International
Sophie Binet élue à la tête d'une CGT divisée
La secrétaire générale de la Fédération des cadres (Ugict) Sophie Binet est devenue vendredi secrétaire générale de la CGT, ont indiqué des membres de la direction à l'AFP. Elle sera la première femme à occuper ce poste depuis la création du syndicat français en 1895.
Cette élection survient au terme d'une nuit de tractations au cours de laquelle aucune des deux candidates jusqu'alors pressenties, Marie Buisson, la dauphine du secrétaire général sortant Philippe Martinez, et Céline Verzeletti, ne sont parvenues à faire consensus sur leur nom.
Sophie Binet, née en 1982, est une ancienne membre du syndicat étudiant Unef. Elle était à la tête de l'Ugict depuis 2018. Issue de la Commission exécutive confédérale, la direction élargie de la CGT, elle était référente du collectif femmes mixité et engagée sur les questions environnementales et l'égalité hommes-femmes
Candidate "par défaut" selon certains, elle aura la lourde tâche de recoller les morceaux d'une CGT profondément divisée, à un moment où la centrale est en première ligne dans la lutte contre la réforme des retraites.
Ce coup de théâtre survient après une semaine de congrès houleux, en pleine bataille contre la réforme des retraite et à quelques jours d'une réunion de l'intersyndicale à Matignon, une invitation proposée par Elisabeth Borne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Royaume-Uni: Kate a participé à un événement commémoratif samedi
Catherine, la princesse de Galles, a participé samedi à son premier événement royal d'importance depuis la fin de la chimiothérapie qu'elle suivait pour traiter son cancer.
Kate, comme tout le monde l'appelle, a souri et applaudi au côté de son mari, le prince William, au concert commémoratif du Festival du souvenir, au Royal Albert Hall à Londres.
L'événement musical est une des dates les plus importantes du calendrier royal, avec la cérémonie plus solennelle prévue dimanche au Cénotaphe, un mémorial de la guerre. Les deux événements rendent hommage aux soldats britanniques tombés au combat.
Kate et William ont été rejoints dans la loge royale par le roi Charles III, qui est toujours en traitement pour son propre cancer.
En février, Buckingham Palace avait annoncé que Charles, 75 ans, souffrait d'un cancer, sans préciser de quelle nature, et qu'il se retirait de la vie publique pour suivre un traitement.
Le mois suivant, Kate, 42 ans, révélait qu'elle était elle aussi atteinte d'un cancer et qu'elle suivait une chimiothérapie.
Retour limité à la vie publique
Depuis, les deux ont fait un retour limité à la vie publique. Charles a récemment interrompu brièvement son traitement pour un voyage en Australie et aux Samoa.
Kate avait annoncé en septembre qu'elle avait terminé sa chimiothérapie et qu'elle avait hâte de reprendre plus d'engagements.
Le mois dernier, elle et l'héritier du trône ont visité Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre, pour rencontrer des habitants affectés par une attaque au couteau qui avait coûté la vie à trois fillettes en juillet.
Kate devrait participer dimanche au dépôt de gerbes au Cénotaphe, situé près du parlement à Londres, avec d'autres membres de la famille royale, des leaders politiques et des membres actuels et passés des forces armées, dont des vétérans de guerre.
Ce sera la première fois qu'elle aura participé à des engagements officiels pendant deux jours consécutifs depuis le début de l'année.
William a confié cette semaine que l'année écoulée avait été "brutale" et probablement "la plus dure" de sa vie, à cause des deux diagnostics de cancer.
"Honnêtement, ça a été affreux", a-t-il dit à des journalistes jeudi, à la fin d'un voyage en Afrique du Sud.
La reine Camilla, l'épouse de Charles, a manqué le concert de samedi et devrait être également absente dimanche à cause d'une infection pulmonaire, a indiqué le palais royal.
