Rejoignez-nous

International

Record du bitcoin, propulsé par la victoire de Trump

Publié

,

le

Depuis le début de l'année, le prix du bitcoin a explosé d'environ 75%, notamment porté par l'anticipation du "halving", un événement technique qui réduit tous les quatre ans environ l'offre de nouveaux bitcoins. (archives) (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Le bitcoin a dépassé pour la première fois la barre des 75'000 dollars mercredi, dopé par la perspective d'un assouplissement réglementaire favorable aux monnaies numériques qui pourrait être mis en place par Donald Trump, à son retour à la Maison-Blanche.

Première devise numérique par la capitalisation, le bitcoin a pris près de 9% vers 6H20 GMT pour atteindre un nouveau record absolu à 75'371,67 dollars, balayant son sommet de mars (73'797,98 dollars). Vers 13H50 GMT, il pointait à 73'932,50 dollars.

Le cours s'est envolé à l'unisson du dollar au moment où la victoire du républicain à la présidentielle américaine se dessinait, avant que Donald Trump ne rafle une seconde fois les clés de la Maison-Blanche mercredi matin.

"La communauté crypto célèbre sa victoire comme un signal positif pour les actifs numériques", a constaté Naeem Aslam, analyste de Zaye Capital.

Donald Trump s'est en effet engagé durant sa campagne électorale à faire des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies".

L'ether, autre grande monnaie numérique, s'est négocié à 13H50 GMT mercredi à 2.621,54 dollars, en hausse de 8,53%.

Les memecoins, devises numériques parodiques hautement volatiles, connaissent également un coup d'accélérateur, à l'image du dogecoin promu par le milliardaire Elon Musk, fervent soutien de Donald Trump.

"Réserves stratégiques nationales"

En se posant comme le chantre des cryptomonnaies, Donald Trump a pris le contrepied du gouvernement Biden, considéré comme partisan d'une régulation stricte d'un secteur controversé, qui échappe largement au contrôle des institutions, même si la candidate démocrate Kamala Harris avait tenté de donner des gages pour rassurer les détenteurs de cryptomonnaies.

De "retour au pouvoir", l'homme d'affaires républicain devrait mettre "l'accent sur la déréglementation, les incitations fiscales et les politiques économiques favorables aux investissements alternatifs", estime Nigel Green, analyste chez deVere.

Cet expert note également que le précédent mandat du républicain "a été marqué par d'importantes réductions de l'impôt sur les sociétés, qui ont injecté des liquidités supplémentaires sur les marchés, favorisant ainsi l'investissement dans des actifs à forte croissance".

"Son administration pourrait revenir sur certaines mesures de durcissement réglementaire de l'ère Biden et créer des initiatives telles qu'un +stock national stratégique de bitcoins+", une promesse de Donald Trump, a souligné John Plassard, analyste chez Mirabaud, autant de mesures qui favorisent l'investissement dans le secteur.

Donald Trump a ainsi juré de renvoyer Gary Gensler, patron d'un des gendarmes des marchés financiers, la SEC, et partisan d'une régulation ferme des cryptomonnaies.

Il a aussi lancé en septembre sa propre plateforme dédiée aux devises numériques, baptisée World Liberty Financial, qui propose des services appuyés sur la finance dite décentralisée, un mécanisme qui permet de ne plus passer par un intermédiaire comme une banque pour ses transactions.

Sa victoire électorale signifie pour les investisseurs "une augmentation de la demande pour la monnaie numérique", notait avant l'élection Russ Mould, analyste d'AJ Bell.

Couverture contre l'inflation

Depuis le début de l'année, le prix du bitcoin a explosé d'environ 75%, notamment porté par l'anticipation du "halving", un événement technique qui réduit tous les quatre ans environ l'offre de nouveaux bitcoins, en divisant de moitié la récompense en bitcoins accordée aux utilisateurs (ou "mineurs") pour faire fonctionner cette devise numérique.

L'actif numérique doit également son ascension aux débuts d'un nouveau produit d'investissement sur le marché américain, un fonds indiciel (ETF) indexé sur le bitcoin, qui permet aux investisseurs de profiter des fluctuations du prix de cette cryptomonnaie sans en posséder directement.

