International
Fin de campagne polémique pour l'alliance conservatrice en Italie
Silvio Berlusconi, en dérapage contrôlé sur l'Ukraine, et Matteo Salvini, à couteaux tirés avec Bruxelles, ont fait le buzz vendredi, à deux jours des législatives. La favorite Giorgia Meloni a elle bouclé dans le sud pauvre une campagne éclair.
A gauche comme à droite, tous les ténors de la politique italienne ont tenu vendredi leur dernier meeting dans l'espoir de mobiliser leur base et de séduire les 20-25% d'électeurs indécis avant le scrutin de dimanche, pour lequel l'alliance dominée par l'extrême droite est donné archi-favorite.
Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia (FdI), a choisi Naples, la grande ville du sud, où elle espère prendre des voix au Mouvement 5 Etoiles (M5S) qui avait aspiré une grande partie du vote dégagiste de 2018 mais a depuis perdu du terrain, affaibli par sa participation aux derniers exécutifs.
Gauche accusée de "cracher sur l'Italie"
"Je suis une patriote", a-t-elle lancé devant plusieurs centaines de partisans réunis sur le front de mer, réservant ses ultimes attaques à la gauche, accusée de "cracher sur l'Italie".
A 45 ans, cette Romaine dont le parti est le seul à avoir refusé d'intégrer le gouvernement d'union nationale de Mario Draghi inspire confiance à ses partisans: "tout ce qu'elle dit, elle le fait", a affirmé à l'AFPTV Leone Carmelo, un cuisinier de 71 ans venu de Trente, dans le nord.
"Jeux pas complètement faits"
Le M5S de l'ex-chef du gouvernement Giuseppe Conte reste cependant populaire dans le sud, où des millions de personnes pauvres bénéficient du "revenu citoyen", un minima qu'il a mis en place en 2019 et que les conservateurs veulent supprimer.
Même si les sondages prêtent à Meloni une large avance, "les jeux ne sont pas complètement faits", avertit Franco Pavoncello, de la John Cabot University à Rome. Pour lui, les M5S, crédités de 11%, "feront mieux que prévu".
Poutine "poussé" à envahir l'Ukraine
Silvio Berlusconi a pour sa part provoqué un tollé en estimant que Vladimir Poutine avait été "poussé" par sa population et les forces prorusses du Donbass à envahir l'Ukraine, tout en dénonçant une guerre "injustifiable" et en réaffirmant son soutien à l'Otan, à l'UE et aux Etats-Unis.
Le chef de la Ligue, Matteo Salvini, a lui exigé "des excuses ou la démission" d'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne qui a évoqué "les instruments" à la disposition de Bruxelles pour sanctionner d'éventuelles atteintes aux principes démocratiques de l'UE.
"Si les choses vont dans une direction difficile, j'ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments", a mis en garde Mme von der Leyen en marge d'un déplacement aux Etats-Unis.
"Nous verrons le résultat des élections, nous venons aussi d'avoir des élections en Suède" remportées par la droite avec l'appui de l'extrême droite : "Mon approche est que quel que soit le gouvernement élu démocratiquement, nous travaillons ensemble", a-t-elle aussi souligné.
"Arrogance honteuse"
Matteo Salvini a vivement répliqué vendredi: "C'est quoi, une menace? Arrogance honteuse. Respectez le vote, libre, démocratique et souverain du peuple italien! Amis de tous, valets de personne", a-t-il tweeté.
"L'Italie mérite le respect, les menaces et les chantages à trois jours du vote sont inacceptables de la part de quelqu'un qui devrait représenter toute l'Europe", a-t-il dit plus tard au cours d'un sit-in devant le siège de la représentation de la Commission à Rome.
"Nous attendons des excuses au peuple italien. Soit ce sont les excuses qui arrivent soit c'est la démission", a-t-il conclu.
"Une interférence"
Même écho chez le vice-président de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi qui a fait alliance pour ce scrutin avec la Ligue et Fratelli d'Italia. Les déclarations de Mme von der Leyen sont "une interférence" dans la campagne, a jugé Antonio Tajani.
Ces propos à deux jours des élections, perçus par beaucoup en Italie comme un avertissement, pourraient être contre-productifs, estiment les analystes.
