International
Soldats et policiers reprennent la prison de Guayaquil
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/11/la-prison-de-guayaquil-abrite-8500-detenus-avec-une-surpopulation-de-60-archives-1000x600.jpg&description=Soldats et policiers reprennent la prison de Guayaquil', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Soldats et policiers équatoriens ont repris mardi le contrôle de la prison de Guayaquil, en Equateur, où de violents affrontements entre détenus ont fait 68 morts en fin de semaine dernière. Le site abrite 8500 détenus, avec une surpopulation de 60%.
La situation "est sous contrôle. Nous effectuons des interventions à l'intérieur des pavillons des détenus", a déclaré le directeur des services pénitentiaires du pays.
"Le fameux couloir de la mort est sous contrôle" des militaires et policiers, a-t-il souligné en référence au couloir qui relie tous les pavillons de cette partie de la prison. "Nous nettoyons également tous les miradors qu'ils [les prisonniers ndlr] occupent et qu'ils utilisent pour surveiller leurs bâtiments", a-t-il expliqué.
L'armée et la police, au total près de mille hommes, ont pénétré lundi dans le périmètre de la prison, sans toutefois intervenir dans les pavillons où résident les prisonniers.
Lutte pour le pouvoir
Le vaste complexe carcéral de Guayaquil a été le théâtre vendredi et samedi de nouveaux affrontements entre gangs rivaux qui ont fait 68 morts et 25 blessés. À coups d'armes blanches, d'armes à feu et d'explosifs, des prisonniers ont attaqué, après avoir saboté l'électricité, les occupants d'une autre unité de la prison, qui abrite 8500 détenus avec une surpopulation de 60%.
Les autorités ont dénoncé la "sauvagerie" et la "barbarie" des assaillants. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux les ont montrés s'acharnant, à coups de couteau et de bâtons, sur des corps entassés et carbonisés dans une cour.
Une "lutte pour le pouvoir", après la sortie de prison la semaine dernière d'un chef de gang, serait à l'origine de ces nouvelles violences, selon la police.
Divisé en douze quartiers, où sont détenus séparément les membres d'au moins sept organisations criminelles, souvent rivales, ayant des liens notamment avec les cartels mexicains de Sinaloa et Jalisco Nueva Generacion, le complexe carcéral de Guayaquil a déjà été le théâtre à la fin septembre du plus grand massacre de l'histoire pénitentiaire de l'Equateur et l'un des pires en Amérique latine.
Lors de rixes entre bandes rivales, 119 personnes y ont été tuées, certains détenus ont été démembrés, décapités ou brûlés. Depuis le début de l'année 320 détenus sont morts dans différents épisodes de violences dans les 65 prisons du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Devoir de vigilance des entreprises: détricotage de la loi en vue
Le Parlement européen a soutenu jeudi le détricotage d'une loi sur le "devoir de vigilance" sociale et environnementale des grandes entreprises. Droite et extrême droite ont mêlé leurs voix lors du vote.
Les eurodéputés ont approuvé par 382 voix contre 249 la baisse des ambitions de ce texte, en limitant le nombre d'entreprises concernées et en supprimant certaines de leurs obligations.
L'extrême droite a savouré une "grande victoire" après ce vote, marqué par une alliance de circonstance avec le PPE (droite). "Nous avons prouvé qu'une autre majorité - et une autre politique pour l'Europe - est possible. Ce n'est qu'un début", a assuré le groupe des Patriotes, présidé par Jordan Bardella.
Virage pro business
Adoptée il y a seulement un an et demi, cette loi sur le devoir de vigilance fait les frais du virage pro business de l'Union européenne, bousculée par la concurrence de la Chine et les droits de douane des Etats-Unis. Son entrée en vigueur a déjà été reportée d'un an.
Mais Bruxelles voulait aller plus loin et a fait de la révision de ce texte l'un des premiers actes de sa politique de "simplification" pour alléger les charges administratives des entreprises sur le continent.
Travail des enfants, travail forcé
Sous peine de sanctions, la loi adoptée en 2024 voulait obliger les entreprises de plus de 1000 salariés à prévenir et remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et aux dommages environnementaux tout au long de leurs chaînes de valeur, y compris chez leurs fournisseurs dans le monde.
