Rejoignez-nous

Économie

Retraites: dernière journée de débats sous haute tension à l'Assemblée nationale

Publié

,

le

Alors que les Français sont à nouveau descendus dans la rue jeudi contre la réforme des retraites, les débats entrent dans leur dernière journée vendredi à l'Assemblée nationale (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

L'ambiance était à couteaux tirés vendredi à l'Assemblée nationale française pour l'ultime journée d'examen sur la réforme des retraites: les chances d'aborder la mesure clé sur le report de l'âge restaient très maigres.

Entre rappels au règlement et suspension de séance, les débats n'avancent guère sur la question du financement du système. Et les mines sont fatiguées au bout de deux semaines très houleuses d'examen. A minuit, où qu'en soient les échanges, le rideau tombera au Palais Bourbon.

Une motion de censure déposée par le Rassemblement national (RN), mais qui ne présente aucun risque de faire chuter le gouvernement, sera examinée juste après, en présence de la Première ministre Elisabeth Borne. Le texte partira ensuite au Sénat.

"Peu de chances d'aller au bout"

Il y a "très peu de chances que nous allions jusqu'au bout du texte" ce vendredi, a déploré sur franceinfo le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester. "On ne sait même pas si on va pouvoir aller jusqu'à l'article 7" qui prévoit le report de 62 à 64 ans de l'âge légal.

Chacun se rejette la responsabilité. Franck Riester accuse la gauche de "bloquer le débat démocratique". Quelque 2000 amendements restent à discuter avant cet article 7, dont 1900 des Insoumis, a pointé la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet. Les autres formations de la Nupes ont, elles, retiré les leurs pour avancer.

"Nous souhaitons que cette épreuve de vérité dure encore", en ouvrant des séances à l'Assemblée la semaine prochaine, a lancé François Ruffin (LFI) dans l'hémicycle. "Renoncez à vos vacances à Courchevel", a renchéri son collègue Antoine Léaument, sous les huées du camp présidentiel.

Gauche divisée

Jeudi soir, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a jugé "incompréhensible" des retraits d'amendements à gauche et appelé les députés à ne pas se "précipiter" vers l'article 7.

La Nupes est divisée sur l'opportunité d'aller au vote sur l'article 7, comme l'en pressent les syndicats qui ont organisé jeudi une cinquième journée de mobilisation. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a reconnu "des divergences tactiques" au sein de l'alliance de gauche, mais qui "ne sont pas insurmontables", car "nous sommes tous opposés à cette réforme".

Les manifestations ont rassemblé jeudi 1,3 million de personnes selon la CGT et 440'000 selon le ministère de l'Intérieur. C'est le chiffre le plus faible depuis le début de la mobilisation, dans l'attente du 7 mars où les syndicats menacent de mettre le pays "à l'arrêt" si le gouvernement ne retire pas la réforme.

"Le 7 mars, nous vous ferons plier", a promis Matthias Tavel (LFI). Avec ses collègues, il a demandé à nouveau "des réponses" sur les carrières longues et le minimum de pension, épinglant un ministre du Travail préférant "faire des mots croisés" en séance.

"Imposer un récit"

Vendredi à minuit, ce sera la première fois que la lecture d'un texte sera interrompue car le délai constitutionnel aura été atteint. "Ca va être sport", estime un élu du parti présidentiel Renaissance. "L'enjeu, c'est qui va imposer son récit? LFI en disant qu'on fait exprès de pas aller au bout du texte, ou nous?"

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

Publié

le

Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

COP30: la présence de Syngenta dans la délégation suisse est critiquée

Publié

le

Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La composition de la délégation suisse à la COP30 est sous le feu des critiques, à quelques jours de la conférence. Des associations climatiques dénoncent la participation d'une représentante de Syngenta. Elles demandent plus de transparence dans la sélection.

Lors de la 30e conférence annuelle sur le climat de l'ONU (COP30), qui s'ouvre lundi prochain à Bélem, au Brésil, la directrice du développement durable de Syngenta Petra Laux et un représentant de l'Union suisse des arts et métiers (usam) feront partie de la délégation officielle suisse. Ces nominations inquiètent les associations de défense du climat.

Les deux représentants sont liés à des organisations "dont les activités sont en contradiction directe avec les objectifs climatiques de la Suisse, notamment en matière de droits humains et d'intérêts liés aux énergies fossiles", ont fustigé jeudi BreakFree Suisse, Swiss Youth for Climate et Drop Fossil Subsidies dans un communiqué commun.

Ces associations climatiques dénoncent de graves conflits d'intérêts, la vulnérabilité de la Suisse face aux lobbies ainsi qu'une perte de crédibilité à l'international pour le pays.

Elles rappellent que Syngenta, géant de l'agrochimie racheté en 2016 par le groupe étatique chinois ChemChina, est régulièrement critiqué pour ses pratiques nuisibles à l'environnement. "Son modèle économique repose sur la vente à l'étranger de pesticides dangereusement toxiques."

