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Économie

Scandale Wirecard: les actionnaires floués devront rembourser

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Les actionnaires de Wirecard déjà floués par la faillite frauduleuse de cette société de paiements numériques pourraient devoir rembourser les dividendes perçus pour 2017 et 2018. (archives) (© KEYSTONE/DPA/PETER KNEFFEL)

La justice allemande a annulé les comptes de l'ancienne fintech Wirecard, exposant les actionnaires déjà floués par la faillite frauduleuse de cette société de paiements numériques à devoir en plus rembourser les dividendes perçus pour 2017 et 2018.

Le tribunal du district de Munich (sud) a déclaré la "nullité des états financiers annuels de Wirecard AG au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2018 ainsi que les résolutions d'affectation des bénéfices des assemblées générales" qui en ont découlé, selon un communiqué diffusé jeudi.

En clair, la justice annule les dividendes perçus au titre de ces exercices par les actionnaires, investisseurs comme petits porteurs, sur la base des bénéfices affichés.

L'entreprise de Munich, ancien fleuron allemand des paiements numériques, s'est effondrée en juin 2020 lorsque ses dirigeants ont avoué que 1,9 milliard d'euros (1,97 milliard de francs) d'actifs, soit un quart de la taille du bilan, n'existaient pas en réalité.

Wirecard avait versé un dividende de 0,20 centime d'euro par action en 2019, pour l'exercice clos en décembre 2018, et de 0,18 centime d'euro en 2018, pour l'année 2017, selon les rapports annuels consultés par l'AFP.

Cela a représenté une sortie de trésorerie totale proche de 50 millions d'euros, à raison de 24,7 millions d'euros en 2019 et 22,2 millions d'euros en 2018.

Le tribunal a donné raison à l'administrateur judiciaire de Wirecard, qui réclamait la nullité des deux bilans considérés en alléguant une fraude comptable massive pour gonfler les bilans de la société.

Le jugement fait état d'une "surévaluation" des actifs représentant environ 40% de la taille des bilans respectifs, soit près de 1,9 milliard d'euros en 2017 et un peu plus de 2,3 milliards d'euros en 2018.

Pornographie et jeux d'argent

Le scandale a révélé qu'une partie des produits comptabilisés comme services de paiements ne provenaient pas de Wirecard mais de tiers, en raison de l'absence de licences propres ou parce que ces tiers opéraient des activités à haut risque telles que la pornographie ou les jeux d'argent.

Fondée au tournant de l'an 2000, Wirecard s'est présenté des années durant comme une entreprise à croissance rapide et extrêmement prospère, réussissant même son entrée dans le Dax 30, la crème des valeurs boursières allemandes.

Sa faillite a ébranlé la place financière, éclaboussant au passage les auditeurs d'EY qui avaient certifié les comptes, et le superviseur Bafin qui n'avait rien vu venir.

L'ancien PDG de Wirecard, Markus Braun, devrait bientôt comparaître dans un procès pénal, tandis que les recherches se poursuivent pour localiser son bras droit, Jan Marsalek, en fuite depuis 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Ultimatum de Lula pour la signature de l'accord Mercosur-UE

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Luiz Inacio Lula da Silva a choisi de mettre la pression sur l'UE (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Le président brésilien Lula a déclaré mercredi que si l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur n'était pas signé "maintenant", il ne le sera pas sous sa présidence. Le président brésilien doit rester encore un an au pouvoir.

"Si on ne le fait pas maintenant, le Brésil ne signera plus l'accord tant que je serai président", a affirmé Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une réunion ministérielle à Brasilia.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, espérait parapher ce traité lors du sommet du Mercosur samedi, dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Zone euro: l'inflation ressort inchangée en novembre

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L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent (archives). (© KEYSTONE/DPA/ROLF VENNENBERND)

L'inflation au sein de la zone euro est restée stable en novembre, ressortant à 2,1% sur un an, selon une nouvelle estimation d'Eurostat, confortant les attentes d'une nouvelle pause de la BCE à la veille de sa réunion de politique monétaire.

Le bureau de statistiques européen a révisé mercredi à la baisse son estimation initiale, dévoilée début décembre, qui faisait état d'une légère remontée de l'inflation au mois de novembre, à 2,2% sur un an.

La révision s'explique principalement par des hausses de prix légèrement moins élevées qu'initialement estimé pour les produits alimentaires non transformés et les biens industriels (hors énergie).

L'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, a quant à elle été confirmée à 2,4% en glissement annuel, un niveau inchangé par rapport au mois précédent.

