International
Migrants bloqués en mer: Matteo Salvini devant la justice
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/matteo-salvini-denonce-un-proces-politique-1000x600.jpg&description=Migrants bloqués en mer: Matteo Salvini devant la justice', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le procès du dirigeant italien d'extrême-droite Matteo Salvini a démarré samedi en présence de l'accusé. L'ex-ministre de l'Intérieur est accusé d'avoir bloqué en mer 147 migrants en 2019 dans des conditions sanitaires désastreuses en leur refusant de débarquer.
M. Salvini risque jusqu'à 15 ans de prison. Son procès s'était ouvert le 15 septembre, mais avait été immédiatement renvoyé. L'audience de samedi, largement procédurale, a duré moins de trois heures et la prochaine audience a été fixée au 17 décembre.
Le juge Roberto Murgia a autorisé l'ancien chef du gouvernement Giuseppe Conte et l'acteur américain Richard Gere à venir témoigner. La venue de la star hollywoodienne a été demandée par l'ONG espagnole Open Arms qui opérait le navire de secours bloqué. Elle était montée à bord du navire en août 2019 pour apporter son soutien aux migrants, une visite alors raillée par M. Salvini.
"Parlez-moi du sérieux d'un procès où Richard Gere vient d'Hollywood pour témoigner de ma méchanceté", a ironisé M. Salvini devant des journalistes à l'extérieur du tribunal. "J'espère que ça va durer le moins longtemps possible parce qu'il y a des choses plus importantes dont il faut s'occuper".
"Une obligation pour l'Etat"
Le tribunal a également accepté que les actuels ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères, Luciana Lamorgese et Luigi Di Maio, figurent parmi les témoins.
"Voici le tribunal de la prison de Palerme", avait tweeté M. Salvini depuis la salle avant l'ouverture de l'audience, avec une photo de lui-même debout devant une cellule réservée à certains accusés. "Le procès voulu par la gauche et les fans de l'immigration illégale commence: combien cela va-t-il coûter aux citoyens italiens?".
Le fondateur et directeur d'Open Arms, Oscar Camps, a assuré aux journalistes que le procès n'avait pas de motivation politique. "Sauver des gens n'est pas un crime mais une obligation, non seulement pour les capitaines mais pour l'Etat tout entier", a-t-il déclaré.
Débarquement bloqué
Matteo Salvini, 48 ans, est le chef de La Ligue, parti anti-migrants qui appartient à la coalition au pouvoir dirigée par Mario Draghi. Il est accusé de séquestration de personnes et d'abus de pouvoir pour avoir interdit le débarquement de 147 migrants secourus en mer par Open Arms en août 2019.
Il avait refusé pendant six jours d'accorder un port sûr au navire de l'ONG espagnole qui mouillait au large de la petite île de Lampedusa (au sud de la Sicile) alors que les conditions à bord s'aggravaient.
Les migrants n'avaient été autorisés à débarquer que grâce à une ordonnance émise par la justice sicilienne après une inspection à bord qui avait confirmé la gravité de la situation sanitaire sur le navire surpeuplé.
M. Salvini assure avoir agi pour le bien de l'Italie et pour dissuader les migrants de s'embarquer sur les côtes africaines pour une dangereuse traversée de la Méditerranée, soulignant que la décision avait été validée par le gouvernement de l'époque et M. Conte, dont il était vice-premier ministre.
Immunité levée
Vingt-trois parties civiles, dont neuf migrants qui se trouvaient à bord, sont représentées au procès. Le Sénat a voté l'an dernier la levée de l'immunité parlementaire de M. Salvini, ouvrant la voie à son procès.
Dans une autre affaire similaire, le tribunal de Catane, également en Sicile, avait ordonné l'abandon des poursuites contre M. Salvini, accusé d'avoir bloqué en mer une centaine de migrants sauvés par le navire "Gregoretti" des garde-côtes italiens, toujours durant l'été 2019.
