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International

Syriens, Irakiens et Yéménites interdits de vol vers le Bélarus depuis la Turquie

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Cette annonce intervient alors que quelques milliers de migrants, originaires principalement du Proche-Orient, sont bloqués dans des conditions difficiles à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, qui les empêche de passer. (© Keystone/EPA BelTA/RAMIL NASIBULIN / BELTA HANDOUT)

Les ressortissants d'Irak, de Syrie et du Yémen sont interdits "d'acheter des billets et d'embarquer pour le Bélarus depuis les aéroports de Turquie". La mesure a été annoncée vendredi par la Direction générale de l'aviation turque.

Dans un message posté sur son compte Twitter, la Direction précise que cette mesure restera en vigueur "jusqu'à nouvel ordre", alors que le Bélarus est accusé d'acheminer des migrants vers l'Europe.

"En raison des problèmes liés au franchissement illégal des frontières entre l'Union européenne et le Bélarus, les citoyens irakiens, syriens et yéménites qui souhaitent se rendre au Bélarus depuis les aéroports turcs ne seront pas autorisés à acheter des billets ni à embarquer jusqu'à nouvel ordre", écrit l'autorité.

La compagnie aérienne bélarusse Belavia avait indiqué vendredi matin qu'une interdiction lui avait été faite par les autorités turques d'embarquer des ressortissants de ces trois pays depuis la Turquie.

Milliers de migrants bloqués

Cette annonce intervient alors que quelques milliers de migrants, sont bloqués dans des conditions difficiles à la frontière entre le Bélarus et la Pologne, qui les empêche de passer. Ils sont principalement originaires du Proche-Orient.

La compagnie nationale turque Turkish Airlines avait réagi dès mardi aux "informations de presse" l'accusant de "trafic d'être humains" vers le Bélarus. Elle avait assuré, dans un communiqué, "prendre en compte toutes les mesures de sécurité nécessaires concernant ses vols internationaux, en coopération avec les autorités internationales". Ces accusations "ne reflètent pas la réalité", avait-elle insisté.

La Turquie compte une frontière commune avec la Syrie et l'Irak. Plus de 2.000 personnes, notamment des Kurdes, sont coincées depuis plusieurs jours dans un camp de fortune du côté bélarusse de la démarcation avec la Pologne.

L'Union européenne accuse Minsk d'avoir organisé ces mouvements migratoires, en délivrant des visas et en affrétant des vols, notamment au départ de la Turquie. Cela pour se venger des sanctions occidentales imposées au régime du président bélarusse Alexandre Loukachenko l'an dernier après la brutale répression d'opposants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Beyoncé en tête des nominations pour les Grammy Awards

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La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards (archives). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

La chanteuse Beyoncé sera la grande favorite de la prochaine cérémonie des Grammy Awards, les récompenses de l'industrie musicale américaine en février 2025. Elle a obtenu des nominations dans onze catégories pour son album "Cowboy Carter".

Beyoncé sera en compétition avec l'autre méga vedette de la musique américaine Taylor Swift, notamment dans la catégorie du meilleur album, ainsi qu'avec les nouvelles stars de la pop Charli XCX, Chappell Roan et Sabrina Carpenter, a annoncé vendredi la Recording Academy.

Elle décroche des nominations dans la catégorie du meilleur album de l'année, et fait notable, dans celle du meilleur album country, alors que son album, qui puise largement dans ce genre, a récemment été boudé des nominations aux Country Music Awards.

Avec le single "Texas Hold 'Em", rythmé au son du banjo, et "Cowboy Carter", "Queen B" était pourtant devenue la première artiste noire à se hisser en tête des classements de référence du Billboard pour la country.

En plus de rencontrer un succès phénoménal, "Cowboy Carter", qui comprend aussi le classique "Jolene" de la star absolue de la country Dolly Parton, a relancé les débats sur la place des Afro-Américains dans l'histoire de la musique country, dont ils ont été largement évincés, le genre étant plutôt associé à des musiciens blancs et conservateurs.

Deux semaines après l'investiture de Trump

Avec onze nominations, elle devance Charli XCX, Billie Eilish, Kendrick Lamar et Post Malone - sept nominations chacun -, puis Sabrina Carpenter, Chappell Roan et Taylor Swift, qui reçoivent six nominations chacune.

