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Soldats et policiers reprennent la prison de Guayaquil

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La prison de Guayaquil abrite 8500 détenus, avec une surpopulation de 60% (archives). (© KEYSTONE/AP/Dolores Ochoa)

Soldats et policiers équatoriens ont repris mardi le contrôle de la prison de Guayaquil, en Equateur, où de violents affrontements entre détenus ont fait 68 morts en fin de semaine dernière. Le site abrite 8500 détenus, avec une surpopulation de 60%.

La situation "est sous contrôle. Nous effectuons des interventions à l'intérieur des pavillons des détenus", a déclaré le directeur des services pénitentiaires du pays.

"Le fameux couloir de la mort est sous contrôle" des militaires et policiers, a-t-il souligné en référence au couloir qui relie tous les pavillons de cette partie de la prison. "Nous nettoyons également tous les miradors qu'ils [les prisonniers ndlr] occupent et qu'ils utilisent pour surveiller leurs bâtiments", a-t-il expliqué.

L'armée et la police, au total près de mille hommes, ont pénétré lundi dans le périmètre de la prison, sans toutefois intervenir dans les pavillons où résident les prisonniers.

Lutte pour le pouvoir

Le vaste complexe carcéral de Guayaquil a été le théâtre vendredi et samedi de nouveaux affrontements entre gangs rivaux qui ont fait 68 morts et 25 blessés. À coups d'armes blanches, d'armes à feu et d'explosifs, des prisonniers ont attaqué, après avoir saboté l'électricité, les occupants d'une autre unité de la prison, qui abrite 8500 détenus avec une surpopulation de 60%.

Les autorités ont dénoncé la "sauvagerie" et la "barbarie" des assaillants. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux les ont montrés s'acharnant, à coups de couteau et de bâtons, sur des corps entassés et carbonisés dans une cour.

Une "lutte pour le pouvoir", après la sortie de prison la semaine dernière d'un chef de gang, serait à l'origine de ces nouvelles violences, selon la police.

Divisé en douze quartiers, où sont détenus séparément les membres d'au moins sept organisations criminelles, souvent rivales, ayant des liens notamment avec les cartels mexicains de Sinaloa et Jalisco Nueva Generacion, le complexe carcéral de Guayaquil a déjà été le théâtre à la fin septembre du plus grand massacre de l'histoire pénitentiaire de l'Equateur et l'un des pires en Amérique latine.

Lors de rixes entre bandes rivales, 119 personnes y ont été tuées, certains détenus ont été démembrés, décapités ou brûlés. Depuis le début de l'année 320 détenus sont morts dans différents épisodes de violences dans les 65 prisons du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Le Permier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut atteindre l'indépendance en matière d'armement (archives). (© KEYSTONE/AP/Abir Sultan)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante". L'armée israélienne a été impliquée récemment sur plusieurs fronts régionaux.

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté. Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza. Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël va investir 110 milliards dans son industrie d'armement

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Israël entend construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante. (archive) (© KEYSTONE/AP/Sam Mednick)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi que son pays allait dépenser 110 milliards de dollars en dix ans pour construire une "industrie d'armement indépendante".

A l'occasion d'une cérémonie sur une base aérienne militaire dans le sud d'Israël, M. Netanyahu a dit avoir "approuvé un total de 350 milliards de shekels (110 milliards de dollars) pour construire au cours de la prochaine décennie une industrie d'armement indépendante" pour Israël.

"Nous voulons réduire notre dépendance, même vis-à-vis de nos amis", a-t-il ajouté.

Israël est le premier récipiendaire de l'aide militaire américaine et se fournit également auprès de plusieurs pays européens.

Mais le pays est aussi confronté à des restrictions imposées par ses partenaires concernant les livraisons d'armes, en raison de la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 perpétrée par le mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Un deuxième front s'était rapidement ouvert dans le nord d'Israël avec des combats contre le mouvement pro-iranien libanais Hezbollah, qui se sont transformés à l'automne 2024 en une guerre ouverte de deux mois.

Une guerre de 12 jours a aussi opposé Israël à l'Iran en juin dernier, déclenchée par une attaque d'une ampleur inédite d'Israël contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Sur les marchés agricoles, colza et soja prennent froid avant Noël

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Les cours des oléagineux s'enfoncent sur les marchés agricoles. Ici, un champ de colza. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les cours des oléagineux continuent de s'enfoncer face à la perspective d'une forte production et aux doutes sur les débouchés à l'export, tandis que le blé et le maïs résistent dans un marché peu fréquenté avant Noël.