Pendant l'audience samedi à Palerme, 406 migrants, sauvés lors de plusieurs opérations au large de la Libye par le navire allemand Sea Watch 3 de l'ONG Sea Watch, sont arrivés dans le port sicilien de Pozzallo pour désembarquer, selon l'agence italienne AGI.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frappes massives de drones et de missiles russes
De nouvelles frappes russes massives contre des infrastructures ukrainiennes, essentiellement des sites énergétiques, ont privé de chauffage et d'eau des milliers de foyers, a annoncé samedi Kiev.
Au total, ce sont 653 drones et 51 missiles qui ont visé dans la nuit l'Ukraine, a précisé l'armée de l'air ukrainienne.
Ces attaques ont eu lieu alors que négociateurs ukrainiens et américains se retrouvent samedi en Floride pour leur troisième journée consécutive de discussions sur le plan de Washington, destiné à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie, dont les forces poursuivent leur avancée sur le front et leurs bombardements nocturnes.
"Les principales cibles de ces frappes ont, une fois de plus, été des installations énergétiques. L'objectif de la Russie est d'infliger des souffrances à des millions d'Ukrainiens", a réagi le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
Des drones ont en outre touché et "incendié le bâtiment principal de la gare de Fastiv", une ville située à environ 70 kilomètres au sud-ouest de la capitale ukrainienne, a-t-il souligné.
"Il n'y a eu aucune victime mais le trafic ferroviaire en banlieue est perturbé", a précisé Ukrzaliznytsia, la compagnie ferroviaire nationale ukrainienne.
Des drones et des missiles ont également pris pour cible des sites énergétiques dans les régions de Tcherniguiv (nord), Zaporijjia (sud), Lviv (ouest) et Dnipropetrovsk (centre-est), ont affirmé des responsables officiels.
"Dans la région d'Odessa (sud-ouest), 9.500 abonnés sont toujours privés de chauffage et 34.000 d'eau courante en raison des dégâts", a précisé le vice-Premier ministre chargé de la Reconstruction, Oleksiï Kouleba.
"Des coupures de courant tournantes supplémentaires seront nécessaires dans l'ensemble du pays" afin de stabiliser le réseau pendant la poursuite des travaux de réparation, a pour sa part affirmé la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur X.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le relais de la flamme olympique a débuté à Rome
Le relais de la flamme des JO 2026 de Milan-Cortina a débuté samedi à Rome. Le premier des 10'001 relayeurs jusqu'à la cérémonie d'ouverture du 6 février 2026 était le nageur Gregorio Paltrinieri.
Paltrinieri, champion olympique 2016 du 1500 m nage libre, s'est élancé à 10h00 sur le Stadio dei Marmi, enceinte d'inspiration antique surplombée d'imposantes statues de marbre blanc, au pied du Stade olympique.
Le nageur, habillé, comme tous les relayeurs d'un bonnet blanc et d'une combinaison blanche avec des parements oranges et jaunes, a couru à petites foulées 200 mètres avant d'embraser une autre torche portée par l'ancienne escrimeuse Elisa Di Francisca.
La double championne olympique de fleuret a transmis ensuite le flambeau à un autre grand nom du sport italien Gianmarco Tamberi, sacré à Tokyo en 2021 en saut en hauteur.
Le relais de la flamme doit ensuite passer par les sites les plus célèbres de la capitale italienne, la place Saint-Pierre, le Panthéon, les Forums impériaux et le Colisée. L'arrivée de cette première étape aura lieu en début de soirée sur la Piazza del Popolo.
Alisha Lehmann parmi les porteurs
La torche olympique, portée par des sportifs (parmi lesquels l'internationale suisse de football Alisha Lehmann), artistes ou anonymes, va parcourir au total 12'000 kilomètres en 63 jours à travers plus de 300 villes du pays avant d'arriver à Milan le 5 février à la veille de la cérémonie d'ouverture prévue dans le stade de football de San Siro.
"Ce relais va être un monumental spot de la beauté de notre pays", a résumé Giovanni Malago, le président du comité d'organisation Milano-Cortina 2026.