Depuis leur lancement le 11 janvier aux Etats-Unis, les douze ETF adossés au bitcoin ont accumulé l'équivalent d'environ 69,28 milliards de dollars, soit environ 5% des bitcoins en circulation, selon le site SoSoValue.

Le bitcoin se positionne aussi comme un actif de "couverture contre l'inflation", relève Naeem Aslam, alors que le programme de Donald Trump comprend des politiques inflationnistes de réductions d'impôts, d'augmentation des tarifs douaniers, ou encore de renforcement du contrôle de l'immigration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Le Conseil de l'Europe encore plus indispensable, dit Alain Berset

Publié

le

Alain Berset veut que le Conseil de l'Europe mène une réflexion sur le recul de la démocratie (archives). (© KEYSTONE/AP/Petr Josek)

Le Conseil de l'Europe est plus que jamais indispensable, estime son nouveau secrétaire général depuis septembre, Alain Berset. L'ancien conseiller fédéral a proposé un plan d'action pour repenser la démocratie.

Une démocratie vivante a besoin d'une grande diversité d’opinions, d'échanges avec ceux qui ne sont pas d’accord. "Or c’est devenu plus difficile aujourd’hui", constate Alain Berset dans un entretien au Matin Dimanche.

"Ce n’est pas quand tout va bien que l’on a besoin d’institutions qui fonctionnent, c’est au contraire lorsque les temps sont difficiles", ajoute-t-il. Il se déclare convaincu que le Conseil de l'Europe est plus indispensable que jamais.

La démocratie recule dans divers pays, pas toujours au même degré. "Mais le mouvement ne va pas dans la bonne direction" et le Conseil de l’Europe doit mener cette réflexion, poursuit l'ancien conseiller fédéral.

Plan d'action

C'est pourquoi il a proposé le lancement d’un plan d’action pour repenser la démocratie. "L’idée n’est pas de faire la leçon aux uns et aux autres. Mais de regarder les différents contextes, toujours avec respect, et de renforcer partout les conditions permettant à la démocratie de fonctionner."

Le fait d'être le premier Suisse au poste de secrétaire général a des avantages, mais pas que. Les quatre langues européennes, la tradition de démocratie directe impressionnent certes. Même si les gens disent: "C’est génial chez vous, mais ça ne marcherait pas forcément ailleurs", poursuit M. Berset.

Il existe aussi un côté moins facile, observe-t-il. "On m’a fait plus ou moins la remarque: Vous, les Suisses, vous êtes des privilégiés. Vous ne savez pas ce qu’est une vraie crise, d’avoir faim ou froid, de vivre une guerre. Comment pourriez-vous être capables de nous dire comment gérer ces problèmes?"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Notre-Dame célèbre ses premières messes depuis cinq ans

Publié

le

Une "messe inaugurale", célébrée par l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, a lieu ce dimanche à 10H30 en présence de plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/LUDOVIC MARIN / POOL)

Après l'inauguration officielle samedi soir, place aux célébrations religieuses: Notre-Dame de Paris accueille ses deux premières messes dimanche, ouvrant ses portes au public pour la première fois depuis cinq ans.

La célèbre cathédrale, dévastée par un incendie en avril 2019, a rouvert en mondovision samedi soir avec une cérémonie devant des dizaines de chefs d'Etat et de personnalités telles que le président élu des Etats-Unis Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le milliardaire Elon Musk.

Dimanche, la réouverture se poursuit côté religieux, avec deux messes dans cette cathédrale située au coeur de Paris et qui fait autant partie du patrimoine culturel que chrétien.

Une "messe inaugurale", célébrée par l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, aura lieu à 10H30 en présence de plusieurs chefs d'Etat, dont Emmanuel Macron.

Le président français, qui a prononcé un discours à l'intérieur de la cathédrale samedi soir, ne communiera pas, a précisé l'Elysée, alors que le respect de la séparation des Eglises et de l'Etat donne régulièrement lieu à des polémiques en France.

Plus de 100 évêques de France et du monde sont également attendus à cet office, ainsi qu'un prêtre de chacune des 106 paroisses parisiennes et des sept églises catholiques de rite oriental. La célébration de plus de deux heures culminera avec la consécration de l'autel, une étape essentielle pour pouvoir ensuite célébrer la messe.

