Coronavirus
Trump prend de l'hydroxycholoroquine à titre préventif
Le président des Etats-Unis Donald Trump a révélé lundi qu'il prenait de l'hydroxychloroquine à titre préventif contre le coronavirus, au mépris des recommandations des autorités sanitaires américaines. Ses déclarations ont suscité de vives réactions.
"J'en prends depuis une semaine et demie [...] je prends un comprimé par jour", a déclaré M. Trump lors d'un échange avec des journalistes à la Maison-Blanche. L'hydroxychloroquine est utilisée de longue date contre le paludisme, mais son éventuelle efficacité contre le coronavirus n'a, à ce jour, été démontrée par aucune étude rigoureuse.
"J'entends beaucoup de choses extraordinairement positives" sur ce médicament, a déclaré le milliardaire républicain. "Vous connaissez l'expression: qu'est-ce que vous avez à perdre?"
A la fin avril, l'agence américaine des médicaments (FDA) a mis en garde contre l'utilisation de cet antipaludéen "en dehors d'un milieu hospitalier ou d'essais cliniques". Elle a en particulier mis en avant "le risque de troubles du rythme cardiaque".
Déclarations "dangereuses"
Interrogée sur CNN, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la chambre des représentants, a estimé que ce n'était "pas une bonne idée". "Il est notre président et je préférerais qu'il ne prenne pas quelque chose qui n'a pas été approuvé par les scientifiques, particulièrement dans sa catégorie d'âge et, disons, dans sa catégorie de poids, appelée obésité morbide", a-t-elle ajouté.
Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate au Sénat, a dénoncé des déclarations "dangereuses". "Cela donne aux gens de faux espoirs [...] et peut même les mettre en danger", a-t-il déploré sur MSNBC.
Le locataire de la Maison-Blanche a affirmé qu'il n'avait "aucun symptôme" du Covid-19. Il a précisé qu'il était testé très régulièrement et que tous ses tests jusqu'ici avaient été négatifs.
Plus de 90'000 morts
Au moment même où le président américain faisait cette annonce inattendue, l'université Johns Hopkins, qui fait référence, annonçait que les Etats-Unis avaient franchi lundi la barre des 90'000 décès liés au Covid-19.
Depuis plusieurs mois, Donald Trump se montre très enthousiaste sur les possibles effets de ce médicament pour lutter contre le nouveau coronavirus. "C'est très excitant. Je pense que cela pourrait changer la donne. Ou peut-être pas. Mais d'après ce que j'ai vu, cela pourrait changer la donne", déclarait-il à la mi-mars.
Devant les journalistes, M. Trump a longuement expliqué lundi son choix d'utiliser ce médicament à titre préventif. "Vous seriez surpris de découvrir combien de personnes en prennent, en particulier celles qui sont en première ligne", a-t-il assuré.
"Cela ne va pas me faire de mal", a-t-il poursuivi. "C'est utilisé depuis 40 ans pour le paludisme [...] Beaucoup de médecins en prennent". Le président de la première puissance mondiale a souligné qu'il s'agissait d'une initiative personnelle, mais qu'il avait obtenu le feu vert du médecin de la Maison-Blanche.
"Je lui ai dit: 'Vous en pensez quoi?' Il m'a répondu: 'Si vous le souhaitez'. J'ai dit: 'Oui, cela me plairait'".
Ni amélioration ni détérioration
M. Trump s'est lui-même amusé de son annonce devant les journalistes. "J'attendais de voir vos yeux s'illuminer quand j'ai dit cela... Oui, j'en prends depuis une semaine et demie et je suis toujours là!"
Dans la soirée, le médecin de la Maison-Blanche Sean Conley a confirmé qu'après de "nombreuses discussions" avec le milliardaire républicain, il avait été conclu que "les avantages potentiels de ce traitement l'emportaient sur les risques relatifs".
L'hydroxychloroquine et la chloroquine sont utilisées depuis des années pour traiter le paludisme, certaines maladies auto-immunes, comme le lupus, et la polyarthrite rhumatoïde.
Selon une étude publiée il y a dix jours dans le New England Journal of Medicine, l'administration d'hydroxychloroquine n'a ni amélioré ni détérioré de manière significative l'état de patients gravement malades du coronavirus.
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang
Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.
Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.
Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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