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Sophie Binet élue à la tête d'une CGT divisée

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Sophie Binet (au centre) est engagée sur les questions environnementales et l'égalité hommes-femmes (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La secrétaire générale de la Fédération des cadres (Ugict) Sophie Binet est devenue vendredi secrétaire générale de la CGT, ont indiqué des membres de la direction à l'AFP. Elle sera la première femme à occuper ce poste depuis la création du syndicat français en 1895.

Cette élection survient au terme d'une nuit de tractations au cours de laquelle aucune des deux candidates jusqu'alors pressenties, Marie Buisson, la dauphine du secrétaire général sortant Philippe Martinez, et Céline Verzeletti, ne sont parvenues à faire consensus sur leur nom.

Sophie Binet, née en 1982, est une ancienne membre du syndicat étudiant Unef. Elle était à la tête de l'Ugict depuis 2018. Issue de la Commission exécutive confédérale, la direction élargie de la CGT, elle était référente du collectif femmes mixité et engagée sur les questions environnementales et l'égalité hommes-femmes

Candidate "par défaut" selon certains, elle aura la lourde tâche de recoller les morceaux d'une CGT profondément divisée, à un moment où la centrale est en première ligne dans la lutte contre la réforme des retraites.

Ce coup de théâtre survient après une semaine de congrès houleux, en pleine bataille contre la réforme des retraite et à quelques jours d'une réunion de l'intersyndicale à Matignon, une invitation proposée par Elisabeth Borne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fin des poursuites contre un médecin qui aurait détruit des vaccins

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L'élue républicaine Marjorie Taylor Greene, l'une des supportrices les plus démonstratives de Donald Trump, a demandé l'abandon des poursuites contre Michael Kirk Moore: "Cet homme est un héros" "poursuivi pour avoir aidé des gens à échapper aux obligations vaccinales tyranniques des démocrates". (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a ordonné samedi l'abandon des poursuites contre un médecin accusé d'avoir détruit des vaccins contre le Covid-19 et d'avoir délivré de faux certificats de vaccination.

L'arrêt net de la procédure, au beau milieu du procès et à la demande d'une élue de la droite dure, s'inscrit dans le tournant vaccino-sceptique du gouvernement américain depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.

"Le Dr Moore a donné le choix à ses patients, quand le gouvernement fédéral le refusait. Il ne méritait pas les années de prison qu'il encourait", a écrit la ministre Pam Bondi sur X.

Près de 2000 faux certificats

Michael Kirk Moore, un chirurgien esthétique de l'Utah (ouest), avait été inculpé par la justice fédérale en 2023 aux côtés de sa clinique et de trois complices.

Ils étaient accusés d'avoir détruit pour 28'029 dollars de vaccins contre le Covid-19 et d'avoir distribué au moins 1937 faux certificats de vaccination en échange d'argent.

M. Moore, qui risquait de passer des décennies derrière les barreaux, était aussi accusé d'avoir administré, à la demande de parents, une simple solution saline à leurs enfants, en la faisant passer pour un vaccin contre le Covid-19.

"Cet homme est un héros"

Son procès s'est ouvert cette semaine au tribunal fédéral de Salt Lake City.

Mais l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene, l'une des supportrices les plus démonstratives du président américain, a demandé l'abandon des poursuites contre Michael Kirk Moore.

"Cet homme est un héros" qui est "poursuivi pour avoir aidé des gens à échapper aux obligations vaccinales tyranniques des démocrates", a-t-elle écrit mardi sur X, reprenant un article de la sphère antivax.

Vaccino-sceptique aux manettes

La pandémie a provoqué de très fortes tensions politiques aux Etats-Unis, entre défenseurs des mesures de protection et de la vaccination et une frange de la droite opposée aux restrictions de libertés et aux vaccins.

Donald Trump, lui-même vacciné contre le Covid-19, a nommé comme ministre de la Santé Robert Kennedy Jr. Ce vaccino-sceptique notoire a amorcé une profonde refonte des autorités sanitaires américaines et de leur politique vaccinale.

