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International

Trump se lance à nouveau dans la course à la Maison-Blanche

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Donald Trump s'est engagé à ce que Joe Biden "ne passe pas quatre années de plus" à la Maison-Blanche. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

L'ancien président américain Donald Trump s'est lancé mardi dans la course pour la Maison-Blanche, engageant une campagne qui promet d'être sans merci dans son camp républicain, divisé après les récentes élections. "L'Amérique est de retour", a-t-il assuré.

"J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle", a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale. Il n'a, en revanche, pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden.

Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des "millions" de clandestins traversent la frontière avec les Mexique, s'est-il indigné devant une rangée de drapeaux américains.

"Les échecs de la gauche"

"Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington", a accusé l'ex-homme d'affaires dans son discours au ton pugnace, d'une durée d'un peu plus d'une heure. Il s'est engagé à ce que le président démocrate "ne passe pas quatre années de plus" à la Maison-Blanche.

Joe Biden "nous conduit au bord de la guerre nucléaire", a-t-il aussi affirmé, en référence au soutien américain à l'Ukraine, après l'invasion russe. Quelques instants plus tôt, Donald Trump avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, une première étape officielle.

Cette nouvelle candidature est la troisième du septuagénaire à la Maison-Blanche. Arrivé au pouvoir en novembre 2016 en créant la plus grande surprise politique moderne, Donald Trump avait bafoué tous les usages pendant sa présidence. Il avait quitté Washington dans le chaos après avoir échoué à se faire réélire face à Joe Biden, une défaite qu'il n'a jamais reconnue.

Elle préfigure aussi un possible "remake" de la présidentielle de 2020: le président Biden a récemment réaffirmé son "intention" de briguer un deuxième mandat. La réaction du dirigeant démocrate à l'annonce de son rival ne s'est d'ailleurs pas fait attendre: "Trump a laissé tomber l'Amérique", a tancé Joe Biden, en déplacement en Indonésie.

Pas de vague rouge

Les rumeurs allaient bon train ces dernières semaines sur une annonce imminente de Donald Trump, l'ex-président étant alors déterminé à surfer sur le succès pressenti des républicains aux élections de mi-mandat pour reconquérir le pouvoir. Mais la "vague géante" prédite avec beaucoup d'aplomb par les conservateurs ne s'est pas matérialisée, loin de là.

Le parti démocrate du président Biden s'est assuré ce week-end de garder le contrôle du Sénat. Il pourrait même y élargir sa majorité, déjouant les prédictions des sondeurs. Les républicains reprendront eux très probablement la chambre des représentants aux démocrates, mais avec une majorité significativement plus faible que prévu.

Cette performance plus que mitigée du camp républicain, notamment de la part de candidats adoubés par Donald Trump, a terni la réputation de faiseur de rois du tribun. Plusieurs voix influentes dans le camp conservateur ont appelé le magnat de l'immobilier à s'écarter du pouvoir républicain, jetant une ombre sur ses projets présidentiels.

Apre bataille

Une partie de l'électorat conservateur s'est déjà tournée vers un autre possible prétendant à la Maison-Blanche: le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis. Le quadragénaire, la nouvelle étoile de la droite dure sortie renforcée des élections de mi-mandat, a assuré que son combat "ne faisait que commencer".

Il n'a pas manqué de dénoncer mardi la "performance extrêmement décevante" du reste de son camp à ce scrutin, prenant toutefois soin de ne pas nommer Donald Trump directement.

L'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin sont également pressentis.

L'ancien président conserve cependant une popularité indéniable auprès de sa base. La majorité des sondages le donnent toujours gagnant d'une primaire républicaine.

Un obstacle pourrait toutefois compliquer l'ascension de Donald Trump vers la Maison-Blanche: ses nombreux ennuis judiciaires, qui pourraient finir par le disqualifier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: la Fed va abaisser ses taux, mais de combien?

