International
Toshiba compte se scinder en trois entreprises d'ici deux ans
Le conglomérat industriel et technologique japonais Toshiba a confirmé vendredi qu'il prévoyait de se scinder en trois entreprises indépendantes d'ici deux ans, alors que le groupe est pressé depuis longtemps par ses actionnaires de maximiser sa valeur.
Deux nouvelles entreprises devraient être créées et introduites en Bourse, l'une regroupant les activités de Toshiba dans l'énergie et les infrastructures, et l'autre dans les appareils électroniques et le stockage de données, selon un communiqué.
La troisième société serait formée par le reste de Toshiba, pour gérer la part de 40% environ qu'il détient actuellement dans Kioxia, géant japonais des puces-mémoires et ancienne entité du groupe, et ses parts dans sa filiale cotée séparément Toshiba Tec (appareils de bureautique et systèmes pour le commerce de détail).
"Afin d'améliorer notre compétitivité, chacune de nos activités a besoin à présent d'une plus grande flexibilité pour saisir les opportunités et relever les défis de leurs marchés respectifs", a commenté le PDG de Toshiba Satoshi Tsunakawa, cité dans le communiqué.
Cette scission "va libérer une immense valeur en supprimant la complexité, en permettant aux activités d'avoir une direction plus resserrée et en facilitant la prise de décision", a-t-il ajouté.
Ce projet avait fuité dans la presse japonaise dès mardi et a suscité des réactions contrastées.
Selon le Financial Times vendredi, des investisseurs représentant environ 30% du capital de Toshiba ont jugé cette proposition décevante et certains devraient s'y opposer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
La catastrophe ferroviaire en Inde liée au système d'aiguillage
Un problème dans le système électronique d'aiguillage a provoqué la catastrophe ferroviaire la plus meurtrière de ces dernières décennies en Inde, a déclaré dimanche un ministre. Des familles recherchent toujours leurs proches disparus dans la collision.
"Nous avons identifié la cause de l'accident et les personnes qui en sont responsables", a déclaré le ministre indien des Chemins de fer, Ashwini Vaishnaw, à l'agence de presse ANI dimanche, en ajoutant qu'il n'était "pas approprié" de divulguer davantage de détails avant le rapport d'enquête final.
Selon le ministre, "le changement qui s'est produit lors de l'aiguillage électronique est à l'origine de l'accident", en référence au système informatique complexe gérant le trafic sur les voies ferrées indiennes pour empêcher la collision de trains.
"Le coupable et la manière dont l'accident s'est produit seront découverts à l'issue d'une enquête en bonne et due forme", a-t-il ajouté.
"Erreur humaine"
Les premières conclusions de l'enquête n'ont à ce stade pas été rendues, mais le Times of India, citant un rapport d'enquête préliminaire, a indiqué dimanche qu'une "erreur humaine" de signalisation pourrait avoir causé la collision entre trois trains.
Le Coromandel Express, reliant Calcutta à Madras, avait reçu le feu vert pour circuler sur la voie principale mais a été dérouté sur une voie où se trouvait déjà un train de marchandises, selon le journal.
Le train de passagers a alors percuté à une allure d'environ 130 km/h le convoi de marchandises, près de Balasore, à environ 200 kilomètres de Bhubaneswar, la capitale de l'Etat d'Odisha, dans l'est de l'Inde.
Trois wagons sont tombés sur la voie adjacente, heurtant l'arrière d'un train express qui assurait une liaison entre Bangalore et Calcutta. C'est cette collision qui a provoqué le plus de dégâts, ajoute le Times.
Au moins 288 personnes ont ainsi péri dans le drame et plus de 900 autres ont été blessées. Mais le bilan pourrait être beaucoup plus lourd et atteindre 380 morts, selon le directeur général des services d'incendie de l'Etat d'Odisha, Sudhanshu Sarangi.
Selon Arvind Agarwal, responsable d'une morgue provisoire installée dans un lycée, les corps sont "pour la plupart, méconnaissables" après plus de vingt-quatre heures d'une chaleur torride.
"Alors la plus grande épreuve (pour les familles) est l'identification des corps", ajoute-t-il, assis dans le bureau du directeur de l'école.
M. Agarwal a d'ores et déjà prévenu les familles qu'elles devraient probablement se soumettre à des tests ADN pour aider à l'identification des cadavres.
"Quelqu'un devrait être puni"
Mohammad Abid, 35 ans, a raconté à l'AFP que son fils de 18 ans s'en est sorti sain et sauf mais qu'il était à la recherche de son cousin, qui voyageait avec lui. "Je veux savoir comment deux trains ont pu circuler sur la même voie (...) quelqu'un devrait être puni pour cela", a ajouté M. Abid.
"Aucun responsable" de l'accident ne sera épargné, a promis le Premier ministre indien Narendra Modi, qui s'est rendu samedi sur les lieux de la catastrophe et a rencontré des blessés à l'hôpital.
"Je prie pour que nous sortions de ce triste moment le plus rapidement possible", a-t-il déclaré à la chaîne publique Doordarshan.