Il est notamment accusé d'avoir diffusé de fausses informations à propos du vaccin contre la rougeole, alors que les Etats-Unis subissent depuis début 2025 la pire épidémie en plus de 30 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Gianni Infantino s'enthousiasme pour le Mondial des clubs

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Gianni Infantino s'enthousiasme au sujet du Mondial des clubs (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Le président de la FIFA Gianni Infantino a qualifié samedi le Mondial des clubs "de compétition de clubs la plus réussie au monde".

Le Valaisan s'est exprimé à la veille de la finale prévue dimanche entre le Paris Saint-Germain et Chelsea.

Lors d'un rendez-vous avec les médias à la Trump Tower de New York, Infantino a contré les critiques formulées ces dernières semaines à l'encontre de la nouvelle compétition qui réunit 32 équipes. Interrogé sur l'Allemand Jürgen Klopp, qui avait qualifié ce Mondial des clubs disputé sur quatre semaines de "pire idée jamais mise en ½uvre dans le football", il a réagi de manière plutôt générale: "Je respecte tout le monde et les opinions de tout le monde.".

Lui-même se sent conforté dans son projet de c½ur. "L'âge d'or du football des clubs a commencé", a lâché Gianni Infantino, qui a cité divers chiffres: au total, 2,5 millions de spectateurs se sont rendus dans les stades pour les 63 matches, soit une moyenne de 40'000 par rencontre.

2,1 milliards de chiffre d'affaires

Le contrat TV "révolutionnaire" conclu avec le service de streaming DAZN a permis à 20 milliards de téléspectateurs dans le monde entier de regarder tous les matches gratuitement, s'est-il réjoui. "Citez-moi une compétition de football de clubs dont la diffusion est entièrement gratuite", a demandé Infantino de manière rhétorique.

Quelque 2,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires ont été générés, soit une moyenne de 33 millions de dollars par match. Le montant des primes pour les participants s'élève à 1 milliard de dollars, la victoire finale étant à elle seule récompensée par 40 millions de dollars. "Ensemble, nous avons créé quelque chose de nouveau qui change la carte du football", a encore déclaré Infantino.

Les remerciements à Trump

Sa proximité avec Donald Trump a également été évoquée. Infantino a exprimé sa "grande gratitude" au président américain pour son soutien lors du tournoi. Celui-ci était indispensable lors de cet événement dans un nouveau grand format. Il le sera aussi pour la Coupe du monde qui réunira pour la première fois 48 équipes nationales l'année prochaine au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis.

"On ne peut pas envisager d'organiser une telle compétition sans le soutien absolu et l'engagement total du gouvernement concerné. C'est pourquoi j'adresse mes plus vifs remerciements au président Trump et à toute son équipe. Ils ont été fantastiques", a-t-il souligné à ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Gaza: Israël et le Hamas s'accusent d'enrayer les négociations

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Sept agences onusiennes ont averti dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un "niveau critique" et constituait un "nouveau fardeau insupportable" pour "une population au bord de la famine". (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le Hamas et Israël se sont mutuellement accusés samedi d'enrayer leurs négociations indirectes pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Trente-huit Palestiniens ont encore été tués par des attaques israéliennes selon la Défense civile locale.

Une source palestinienne proche des pourparlers lancés dimanche à Doha par le biais de médiateurs étrangers a d'abord blâmé "l'insistance d'Israël" pour un plan de retrait de ses troupes de Gaza, que le Hamas "rejette fermement".

Un responsable politique israélien a répondu en soirée en accusant le mouvement islamiste palestinien de refuser de "faire des compromis" et de mener "une guerre psychologique visant à saboter les négociations".

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. L'armée israélienne a ensuite lancé une offensive destructrice, s'emparant de vastes secteurs de la bande côtière palestinienne.

Israël resterait sur plus de 40% de Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de son pays: libérer les otages toujours retenus, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.

Les négociations à Doha rencontrent "des obstacles et des difficultés complexes", a dit à l'AFP la source palestinienne, affirmant qu'Israël s'en tient à une carte qui prévoie "le maintien de (ses) forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza".

Selon elle, l'armée israélienne envisagerait de se redéployer tout autour du territoire de plus de deux millions d'habitants, assiégés par Israël depuis 21 mois et vivant dans des conditions terribles selon l'ONU.

Plus de carburant

Sept agences onusiennes ont averti dans une déclaration commune que la pénurie de carburant à Gaza avait atteint un "niveau critique" et constituait un "nouveau fardeau insupportable" pour "une population au bord de la famine".