"Octave"

Les fidèles attendaient avec impatience la réouverture de cette cathédrale magnifiée par Victor Hugo et célébrée dans les comédies musicales et les films.

"C'est un monument symbolique, pour nous chrétiens, mais aussi pour la France", affirmait samedi Dominique Terreran, un postier dijonnais de 62 ans, venu à Paris dans l'espoir de rentrer dans la cathédrale.

Mais l'accès à la messe du matin se fera sur invitation. Et si la seconde, à 18H30, est prévue pour le grand public, une réservation - gratuite - est nécessaire pour y accéder.

La billetterie ayant été prise d'assaut dès son ouverture mardi matin, plus aucun créneau n'est disponible, ni pour la messe de dimanche, ni pour celles de la semaine suivante, offertes sur une application dédiée.

Le diocèse organise jusqu'au week-end prochain une semaine d'"octave" avec deux messes quotidiennes, à 10H30 et 18H30 locales. Un point fort de la semaine sera le retour, vendredi après-midi, de la couronne d'épines à Notre-Dame.

Pour les visiteurs souhaitant admirer les murs blonds, le mobilier minimaliste et les vitraux partiellement restaurés sans pour autant assister à une messe, l'accès à la cathédrale sera possible à partir de lundi 15H30 - là aussi sur réservation.

Après ces cérémonies de réouverture, l'affluence devrait durer, le diocèse de Paris attendant désormais de 14 à 15 millions de visiteurs chaque année.

"Gratuitement"

Au grand dam des fidèles: "j'irai un peu plus tard, je n'aime pas les foules, j'aime le silence", affirmait quelques jours avant la réouverture Christine Linard, une Parisienne de 81 ans.

Le pape François a plaidé samedi pour continuer à accueillir "gratuitement" les visiteurs, alors que la ministre française de la Culture Rachida Dati a lancé un pavé dans la mare en évoquant une entrée payante.

Le souverain pontife s'exprimait par écrit, ayant décliné l'invitation à cette cérémonie fastueuse - une absence d'autant plus remarquée qu'il se rendra le week-end prochain en Corse, à l'occasion d'un modeste colloque sur la religiosité populaire.

"Je comprends et c'est bien qu'il veuille aller d'abord aux périphéries", des zones moins visitées par les papes, affirmait samedi Raphaël Jean, étudiant de 23 ans, avant d'ajouter: mais "s'il était venu, ça n'aurait pas mis l'accent sur le politique mais sur le fait que c'est d'abord un monument religieux qui rassemble les chrétiens français et les Français plus largement".

Car la cérémonie de samedi s'est doublée de discussions stratégiques entre Donald Trump, qui effectuait là son premier déplacement international depuis son élection, et Volodymyr Zelensky, trois ans après l'invasion russe.

Le dispositif de sécurité exceptionnel restera inchangé dimanche, avec 6000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Beaver Creek: Odermatt pour une revanche en géant

Publié

le

Marco Odermatt a une revanche à prendre en géant (© KEYSTONE/AP/GABRIELE FACCIOTTI)

Eliminé en première manche à Sölden en ouverture de saison, Marco Odermatt a une revanche à prendre en géant dimanche à Beaver Creek. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.

Marco Odermatt reste même sur deux sorties de piste consécutives dans la discipline, lui qui était parti à la faute en deuxième manche du géant des finales de Saalbach en mars après avoir signé le meilleur temps sur le premier parcours. L'heure est à la rédemption.

Le champion olympique et champion du monde en titre de la spécialité avait auparavant fêté 12 succès d'affilée en Coupe du monde de géant, une série victorieuse entamée en mars 2023 à Kranjska Gora. Il espère bien reprendre sa marche en avant à Beaver Creek, mais il n'a jamais disputé de géant dans la station du Colorado.

Le dernier géant organisé à Beaver Creek remonte en effet à la saison 2019/20. Il avait vu l'Américain Tommy Ford triompher devant deux Norvégiens, Henrik Kristoffersen et Leif Kristian Nestvold-Haugen, alors que le meilleur Suisse (Gino Caviezel) s'était classé 9e.

