International
Trump quitte l'hôpital pour regagner la Maison-Blanche
Le président américain Donald Trump est sorti lundi après-midi de l'hôpital, où il était soigné depuis vendredi pour son infection au coronavirus. Il a promis de repartir "bientôt" en campagne, même si ses médecins ont souligné qu'il n'était pas encore tiré d'affaire.
À son arrivée à la Maison-Blanche, il est monté sur le balcon, a retiré son masque et a levé les pouces. C'est un geste de défi pour un président malade, encore contagieux, qui pendant des mois a affiché son dédain pour ceux qui se couvrent le visage pour se protéger du Covid-19.
Peu auparavant et trois jours après y avoir été admis vendredi dans la foulée de son test positif au Covid-19, le 45e président des Etats-Unis a quitté à pied le centre médical Walter Reed, en banlieue de Washington, par la grande porte dorée, sans répondre aux questions de la presse.
Tandis que des sympathisants l'acclamaient à l'extérieur des grilles, sa voiture l'a ensuite accompagné à son hélicoptère Marine One, qui l'a ramené à la Maison-Blanche, dans une mise en scène savamment orchestrée.
"N'ayez pas peur du Covid-19"
"N'ayez pas peur du Covid-19. Ne le laissez pas dominer votre vie", avait auparavant lancé sur Twitter celui qui est régulièrement accusé de minimiser la pandémie et qui a tenu à annoncer lui-même sa sortie. Il a tenté de se présenter comme revigoré par cette épreuve, et de défendre une fois de plus sa gestion de la crise, critiquée de toutes parts.
"Me sens vraiment bien", "mieux qu'il y a 20 ans!", a insisté le milliardaire républicain âgé de 74 ans. "Nous avons développé, sous l'administration Trump, de bons médicaments et de bonnes connaissances". Le coronavirus a fait 210'000 morts aux Etats-Unis, le plus endeuillé au monde.
Le président sortant, de nouveau très actif sur Twitter après un retrait rare et remarqué ces derniers jours, se montre de plus en plus impatient de donner au moins l'image d'un candidat mobilisé par sa campagne à 29 jours du scrutin présidentiel du 3 novembre face au démocrate Joe Biden.
"Sondages bidon"
"Je retournerai bientôt sur le terrain pour ma campagne", a-t-il prévenu, contestant les "sondages bidon" qui le donnent constamment battu par l'ancien vice-président de 77 ans.
"Il est de retour", a aussi acquiescé son médecin Sean Conley, "prudemment optimiste", comme pour confirmer l'idée véhiculée par son entourage d'un "battant" prêt à vaincre le virus et remonter sur le ring. Pour autant, l'équipe médicale a bien souligné qu'une sortie de l'hôpital n'était pas synonyme d'un retour à la normale.
"Il n'est peut-être pas encore complètement tiré d'affaire" et il bénéficiera à la présidence "de soins médicaux de classe mondiale 24 heures sur 24", a dit le Dr Conley lors d'une conférence de presse. Il a précisé que les médecins ne seraient pas totalement soulagés avant une semaine.
Il a surtout expliqué que Donald Trump ne pourrait pas retourner sur le terrain avant de ne plus être contagieux, laissant entendre qu'il l'était encore. Il a évoqué un délai moyen de dix jours, mais sans préciser exactement à partir de quand.
Un foyer à la Maison-Blanche
Cela semble donc le priver encore pour un temps de déplacements dans les Etats-clés pour tenter de refaire son retard. En face, Joe Biden, 77 ans, qui a maintenu voire accru son avance dans les intentions de vote après le débat confus de la semaine dernière face à Donald Trump, continue, lui, sa campagne à son rythme.
"J'espère que le président se rétablira rapidement", "mais la crise sanitaire de notre pays est très, très loin d'être terminée", a dit lundi le candidat démocrate en Floride, l'un des Etats-clés que le président sortant doit à tout prix remporter à nouveau, comme en 2016, pour conserver un espoir de victoire au niveau national.
