International
Tempête politique aux Etats-Unis après la perquisition chez Trump
Une première étape vers un procès pour les uns, "une persécution politique" pour les autres: la perquisition spectaculaire lundi du domicile de l'ex-président américain Donald Trump par le FBI mettait en évidence mardi les profondes fractures des Etats-Unis.
Jamais un ancien locataire de la Maison-Blanche n'avait été inquiété par la justice de cette façon. Le FBI n'a pour l'heure pas souhaité faire de commentaires sur les raisons de sa descente à Mar-a-Lago, en Floride.
Dès l'annonce de la perquisition, des partisans de Donald Trump se sont rendus devant la luxueuse résidence de l'ancien homme d'affaires pour crier leur colère. Plusieurs d'entre eux agitaient des drapeaux "Biden n'est pas mon président", énième rappel que plus d'un an et demi après la défaite de Donald Trump à l'élection, des dizaines de millions d'Américains restent fermement convaincus que la présidentielle de 2020 lui a été "volée".
Sur les réseaux sociaux, certains "trumpistes" appelaient mardi au lendemain de l'opération de la police fédérale au "divorce", dans ce pays aux divisions si béantes qu'elles peuvent sembler irréconciliables. "Voilà le genre de choses qui se produisent dans des pays en guerre civile", a tancé Marjorie Taylor Greene, élue de Géorgie connue pour ses outrances, appelant même à un démantèlement du FBI. "La persécution politique doit cesser!"
Appel aux dons de Trump
L'élu républicain Scott Perry a annoncé que des agents du FBI avaient saisi son téléphone, sans que cet allié de Donald Trump n'en précise la raison. Il a dénoncé des "tactiques dignes d'une république bananière".
Parlant d'une "intolérable instrumentalisation à but politique" du ministère de la justice, le chef des conservateurs à la chambre des représentants, Kevin McCarthy, a promis une enquête sur son fonctionnement si les républicains revenaient au pouvoir après les élections législatives de mi-mandat en novembre.
La porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre a écarté catégoriquement la possibilité que le président américain Joe Biden ait été informé à l'avance de la perquisition chez Donald Trump. "Le président Biden a été très clair, avant qu'il soit élu et depuis le début de son mandat, sur le fait que le ministère de la justice conduit ses enquêtes de façon indépendante. Il croit en l'Etat de droit", a-t-elle déclaré.
Donald Trump, qui a vivement dénoncé la perquisition et prétend faire l'objet d'une chasse aux sorcières, a sauté sur l'occasion pour lancer un nouvel appel à la générosité de ses partisans. "Ce n'est pas juste ma maison qui a été attaquée - c'est le domicile de chacun des Américains patriotes pour lequel je me suis battu", a-t-il plaidé dans un e-mail à ses militants. Il leur a suggéré un don de 5 à 5000 dollars pour combattre une "chasse aux sorcières".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le bilan du typhon Krathon monte à quatre morts à Taïwan
Le bilan du typhon Krathon, qui a balayé jeudi le sud de l'île de Taïwan, s'est alourdi de deux nouveaux morts, portant à quatre le nombre de tués, ont annoncé samedi les autorités. L'ouragan a également fait 700 blessés.
Deux personnes portées disparues ont été retrouvées mortes samedi à New Taïpei (nord), a indiqué l'agence nationale des incendies, sans donner de détails.
A travers l'île, 20'000 foyers étaient toujours privés d'électricité samedi, principalement dans la ville côtière de Kaohsiung (sud-ouest). où le typhon a touché terre.
Dans la ville de New Taïpei, les fortes pluies ont provoqué des glissements de terrain et inondé les rues, bloquant temporairement des dizaines d'élèves dans leurs écoles, selon les autorités.
Soldats déployés
A Kaohsiung et dans la ville voisine de Pingtung, environ 1500 militaires ont été déployés afin de participer aux opérations de secours, selon le ministère de la défense, qui a précisé que 250 soldats avaient été mobilisés à New Taïpei et à Keelung pour aider à déblayer les routes.
L'île de Taïwan est habituée aux tempêtes tropicales, fréquentes entre juillet et octobre. Mais selon des experts, elles se forment de plus en plus près des côtes, gagnent plus rapidement en intensité et subsistent plus longtemps après avoir touché terre en raison du changement climatique.
