International
USA : Elizabeth Warren abandonne la course à la Maison Blanche
"Je ne me présenterai pas à la présidence en 2020", a-t-elle déclaré devant la presse dans le même décor que lors de son lancement dans la course, devant sa maison du Massachusetts, entourée de son mari et de son chien, Bailey.
Elle a indiqué qu'elle n'était pas prête à déclarer "aujourd'hui" son possible ralliement à Bernie Sanders, avec lequel elle partage beaucoup d'idées marquées très à gauche, ou à l'ex-président modéré Joe Biden, qui a récupéré sa position de favori ces derniers jours. "Je veux prendre un peu de temps pour y penser", a-t-elle dit.
Soutien courtisé
Le soutien de cette ancienne professeure en droit, pourfendeuse de Wall Street, qui dispose d'un grand réseau de volontaires et partisans très motivés, est désormais très courtisé.
A 70 ans, la progressiste avait grimpé jusqu'au sommet des sondages à l'automne avant de retomber.
Elle n'a pas réussi à arriver en tête dans une seule de la vingtaine de primaires démocrates organisées à ce jour, essuyant des défaites particulièrement humiliantes dans l'Etat du Massachusetts qu'elle représente au Sénat et dans celui où elle a grandi, l'Oklahoma.
"Je continuerai à me battre pour ceux qui travaillent dur à travers le pays et qui se sont sans cesse retrouvés perdants", a-t-elle insisté.
"La sénatrice Elizabeth Warren est la combattante la plus farouche pour les familles de la classe moyenne", a salué Joe Biden sur Twitter après l'annonce de son retrait. "Nous avions besoin de sa voix dans cette course."
Elizabeth Warren avait été la première des grands candidats à entrer dans la course à la Maison Blanche, dès décembre 2018.
"Rêvons en grand, battons-nous fort, à nous de gagner!": la foule, d'abord quelques centaines, puis des milliers, reprenait en coeur son cri de ralliement à travers les Etats-Unis.
Combative, très disciplinée dans sa campagne, elle se targuait d'avoir "un projet" pour toutes les grandes questions et espérait pouvoir rassembler les ailes gauche et plus centriste du parti.
Manque "d'espace"
Elle a regretté jeudi ne pas avoir réussi à trouver "l'espace" pour faire campagne entre ces deux tendances.
Ancienne électrice républicaine, née de parents modestes, Elizabeth Warren a été visée sans relâche par les piques de républicains, Donald Trump en tête, sur les origines amérindiennes qu'elle a longtemps revendiquées et qui se sont révélées être en fait très diluées.
Le président républicain a d'ailleurs commenté rapidement son départ en employant de nouveau l'un des sobriquets qu'il aime distribuer.
"Elizabeth 'Pocahontas' Warren, qui n'allait nulle part (...), vient juste de quitter la primaire démocrate... trois jours trop tard", a-t-il tweeté en affirmant qu'elle avait empêché ainsi Bernie Sanders de remporter plusieurs Etats.
Elle était la dernière femme figurant parmi les candidats favoris dans les primaires démocrates, dans une course qui avait pourtant débuté avec une diversité record chez les candidats.
Sexisme?
"Le plus difficile, c'est pour toutes ces petites filles qui vont devoir attendre quatre ans de plus" pour voir une femme à la Maison Blanche, a regretté Elizabeth Warren.
"Si vous dites, non, il n'y a pas eu de sexisme (dans cette course), un milliard de femmes vont penser 'sur quelle planète vivez-vous?'", a-t-elle dit.
"Ce cycle électoral en particulier a soulevé des questions très légitimes sur les défis auxquels sont confrontés les femmes qui se présentent à la présidence des Etats-Unis", n'a pas manqué de pointer la sénatrice Kamala Harris, elle aussi ex-candidate à l'investiture démocrate.
D'autres affirment que ses attaques contre le milliardaire Michael Bloomberg lors des débats ont aussi pu lui coûter, certains la percevant comme "agressive", ce qui n'aurait pas été le cas avec un homme.
"Je peux citer un milliardaire qui a été empêché d'acheter cette élection", s'est-elle targuée jeudi à ce sujet auprès de son équipe de campagne.
International
L'hélicoptère de la NASA sur Mars envoie son dernier message
Le petit hélicoptère Ingenuity envoyé sur Mars par la NASA a transmis son dernier message à la Terre, a annoncé mardi l'agence américaine de l'espace. Il doit désormais servir d'unité fixe pour rassembler des données à la surface de la planète rouge.
Ingenuity était devenu en 2021 le premier appareil motorisé à effectuer un vol sur une autre planète. Il avait ainsi prouvé qu'il était possible de voler dans l'air martien, d'une densité équivalente à seulement 1% celle de l'atmosphère terrestre.