"Maintenant qu'il a le temps de tweeter des messages de campagne, je vais lui demander ceci: écoutez les scientifiques, soutenez le port du masque", a-t-il ajouté.
Dans l'immédiat, Donald Trump va donc être confiné à la Maison-Blanche, qui ressemble de plus en plus à un foyer virulent du coronavirus. Après le président, sa femme Melania, sa proche conseillère Hope Hicks et plusieurs autres membres de son équipe, c'est Kayleigh McEnany, la porte-parole de Donald Trump, qui a annoncé lundi avoir été testée positive au Covid-19.
International
Team New Zealand domine Britannia d'entrée
En ouverture de la 37e Coupe de l'America samedi à Barcelone, les tenants du titre néo-zélandais ont pris l'avantage sur les britanniques. Ils ont remporté les deux premières manches sans trembler.
En route pour un incroyable triplé - le premier depuis les Etats-Unis en 1987 et 1992 - les Kiwis ont pris le meilleur départ au coup d'envoi de la première course, avant de creuser l'écart jusqu'à la ligne d'arrivée.
"On a fait un super départ, j'étais un peu nerveux avant la course vu qu'il n'y avait pas de vent", a expliqué Peter Burling, 33 ans et plus jeune barreur à soulever la Coupe de l'America en 2017, juste après son premier succès du jour.
Britannia pas assez rapide
Vainqueur de la Coupe Louis Vuitton la semaine dernière, Britannia est allé vite sur le plan d'eau, dépassant les 33 noeuds de moyenne (61 km/h) sur la journée... mais pas suffisamment.
Ben Ainslie et ses hommes affichaient 41 secondes de retard sur l'AC75 néo-zélandais à l'issue de la première manche et le scénario s'est répété quasiment à l'identique lors du 2e affrontement (+24 secondes à l'arrivée).
"Ce n'est pas le résultat que l'on voulait, mais bravo aux Kiwis. On doit encore travailler. On savait que cela allait être difficile face à eux. Mais j'ai confiance en notre équipe", a dit le barreur anglais de 47 ans après sa 2e défaite samedi.
Deux nouvelles manches doivent avoir lieu dimanche à Barcelone. La première équipe à remporter sept points soulèvera le plus vieux trophée sportif du monde.
Les Italiennes victorieuses
Samedi, les Italiennes de Luna Rossa sont devenues la première équipe de l'histoire à remporter la Coupe de l'America féminine, une épreuve inédite, en dominant les Britanniques d'Athena Pathway en finale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tadej Pogacar s'impose pour la quatrième fois de suite
Et de quatre pour Tadej Pogacar! Le Slovène a remporté samedi le Tour de Lombardie pour la quatrième fois de suite. Il s'est imposé en solitaire à Côme après avoir attaqué à 48 km de l'arrivée.
Après avoir remporté entre autres, Liège-Bastogne-Liège, le Tour d'Italie, le Tour de France et la course sur route des Mondiaux à Zurich, Pogacar a conclu une saison stratosphérique en s'adjugeant la classique des feuilles mortes. Il a franchi la ligne avec plus de trois minutes d'avance sur Remco Evenepoel, qui a tenté de revenir sur son rival, sans succès.
Cette septième victoire dans un Monument, Tadej Pogacar la doit aussi à ses coéquipiers. Dans l'ascension du col de Sormano, Marc Hirschi, Adam Yates, et surtout Pavel Sivakov, ont ramené le peloton sur l'échappée et mis Pogacar sur orbite. Comme souvent cette saison, personne n'a ensuite été capable de suivre l'attaque du Slovène.
Avec ce quatrième succès de rang, "Pogi" égale Fausto Coppi, quadruple vainqueur entre 1946 et 1949. L'Italien s'est toutefois imposé cinq fois sur le Tour de Lombardie. Un record qui ne devrait pas résister très longtemps à l'ogre slovène.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Harris tente la carte de l'âge et de la santé contre Trump
La Maison Blanche a publié samedi un rapport médical concluant que Kamala Harris possède à 59 ans "la résistance physique et mentale nécessaire pour remplir les devoirs de la présidence" des Etats-Unis.
