Économie
Scandale Wirecard: les actionnaires floués devront rembourser
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La justice allemande a annulé les comptes de l'ancienne fintech Wirecard, exposant les actionnaires déjà floués par la faillite frauduleuse de cette société de paiements numériques à devoir en plus rembourser les dividendes perçus pour 2017 et 2018.
Le tribunal du district de Munich (sud) a déclaré la "nullité des états financiers annuels de Wirecard AG au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018 ainsi que les résolutions d'affectation des bénéfices des assemblées générales" qui en ont découlé, selon un communiqué diffusé jeudi.
En clair, la justice annule les dividendes perçus au titre de ces exercices par les actionnaires, investisseurs comme petits porteurs, sur la base des bénéfices affichés.
L'entreprise de Munich, ancien fleuron allemand des paiements numériques, s'est effondrée en juin 2020 lorsque ses dirigeants ont avoué que 1,9 milliard d'euros (1,97 milliard de francs) d'actifs, soit un quart de la taille du bilan, n'existaient pas en réalité.
Wirecard avait versé un dividende de 0,20 centime d'euro par action en 2019, pour l'exercice clos en décembre 2018, et de 0,18 centime d'euro en 2018, pour l'année 2017, selon les rapports annuels consultés par l'AFP.
Cela a représenté une sortie de trésorerie totale proche de 50 millions d'euros, à raison de 24,7 millions d'euros en 2019 et 22,2 millions d'euros en 2018.
Le tribunal a donné raison à l'administrateur judiciaire de Wirecard, qui réclamait la nullité des deux bilans considérés en alléguant une fraude comptable massive pour gonfler les bilans de la société.
Le jugement fait état d'une "surévaluation" des actifs représentant environ 40% de la taille des bilans respectifs, soit près de 1,9 milliard d'euros en 2017 et un peu plus de 2,3 milliards d'euros en 2018.
Pornographie et jeux d'argent
Le scandale a révélé qu'une partie des produits comptabilisés comme services de paiements ne provenaient pas de Wirecard mais de tiers, en raison de l'absence de licences propres ou parce que ces tiers opéraient des activités à haut risque telles que la pornographie ou les jeux d'argent.
Fondée au tournant de l'an 2000, Wirecard s'est présenté des années durant comme une entreprise à croissance rapide et extrêmement prospère, réussissant même son entrée dans le Dax 30, la crème des valeurs boursières allemandes.
Sa faillite a ébranlé la place financière, éclaboussant au passage les auditeurs d'EY qui avaient certifié les comptes, et le superviseur Bafin qui n'avait rien vu venir.
L'ancien PDG de Wirecard, Markus Braun, devrait bientôt comparaître dans un procès pénal, tandis que les recherches se poursuivent pour localiser son bras droit, Jan Marsalek, en fuite depuis 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les géants de la technologie loin d'être neutres en carbone
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'IA, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Google, Apple et Meta se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2030, Amazon en 2040, tandis que Microsoft ambitionne un bilan carbone négatif d'ici à cinq ans, rappelle l'étude réalisée par des experts des engagements climatiques des entreprises, au NewClimate Institute et Carbon Market Watch.
Ces objectifs sont fondés sur des méthodologies de calcul désormais dépassées et "ne semblent pas être ancrés dans la réalité", décrypte Thomas Day, du NewClimate Institute, auprès de l'AFP.
Microsoft, Meta et Amazon sont frappés d'une note "médiocre" pour l'intégrité de leur stratégie climatique; celles d'Apple et de Google sont jugées "modérées".
La source principale de gaz à effet de serre, dans ce secteur, est la production d'électricité pour les centres de données, qui fournissent les capacités de calcul des agents conversationnels comme ChatGPT d'OpenAI.
Durée de vie et recyclage
Or celle-ci a explosé au lieu de se réduire: les émissions de CO2 liées à l'électricité consommée par Google ont presque doublé entre 2019 et 2023, selon une méthode de calcul considérée comme plus juste et issue de ses propres rapports environnementaux annuels.