La cérémonie des 67e Grammy Awards aura lieu le dimanche 2 février 2025 à Los Angeles, deux semaines après l'investiture à la Maison Blanche de Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

En pleine crise, l'Allemagne plonge dans l'effervescence électorale

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Le chancelier allemand Olaf Scholz est sous pression pour accélérer le processus menant à des élections anticipées après la chute de sa coalition (archives). (© KEYSTONE/AP/Denes Erdos)

Vidéos sur les réseaux sociaux, déclarations de candidature: l'Allemagne est entrée en campagne électorale après la chute de la coalition d'Olaf Scholz. Appelé à accélérer le processus pour des élections anticipées, le chancelier s'est dit ouvert sur la date.

Selon un sondage publié vendredi, les deux tiers des Allemands aspirent à de nouvelles élections sans délai, confortant l'opposition qui multiplie les appels en se sens.

Et 59% des personnes interrogées par le sondage de l'institut Infratest Dimap se déclarent satisfaites de l'implosion de la très impopulaire coalition entre les sociaux-démocrate du chancelier, les Verts et les libéraux du FDP, qui dirigeait le pays depuis fin 2021.

"Chancelier, cédez la place!", écrit la rédactrice en chef de Bild, le journal le plus lu d'Allemagne.

En Une, elle s'adresse directement au dirigeant social-démocrate: "Je pense que vous pensez vraiment que vous êtes le seul à pouvoir diriger l'Allemagne. Vous avez peut-être même raison. Seulement, nous, les Allemands, ne le croyons plus depuis longtemps. Ce n'est pas Bild qui le dit, c'est chaque foutu sondage depuis avril 2022".

Quand?

Olaf Scholz s'est déclaré ouvert vendredi à des discussions sur la date d'élections anticipées. Ce processus doit commencer le 15 janvier avec la question de confiance posée aux députés, mais le dirigeant social-démocrate s'est dit prêt à laisser les parlementaires "répondre à la question de savoir quel est le bon moment pour poser la question de confiance au Bundestag", reconnaissant que "de nouvelles élections doivent avoir lieu rapidement".

Il était resté discret sur le sujet depuis sa déclaration de mercredi soir annonçant d'une part le limogeage du ministre des Finances libéral Christian Lindner, en raison de profonds désaccords sur la politique économique du pays, et d'autre part son intention de poser la question de confiance à la mi-janvier, en vue d'élections anticipées en mars.

En attendant une décision, la marmite bout en Allemagne où les partis se positionnent en vue du scrutin à venir. En pointe, le chef des conservateurs de la CDU, Friedrich Merz, omniprésent dans les médias.

"Que Scholz pose la question de confiance la semaine prochaine", a lancé le leader de 68 ans, qui aurait de bonnes chances de devenir chancelier en cas d'élections. Un discours d'Olaf Scholz prévu mercredi prochain devant les députés du Bundestag pourrait constituer une bonne occasion, a-t-il suggéré, ce que la porte-parole de Scholz Christiane Hoffmann a exclu vendredi.

"Les processus démocratiques sérieux prennent du temps. Une élection démocratique équitable a des règles et des délais que nous devons respecter", a argumenté de son côté le député SPD Dirk Wiese lors d'une séance au Bundestag.

CDU en tête

Les sondages créditent la CDU et son allié bavarois CSU de quelque 34% des suffrages, devant l'extrême droite de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Si Olaf Scholz ne recueille pas la majorité des voix lors du vote de confiance, ce qui semble inéluctable, le président Frank-Walter Steinmeier aura 21 jours pour dissoudre le Bundestag et de nouvelles élections devront avoir lieu au plus tard 60 jours après.

Christian Lindner dont le FDP a désormais rejoint le camp de l'opposition, continue lui de régler ses comptes avec le chancelier, jugeant "peu responsable" sa volonté d'attendre janvier. Alors que son parti flirte avec les 5% dans les sondages, il a dit vouloir "reprendre (son) travail de ministre fédéral des Finances après les prochaines élections fédérales".