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La Fed, ici son président Jerome Powel, veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Un quart de point ou plus? Il semble désormais acquis que la Réserve fédérale américaine (Fed) annoncera mercredi, à l'issue de sa réunion, sa première baisse des taux depuis 2020, mais la vitesse de cet assouplissement reste incertaine.

Cette réunion de la banque centrale est la dernière avant l'élection américaine du 5 novembre, qui opposera l'ancien président républicain Donald Trump, à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

La Fed est indépendante du pouvoir politique, mais une baisse des taux aura de réelles conséquences sur le pouvoir d'achat des Américains, notamment en leur facilitant l'accès au crédit. Et cela pourrait donner un coup de pouce à Kamala Harris.

Pour Donald Trump, la Fed peut assouplir sa politique monétaire uniquement car "l'économie n'est pas bonne, sinon ils ne seraient pas en mesure de le faire", a-t-il dit mardi lors d'un meeting à Flint (Michigan), promettant d'encore "faire baisser les taux" s'il est élu.

La réunion du comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, qui avait débuté mardi matin, a repris mercredi "à 09H00 (13H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Fed.

La décision sera annoncée via un communiqué publié à 14H00 locales (18H00 GMT), puis le président de la Fed Jerome Powell tiendra une conférence de presse.

Dans l'expectative avant cette décision, la Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mercredi mais proche de l'équilibre.

"Clairement signalé"

En abaissant les taux, la Fed veut maintenant que l'inflation rentre progressivement dans le rang, empêcher le chômage de grimper à son tour.

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans.

Le début d'assouplissement "a été clairement signalé", notamment par Jerome Powell, a commenté Lauren Saidel-Baker, économiste pour le cabinet de conseil ITR Economics, dans une note: "la seule question désormais est l'ampleur" de la baisse.

Les responsables de la Fed pourraient jouer la prudence afin d'éviter de faire repartir l'inflation, avec une modeste baisse d'un quart de point (25 points de base).

Ou, inquiets à l'idée d'une dégradation rapide du marché de l'emploi et de la perspective d'une récession, ils pourraient frapper plus fort, d'un demi-point (50 points de base) directement.

Cette dernière option est désormais privilégiée par près des deux tiers des acteurs du marché, selon l'évaluation de CME Group.

Krishna Guha, économiste pour la société d'investissement Evercore, table ainsi sur une baisse d'un demi-point, qui serait présentée par la Fed comme "un +50 de départ+(...), et non comme le premier d'une série" de baisses de même ampleur.

Greg Daco, chef économiste pour EY, pense en revanche que le "caractère progressif prévaudra" parmi les membres du FOMC, et s'attend donc à un quart de point seulement.

Double mandat

Quelle que soit la décision, ce mouvement signifie que la situation de l'emploi, mise de côté ces dernières années par les responsables de la Fed tant le marché du travail se portait bien, revient au coeur de leurs préoccupations.

La mission de la puissante Réserve fédérale américaine est en effet double: assurer stabilité des prix et plein emploi.

"J'ai rééquilibré mon attention sur les deux côtés du double mandat pour la première fois depuis début 2021", avait ainsi déclaré, début septembre, le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic.

L'inflation retourne progressivement dans les clous: l'indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, était resté stable en juillet, à 2,5% sur un an. Les données d'août seront publiées le 27 septembre.

L'indice CPI est lui tombé en août à son plus bas niveau depuis février 2021, 2,5% sur un an. Quant au taux de chômage, il a reculé en août, à 4,2%, mais les créations d'emplois ralentissent.

Les responsables de la Fed actualiseront également mercredi leurs prévisions pour l'économie américaine, en matière d'inflation, de PIB et de chômage. Ils diront aussi jusqu'où ils pensent abaisser les taux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

C'est fini pour Alinghi, battu en sept matches par Britannia

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Alinghi a été éliminé en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton (© KEYSTONE/EPA/Toni Albir)

Alinghi ne remportera pas une troisième Coupe de l'America en 2024. Le défi suisse a été éliminé mercredi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton, battu en sept matches (5-2) par Britannia.