Condoléances
Après le pape François et le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres notamment, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a présenté ses "sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes", saluant "les efforts héroïques des premiers intervenants et du personnel médical".
A ce stade, cet accident ferroviaire est le plus meurtrier en Inde depuis 1995, quand deux trains express étaient entrés en collision à Firozabad, près d'Agra, qui abrite le Taj Mahal, faisant plus de 300 morts.
L'Inde a connu nombre d'accidents de train meurtriers mais la sécurité s'est pourtant améliorée ces dernières années à la faveur de nouveaux investissements et d'améliorations technologiques.
Le plus meurtrier de l'histoire du pays reste celui du 6 juin 1981 quand, dans l'Etat de Bihar (est), sept wagons d'un train qui traversait un pont étaient tombés dans le fleuve Bagmati, faisant entre 800 et 1000 morts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Les Golden Knights prennent la main
Vegas a pris la main lors de la finale de la Coupe Stanley. Sur leur glace, les Golden Knights ont battu Florida 5-2 dans l'acte I après avoir concédé l'ouverture du score en infériorité numérique.
La franchise du Nevada a forcé la décision dans l'ultime période grâce aux réussites de Zack Whitecloud à la 47e pour le 3-2 et du capitaine Mark Stone à la 54e pour le 4-2. Dans cette rencontre très heurtée, il convient également de relever les mérites d'Adin Hill, auteur de 33 arrêts dans la cage des Golden Knights, dont un phénoménal avec la canne devant Nick Cousins lors du deuxième tiers sur une action qui aurait pu permette aux Panthers de reprendre l'avantage.
Avec cette victoire, Vegas peut croire que cette année sera la bonne. Depuis l'instauration de la finale au meilleur des sept rencontres, 63 des 83 équipes qui ont remporté l'acte I ont, en effet, été couronnées. Les Golden Knigts tenteront d'enfoncer le clou lundi soir lors du deuxième match qui se jouera à nouveau devant leur public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Xherdan Shaqiri et Chicago tombent à Cincinnati
Après trois nuls de rang, le Chicago de Xherdan Shaqiri est tombé à Cincinnati. Le Fire s'est incliné 1-0 face au leader de la Conférence Est qui présente un bilan remarquable à domicile.
Dans un stade à guichets fermés - 25'513 spectateurs -, la formation de l'Ohio a cueilli un neuvième succès en neuf matches sur sa pelouse. Il a été acquis sur une réussite de l'Argentin Luciano Acosta à la 83e. Introduit seulement à l'heure de jeu, Xherdan Shaqiri n'a pas pu apporter le souffle espéré à une équipe qui occupe désormais l'avant-dernière place de cette conférence après cette cinquième défaite.
A l'Ouest en revanche, Roman Bürki et Stefan Frei tiennent toujours les premiers rôles. Le St. Louis de Roman Bürki, pour sa première saison, a ravi la tête du classement au Seattle de Stefan Frei à la faveur de son succès 3-0 devant Houston. Stefan Frei a lui aussi été crédité d'un clean sheet lors du 0-0 de Seattle devant Portland.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trois astronautes chinois de retour sur terre
Trois astronautes chinois sont revenus sains et saufs sur terre après une mission à bord de la station spatiale de Chine qualifiée de "réussite totale", selon des médias officiels. La capsule Shenzhou-15 a atterri dans le nord du pays, en Mongolie-Intérieure.
Fei Junlong, Deng Qingming et Zhang Lu sont sortis de l'appareil "en bonne condition physique", a affirmé dimanche l'agence de presse Chine nouvelle, qualifiant la mission de "réussite totale".
Des images diffusées par les médias d'Etat ont montré des médecins vêtus de combinaisons blanches en train d'emmailloter les astronautes dans des couvertures bleues. Le trio a passé six mois à bord de la station spatiale Tiangong, réalisant notamment des sorties dans l'espace et diverses expériences.
Un civil dans l'espace
La semaine dernière, la Chine a envoyé trois nouveaux astronautes, dont le premier civil chinois en orbite, dans la station, dans le cadre de la mission Shenzhou-16.
Pékin a injecté des milliards de dollars dans ses programmes spatiaux avec l'objectif de rattraper les Etats-Unis et la Russie. Les autorités chinoises espèrent envoyer une mission habitée sur la Lune d'ici à 2030 et ambitionnent d'y construire une base.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Le labo Dechra bondit en Bourse après une offre de rachat
-
InternationalIl y a 3 jours
Trois jeunes américains arrêtés pour avoir tué et mangé un cygne
-
ClimatIl y a 2 jours
Pluies torrentielles au Japon, nombreuses évacuations
-
CultureIl y a 2 jours
Et voilà Eric Cantona chanteur
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Brésil: croissance de 1,9% au premier trimestre
-
FootballIl y a 2 jours
Denis Zakaria: un prêt infructueux à Chelsea
-
InternationalIl y a 3 jours
Des violences éclatent après la condamnation de l'opposant Sonko
-
InternationalIl y a 3 jours
Enième report du premier vol spatial habité de la capsule de Boeing