"Les Italiens réagissent négativement aux 'leçons' venant de l'étranger", explique Flavio Chiapponi, du département de Sciences politiques de l'université de Pavie.
Craintes aussi à Paris
Par ailleurs Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, le parti du président français Emmanuel Macron, était à Rome vendredi pour soutenir l'alliance centriste, donnée entre 8 et 10%.
La perspective d'une victoire du camp souverainiste en Italie nourrit des craintes, à Bruxelles mais aussi à Paris, a expliqué l'eurodéputé à l'AFP. La France "pourrait malheureusement être un catalyseur politique à des fins électorales" et être la cible privilégiée des critiques du futur exécutif. "On voit bien comment le système nationaliste et populiste fonctionne: il faut à la fois un ennemi interne et un ennemi externe".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien
Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.
Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.
"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.
Craintes
Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.
"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.
Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.
Canons à eau et gaz lacrymogènes
La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.
Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt
Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.
Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.
Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.
Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.
Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un set de trop pour Belinda Bencic
Il y a eu un set de trop pour Belinda Bencic (WTA 913), La Championne olympique de Tokyo n’a pas tenu la distance lors de la finale du tournoi WTA 125 d’Angers.
Après quatre victoires expéditives, Belinda Bencic s’est inclinée 7-6 (7/4) 3-6 6-0 devant l’Américaine Alycia Parks (WTA 80) après 2h.22’ de jeu. La Saint-Galloise peut regretter l’issue du premier set. Elle avait, en effet, servi à 5-4 pour le gain de cette manche initiale avant de s’incliner 7/4 au jeu décisif.
Son parcours à Angers lui permet de réussir un bond de près de 430 rangs au classement mondial. Son année n’est toutefois pas terminée dans la mesure où elle s’alignera dès mardi ou mercredi à Limoges dans un autre tournoi WTA 125. Viktorija Golubic, Jil Teichmann et Céline Naef seront également de la partie au Palais des Sports de Beaublanc qui fut longtemps le temple du basket français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Deschwanden 8e dimanche à Wisla
Gregor Deschwanden n'a pas réédité son exploit de la veille en Coupe du monde de saut à Wisla.
Le Lucernois, 2e samedi, doit se contenter d'une 8e place dans le deuxième concours organisé sur le tremplin polonais. Il signe néanmoins son cinquième top 10 en six épreuves disputées cette saison.
Le Vaudois Killian Peier, 20e d'un concours gagné par le leader de la Coupe du monde Pius Paschke, a quant à lui marqué ses premiers points de l'hiver. Simon Ammann a, en revanche, échoué en première manche (41e).
Burgener 10e
Pat Burgener est le seul "rider" suisse à s'être hissé en finale du premier concours de half-pipe de l'hiver en Coupe du monde de snowboard, dimanche à Secret Garden en Chine. Il n'a toutefois pas brillé dans cette finale, qu'il a conclue au 10e et dernier rang. Chez les dames, l'Argovienne Berenice Wicki a terminé 13e.
Les fondeurs suisses ont souffert dans le skiathlon de Coupe du monde de Lillehammer (10 km en classique+10 km en skating). Beda Klee a terminé 22e, à plus d'une minute du vainqueur Harald Oestberg Amundsen, alors que Cyril Fähndrich s'est classé 45e. La Norvège, qui a signé un quadruplé chez les messieurs, a réussi un doublé chez les dames. La "revenante" Therese Johaug a survolé les débats pour devancer de 42''6 sa dauphine Heidi Weng.
L'Argovienne Melanie Hasler et sa pousseuse Nadja Pasternack ont quant à elles connu une excellente entame de saison en bob à deux dimanche en Coupe du monde à Altenberg. Le duo helvétique a pris la 4e place, derrière trois équipages allemands.
Une mass-start compliquée
Les mass-start de Kontiolahti, réservées au top 30 de la Coupe du monde, n'ont pas souri aux trois Suisses engagés. Amy Baserga a décroché la 25e place, avec pourtant une seule faute au tir, juste devant sa leader Lena Häcki-Gross. Joscha Burkhalter, auteur de quatre fautes au tir, a pour sa part terminé au 30e et dernier rang de la course masculine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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