"Il y a beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais, dans l'ensemble, cela ne compense pas la soif d'électricité du secteur", estime Thomas Day.
Certes, des entreprises comme Google ont investi massivement pour que leur électricité vienne de sources à bas carbone (solaire, éolien, nucléaire...), mais les deux groupes de réflexion suggèrent le recours au renouvelable également pour les centres de données des prestataires de ces entreprises.
Des études estiment en effet que la moitié de la capacité de calcul en matière de centres de données des entreprises de la technologie vient de sous-traitants et beaucoup d'entreprises ne comptabilisent pourtant pas ces émissions, souligne l'étude.
Il en est de même pour toute la chaîne d'approvisionnement des infrastructures et équipements, qui représente au moins un tiers de l'empreinte carbone des entreprises de la technologie, selon les experts.
Seul Apple a pour but d'arriver à 100% d'énergie renouvelable à travers sa chaîne de valeur d'ici à 2030, tandis que les autres n'ont pas formulé d'objectif chiffré, notent-ils.
Allonger la durée de vie et la part de composants recyclés des appareils électroniques sont l'autre solution promue par l'étude.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Départ de la directrice générale de la caisse maladie CSS
La caisse maladie CSS annonce mercredi le départ de sa directrice générale Philomena Colatrella à la fin de cette année. Elle était en poste depuis 2016, précise l'assureur lucernois.
Sous la houlette de Mme Colatrella, CSS a intégré au cours des dernières années "Intras", "Sanagate" et "Arcosana", des étapes permettant d'assurer la compétitivité du groupe sur le long terme. La caisse maladie compte désormais 1,7 million d'assurés.
Au cours de sa mission, CSS a également poursuivi sur la voie de la numérisation, permettant à plus d'un million d'assurés une gestion dématérialisée.
Le conseil d'administration de CSS a entamé la recherche d'un ou d'une remplaçante.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le Ministère public vaudois condamne Nestlé Waters
Le Ministère public vaudois condamne Nestlé Waters à payer une créance compensatrice de 500'000 francs. En cause: l'usage de filtres à charbon dans ses installations d'Henniez, non conforme à la législation pour la production d'eau minérale sous cette appellation.
En utilisant des filtres à charbon à Henniez entre 2008 et 2022, et parallèlement en maintenant l'appellation "eau minérale naturelle" sur les bouteilles, Nestlé Waters a "induit les consommateurs en erreur", estime le procureur général vaudois Eric Kaltenrieder, mercredi dans un communiqué.
L'entreprise a ainsi obtenu "des avantages économiques en ne respectant pas ses obligations légales en matière d’étiquetage."
C'est l'Office de la consommation de l'Etat de Vaud (OFCO) qui, en avril 2024, avait dénoncé Nestlé Waters auprès du Ministère public.
A noter que l'eau produite n'a jamais présenté de danger pour les consommateurs, que cela soit avant ou après filtration.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Pascal Grieder nommé nouveau directeur général de la Poste
Le conseil d’administration de La Poste nomme Pascal Grieder comme nouveau directeur général de l’entreprise. Il succède à Roberto Cirillo, qui avait annoncé sa démission en début d'année.
Le nouveau directeur général prendra ses fonctions début novembre, indique mercredi la Poste dans un communiqué. Dans l’intervalle, Alex Glanzmann continuera de diriger l’entreprise par intérim.
Pascal Grieder va mettre sa longue expérience de direction acquise dans le secteur des télécommunications et du numérique au service de la Poste. Cet ingénieur EPF a notamment été directeur général de l'opérateur Salt de 2018 à 2023, qu'il a largement contribué à développer.
Roberto Cirillo avait annoncé à la mi-janvier sa démission, après six ans passés à la tête du géant jaune, mais est resté en poste jusqu'à fin mars. Le Tessinois avait lui-même succédé à Ulrich Hurni en avril 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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