"Bien que ce soit une source de grande déception pour la reine, elle marquera l'occasion de façon privée et espère pouvoir reprendre ses obligations publiques au début de la semaine prochaine", a déclaré un porte-parole du palais.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: manifestations pour dénoncer la gestion des inondations
"Assassins, assassins!": des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur colère samedi à Valence contre la classe politique pour sa gestion des inondations qui ont fait au moins 220 morts dans le sud-est de l'Espagne la semaine dernière.
Selon la délégation gouvernementale à Valence, la manifestation a rassemblé "130.000 personnes.
Les manifestants se sont donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie de Valence pour parcourir le kilomètre qui la sépare du siège du gouvernement régional.
Ils ont exigé notamment "la démission" de son président Carlos Mazón (Parti populaire, droite), mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques.
Les deux hommes sont accusés par les sinistrés d'avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre, qui ont dévasté près de 80 communes.
Gestion "indécente"
Pour Julián García, 73 ans, "la gestion de Mazón a été indécente et il devrait démissionner. Le gouvernement valencien est responsable et n'a pas voulu demander ce qu'il pourrait demander au gouvernement central, aussi un peu responsable", estime le retraité.
Ana de la Rosa, 30 ans, regrette les "guerres politiques alors que ce n'était pas le moment, parce que les citoyens avaient besoin d'aide et n'en avaient pas". L'archiviste réclame "justice" pour ce qu'elle qualifie d'"homicide involontaire".
Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes espagnoles, comme à Madrid ou Alicante.
A Valence, quelques heurts ont éclaté entre les manifestants et la police, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Solo el pueblo salva el pueblo" ("Seul le peuple sauve le peuple"): à Valence, ce slogan est devenu populaire dans les conversations après la vague spontanée de solidarité qui s'est organisée pour pallier les errements supposés des autorités.
A Valence, les griefs se sont concentrés sur Carlos Mazón, qui avait été visé dimanche à Paiporta, comme le chef du gouvernement et les souverains Felipe VI et Letizia, par des insultes et des jets de boue - des images sans précédent illustrant l'exaspération dans les zones dévastées.
Figure du Parti populaire, M. Mazón, un avocat de 50 ans, est accusé d'avoir tardé à réagir alors que l'Agence météorologique espagnole (Aemet) avait émis une alerte rouge dès le matin du 29 octobre.
Dizaines de disparus
Il lui est également reproché de s'être absenté pendant plusieurs heures alors qu'il commençait déjà à pleuvoir et que le comité d'urgence s'était réuni. Carlos Mazón s'est défendu en assurant qu'il participait à "un déjeuner de travail" dans un restaurant de Valence avec une journaliste, selon les médias espagnols.
Parmi les accusations également formulées par les sinistrés, le fait que l'ensemble de la population n'ait été alertée via ses téléphones portables que dans la soirée, alors que de nombreuses zones étaient déjà submergées. La principale responsable des urgences de la région, Salomé Pradas, a admis jeudi qu'elle ignorait l'existence de ce système d'alerte, avant de se rétracter.
En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes relève de la responsabilité des administrations régionales, mais le gouvernement central, chargé, lui, d'émettre les alertes via l'Aemet, peut fournir des ressources et même prendre la main dans des cas extrêmes.
C'est précisément ce dernier point qui motive les critiques de l'opposition de droite, qui accuse le chef du gouvernement socialiste d'avoir laissé sombrer la région par calculs politiques au lieu de reprendre la main. Pedro Sánchez a agi "de mauvaise foi", a tancé Miguel Tellado, le porte-parole du PP au parlement.
Des sources proches du gouvernement assurent de leur côté vouloir en temps utile définir les éventuelles responsabilités de chacun et les éventuelles défaillances dans la gestion de la catastrophe, tout en affirmant que le gouvernement a fait tout ce qu'il pouvait faire dans le cadre institutionnel actuel.