L'espoir d'une "remontada" n'aura donc pas duré bien longtemps. Alinghi, qui avait profité d'une erreur commise par le bateau britannique dans le troisième bord pour s'adjuger le cinquième match lundi, s'est pourtant donné le droit d'y croire encore en cueillant un deuxième point mercredi en début d'après-midi.

Mais le légendaire barreur britannique Ben Ainslie et ses équipiers ont maîtrisé leur sujet sur le plan tactique dans la septième régate de ce duel prévu au meilleur des neuf matches. Britannia a de nouveau semblé intouchable, comme lors des quatre premières courses samedi et dimanche derniers, et s'est imposé avec 1'10 d'avance.

"Au début de l'histoire"

Lancé en décembre 2021, le projet mené par Alinghi et le constructeur de Formule 1 Red Bull Racing n'a donc pas abouti malgré un immense travail fourni notamment à Barcelone où l'on a établi sa base il y a plus de deux ans. Le défi cher à Ernetso Bertarelli n'aura gagné que cinq matches avec enjeu sur les 15 qu'il a disputés dans cette Coupe Louis Vuitton.

"On a commencé à mieux exploiter notre bateau ces derniers jours", a expliqué le barreur Arnaud Psarofaghis lors de la traditionnelle interview effectuée juste après chaque course. "On a appris chaque jour de nos erreurs, et on sait ce sur quoi on va devoir travailler", a-t-il poursuivi.

"Un grand merci à notre équipe à terre, à Monsieur Bertarelli et à tous ceux qui nous ont soutenus. C'est un privilège de pouvoir participer à cette épreuve", a ajouté le Genevois, le regard déjà tourné vers l'avenir. "On est au début de l'histoire", a-t-il lâché, se réjouissant notamment de ne jamais avoir rencontré de problème technique sur le bateau lors de ces régates en Catalogne.

Britannia pour une revanche

Pour Britannia, l'aventure continue en revanche. Le défi britannique, stoppé par Luna Rossa en finale des Challengers en 2021 lors de la précédente édition, pourrait bien retrouver le bateau italien au même stade dès le 26 septembre (au meilleur des 13 matches).

Mais Luna Rossa est désormais en souffrance dans sa demi-finale face à NYYC American Magic. Le barreur Jimmy Spithill et son équipage ne mènent plus que 4-3 face au défi américain, qui a gagné trois régates d'affilée. Et un dégât majeur doit être réparé sur l'une des voiles du bateau italien, victime d'une avarie dans le match no 7.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Procès Pélicot: l'émule du principal accusé admet être un "violeur"

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La victime Gisèle Pélicot a souhaité elle-même lundi que le procès ne se tienne pas à huis clos, afin d'attirer l'attention sur le phénomène de la soumission chimique et que "la honte change de camp" (image d'illustration). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Comme le principal accusé Dominique Pelicot mardi, un coaccusé du procès des viols en série en France a admis mercredi être "un violeur". Il a réclamé une "punition dure", tout en dévoilant une enfance marquée par des violences sexuelles.

A la différence des 50 autres hommes jugés à Avignon depuis le 2 septembre, Jean-Pierre M., 63 ans, n'est pas poursuivi pour des viols sur l'ex-épouse du principal accusé Gisèle Pelicot, mais sur sa propre épouse sur laquelle il avait calqué le même scénario élaboré par Dominique Pelicot, de huit ans son aîné.

"Je l'aime mon épouse. Je vais tout faire pour être bien. Je suis en prison et je le mérite. J'ai fait des actes ignobles. Je suis un criminel et un violeur", a clairement énoncé cet ex-employé d'une coopérative, ajoutant: "Ce que j'ai fait c'est horrible, je veux une punition dure".

Cet homme est accusé d'avoir, entre 2015 et 2018, également drogué sa propre compagne avec un anxiolytique fourni par Dominique Pelicot, de l'avoir violée et fait violer par celui-ci à son domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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