A la Bourse de Chicago, le prix du boisseau de soja (27 kg) a lâché mardi 0,24% à 10,50 dollars, évoluant à des niveaux plus vus depuis deux mois.

La Chine "a commandé pour un peu plus de 6 millions de tonnes" de soja américain ces dernières semaines, selon Rich Nelson, analyste de la maison de courtage Allendale, soit la moitié de l'engagement pris par Pékin auprès de Washington dans le cadre des négociations commerciales entre les deux puissances.

Cela n'a cependant pas suffi à rassurer les marchés qui continuent à avoir "beaucoup de questions" concernant les débouchés du soja produit aux Etats-Unis, "en particulier face au Brésil, qui propose désormais des prix réduits" sur ses récoltes, plus compétitifs que ceux américains, ajoute l'expert.

Le pays d'Amérique du Sud "prévoit de produire et d'exporter des volumes records de soja au cours de la saison 2025-2026, malgré les inquiétudes liées aux conditions météorologiques défavorables", souligne le cabinet Argus Media dans une note publiée mardi.

Pour Dewey Strickler, analyste pour Ag Watch Market Advisors, il ne fait donc guère de doute que "la Chine va rester fidèle au Brésil" lors de la prochaine récolte, d'autant que Pékin "a investi des milliards de dollars dans les infrastructures" brésiliennes pour "réduire (sa) dépendance vis-à-vis des Etats-Unis".

En Europe aussi, "le marché des oléagineux prend le bouillon", souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France, face à la concurrence du canola (colza OGM canadien) et de l'huile de palme, mais également la perspective d'une hausse des surfaces cultivées en France.

Volumes faibles

Du côté du maïs, les cours restent soutenus aux Etats-Unis par de bons chiffres à l'export et "les attentes d'une baisse des rendements" lors de la prochaine actualisation des données du ministère de l'Agriculture américain (USDA), estime Rich Nelson.

Selon les chiffres de l'USDA, les Etats-Unis ont encore augmenté leurs exportations de maïs la semaine passée, à 1,74 million de tonnes contre 1,60 million deux semaines plus tôt.

Le blé, lui, évolue différemment des deux côtés de l'Atlantique.

Les prix américains sont soutenus notamment par l'absence d'avancée concrète concernant la guerre en Ukraine.

En Europe, les cours de la céréale du pain patissent de l'évolution des taux de change entre euro et dollar qui détourne des acheteurs du blé européen.

"Nous sommes en période de fêtes et les volumes sont très faibles", pointe Dewey Strickler, estimant même que "les opérateurs ont plié bagage jusqu'à la nouvelle année".

Les marchés clôtureront plus tôt mercredi, et seront fermés jeudi, jour de Noël. Les cotations à Euronext ne reprendront que lundi tandis que la séance de vendredi sera assurée à Chicago.

"On restera attentifs, bien sûr, à la situation géopolitique et aux conditions météo avec les premiers gels d'hiver notamment sur la Russie", assure Gautier Le Molgat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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France: la cyberattaque contre La Poste toujours en cours

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La cyberattaque, revendiquée par des hackers prorusses, qui a touché La Poste en France à quelques jours de Noël, est toujours en cours. (archive) (© KEYSTONE/AP/Bertrand Combaldieu)

La cyberattaque, revendiquée par des hackers prorusses, qui a touché La Poste à quelques jours de Noël, est toujours en cours mercredi midi, sous une forme "fluctuante" et a "perdu en intensité", selon l'opérateur postal.

Le suivi des colis reste "difficile", mais "sans en empêcher la livraison" expose La Poste dans un point de situation publié à 12h00. Les cadeaux devraient donc arriver à temps sous le sapin.

Autre point d'amélioration, "l'activité de banque en ligne a repris normalement" tout comme le bon fonctionnement des centres d'appel.

L'attaque informatique est survenue lundi, au début de la première semaine des fêtes de fin d'année, période la plus dense pour La Poste. Sur les deux derniers mois de l'année, le groupe trie et distribue 180 millions de colis.

La Poste, qui a déposé plainte mardi, avait assuré lundi qu'aucune donnée sensible n'avait été volée, évoquant un incident de type "déni de service".

Ces attaques informatiques consistent à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu'ils ne soient plus accessibles.

Le parquet de Paris a confirmé mardi à l'AFP que le groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant principalement l'Ukraine mais aussi ses alliés dont la France, avait revendiqué l'attaque.

Pour Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité, il faut être prudent avec cette revendication "tardive" car il est "habituel de voir des revendications opportunistes" par des groupes cherchant la lumière médiatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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