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Pologne : Donald Tusk "prêt" à proposer un texte de loi libéralisant l'avortement

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"Nous sommes prêts à déposer dans les prochaines heures" ce texte autorisant "l'avortement légal et sécurisé jusqu'à la 12e semaine de la grossesse", a déclaré M. Tusk après avoir annoncé une proposition de loi ouvrant l'accès à la "pilule du lendemain". (© KEYSTONE/AP/Czarek Sokolowski)

Le 1er ministre polonais Donald Tusk a annoncé mercredi que, conformément à ses promesses, il était prêt à déposer au parlement une proposition de loi libéralisant l'avortement. Cela dans ce pays où la loi sur l'IVG compte parmi les plus restrictives d'Europe.

"Nous sommes prêts à déposer dans les prochaines heures" ce texte autorisant "l'avortement légal et sécurisé jusqu'à la 12e semaine de la grossesse", a déclaré M. Tusk après avoir annoncé une proposition de loi ouvrant l'accès à la "pilule du lendemain".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveaux bombardements israéliens à Rafah, malgré les condamnations

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Tsahal a multiplié les frappes sur Rafah mardi, malgré les condamnations internationales après le bombardement meurtrier sur un camp de réfugiés. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Israël a multiplié mardi les frappes sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, malgré les condamnations internationales après un bombardement meurtrier sur un camp de déplacés, au moment où trois pays européens reconnaissent formellement l'Etat de Palestine.

Cette décision officiellement attendue mardi de l'Espagne, de la Norvège et de l'Irlande a provoqué la fureur d'Israël qui y voit un "prix" décerné au Hamas en pleine guerre contre le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.

Le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, a accusé l'Espagne d'être "complice des appels au génocide du peuple juif".

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit par ailleurs se réunir mardi en urgence, après une frappe à Rafah qui a fait dimanche soir 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, et mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.

Des correspondants de l'AFP à Rafah et des témoins ont fait état mardi de frappes aériennes et de tirs d'artillerie dans le centre et l'ouest de cette ville bordant la frontière égyptienne, à l'extrémité sud du territoire assiégé, où les militaires israéliens ont commencé début mai une opération terrestre.

"Nous n'avons pas dormi de la nuit parce qu'il y avait des bombardements de partout, y compris des tirs d'artillerie et des bombardements aériens", a témoigné à l'AFP Faten Jouda, une femme de 30 ans installée dans le quartier de Tal Al-Sultan, dans le nord-ouest de Rafah, où a eu lieu la frappe de dimanche.

Une femme a été tuée dans un bombardement sur un immeuble, selon un médecin de l'hôpital émirati de Rafah.

Un correspondant de l'AFP a également signalé des bombardements et des tirs dans plusieurs quartiers de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, où une frappe sur une maison a fait trois morts et plusieurs blessés.

Réunion d'urgence

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a regretté "un accident tragique" après la frappe de dimanche à Rafah. L'armée a annoncé enquêter sur la mort de victimes civiles après avoir dit, dans un premier temps, avoir ciblé deux hauts responsables du Hamas avec des "munitions précises".

Les Etats-Unis se sont dits "bouleversés" et ont appelé leur allié israélien à "prendre toutes les précautions pour protéger les civils". La Chine a exprimé mardi sa "vive inquiétude" face aux opérations militaires israéliennes à Rafah.

Environ 10'000 personnes ont manifesté à Paris, brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Stop aux bombardements, free Palestine".

"Je condamne les actions d'Israël qui ont tué de nombreux civils innocents qui cherchaient seulement à se protéger de ce conflit meurtrier. Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza. Ces horreurs doivent cesser", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"Dire qu'il s'agit d'une 'erreur' ne signifie rien pour ceux qui ont été tués, ceux qui sont en deuil et ceux qui tentent de sauver des vies", a ajouté le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir mardi après-midi à la demande de l'Algérie, membre non permanent du Conseil. L'ONU a demandé une enquête "complète et transparente" sur le bombardement de Rafah.

La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps "carbonisés" dans l'incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nous avons vu des corps carbonisés, démembrés (...) des cas d'amputations, des enfants blessés, des femmes et des personnes âgées", a témoigné Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile.

"Enfer sur terre"

Des images du Croissant-Rouge palestinien, selon lequel le lieu visé par la frappe avait été désigné par Israël "comme une zone humanitaire", ont montré des scènes de chaos, des ambulances toutes sirènes hurlantes et des secouristes en pleine nuit sur un site en feu, évacuant les blessés parmi lesquels des enfants.