Comme le veut la tradition olympique, la flamme a entamé son parcours le 26 novembre à Olympie, berceau des Jeux en 776 av. J.-C., où une flamme de secours avait été utilisée en raison des conditions météo défavorables.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tirs dans un foyer de travailleurs à Pretoria: onze morts
Des hommes armés ont pris d'assaut un foyer de travailleurs samedi dans la capitale sud-africaine Pretoria. Ils ont tué onze personnes dont un enfant de trois ans et deux adolescents de 12 et 16 ans, a annoncé la police.
Cette attaque, survenue, dans le township de Saulsville, à 18 km à l'ouest de Pretoria, est la dernière d'une série de fusillades de masse qui ont choqué le pays de 63 millions d'habitants, lassé de la criminalité endémique.
"Je peux confirmer qu'au total, 25 personnes se sont fait tirer dessus", a déclaré la porte-parole de la police, Athlenda Mathe, ajoutant que 14 d'entre elles avaient été hospitalisées. Selon elle, dix personnes sont mortes sur place et une onzième est décédée à l'hôpital.
Trois hommes armés sont entrés dans l'établissement vers 04h30 (03h30 suisses) et ont tiré sans discrimination sur un groupe d'hommes en train de boire. Il s'agit d'un "incident fort regrettable. La police n'a été alertée que vers 06H00", a commenté Mme Mathe.
Criminalité endémique
Le mobile de la fusillade reste inconnu et aucune arrestation n'a été effectuée. L'Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés.
Si de nombreuses personnes possèdent légalement des armes à feu pour leur protection personnelle, le nombre d'armes illégales en circulation est bien plus important. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour en Afrique du Sud, selon les données de la police.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Stratégie de sécurité: Washington le plus "grand allié" de l'Europe
Les Etats-Unis restent "le plus grand allié" de l'Union européenne, a affirmé samedi la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas. Elle réagissait à la publication de la nouvelle stratégie de sécurité américaine anticipant l'"effacement civilisationnel" de l'Europe.
"Bien sûr, il y a beaucoup de critiques, mais je pense que certaines d'entre elles sont également fondées", a dit Mme Kallas lors d'une conférence à Doha. "Les Etats-Unis restent notre plus grand allié (...) nous n'avons pas toujours été d'accord sur différents sujets, mais je pense que le principe général reste le même. Nous sommes les plus grands alliés et nous devons rester unis", a-t-elle ajouté.
Selon elle, "l'Europe a sous-estimé son propre pouvoir. Vis-à-vis de la Russie, par exemple (...) nous devrions avoir davantage confiance en nous", a affirmé Mme Kallas.
L'administration Trump a publié vendredi un document qui redéfinit sa "Stratégie de sécurité nationale" en ligne avec l'approche du président américain consistant à mettre "l'Amérique d'abord".
Le document s'en prend vivement aux Européens. Il soutient les affirmations de l'extrême droite selon lesquelles le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration. Il met aussi en cause "son obsession infructueuse pour l'asphyxie réglementaire".
Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe. Responsables ukrainiens et américains se retrouvent samedi à Miami pour une troisième journée consécutive de pourparlers visant à mettre fin à plus de trois ans de guerre avec la Russie.
"Imposer des restrictions et des contraintes à l'Ukraine ne nous apportera pas une paix durable", a mis en garde la responsable européenne. "Si l'agression est récompensée, elle se reproduira, non seulement en Ukraine ou à Gaza, mais partout dans le monde", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 3 jours
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
GenèveIl y a 3 jours
L'UDC prévoit une initiative pour interdire aux étrangers de voter
-
LausanneIl y a 3 jours
Près de 1000 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
GenèveIl y a 3 jours
Une initiative pour une vraie inclusion des enfants avec handicap
-
InternationalIl y a 3 jours
Un raton laveur cambrioleur retrouvé saoul dans un magasin d'alcool
-
FootballIl y a 3 jours
Yverdon élimine Lausanne et file en quart de finale
-
VaudIl y a 2 jours
Un automobiliste de 88 ans perd la vie à Bretonnières
-
GenèveIl y a 3 jours
Le résultat de la votation sur les soins dentaires est validé