Le typhon Gaemi, qui s'est abattu sur Taïwan en juillet, a été le plus puissant en huit ans. Il avait fait au moins dix morts, des centaines de blessés et provoqué des inondations de grande ampleur à Kaohsiung.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
X a réglé ses amendes sur un mauvais compte au Brésil
Le réseau social X (ex-Twitter) a réglé à la mauvaise entité ses amendes infligées par la cour suprême du Brésil. La somme doit d'abord être transférée sur le bon compte avant d'envisager une réactivation de la plateforme dans le pays, a indiqué vendredi la justice.
Dans un bref document, le juge de la cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes a écrit que X avait "présenté une demande [...] informant que les amendes qui lui ont été infligées avaient été payées dans leur intégralité".
Plus tard, le magistrat a bien fait état d'un dépôt de 28,6 millions de réaux (4,5 millions de francs) réalisé par X, soit la totalité du montant exigé, mais la somme ayant été versée sur un compte différent de celui indiqué par la justice, Alexandre de Moraes a ordonné à l'entité bénéficiaire de "procéder au transfert immédiat" de l'argent sur le bon compte, selon un rendu de sa décision.
Musk discret
Le 31 août, M. Moraes avait ordonné la suspension de l'ancien Twitter à ses quelque 22 millions d'usagers brésiliens, accusant la plateforme du milliardaire Elon Musk de ne pas avoir respecté des décisions judiciaires liées à la lutte contre la désinformation.
Le magistrat, aussi puissant que clivant au Brésil, est engagé dans un bras de fer avec Elon Musk depuis des mois, après avoir ordonné la suppression de comptes de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro soupçonnés de désinformation.
Le milliardaire avait crié à la "censure" et taxé le magistrat de "dictateur", le comparant même à Voldemort, le méchant de la saga Harry Potter. Mais Elon Musk s'est fait plus discret sur le sujet ces derniers jours et X s'est montré disposé à remplir les exigences nécessaires pour que la suspension soit levée.
Le réseau social s'est engagé à "protéger la liberté d'expression dans les limites de la loi" et à respecter "la souveraineté des pays" où il opère, dans un message publié récemment sur son compte dédié aux relations avec les gouvernements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hezbollah
L'armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes aériennes au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du mouvement armé Hezbollah. Ce dernier a affirmé être engagé dans des affrontements avec les troupes israéliennes à la frontière libanaise.
Le Hamas a annoncé qu'un de ses commandants, sa femme et deux de leurs filles avaient été tués samedi dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens près de Tripoli dans le nord du Liban, la première dans cette région depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
A l'approche du premier anniversaire de cette attaque, le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a prévenu vendredi que ses alliés, principalement le Hezbollah et le Hamas, poursuivraient le combat contre Israël, accentuant les craintes d'un embrasement au Moyen-Orient.
Dans le sud du Liban, "les soldats de l'ennemi israélien ont tenté à nouveau d'avancer vers les environs de la municipalité du village d'Adaysseh" et "les affrontements se poursuivent", a déclaré le Hezbollah tôt samedi dans un communiqué, après avoir assuré avoir contraint les soldats israéliens à "battre en retraite" dans cette zone.
Le puissant mouvement a par ailleurs affirmé avoir visé des troupes dans la région de Yarun également dans le sud, avec une "salve de roquettes" ainsi que des soldats en deux endroits côté israélien.
Explosions dans la banlieue de Beyrouth
Dans le même temps, une série d'explosions a secoué la banlieue sud de Beyrouth, d'où des images de l'AFP ont montré des colonnes de fumée s'élever, de la zone proche de l'aéroport. L'armée israélienne y avait émis auparavant des ordres d'évacuation pour certains secteurs.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'armée israélienne avait mené des bombardements particulièrement intenses sur la banlieue sud de la capitale, détruisant plusieurs immeubles.
Selon le site d'information israélien Ynet, ces frappes visaient, dans le QG des services de renseignements du Hezbollah, Hachem Safieddine, potentiel successeur à la tête du mouvement de Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien près de Beyrouth.
"Résistance"
L'escalade au Liban intervient près d'un an après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, suivie par des mois d'échanges de tirs qui ont déplacé des dizaines de milliers d'habitants des deux côtés de la frontière.