Cinq ans plus tard, les Norvégiens seront à nouveau à suivre de près à Beaver Creek, eux qui ont signé un triplé historique fin octobre à Sölden (Steen Olsen devant Kristoffersen et McGrath). Les regards seront aussi braqués sur Loïc Meillard, 3e (Levi) puis 5e (Gurgl) en slalom après avoir dû déclarer forfait pour le géant de Sölden.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le président Bachar al-Assad a fui la Syrie, selon une ONG

Publié

le

Le président Bachar al-Assad aurait fui la Syrie via l'aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent le site, selon une ONG (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le président syrien, Bachar al-Assad, a fui la Syrie dimanche, selon une ONG, face à la pression des rebelles qui mènent une offensive fulgurante et ont annoncé être entrés dans la capitale Damas, où des tirs nourris ont été entendus.

Depuis le début de leur offensive le 27 novembre dans le nord-ouest de la Syrie, les rebelles ont conquis rapidement plusieurs grandes villes clés et avaient annoncé viser Damas menaçant de faire chuter le président syrien.

"Assad a quitté la Syrie via l'aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent" le site, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

L'AFP n'était pas en mesure dans l'immédiat de confirmer de source officielle où se trouve le président qui dirige la Syrie depuis vingt-quatre ans.

"Nos forces ont commencé à entrer dans Damas", avait déclaré peu avant sur Telegram le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham, à la tête d'une coalition de rebelles soutenus par la Turquie. Des habitants de la capitale ont déclaré à l'AFP avoir entendu des tirs nourris.

Retrait de l'aéroport

Selon des sources de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'ordre a été donné aux officiers et aux soldats des forces gouvernementales de se retirer de l'aéroport international de Damas.

Avant ce retrait, le président Bachar al-Assad a pu quitter la Syrie via l'aéroport de Damas, selon l'ONG basée à Londres et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Les rebelles ont aussitôt annoncé avoir pris la prison de Sednaya à Damas, symbole des pires exactions des forces du président Assad, et libéré les détenus de cet établissement.

Le Hezbollah libanais, soutien clé du pouvoir de Bachar al-Assad, a retiré parallèlement ses forces de la périphérie de Damas et de la région de Homs (ouest de la Syrie), selon l'OSDH.

Le mouvement islamiste libanais "a demandé ces dernières heures à ses combattants de se retirer de la région de Homs, certains se dirigeant vers Lattaquié (côte ouest de la Syrie, ndlr) et d'autres vers la région du Hermel au Liban", a indiqué l'ONG à l'AFP, précisant que "les combattants du Hezbollah avaient également quitté leurs positions autour de Damas".

Grandes villes capturées

Meurtrie par une guerre qui a fait un demi-million de morts depuis 2011, et l'a morcelée en zones d'influence, avec des belligérants soutenus par différentes puissances étrangères, la Syrie n'avait pas connu de combats aussi intense depuis 13 ans.

La coalition de groupes rebelles menée par HTS, un groupe issu de l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, a effectué en une dizaine de jours une avancée particulièrement spectaculaire, capturant les grandes villes d'Alep et Hama avant d'annoncer dans la nuit de mardi à mercredi avoir pris le contrôle de Homs, troisième ville du pays, et être entrée dans la capitale Damas.

Elle a notamment profité du retrait de plusieurs régions des forces gouvernementales face à l'offensive qu'elle a lancée à la surprise générale le 27 novembre à partir de la province d'Idleb, son fief dans le nord-ouest syrien, malgré des raids aériens menés avec l'allié du régime, la Russie, et des opérations au sol contre les secteurs insurgés.

Au sud de la capitale, près de la frontière jordanienne, les troupes gouvernementales ont également perdu le contrôle de la ville de Deraa, berceau du soulèvement de 2011, au profit de forces locales, selon l'OSDH.

Sur un autre front, dans la province de Deir Ezzor (est), les forces gouvernementales se sont retirées de territoires sous leur contrôle et les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes s'y sont déployées.

Avec l'appui militaire de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah, le pouvoir dirigé par M. Assad avait repris en 2015 une grande partie du pays et en 2016 la totalité d'Alep, dont la partie est avait été prise en 2012 par les rebelles.

Un cessez-le-feu instauré en 2020, parrainé par Ankara et Moscou, avait ramené un calme précaire dans le nord-ouest.

La guerre civile en Syrie, déclenchée avec la répression violente de manifestations prodémocratie, a fait environ un demi-million de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X