. Et le pays redoute de voir submergées les unités de soins intensifs qui travaillent déjà à la limite de leurs capacités. Un ralentissement se fait toutefois sentir. "Il semble que nous soyons déjà" au pic de la contagion, "que nous sommes en train de descendre", a estimé le directeur du Centre d'urgences sanitaires, le Dr Fernando Simon.

En Italie aussi, où les hôpitaux craquent de toutes parts, le nombre des nouvelles infections continue de ralentir. Mais les médecins s'inquiètent des convalescents, qui quittent l'hôpital dès que leur vie n'est plus menacée, même s'ils sont encore contagieux.

"Dans une guerre comme celle-ci, on ne peut se permettre de s'exposer à l'apparition de nouveaux foyers de contagion qui risquent de transformer ces centres de convalescence en 'bombes virales' qui diffusent le virus", a mis en garde Raffaele Antonelli Incalzi, président de la Société de gériatrie italienne.

Ni eau, ni toilettes

Pour freiner la propagation de la pandémie, plus de 3,75 milliards de personnes (48% de la population mondiale) sont appelées à rester chez elles ou contraintes de le faire.

Ce n'est pas sans difficultés dans les zones les plus pauvres, comme dans l'immense township sud-africain de Khayelitsha, en lisière du Cap, où des centaines de milliers de personnes vivent dans un entrelacs de cabanes de bric et de broc, souvent sans eau ni toilettes.

Faute de vaccin ou de traitement, le confinement reste le moyen de lutte le plus efficace et l'Etat américain de Floride, l'Erythrée ou la Sierra Leone s'y sont à leur tour ralliés mercredi, tandis que l'Allemagne, l'Italie ou le Portugal en prolongeaient la durée.

A Moscou, les autorités vont mettre en place une application mobile et des QR Codes pour vérifier que la population respecte les règles d'isolement, et pour surveiller les malades.

Aide russe aux Etats-Unis

Converti tardivement au confinement, le Royaume-Uni a enregistré en une journée 563 décès supplémentaires, marquant une nette accélération de la pandémie qui a désormais tué 2000 personnes dans le pays. L'Iran a dépassé mercredi la barre des 3000 décès. Mais ce sont les Etats-Unis, où 85% des Américains vivent désormais confinés, qui se préparent à être submergés.

Avec plus de 1900 morts, l'Etat de New York multiplie depuis quelques jours les préparatifs, avec la construction d'hôpitaux de campagne dans Central Park et dans un grand centre de conférences de Manhattan. Et l'aide afflue de partout, y compris de Russie qui a dépêché mercredi un avion chargé d'aide humanitaire dans la mégalopole.

Même l'armée américaine n'est pas épargnée: le Covid-19 s'est propagé au sein du porte-avions nucléaire USS Theodore Roosevelt, immobilisé à Guam dans le Pacifique, et son équipage a commencé à être évacué.

Deux autres navires, le paquebot de croisière Zaandam et son navire adjoint le Rotterdam, continuaient de naviguer avec quatre morts à bord, sans être sûrs de pouvoir accoster en Floride jeudi. Donald Trump a annoncé mercredi que les passagers canadiens et britanniques du Zaandam seraient prochainement évacués.

Risque de pénurie alimentaire

Il existe désormais un risque de "pénurie alimentaire" sur le marché mondial à cause des perturbations dans le commerce international et les chaînes d'approvisionnement alimentaire, ont prévenu des agences dépendant de l'ONU et de l'OMC.

Gagnées par l'anxiété, les Bourses ont renoué avec de fortes baisses, l'indice Dow jones clôturant en recul de 4,44% notamment. Ce qui a plombé les Bourses chinoises à l'ouverture jeudi: -0,46% à Shanghai, -0,44% à et -1,34% à Hong Kong.

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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