D'après le service libanais de gestion des catastrophes, plus de 2000 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d'un millier depuis le 23 septembre, date du lancement de massifs bombardements israéliens visant selon l'armée des cibles du Hezbollah. Le gouvernement libanais estime à environ 1,2 million le nombre de déplacés.
"La résistance dans la région ne reculera pas malgré les martyrs", a lancé vendredi l'ayatollah Khamenei dans une grande mosquée de Téhéran, dans un rare discours à l'occasion de la prière hebdomadaire.
Il a jugé que l'attaque de Téhéran, qui a tiré mardi quelque 200 missiles vers Israël, était "la moindre" des ripostes à l'assassinat de Hassan Nasrallah, et à la mort le 31 juillet d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, dans une explosion à Téhéran imputée à Israël. L'attaque a entraîné des menaces croisées de représailles entre Israël et l'Iran.
Le président américain, Joe Biden, a estimé vendredi qu'Israël devait "envisager d'autres options" que de frapper des sites pétroliers en Iran, après avoir évoqué la veille cette éventualité. Il a assuré "tenter de mobiliser le reste du monde" pour apaiser les tensions.
L'ex-chef d'Etat américain et candidat républicain à la présidentielle de novembre, Donald Trump, a lui prôné des frappes israéliennes sur les installations nucléaires iraniennes.
L'armée américaine a annoncé vendredi avoir visé 15 cibles houthies au Yémen, d'où ces rebelles soutenus par l'Iran mènent des attaques contre Israël et des navires qu'ils jugent liés à ce pays, ainsi qu'aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Route coupée
L'armée israélienne a de son côté assuré avoir tué 250 combattants du Hezbollah et frappé plus de 2000 sites depuis qu'elle a lancé lundi une offensive terrestre dans le sud du Liban, où neuf de ses soldats ont péri dans des combats.
La Force Intérimaire des Nations unies (Finul) déployée le long de la frontière entre Israël et le Liban a indiqué samedi avoir décliné une demande faite alors par l'armée de "déplacer certaines" de ses positions.
Deux autres soldats israéliens ont été tués dans une attaque de drones dans la nuit depuis l'Irak sur une base militaire du Golan, occupé et annexé par Israël, selon la radio militaire israélienne.
Vendredi, l'armée israélienne a notamment mené un raid dans l'est du Liban, près du poste-frontière de Masnaa, coupant un axe routier vital avec la Syrie voisine, d'où Israël accuse le Hezbollah d'acheminer des armes depuis la Syrie. Elle a dit y avoir frappé "un tunnel souterrain" du Hezbollah.
Quelque 374'000 personnes, principalement des Syriens, ont fui ces derniers jours en Syrie, selon les autorités libanaises.
Au moins quatre hôpitaux au Liban, dont l'un près de la banlieue sud de Beyrouth, ont annoncé vendredi suspendre leur activité en raison des frappes israéliennes, qui selon des secouristes affiliés au Hezbollah, ont tué 11 de leurs membres dans le sud du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une "tueuse en série" inculpée pour trois meurtres au Canada
Une femme "tueuse en série" a été arrêtée et inculpée vendredi pour trois meurtres commis à Toronto et deux autres villes du Canada, a annoncé la police. Les meurtres se sont étalés sur trois jours, de mardi à jeudi.
La suspecte de 30 ans a été arrêtée vendredi dans un hôtel de la banlieue de Toronto. "C'est une tueuse en série", a déclaré le chef de la police de Niagara, l'une des régions où ont eu lieu les meurtres.
Elle est accusée d'avoir tué une femme de 60 ans à son domicile de Toronto, un homme de 47 ans dans un parc de Niagara Falls et un homme de 77 ans dans un parking d'Hamilton.
Selon le policier, elle a ciblé ses victimes au hasard à Hamilton et à Niagara Falls. L'accusée connaissait en revanche sa première victime à Toronto, ont indiqué les autorités à l'AFP.
La police a trouvé la deuxième victime à Niagara Falls après avoir répondu à des appels d'urgence. Son décès a été constaté dans le parc même.
La dernière victime, un enseignant à la retraite, souffrait de "blessures importantes qui semblent avoir été causées par des coups de couteau", a déclaré la police dans un communiqué. Il est décédé plus tard à l'hôpital.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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