Jeudi, dans le sillage des Etats membres, le Parlement européen a relevé le seuil des entreprises concernées, à plus de 5000 employés et plus d'1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel.
Surtout, les eurodéputés ont supprimé le régime de responsabilité civile européenne, qui servait à harmoniser les obligations des entreprises et leurs responsabilités en cas de manquements. Les parlementaires ont préféré renvoyer aux législations de chaque pays.
Texte "vidé de sa substance"
Cette simplification permet de "sauver nos entreprises de l'asphyxie normative", revendique l'eurodéputé de droite François-Xavier Bellamy.
Mais les discussions ont été très difficiles avec le centre et les sociaux-démocrates. Mercredi soir, ces groupes dits pro-européens avaient renoncé à trouver un compromis, laissant la porte ouverte à cette majorité alternative avec l'extrême droite qui faisait jusqu'ici office d'exception.
Après ce vote, les négociations vont s'engager avec les Etats membres, en vue d'une adoption définitive de la loi revue et corrigée. Mais aux yeux des écologistes et des organisations environnementales, le texte est désormais "vidé de sa substance".
"Machine de lobbying"
Le processus "déraille complètement", fustige Swann Bommier, de l'ONG Bloom, qui s'en prend aux "lobbies industriels" et à la "machine de lobbying de l'administration Trump" aux Etats-Unis.
L'absence de responsabilité civile européenne risque d'introduire "une concurrence entre les 27 États membres pour savoir qui a le régime le plus laxiste pour essayer d'attirer des entreprises", met-il en garde.
Au nom de la lutte contre la bureaucratie, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron avaient appelé à supprimer purement et simplement cette loi.
Mais même si elle n'est que sabrée, la pilule est difficile à avaler pour une partie des parlementaires qui avaient célébré son adoption "historique" en avril 2024 après plusieurs années de bras de fer au sein même des institutions européennes.
Les superlatifs ne manquaient pas à l'époque, y compris chez les macronistes, dont la présidente actuelle du groupe centriste Valérie Hayer (Renew).
Catastrophe du Rana Plaza
Les eurodéputés présentaient cette directive comme une réponse à la catastrophe de Rana Plaza, du nom de l'immeuble abritant un atelier de confection de prêt-à-porter au Bangladesh qui s'était effondré en avril 2013, faisant 1130 morts.
Mais les équilibres politiques ont changé dans l'hémicycle depuis les élections de juin 2024, marquées par le renforcement de la droite et la percée de l'extrême droite, prompte à combattre le "pacte vert", la batterie de mesures environnementales adoptées lors du précédent mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Corruption: Zelensky impose des sanctions contre un proche
Le président ukrainien a imposé jeudi des sanctions contre un homme d'affaires considéré comme son ami proche et accusé d'avoir orchestré une vaste affaire de corruption. Il tente ainsi de régler l'une des pires crises politiques qu'il traverse depuis l'invasion russe
Ces sanctions visant Timour Minditch, 46 ans, ainsi qu'un autre homme d'affaires impliqué dans ce scandale, prévoient notamment le gel de leurs biens, selon un décret présidentiel.
M. Minditch est accusé d'avoir orchestré un vaste système de corruption dans le secteur énergétique, avec 100 millions de dollars de pots-de-vin et impliquant plusieurs hauts responsables dont des ministres.
Cet homme, qui a quitté l'Ukraine peu avant le scandale, est copropriétaire de la société de production audiovisuelle fondée par M. Zelensky, qui était un humoriste vedette avant de se lancer en politique.
Ce scandale éclate alors que le réseau énergétique ukrainien a été gravement endommagé par une série de frappes massives russes, qui ont provoqué des coupures de courant à l'approche de l'hiver.
Inquiétude sur les répercussions
Il s'agit de l'une des pires crises politiques pour le président Zelensky depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Des voix s'inquiètent en Ukraine de la réaction d'alliés européens à ce scandale, alors que l'effort de guerre de Kiev dépend fortement de l'aide occidentale.