Les Verts en lice

Du côté des Verts, seul allié restant de Scholz, les préparatifs vont aussi bon train. Le vice-chancelier et ministre de l'Economie Robert Habeck a annoncé indirectement son entrée en lice via une vidéo postée sur son compte X, réactivé pour l'occasion après environ cinq ans d'absence

On le voit en train de lire un document. A son poignet un bracelet où est inscrit "Kanzler Era" ("l'ère du chancelier"). "Une autoproclamation en tant que candidat à la chancellerie avec 9% d'intentions de vote ne manque pas d'humour", a ironisé Friedrich Merz à l'adresse du leader écologiste.

Mais le chef des conservateurs doit aussi s'attendre en cas de victoire aux élections à une formation de coalition très compliquée, car il rejette toute alliance avec l'AfD (autour de 17-18%). Resteront comme alliés éventuels le SPD (16%), les Verts, et éventuellement le FDP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cognac: après la Chine, la crainte de nouvelles taxes aux USA

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La filière du cognac est ultradépendante des exportations, qui représentent 98% des ventes pour 3,35 milliards d'euros, avec comme premier client les Etats-Unis, devant la Chine. (archives) (© KEYSTONE/EPA/GEOFF CADDICK)

Déjà menacée de surtaxes douanières en Chine, la filière du cognac, très dépendante des exportations, craint désormais d'être la cible des Etats-Unis, son premier marché, après l'élection de Donald Trump qui prévoit de renforcer les droits de douane tous azimuts.

"On vient de prendre une grande gifle avec la Chine et maintenant c'est les Etats-Unis", regrette Sabine de Witasse, qui a repris il y a 30 ans l'une des dernières exploitations familiales de cognac utilisant encore une chaudière à bois en Charente.

"Mon principal client faisant quasiment tout son commerce à l'international, en Chine et aux Etats-Unis, forcément, il va y avoir des répercussions", s'inquiète la productrice, qui travaille avec un négoce représentant 80% de son chiffre d'affaires.

La filière du cognac (72'500 emplois en France) est ultradépendante des exportations, qui représentent 98% de ses ventes, pour un montant de 3,35 milliards d'euros, avec comme premier client les Etats-Unis (38% des expéditions en volume), devant la Chine (25%).

"Prisonniers de sanctions douanières"

"Dans le cognac, on est malheureusement soumis à ce qui se passe au niveau international. On est souvent prisonniers de sanctions douanières qui ne nous concernent pas directement", regrette Olivier Laurichesse, à la tête d'une exploitation familiale qui existe depuis cinq générations et s'étale aujourd'hui sur 60 hectares.

Le cognac est sur le qui-vive depuis l'ouverture en janvier par Pékin d'une enquête sur les eaux-de-vie à base de vin importées de l'Union européenne, en riposte à une procédure similaire de Bruxelles sur les subventions aux voitures électriques produites en Chine.

En septembre, environ 800 professionnels du secteur avaient défilé devant la sous-préfecture charentaise, une mobilisation sans précédent depuis un quart de siècle, pour protester contre la menace de surtaxes, évaluées à 35%, en Chine, deuxième marché d'exportation pour ce spiritueux.

L'interprofession s'estime "sacrifiée" par le gouvernement, qui a fermement soutenu l'imposition par l'UE de droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques importées de Chine, définitivement confirmés la semaine dernière par Bruxelles.

Le gouvernement français mène cependant "une intense activité diplomatique en Chine en ce moment pour que les Chinois renoncent à cette mesure de rétorsion", a déclaré la ministre de l'Agriculture Annie Genevard vendredi sur France Info.

Récolte en chute

Alors que les exportations ont déjà chuté l'an dernier (165,3 millions de bouteilles contre 212,5 millions en 2022) et que la production devrait diminuer de 37% cette année en raison d'une météo défavorable, selon le ministère de l'Agriculture, les promesses de Donald Trump d'augmenter de 10 à 20% les droits de douane inquiètent un peu plus le secteur.

Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, le républicain avait imposé une surtaxe de 25% sur certains vins européens dans le cadre d'un long différend entre l'Europe et les Etats-Unis sur les aides publiques à l'aéronautique.