Ces images "témoignent de la transformation de Rafah en enfer sur terre", a déclaré Philippe Lazzarini, chef de l'Unrwa.

Cette frappe est intervenue quelques heures après des tirs de roquettes, revendiqués par le Hamas, sur la métropole israélienne Tel-Aviv depuis Rafah, mais aussi deux jours après une décision de la Cour internationale de justice, la plus haute juridiction de l'ONU, qui avait ordonné vendredi à Israël de suspendre ses opérations à Rafah.

Selon l'ONU, cette opération avait déjà poussé, en près de trois semaines, quelque 800'000 Palestiniens à la fuite, pour beaucoup des déplacés qui avaient tenté de trouver refuge à Rafah.

Dizaines de milliers de morts

La guerre a été déclenchée par une attaque menée le 7 octobre sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 1170 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages, 121 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

En représailles, Israël a promis d'anéantir le Hamas et lancé une offensive qui a fait au moins 36'050 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Qatar, au centre avec les Etats-Unis et l'Egypte des tentatives d'imposer un cessez-le-feu, a prévenu que les frappes israéliennes à Rafah pourraient "compliquer les efforts de médiation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Projet dans l'hydrogène pour une co-entreprise de Totalenergies

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L'hydrogène produit sera acheminé par pipeline à travers la Tunisie puis par un gazoduc marin vers le sud de l'Europe (archives). (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

TE H2, co-entreprise des groupes Totalenergies et Eren, et l'électricien autrichien Verbund ont annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec la Tunisie en vue d'édifier un grand complexe de production et exportation d'hydrogène vert dans le sud du pays.

Baptisé "H2 Notos", ce projet, qui en est à son tout début, vise à produire de l'hydrogène par électrolyse, à base d'électricité solaire et éolienne, pour l'exporter par pipeline vers l'Europe.

Durant sa phase initiale, vers 2030, ce projet, qui se chiffre en "nombreux milliards de dollars", vise 200'000 tonnes d'hydrogène par an, produites à partir de 3 GW de capacités électriques, a indiqué David Corchia, le directeur général de TE H2. Il ambitionne ensuite d'atteindre "1 million de tonnes par an".

L'hydrogène serait acheminé par pipeline construit spécialement jusqu'à la côte nord tunisienne, avant de passer par un gazoduc marin transportant aujourd'hui du gaz, puis par le futur pipeline "SoutH2 corridor" prévu d'ici 2030 et remontant vers l'Europe par l'Italie, a expliqué M. Corchia à des journalistes.

Le transport par pipeline est moins coûteux que la double transformation en ammoniac qu'exigerait un acheminement par bateaux, a-t-il ajouté.

Mais le responsable n'a pas caché les nombreux défis à relever.

"Nous entrons à présent dans une phase de travaux techniques importants destinées à évaluer la faisabilité du projet. Il nous faudra pour cela continuer d'approfondir la collaboration constructive et fructueuse que nous avons déjà avec les autorités tunisiennes nationales et locales", a-t-il dit. C'est "un projet prometteur (mais) il y a encore beaucoup de travail pour sécuriser les terrains, sur l'impact environnemental de éoliennes, les possibilités de construction" du pipeline...

L'eau nécessaire à l'électrolyse viendra, elle, du dessalement d'eau de mer, a-t-il précisé.

Pour la Tunisie, "l'accord conclu avec TE H2 et Verbund marque une étape importante dans notre démarche pour une énergie propre et durable", a déclaré Fatma Thabet Chiboub, la ministre de l'Énergie, citée dans le communiqué.

De nombreux acteurs industriels dans le monde tentent de se positionner dans la course à l'hydrogène vert, vu comme le moyen de décarboner l'industrie et les transports lourds, mais se heurtent encore à des problèmes de coûts et de complexité technique.

Outre le projet tunisien, TE H2 développe des projets sur d'autres grands sites à fort gisement solaire et éolien, au Maroc, en Mauritanie, Egypte mais aussi Finlande ou Australie, l'objectif étant de pouvoir exporter.

Son projet le plus avancé se trouve à la pointe sud du Chili, où l'entreprise a sécurisé auprès d'un propriétaire privé près de 120'000 hectares, pour installer 8 à 10 GW d'éolien. L'endroit "nous sert aussi de laboratoire sur les aspects technologiques et coûts", a indiqué M. Corchia, qui appelle l'UE à "penser global" pour soutenir l'industrie de l'hydrogène vert en Europe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Japon: La bâche anti-Mont Fuji déjà vandalisée

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Moins d'une semaine après son installation, la bâche a déjà été vandalisée. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Une ville japonaise ayant érigé une bâche pour masquer une vue du mont Fuji prisée par des touristes parfois peu respectueux des règles, a déclaré mardi qu'une dizaine de petits trous avaient déjà été percés dans la toile.