Les associations climatiques soulignent encore que Syngenta fait actuellement l'objet d'une procédure au tribunal civil de Bâle. Deux paysannes et un paysan indiens reprochent à l'entreprise la vente d'un pesticide potentiellement mortel pour ses utilisateurs. Quant à la position de l'usam, elle contredit un certain nombre d'engagements climatiques de la Suisse, estiment les associations.

Transparence

Elles exigent des critères de sélection transparents et demandent d'impliquer à l'avenir le grand public dans le processus de sélection des représentants à la COP. Selon elles, il en va de l'intégrité des sommets sur le climat.

Elles appellent en outre à inviter dans la délégation suisse des entreprises qui se sont déjà engagées à atteindre le "zéro émission nette". "Celles-ci apporteraient davantage de cohérence ainsi que les connaissances et le réseau nécessaires à ces négociations climatiques cruciales."

Dans les négociations, l'expertise et les connaissances spécifiques apportées par les représentants de la société civile sont très importantes, a relevé l'Office fédéral de l'environnement, contacté par Keystone-ATS. Et de souligner que les organisations de protection de l'environnement et de développement ainsi que l'économie sont représentées depuis de nombreuses années au sein de la délégation suisse.

Interpellé sur cette question durant la session d'automne, le Conseil fédéral avait indiqué que, lors de la sélection des représentants, une attention particulière est accordée à la diversité des points de vue et aux contributions thématiques à la conférence. Et d'ajouter que la délégation compte aussi des représentants du WWF et d'Alliance Sud.

Représentante du secteur privé

Egalement sollicitée, Syngenta répond qu'en tant que membre de la société civile, Petra Laux représente le secteur privé, et non Syngenta, a indiqué un porte-parole de l’entreprise.

Elle apportera la perspective de l’ensemble du secteur privé. Petra Laux a été sélectionnée de manière indépendante en raison de sa grande expertise en matière d’affaires et de développement durable ainsi que de son expérience dans de précédentes réunions de l’ONU, a encore dit le porte-parole de Syngenta.

La délégation sera menée par l'ambassadeur suisse pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

SOS Méditerranée lance une mission d'observation aérienne

Publié

le

SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les embarcations en détresse depuis les airs en raison du manque de collaboration des autorités (archives). (© KEYSTONE/EPA SOS MEDITERRANEE/GUGLIELMO MANGIAPANE)

SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les migrants en détresse dans les embarcations entre l'Afrique et l'Europe. L'ONG lance une mission d'observation aérienne avec l'organisation suisse Humanitarian Pilots Initiative (HPI).

Cette initiative doit permettre également de mieux documenter les violations du droit maritime et du droit humanitaire, a précisé jeudi l'institution à Genève. Ces dernières années, l'ONG a déploré à de nombreuses reprises l'attitude des autorités italiennes et d'autres pays qui rend plus difficiles les missions de sauvetage en mer. Entre fin août et mi-octobre, quatre fusillades contre des navires d'ONG ou des embarcations en détresse ont fait au moins deux victimes.

Une première phase de lancement de la mission d'observation aérienne sera suivie dès début 2026 par des vols réguliers. Depuis 2016, SOS Méditerranée a secouru près de 43'000 personnes.

Cette année, plus de 1000 individus sont décédés en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Le chiffre est probablement plus élevé en l'absence de témoins pour documenter certains naufrages, ajoute encore l'organisation.

"Nos avions font la différence à chaque vol, en recueillant des preuves et en protégeant les personnes vulnérables contre les atteintes à leurs droits fondamentaux", fait remarquer le directeur général de HPI, Omar El Manfalouty. "C'est pour cela que nous volons", insiste-t-il, saluant ce nouveau partenariat avec SOS Méditerranée.

Les autorités italiennes alertaient dans plus de la moitié des cas les situations de détresse en 2016 et 2017. Ce chiffre est passé actuellement à moins de 1%, déplore une responsable de SOS Méditerranée. Les avions des ONG et des dispositifs civils sont devenus indispensables pour identifier les embarcations qui doivent être secourues, selon l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Pas de démission du gouvernement belge, 50 jours pour le budget

Publié

le

Le Premier ministre belge Bard De Wever regrette les divergences persistantes au gouvernement. (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

La coalition au pouvoir en Belgique, divisée sur les questions budgétaires, dispose d'un nouveau délai de 50 jours maximum pour conclure un accord, a annoncé jeudi le Premier ministre belge Bart De Wever devant les députés. Il a regretté ces divergences persistantes.

Bart De Wever avait fixé initialement la date butoir du 6 novembre pour parvenir à un accord au sein de sa coalition de cinq partis. Il est désormais exclu qu'un projet de budget de l'Etat fédéral pour 2026 puisse être adopté par le Parlement avant la fin de l'année 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Cancer

Ce vendredi, vous allez être touché par une marque de reconnaissance… Votre engagement envers les autres, n’en est que plus fort !

Les Sujets à la Une