La taxe, qui avait renchéri les vins français et plombé les ventes, avait été étendue au cognac et à l'armagnac en janvier 2021, juste avant que M. Trump ne quitte ses fonctions, mais elle "avait été suspendue avant de rentrer en application pour nous", précise Anthony Brun, président du syndicat des viticulteurs de l'AOC Cognac.

M. Laurichesse n'est d'ailleurs "pas persuadé" que Donald Trump "aille jusqu'au bout". "Il risque de faire usage (des taxes) à un moment donné s'il a d'autres choses à négocier", estime-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La météo a plombé la vendange en France, en chute de 23%

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L'année 2024 a été marquée par des précipitations du printemps jusqu'aux vendanges et des problèmes sanitaires, ce qui a réduit les volumes dans toutes les régions viticoles françaises (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

La production viticole 2024 en France est attendue en recul de 23% sur un an. Cette chute est due à des "conditions météorologiques défavorables sur l'ensemble des régions" de production, selon une nouvelle estimation publiée vendredi.

Au 1er novembre, la récolte 2024 était estimée à 36,9 millions d'hectolitres par le ministère de l'Agriculture. Ce volume est proche des niveaux historiquement bas de 2017 et 2021, années également marquées par des aléas climatiques. Cela représente un recul de 17% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Tous les types de vins sont concernés, notamment en Bourgogne, Beaujolais et Champagne, ainsi que les vins destinés aux eaux-de-vie (en repli de 36% après avoir bénéficié d'une récolte exceptionnelle en 2023). Ces projections ont encore été revues à la baisse, puisqu'en septembre les services de la statistique et de la prospective du ministère prévoyaient un repli de 18% sur un an.

L'année 2024 a été caractérisée par des précipitations depuis le printemps et jusqu'aux vendanges et des problèmes sanitaires qui ont réduit les volumes.

De l'Alsace au Bordelais

Dans de nombreux vignobles, la floraison s'est déroulée dans des conditions fraîches et humides, entraînant la coulure (chute de fleurs et jeunes baies) ainsi que le millerandage (formation de baies trop petites), rappelle le ministère. A cela s'ajoutent des pertes dues au gel au printemps, au mildiou et à la grêle en été.

Selon cette source, en Champagne, la production serait inférieure de 46% à l'an passé et de 31% à la moyenne quinquennale, entre déficit d'ensoleillement, gelées printanières et excès de précipitations.

La production de l'ensemble Bourgogne-Beaujolais serait inférieure de 38 % à celle, élevée, de 2023, avec un mildiou qui a occasionné des pertes notamment en Côte d'Or et des précipitations excessives dans le Beaujolais y compris pendant les vendanges.

En Alsace, la production reculerait de 13% en raison d'une floraison difficile et d'attaques de mildiou. En Savoie, après le gel au printemps puis le mildiou en été, la production baisserait de 5% sur un an (stable sur cinq ans). Dans le Jura, gel et mildiou réduisent la récolte de 68% par rapport à la récolte élevée de 2023.

En Val de Loire, les rendements sont faibles pour l'appellation Muscadet et la production viticole baisserait de 29% sur un an, en raison du mildiou et de la coulure.

Dans les Charentes, où la vendange a débuté de façon anticipée à cause des intempéries, la production devrait diminuer de 37% par rapport à l'année record 2023.

Le Bordelais n'est pas épargné. Entre la réduction des surfaces viticoles, les épisodes de coulure, millerandage, mildiou et grêle, la récolte devrait y baisser de 12% après une année déjà en recul en 2023.

Nouveau mouvement de protestation

Dans le Sud-Ouest, la récolte devrait être inférieure à celle, déjà réduite, de 2023 en raison de la coulure, du millerandage, du mildiou, du gel et de la grêle.

En Languedoc-Roussillon - première région viticole française en volume -, la récolte serait inférieure de 9% à celle de l'an dernier, avec par endroits une sécheresse récurrente qui a affaibli les ceps, et ailleurs, le mildiou, favorisé par d'importantes précipitations en début d'été.

Cette publication intervient alors que les représentants des agriculteurs, viticulteurs inclus, s'apprêtent à lancer un nouveau mouvement de protestation pour défendre leurs revenus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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