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L'Ukraine compte les morts à Pokrovsk, cible militaire selon Moscou

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Au moins sept personnes ont été tuées lundi soir à Pokrovsk lors d'une double frappe sur des bâtiments civils, selon Kiev. (© KEYSTONE/EPA/NATIONAL POLICE OF UKRAINE HANDOUT)

L'armée russe a affirmé mardi avoir visé un centre de commandement militaire ukrainien à Pokrovsk. L'Ukraine l'avait auparavant accusée d'avoir pilonné des bâtiments civils faisant sept morts dans cette ville de l'est.

"Dans la zone de la localité de Krasnoarmeïsk (nom soviétique de Pokrovsk, ndlr) (...), un centre de commandement avancé du groupement ukrainien 'Khortytsia' a été frappé", a annoncé le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

L'Ukraine a immédiatement rétorqué que les Russes mentaient. "C'est un mensonge complet", a dit à l'AFP Serguiï Tcherevaty, le porte-parole du centre de commandement pour l'est de l'Ukraine : "De mémoire, c'est la quatrième fois qu'ils prétendent quelque chose comme ça".

Lundi soir, à quelques dizaines de minutes d'intervalle, deux missiles russes sont tombés sur un pâté d'immeubles dans le centre de Pokrovsk, faisant sept morts et 82 blessés, selon le dernier bilan donné par le chef ukrainien de l'administration militaire de Donetsk, Pavlo Kyrylenko.

Une douzaine de bâtiments qui abritaient un hôtel, des cafés, d'autres commerces, des appartements et des bureaux ont été touchés, a ajouté la même source. Mais c'est un immeuble d'habitation de cinq étages qui a été le plus affecté par la première frappe et l'hôtel voisin Droujba dans la seconde.

Les opérations de secours se sont terminées en fin d'après-midi, a annoncé le Service ukrainien des Situations d'urgence. Elles avaient repris à l'aube, après une interruption pendant la nuit à cause du risque de nouveaux bombardements dans cette localité de 60'000 habitants avant la guerre, située à une quarantaine de kilomètres du front.

Des journalistes de l'AFP présents lundi soir ont vu les sauveteurs s'activer autour de l'immeuble de cinq étages, évacuant des blessés au milieu des gravats et faisant descendre certains de ses habitants coincés chez eux à l'aide d'une grande échelle.

Une frappe, puis une autre

Au rez-de-chaussée se trouvait la pizzeria Corleone, un lieu populaire notamment fréquenté par des journalistes.

Fin juin à Kramatorsk, une ville plus au nord et également près de la ligne de front, un missile russe s'était aussi abattu sur un restaurant fréquenté, provoquant la mort de 13 personnes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé dès lundi soir une attaque contre "un immeuble résidentiel ordinaire", postant une vidéo montrant des gens en train d'être extraits des décombres.

Parmi les blessés, figurent 31 policiers, sept employés du service d'urgence de l'État et quatre militaires, a précisé le gouverneur Pavlo Kyrylenko. La seconde frappe est en effet intervenue alors que les secours étaient déjà à l'oeuvre.

"Depuis le début de l'invasion d'ampleur, 78 membres des services d'urgence d'Etat ont été tués et 280 blessés dans des frappes répétées des Russes" sur des sites où les secours étaient déjà déployés, a dit à la presse Oleksandr Khorounjiï, le porte-parole de ce service.

"Les terroristes russes ignorent avec cynisme toutes les normes et règles de la guerre", a-t-il lancé.

Contre-offensive difficile

La seconde frappe sur Pokrovsk alors que les secouristes étaient déjà sur place est "odieuse", a commenté le porte-parole du chef de la diplomatie de l'UE, Peter Stano, estimant sur X, anciennement Twitter, que "ce schéma cynique souligne la nature criminelle de l'agression russe".