Le chancelier allemand Friedrich Merz, dont le pays est le principal bailleur européen de Kiev, a réclamé jeudi, lors d'un entretien téléphonique avec le président Zelensky, que ce dernier lutte "avec énergie" contre la corruption.
M. Zelensky n'a pas, lui, mentionné le dossier de corruption en commentant son entretien avec M. Merz sur X. "J'ai assuré à Friedrich que l'Ukraine fera tout le nécessaire pour renforcer la confiance des partenaires", s'est-il borné à indiquer.
"Pété un câble"
Interrogé par l'AFP, un haut responsable ukrainien travaillant étroitement avec le chef de l'Etat a assuré que le chef de l'Etat avait été pris au dépourvu par les révélations de l'enquête.
"Bien sûr, il ne considère pas cela comme normal et a pété un câble lorsqu'il a découvert ce qui se passait", a assuré ce responsable. "Il soutient pleinement l'enquête. Tout le monde au gouvernement va aider l'enquête".
Cette source a assuré que "le président avait pris les mesures les plus dures possible dans le cadre de ses pouvoirs" en imposant des sanctions et réclamant le départ de deux ministres.
"Le président n'a pas parlé avec Minditch" depuis l'éclatement de cette affaire, a encore affirmé le responsable. "Qu'y a-t-il à discuter ? Qu'il aille voir ailleurs. Il a créé un tel problème", s'est-il insurgé.
Soupçonné d'avoir influencé des décisions
Timour Minditch est également soupçonné d'avoir influencé des décisions de hauts responsables du gouvernement, parmi lesquels l'ex-ministre de la Défense, Roustem Oumerov, aujourd'hui secrétaire du Conseil de sécurité national, et un vice-Premier ministre, Oleksiï Tchernychov.
Les ministres de l'Energie et de la Justice, Svitlana Gryntchouk et Guerman Galouchtchenko, ont annoncé mercredi leur démission, à la demande de M. Zelensky, après la révélation du scandale.
M. Galouchtchenko, ex-ministre de l'Energie, est accusé d'avoir perçu des "avantages personnels" dans cette affaire en échange du contrôle sur les flux financiers du secteur énergétique donné à M. Minditch.
Mme Gryntchouk n'est, elle, pas directement visée par des accusations de corruption à ce stade mais elle est considérée comme une personne de confiance de M. Galouchtchenko, selon des médias ukrainiens.
Passeport israélien
Timour Minditch et un autre homme d'affaires ukrainien cité par dans l'enquête et visé par les sanctions, Oleksandre Tsoukerman, possèdent des passeports israéliens, selon la présidence ukrainienne.
Un vote parlementaire entérinant le renvoi des deux ministres est attendu mardi, selon des députés, dont beaucoup se disaient scandalisés par cette affaire.
"C'est un bordel! J'en peux plus", a lancé auprès de l'AFP une source parlementaire proche du parti présidentiel.
Le président Zelensky a par ailleurs annoncé avoir effectué dans la matinée une visite auprès des soldats combattant dans la région
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les policiers japonais désormais autorisés à tirer sur des ours
Les policiers japonais sont autorisés depuis jeudi à abattre des ours. Le pays a assoupli ses règles draconiennes sur les armes à feu, afin d'endiguer une série d'attaques mortelles.
Treize morts - plus du double de l'an dernier et un record depuis l'établissement de statistiques - et plus de 100 blessés ont été recensés dans des attaques d'ours depuis début avril au Japon. Des incidents sont rapportés presque quotidiennement par la presse, qui évoque des plantigrades errant dans des zones résidentielles, entrant dans des maisons, dévastant des supermarchés ou s'approchant d'écoles.
Les départements d'Akita et Iwate (nord-est), où la plupart des attaques ont eu lieu, ont organisé jeudi des cérémonies pour accueillir les policiers antiémeutes qui seront déployés dans la région armés de fusils.
Des responsables locaux ont confirmé à l'AFP que la modification des règles sur les armes à feu prenait effet ce jeudi. Les pistolets habituellement portés par les policiers n'étaient pas réputés assez puissants pour tuer un ours.