Le rapport, extrêmement détaillé, a été publié "avec l'accord" de la candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre, qui espère ainsi alimenter un débat sur les facultés de son rival républicain Donald Trump, âgé de 78 ans.
Selon son médecin, le dernier examen médical de la vice-présidente en avril ne signale rien "sortant de l'ordinaire" et celle-ci bénéficie d'une "excellente santé". Seul traitement notoire: une immunothérapie allergénique suivie depuis trois ans pour réduire les symptômes d'allergies saisonnières.
Les questions sur l'âge, la robustesse et l'acuité mentale de Joe Biden ont dominé sa campagne, jusqu'à ce que le président âgé de 81 ans jette l'éponge en juillet après un débat calamiteux face à l'ancien président républicain.
La question est depuis rarement abordée dans les médias et n'a pas d'influence notable sur les sondages, toujours aussi serrés, en dépit de la forte différence d'âge entre Kamala Harris et Donald Trump, et de la tendance toujours plus prononcée de ce dernier aux digressions décousues.
La vice-présidente voudrait donc remettre le sujet au goût du jour, à son avantage.
Son équipe de campagne a lu avec attention de récents articles du New York Times.
L'un souligne que le milliardaire, déjà très critiqué par ses adversaires pour n'avoir pas été transparent sur sa santé quand il était président, n'a pas publié de bilan médical récent.
L'autre article du grand quotidien américain analyse ses récents discours, concluant qu'ils sont toujours plus "longs", "confus", "vulgaires" et "obsédés par le passé".
L'ancien président, à la présence physique indéniable, a un rythme très soutenu de voyages et de meetings. Mais il ne montre pas de fatigue comparable à celle qui marquait souvent la démarche, les traits et l'élocution de Joe Biden.
Et selon les sondages, son âge n'est pas un sujet important pour une grande partie des électeurs.
Une enquête d'opinion Gallup publiée le 10 octobre indique que 41% des électeurs jugent le républicain trop vieux pour être président. Le pourcentage n'a pas beaucoup changé depuis que Kamala Harris est entrée dans la course.
Selon Gallup, en juin, ils étaient 37% à dire la même chose, tandis que deux tiers des Américains estimaient alors que Joe Biden était trop âgé pour rester à la Maison Blanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La passe de 100 pour Novak Djokovic face au no 1 2024 ?
La finale du Masters 1000 de Shanghaï opposera le no 1 mondial Jannik Sinner à Novak Djokovic. Malgré une gêne à la hanche, Novak Djokovic rêve de cueillir en Chine le 100e titre de sa carrière.
En demi-finale, le Serbe s’est imposé 6-4 7-6 (8/6) devant Taylor Fritz. Après une véritable démonstration au premier set, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a ressenti une douleur à la hanche qui a nécessité la venue du soigneur. Mais malgré une balle de set sur le service de Fritz à 6/5 au jeu décisif, Novak Djokovic a pu couper la ligne d’arrivée. Il s’est imposé pour la dixième fois en... dix rencontres face à l’Américain.
Plus tôt dans la journée et en présence de Roger Federer, Jannik Sinner n’avait pas connu les mêmes tourments pour se qualifier. L’Italien a battu 6-4 7-5 le finaliste du Geneva Open Tomas Machac (ATP 33), "bourreau" jeudi de Carlos Alcaraz A la faveur de ce succès sur le Tchèque, Jannik Sinner est - déjà – assuré de terminer l’année à la place de no 1 mondial.
Forte à ce jour de 64 victoires et couronnée par ses deux titres du Grand Chelem à Melbourne et à New York, son année 2024 est exceptionnelle. L’Italien de 23 ans est devenu le 19e joueur de l’histoire à boucler une année civile au premier rang. Il entend, bien sûr, terminer le travail à Shanghaï, à Paris-Bercy et au Masters de Turin pour marquer encore plus les esprits. Et pour faire oublier peut-être son double contrôle positif au clostébol qui pourrait ruiner sa carrière si l’appel de l’AMA est accepté par le Tribunal du Sport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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