La barrière a été installée la semaine dernière dans un lieu populaire sur les réseaux sociaux de la ville de Fujikawaguchiko, où les habitants se sont plaints des flux de visiteurs abandonnant des déchets au sol, fumant en dehors des zones autorisées, traversant au feu rouge ou se garant n'importe comment.

Certains grimpaient même sur le toit d'une clinique dentaire pour pouvoir prendre de meilleures photos.

"C'est une question de comportement. C'est dommage", a regretté auprès de l'AFP un responsable de la ville en évoquant les trous.

La commune a pourtant embauché un agent de sécurité entre 10h00 et 16h00, mais les trous ont, semble-t-il, été percés le matin ou le soir alors que personne ne surveillait, a-t-il expliqué.

Codes QR

Pour ce même responsable, le paravent a tout de même atteint son objectif: réduire la foule sur le trottoir étroit face à une vue très populaire sur les réseaux sociaux, car combinant le majestueux volcan avec au premier plan une supérette, symbole du Japon contemporain.

Depuis que le filet de 2,5 m de haut sur 20 m de long a été installé, "il y a des gens qui sont venus voir cet écran. Mais nous avons atteint notre objectif: décourager les gens de rester sur place", a-t-il ajouté.

La ville, qui prévoit de retirer cette barrière lorsque le lieu sera moins populaire, souhaite désormais placer des codes QR sur la barrière pour présenter les autres attractions touristiques de la région, y compris d'autres endroits où prendre des photos du mont Fuji.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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La nouvelle présidente de Petrobras veut "accélérer" l'exploration

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La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone. (archives) (© KEYSTONE/EPA EFE/ISAAC FONTANA)

La nouvelle présidente de Petrobras, Magda Chambriard, a déclaré lundi que le géant brésilien du pétrole devait "accélérer" l'exploration de nouvelles réserves, y compris près de l'embouchure de l'Amazone, un projet décrié par les défenseurs de l'environnement.

"Nous devons faire attention aux réserves et il est hors de question d'importer (du pétrole), c'est pourquoi il est nécessaire d'explorer de nouvelles frontières (...). Ces efforts doivent être accélérés", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse.

Mme Chambriard, 66 ans, a pris la tête vendredi du géant pétrolier contrôlé par l'Etat brésilien après le limogeage de son prédécesseur par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Parmi les "nouvelles frontières", elle a cité le bassin de Pelotas, dans le sud du Brésil, mais aussi la "Marge Equatoriale", au large de l'Etat de l'Amapa (nord), au niveau de l'embouchure de l'Amazone.

Le projet d'exploration pétrolière off-shore dans une zone proche de l'Amazonie, qui abrite la plus grande forêt tropicale de la planète, suscite des tensions au sein même du gouvernement de Lula.

La ministre de l'Environnement, Marina Silva, y est ouvertement opposée, et l'agence de protection environnementale Ibama a refusé l'an dernier d'accorder une licence à Petrobras pour l'exploration de pétrole dans la région, considérant que la compagnie n'avait pas présenté les études nécessaires.

Mais le ministère de l'Energie "adorerait forer" dans cette zone, a rappelé Mme Chambriard, tout en indiquant que le président Lula "doit être l'arbitre" de la question.

Un sujet sensible pour le président qui tente de s'affirmer en champion de la lutte contre le changement climatique et de la défense de l'Amazonie.

La nouvelle présidente de Petrobras a estimé que l'exploitation des réserves du "pré-sal", gisements en eaux très profondes explorés au Brésil depuis une quinzaine d'années, allait atteindre un "pic" d'ici 2030.

"La survie de Petrobras dépend de sa production au maximum de sa capacité, en recomposant les réserves. C'est pourquoi il est essentiel de continuer d'explorer du pétrole sur la côte brésilienne", a-t-elle insisté.

Interrogée sur le lien entre les inondations qui ont dévasté le sud du Brésil et le réchauffement climatique, dû en grande partie selon les spécialistes aux énergies fossiles, elle a répondu qu'il serait "injuste" de "rejeter la faute sur le pré-sal".

Magda Chambriard a été nommée à la place de Jean Paul Prates, limogé il y a deux semaines à la suite d'un différend avec l'exécutif sur le versement de dividendes.

La compagnie vit une période d'instabilité, avec pas moins de six présidents se succédant en un peu plus de trois ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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