Sur le plan militaire, la Russie a assuré lundi avoir avancé vers Koupiansk, une ville de l'est de l'Ukraine à environ 150 km au nord de Pokrovsk, dans une zone reprise en septembre dernier par les forces ukrainiennes mais confrontée à une offensive russe depuis plusieurs semaines.

L'Ukraine avait reconnu mi-juillet être en "position de défense" dans la région de Koupiansk.

Les troupes de Kiev ont entamé une vaste contre-offensive en juin pour tenter de reprendre les territoires de l'est et du sud occupés par l'armée russe.

Les progrès ont cependant été jusqu'ici assez limités, les Russes ayant bâti de puissantes lignes de défense, faites de tranchées, de pièges antichars et de champs de mines.

La zone de Koupiansk et l'essentiel de la région de Kharkiv avaient été repris à l'armée russe en septembre, après une offensive surprise des forces ukrainiennes.

Il s'agit aujourd'hui d'un des rares tronçons du front où la Russie est à l'offensive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Une nouvelle classe de navires de guerre portant le nom de Trump

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Donald Trump dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi le lancement d'une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom. Il s'agit d'un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice.

Ces navires seront "les meilleurs au monde", a assuré le président américain pendant une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant" seraient construits pour commencer. Des images représentant le futur navire en mer et en pleine action étaient exposées sur des chevalets autour du pupitre.

Il a estimé que la construction des deux premiers prendrait "environ 2 ans et demi", assurant que cette nouvelle classe de bâtiments compterait ensuite "rapidement" 10 navires et, au terme du projet, 20 à 25 navires.

Trump impliqué dans la conception

"Chacun d'eux sera le plus grand navire de guerre de l'histoire de notre pays" et même "du monde", a assuré le milliardaire de 79 ans, jamais avare en hyperboles.

Il a précisé que les bâtiments seraient équipés de canons et de lasers et qu'ils pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires.

Donald Trump a dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, "parce que je suis une personne très portée sur l'esthétique".

Il a par ailleurs indiqué que cette nouvelle classe de bâtiments était conçue comme un message "pour tout le monde. Ce n'est pas pour la Chine. Nous nous entendons très bien avec la Chine", qui a renforcé et modernisé sa propre marine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue

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Spotify dit avoir mis en place de nouvelles mesures de sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.

Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.

Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.

Archives musicales gratuites

Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.

"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.

"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affaire Epstein: des victimes dénoncent la publication partielle

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Malgré un caviardage "anormal et extrême", le ministère américain de la justice est accusé d'avoir laissé les identités de nombreuses victimes apparentes dans les dossiers Espstein (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Elswick)

Des victimes du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ont dénoncé lundi la publication partielle par le ministère américain de la justice de l'enquête sur le financier décédé en prison. L'homme était connu pour ses liens avec les célébrités, dont Donald Trump.

Une quinzaine de victimes s'est plaint dans un communiqué publié sur le réseau social X que seule une "partie" des documents a été rendue publique et a évoqué un caviardage "anormal et extrême" des éléments publiés vendredi sans "aucune explication".

Elles ont reproché aussi au ministère de la justice d'avoir "laissé les identités de nombreuses victimes apparentes, causant un préjudice immédiat et réel". Le ministère était contraint par une loi, promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, de publier l'ensemble du dossier avant la date limite du vendredi 19 décembre.

Mais seule une partie des documents était disponible sur le site du ministère de la justice vendredi soir et de nombreux fichiers ont été caviardés, comme par exemple les 119 pages de retranscription de délibérations du jury, dont la publication était pourtant "autorisée par un juge fédéral", ont déploré les victimes.

"Une opération de dissimulation"

Le ministère a répondu avoir besoin de davantage de temps pour publier avec précaution le reste des fichiers dans le but de protéger au mieux les victimes dont l'identité pourrait être dévoilée.

L'opposition démocrate voit cependant ce retard comme une manoeuvre politique destinée à éviter la publication d'informations supposées compromettantes pour le président Donald Trump, qui apparaît sur des images au côté de Jeffrey Esptein.