Cette deuxième estimation d'Eurostat a de quoi conforter les attentes des économistes, alors que la BCE se réunit jeudi pour passer en revue ses taux d'intérêt. Ils tablaient déjà globalement sur un maintien des taux directeurs de l'institution monétaire, qui devrait prolonger la longue pause démarrée cet été, avec un taux de dépôt resté fixé à 2% depuis juillet.

Cette pause fait suite à une phase de baisse des taux d'un an qui avait accompagné le reflux de l'inflation en Europe.

Au sein de la zone euro, l'inflation s'est en effet très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des prix de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

C'est ce mouvement d'apaisement généralisé de l'inflation, qui est revenue autour du niveau de 2% visé par la BCE, qui a incité cette dernière la BCE à réduire ses taux directeurs à huit reprises, entre juin 2024 et juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Consensus du KOF: ralentissement attendu de la croissance en 2026

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Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement, les experts sondés par le KOF anticipant pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Zurich (awp) - Pour l'année à venir, les économistes interrogés dans le cadre du consensus établi par le KOF prévoient un ralentissement de la croissance économique en Suisse. Les prévisions d'inflation ont été légèrement revues à la baisse.

Les treize participants à l'enquête du KOF anticipent une progression du produit intérieur brut (PIB) réel corrigé des événements sportifs de 1,3% en 2025 et de 1,0% en 2026, indique le Centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué paru mercredi. Lors du précédent sondage, publié en septembre, la croissance du PIB était estimée à 1,1% pour l'année en cours et à 1,3% pour l'année prochaine.

Concernant les perspectives à long terme, les experts tablent sur une croissance du PIB réel de 1,5% à l'horizon 2030.

S'agissant des investissements réels, un recul de 0,5% pour les équipements est attendu, ainsi qu'une faible progression de 0,2% dans la construction. En revanche, les économistes interrogés font preuve d'un certain optimisme pour 2026, avec des taux de croissance attendus de 1,1% pour les équipements et de 1,6% pour la construction.

Les perspectives du commerce extérieur s'améliorent également légèrement: par rapport à l'enquête précédente, les experts anticipent pour 2026 un ralentissement moins marqué de la dynamique des exportations par rapport à 2025.

Inflation moins importante que prévu

Comparées à l'enquête précédente, les prévisions d'inflation ont de nouveau été revues à la baisse pour les trois horizons de projection. Pour 2025, le taux d'inflation attendu s'établit désormais en moyenne à 0,2% (septembre: 0,3%), pour 2026 à 0,4% (septembre: 0,6%), et à 0,9% sur un horizon de cinq ans (septembre: 1,0%).

Les perspectives du marché du travail restent inchangées, avec des taux de chômage moyens attendus de 2,9% en 2025 et 3,1% en 2026.

Stabilité du franc

Selon le consensus du KOF, le taux de change du franc face à l'euro devrait rester globalement stable au cours des prochains mois, avec des valeurs prévues de 0,93 CHF/EUR à trois mois et 0,92 CHF/EUR à douze mois.

Les experts tablent également sur une évolution stable du franc face au dollar américain, avec des valeurs moyennes de 0,79 CHF/USD à trois mois et 0,78 CHF/USD à douze mois.

Les prévisions à court terme concernant la Bourse suisse se sont nettement améliorées par rapport à la dernière enquête. Les économistes s'attendent à un Swiss Performance Index (SPI) d'environ 17'742 points dans trois mois, soit un niveau proche de la valeur actuelle. À douze mois, l'indice est attendu à 18'250 points, ce qui suggère une appréciation du SPI à moyen terme.

L'enquête du KOF s'est déroulée du 28 novembre au 10 décembre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale

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L'Assemblée nationale a définitivement adopté la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 (archives). (© KEYSTONE/EPA FILE/IAN LANGSDON)

L'Assemblée nationale a définitivement adopté mardi la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, premier texte budgétaire validé sans 49.3 depuis l'absence de majorité absolue dans l'hémicycle en 2022.

Le budget de la Sécu, qui contient la suspension de l'emblématique réforme des retraites, a été adopté par 247 contre 232. Une victoire arrachée par le Premier ministre Sébastien Lecornu à force de compromis, notamment avec le Parti socialiste.

Ce dernier, quoique dans l'opposition, a accepté de soutenir le texte, tandis qu'une partie des soutiens habituels du gouvernement, chez Les Républicains et Horizons, s'y est elle refusée. Face à l'opposition de la France insoumise et du Rassemblement national, l'appel des Ecologistes à s'abstenir plutôt que voter contre a aussi été décisif.

"Depuis trois ans, jamais un budget de la Sécurité sociale n'avait autant été débattu, amendé", a déclaré la ministre de la Santé Stéphanie Rist.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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