L'armée a également été déployée depuis la semaine dernière dans les deux départements du nord-est, mais les soldats ne sont pas armés. Équipés de sprays anti-ours, bâtons, boucliers, lunettes de protection, gilets pare-balles et lance-filets, ils aideront à transporter des pièges à ours, des chasseurs et des animaux capturés.
L'ambassade des Etats-Unis à Tokyo a posté mercredi sur son site "une alerte concernant la faune sauvage", pour enjoindre à ses ressortissants d'éviter de randonner seuls dans les zones où des ours ont été aperçus, ou bien de ne pas s'y rendre. Le gouvernement britannique a également appelé les voyageurs à éviter de marcher seuls dans les régions fréquentées par les ours.
Une pénurie de nourriture a poussé cette année certains ours, dont la population est en pleine expansion dans l'archipel, à s'aventurer dans les villes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Burberry divise ses pertes par trois au premier semestre
Burberry, symbole du luxe britannique, a annoncé jeudi une perte nette divisée par trois pour son premier semestre décalé, à 26 millions de livres (29 millions d'euros), et voit les premiers signes d'un rebond après le recentrage stratégique amorcé il y a un an.
"Bien qu'il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives et qu'il reste du travail à accomplir, nous disposons désormais d'éléments probants démontrant" que cette nouvelle stratégie "est la bonne voie", a fait valoir le directeur général Joshua Schulman dans un communiqué.
Confronté comme l'ensemble du secteur du luxe à un ralentissement de la demande et à l'offensive protectionniste des Etats-Unis, Burberry pâtit en outre de choix stratégiques malheureux, notamment d'un pari (raté) de monter encore davantage en gamme, ce qui avait fait tomber dans le rouge son dernier résultat annuel.
Le groupe a amorcé ces derniers mois un recentrage d'urgence sur ses grands classiques, comme son trench coat et ses écharpes, pour enrayer le plongeon de ses résultats, avec des prix plus en rapport avec sa marque: le luxe, mais pas l'ultra luxe.
Si le groupe voit encore son chiffre d'affaires reculer sur un an au cours des six mois achevés fin septembre (-5% à 1,03 milliard de livres), il signale une progression de ses "ventes à périmètre comparable" (c'est à dire notamment hors effet des ouvertures et fermetures de magasins) au deuxième trimestre de son exercice, pour la première fois en deux ans.
Burberry met aussi en oeuvre un plan drastique de réduction de coûts qui "est en bonne voie pour générer 80 millions de livres sterling d'économies annualisées d'ici la fin de l'exercice", indique l'entreprise, tout en avertissant qu'elle évolue dans un marché qui "demeure incertain".
Pour autant, plusieurs groupes de luxe tels que Kering, L'Oréal ou encore Prada, ont eux aussi publié récemment des résultats encourageants.
Et en dépit de ses difficultés, l'entreprise fondée en 1856 à Basingstoke (sud de l'Angleterre) par un apprenti drapier, peut toujours compter sur sa renommée.
La Reine d'Angleterre elle-même avait décerné un "mandat royal" à l'entreprise dès 1955, faisant de Burberry un fournisseur régulier de la famille royale.
Le groupe a par ailleurs fait en septembre un retour parmi les valeurs de l'indice vedette FTSE 100 de la Bourse de Londres, un an après en avoir été délogé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne va réserver ses locaux d'injection aux seuls Vaudois
-
SuisseIl y a 2 jours
Les services de soins à domicile ont atteint un record l'an dernier
-
CultureIl y a 2 jours
Dispositif pour renforcer les liens entre la culture et l'inclusion
-
GenèveIl y a 2 jours
La Voie bleue à Genève visée par un acte de sabotage
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Le Valais veut introduire l'usage des caméras piétonnes dans la loi
-
VaudIl y a 2 jours
Incendie à Glacier 3000: la restauratrice acquittée
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Poste: la Confédération devrait renoncer au dividende
-
InternationalIl y a 3 jours
COP30: Lula reçoit le monde en Amazonie, bataille en vue entre pays