"C'est clairement une opération de dissimulation", a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, en soumettant une proposition de loi pour accentuer la pression sur le ministère qui, estime le sénateur, a "enfreint la loi" en n'ayant pas tout publié vendredi.

La publication de ces documents, issus de l'enquête menée par les autorités américaines sur l'influent financier et criminel sexuel new-yorkais, mort en 2019 avant son procès, doit aider à faire la lumière sur ses liens passés avec des personnalités de premier plan, dont le président américain.

Ce dernier, qui s'exprimait lundi pour la première fois depuis la publication partielle du dossier, s'est inquiété du mal que pourrait faire les documents, notamment des photographies. "Tout le monde était sympathique avec ce type".

"Bill Clinton était ami avec lui, mais tout le monde l'était", a poursuivi M. Trump, estimant que certaines personnes, "ayant innocemment rencontré" M. Epstein "parce qu'il était à une fête", puissent être embarrassées par la publication de ces documents. "Vous ruinez l'image de quelqu'un", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: la droite appelle au boycott des tongs Havaianas

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Des politiciens de droite brésiliens appellent au boycott de la célèbre marque nationale de tongs Havaianas. (archives) (© KEYSTONE/AP NY/ANDRE PENNER)

La célèbre marque brésilienne de tongs Havaianas fait l'objet d'un appel au boycott de personnalités politiques du pays sud-américain jugeant une publicité orientée contre la droite, alors que l'élection présidentielle se profile l'an prochain.

Dans cette vidéo publiée sur le compte officiel de la marque, Fernanda Torres, l'actrice principale du film brésilien "Je suis toujours là", lauréat de l'Oscar du meilleur film international en février, appelle le public à "ne pas commencer l'année 2026 du pied droit", mais "avec les deux pieds".

Au Brésil, actuellement dirigé par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, "commencer l'année du pied droit" revient à dire "commencer l'année du bon pied".

Tollé dans le camp conservateur, avec des réactions parfois virulentes, comme celle d'un des fils de Jair Bolsonaro, ex-président d'extrême droite qui purge actuellement une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.

Dans une vidéo publiée sur Instagram, Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis, jette à la poubelle une paire de claquettes noires Havaianas, reconnaissables aux lanières ornées d'un petit drapeau brésilien.

Havaianas "a déjà été un symbole national. J'ai vu beaucoup d'étrangers portant ce drapeau du Brésil aux pieds (...) Mais désolé, je jette le pied droit et le pied gauche à la poubelle", déclare celui qui vient de perdre son mandat de député pour avoir dépassé le nombre d'absences autorisées.

"Havaianas a choisi son camp. La DROITE a choisi le boycott", a publié pour sa part sur X le député conservateur Rodrigo Valadares.

Des influenceurs clairement marqués à droite ont également réagi, comme Thiago Asmar, suivi par plus de deux millions d'internautes sur Instagram, qui s'est filmé marchant pieds nus sur un trottoir brûlant.

"Je me brûle les pieds sur l'asphalte, mais Havaianas, plus jamais", lance-t-il dans la légende d'une vidéo.

De nombreux internautes suggèrent d'acheter des tongs d'une autre marque, tandis que d'autres apparaissent sur des vidéos en train de couper les lanières de leurs Havaianas.

Le groupe Alpargatas, dont la marque Havaianas fait partie, n'a pas répondu aux sollicitations de commentaire de l'AFP au sujet de ces critiques.

"Attaques idiotes"

La polémique a également suscité son lot de réactions à gauche, la députée Duda Salabert fustigeant des "attaques idiotes".

Selon elle, l'appel au boycott menace des emplois dans sa région du Minas Gerais (sud-est), où se trouve une des usines qui fabrique les tongs iconiques.

Actrice engagée à gauche, Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice et a été nominée aux Oscars pour son rôle dans "Je suis toujours là".

Ce long-métrage de Walter Salles retrace les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), une époque souvent évoquée avec nostalgie par le camp Bolsonaro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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