Israël a pour objectif "d'entasser des centaines de milliers de déplacés" dans le sud de Gaza, "en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Egypte ou d'autres pays", a accusé la même source palestinienne.

"Progrès"

Une deuxième source palestinienne a tout de même fait état de "progrès" sur les questions liées à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et l'échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

"Israël a démontré sa volonté de faire preuve de flexibilité dans les négociations", a souligné le responsable israélien alors que les médias locaux rapportent qu'un nouveau plan de retrait de l'armée pourrait être présenté à Doha.

A Tel-Aviv, des milliers de personnes se sont rassemblées, comme chaque samedi soir, pour réclamer le retour des otages.

Camp de réfugiés bombardé

Dans la bande de Gaza, un bombardement sur le camp de réfugiés d'al-Shati, près de Gaza-ville, a tué 11 personnes, "dont une majorité d'enfants", selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, qui a rapporté 38 morts au total samedi.

L'armée israélienne a indiqué avoir frappé en fin de journée "plus de 35 cibles terroristes", dont un tunnel du Hamas, autour de la ville de Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, où d'imposants panaches de fumée s'élevaient vers le ciel.

Elle avait annoncé plus tôt avoir déjà visé "environ 250 cibles terroristes" en l'espace de 48 heures à travers le territoire palestinien, parmi lesquelles des dépôts d'armes ou des postes de snipers.

Médias empêchés de travailler par Israël

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

Selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU, au moins 57'882 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués par l'armée israélienne à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Arrestations à Londres de partisans du groupe Palestine Action

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"La police londonienne est intervenue en force, arrêtant plus de 40 personnes sur la place du Parlement pour avoir brandi des pancartes contre le génocide et soutenu Palestine Action", a dit à l'AFP un porte-parole. "Qui la police pense-t-elle servir dans cette affaire ?", a-t-il ajouté. (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Un total de 41 personnes ont été arrêtées samedi à Londres après avoir participé à un rassemblement de soutien au groupe interdit Palestine Action, organisé pour la deuxième semaine consécutive, a annoncé la police de la capitale britannique.

Les forces de l'ordre ont "procédé à 41 arrestations pour avoir manifesté leur soutien à une organisation interdite", a déclaré la police sur X. Par ailleurs, "une personne a été arrêtée pour coups et blessures", a-t-elle ajouté.

Le groupe d'action Defend Our Juries, à l'origine de cette manifestation à Londres et dans plusieurs autres villes du Royaume-Uni, a confirmé ces arrestations.

"Qui la police pense-t-elle servir?"

"La police londonienne est intervenue en force aujourd'hui, arrêtant plus de 40 personnes sur la place du Parlement pour avoir brandi des pancartes contre le génocide et soutenu Palestine Action", a dit à l'AFP un porte-parole.

"Qui la police pense-t-elle servir dans cette affaire ?", a-t-il ajouté, qualifiant l'interdiction qui pèse sur cette organisation d'"orwellienne".

"Je m'oppose au génocide"

Les manifestants s'étaient donnés rendez-vous peu après 13h00 sur la place du Parlement, au pied de la statue du Mahatma Gandhi. Dans le calme, ils ont brandi des pancartes blanches sur lesquelles était inscrit : "Je m'oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action", ont constaté des journalistes de l'AFP.

La semaine dernière, à Londres, 29 personnes, dont un prêtre et un certain nombre de professionnels de la santé, avaient été arrêtées pour avoir participé à une manifestation similaire.

Le Parlement britannique a approuvé début juillet l'interdiction et le classement en tant qu'"organisation terroriste" du mouvement Palestine Action, une procédure initiée par le gouvernement après un acte de vandalisme sur une base de l'armée de l'air en Angleterre.

Quatre personnes ont été inculpées pour cet acte et placées en détention provisoire dans l'attente d'une audience prévue pour le 18 juillet.

Décision de Londres critiquée

Saisie en urgence, la Haute Cour de Londres a refusé de suspendre cette interdiction qui repose sur la loi de 2000 sur le terrorisme.

Des experts des Nations unies ont critiqué la décision de Londres, estimant que "de simples dommages matériels, sans mise en danger de la vie d'autrui, ne sont pas suffisamment graves pour être qualifiés de terrorisme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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