Les autorités poursuivaient samedi leurs opérations de recherche des disparus qui se concentrent à Albufeira et sur la lagune de Valence. Des dizaines de personnes sont encore recherchées, d'après le tribunal supérieur de justice de la région de Valence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Sans Zakaria, Monaco renoue avec la victoire en Ligue 1
L'AS Monaco a renoué avec le succès en Ligue 1 après trois matches sans victoire. Breel Embolo et ses coéquipiers se sont imposés 3-1 à Strasbourg.
Menés 1-0, les Monégasques ont renversé la vapeur dans le dernier quart d'heure grâce à un doublé d'Eliesse Ben Seghir et un but de Georges Ilenikhena, qui a remplacé Embolo à la pause.
Touché à l'adducteur droit, Denis Zakaria n'a pas disputé cette partie. Le capitaine de l'ASM a repris l'entraînement vendredi, mais n'était pas encore suffisamment rétabli pour ce déplacement en Alsace, à quelques jours du rassemblement de l'équipe de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le soutien de l'UE à l'Ukraine est "indéfectible", selon Borrell
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a assuré samedi l'Ukraine du "soutien indéfectible" de Bruxelles, à l'occasion de la première visite d'un haut responsable européen à Kiev depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.
"L'objectif clair de cette visite est d'exprimer le soutien de l'Union européenne à l'Ukraine - ce soutien reste indéfectible", a déclaré à la presse M. Borrell, qui doit quitter ses fonctions le mois prochain.
La victoire de Donald Trump inquiète en Ukraine et en Europe, qui craignent qu'il ne mette un terme à l'appui militaire et financier vital de Washington à Kiev dans son combat contre l'invasion russe.
Lors de sa campagne, M. Trump a remis en cause le maintien de cette aide et déclaré qu'il pourrait conclure un accord rapide pour mettre fin à la guerre.
"Personne ne sait exactement ce que la nouvelle administration va faire", a dit samedi M. Borrell, soulignant que le président américain sortant Joe Biden a encore deux mois au pouvoir pour prendre des décisions.
"Faire davantage"
"Nous devons faire davantage et plus vite : plus de soutien militaire, plus de capacités de formation, plus d'argent, des livraisons plus rapides et l'autorisation de frapper l'ennemi (russe) sur des cibles militaires sur son territoire", a-t-il plaidé.
Depuis des mois, Kiev demande à ses alliés de l'autoriser à frapper la Russie avec des armes longue portée fournies par les Occidentaux. Mais ces derniers refusent par crainte d'une nouvelle escalade militaire.
Mais, selon M. Borrell, le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas de négociation et ne négociera que s'il est forcé à le faire".
Depuis l'invasion russe de 2022, l'Europe a dépensé environ 125 milliards de dollars pour soutenir l'Ukraine, tandis que les États-Unis ont déboursé, à eux seuls, plus de 90 milliards de dollars, selon une étude de l'Institut Kiel.
Le maintien du soutien de Washington est considéré comme essentiel pour permettre à Kiev de rester à flot, en particulier en cette période d'incertitude politique chez les grandes puissances européennes que sont l'Allemagne et la France.
Troupes épuisées
Sur le champ de bataille, les troupes ukrainiennes, fatiguées et moins nombreuses, s'efforcent de repousser les avancées de la Russie.
Samedi, en recevant Josep Borrell, le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a réaffirmé que Kiev ne devait pas être forcée à des concessions.
"Tout le monde doit comprendre qu'apaiser l'agresseur ne fonctionnera pas", a-t-il dit. "Il faut une vraie paix, pas un apaisement qui apportera plus de guerre".
Concernant la victoire de Donald Trump à la présidentielle, Andriï Sybiga a soutenu que de tels changements "représentent toujours un espoir et une chance, une chance de rapprocher la paix".
Il a indiqué que des contacts avaient été établis avec l'équipe du républicain après l'appel téléphonique, mercredi, entre le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky et Donald Trump.
Toujours selon M. Sybiga, un travail est en cours pour organiser une potentielle nouvelle rencontre entre MM. Trump et Zelensky.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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