Ne pesant que 1,8 kilogramme, l'hélicoptère ressemblait plutôt à un gros drone. Au total, il a parcouru 17 kilomètres et volé jusqu'à une altitude de 24 mètres. Son temps de vol cumulé s'élève à plus de deux heures.
Il était arrivé sur Mars en février 2021, avec le rover Perseverance pour lequel il a joué le rôle d'éclaireur aérien afin d'aider son compagnon à roues à rechercher d'éventuels signes d'une vie microbienne ancienne.
Longévité remarquable
"Un long adieu", a écrit la NASA sur le réseau social X (ex-Twitter). "L'équipe d'Ingenuity a reçu le dernier message de #MarsHelicopter, qui servira maintenant de banc d'essai, récoltant des données qui pourraient aider les futurs explorateurs de la planète rouge".
La longévité d'Ingenuity a été remarquable, sachant notamment qu'il devait survivre aux nuits glaciales martiennes en se réchauffant grâce à des panneaux solaires qui chargeaient ses batteries la journée.
L'hélicoptère ne devait à l'origine décoller que cinq fois, mais devant ses très bonnes performances, la mission avait été prolongée, jusqu'en janvier 2024. Il a été déployé 72 fois au total.
L'agence spatiale américaine a annoncé lundi qu'elle cherchait des moyens de rapporter sur terre des roches prélevées sur Mars par Perseverance de façon plus rapide et moins coûteuse, après des critiques sur l'importance de son budget.
L'annonce a été faite alors que la mission chinoise Tianwen-3 pour le retour d'échantillons venus de la planète rouge devrait être lancée vers 2030, selon les médias d'Etat, dans un contexte de rivalité entre les deux puissances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: le Bayern sort Arsenal
Le Bayern Munich s'est hissé dans le dernier carré de la Ligue des champions. A domicile, les Bavarois ont battu Arsenal 1-0 grâce à une réussite de Kimmich (63e). Il y avait eu 2-2 à l'aller.
Le succès des Allemands est mérité. Ce sont eux qui ont eu les occasions les plus nettes après la pause, notamment sur une tête de Goretzka sur le poteau (47e). Et Sané, dont la vitesse a posé des problèmes à la défense londonienne, a manqué le k.-o. trois minutes après l'ouverture du score, tout comme Musiala (90e).
Arsenal, comme dimanche en championnat contre Aston Villa, a semblé en panne d'inspiration offensive et en déficit d'énergie. Les Gunners paient peut-être une longue saison, eux dont le banc n'a pas la profondeur de certains de leurs rivaux.
Thomas Tuchel et le Bayern peuvent ainsi encore rêver à sauver leur saison en gagnant un trophée. Mais la route est encore longue pour Harry Kane et ses coéquipiers. L'attaquant anglais, ancien de Tottenham, a sans doute pris un plaisir particulier à mettre fin au parcours européen d'Arsenal...
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Eruption volcanique en Indonésie: centaines d'habitants évacués
Un volcan est entré en éruption dans le nord de l'Indonésie, dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant l'évacuation de centaines d'habitants, ont indiqué les autorités qui ont placé le niveau d'alerte au maximum.
"Sur la base des observations visuelles et instrumentales qui ont montré une augmentation de l'activité volcanique, le niveau (d'alerte) du mont Ruang a été relevé du niveau 3 au niveau 4", a déclaré Hendra Gunawan, directeur de l'agence indonésienne de volcanologie, dans un communiqué publié mercredi en fin de journée.
Les autorités ont également élargi la zone d'exclusion de quatre kilomètres à six kilomètres mercredi soir autour du cratère.
Le volcan Ruang, au nord-est des Célèbes, qui culmine à 725 mètres, a eu une première éruption à 21h45 locales mardi (15h45 suisses), puis à deux reprises mercredi au petit matin, selon les agences de volcanologie et de géologie du pays.
Aucun décès ou blessé n'a été signalé, mais plus de 800 personnes ont été évacuées de deux villages de l'île de Ruang vers une île voisine, a rapporté l'agence de presse indonésienne Antara.
Colonne de 2 km de cendres
L'agence de volcanologie a déclaré que les résidents de Tagulandang devaient être évacués en dehors d'un rayon de six kilomètres d'ici mercredi soir.
Hendra Gunawan a également averti les résidents locaux d'être "en alerte pour l'éjection potentielle de fragments de roches, les décharges de nuages chauds et le tsunami causé par l'effondrement du corps du volcan dans la mer", selon le communiqué.
La première éruption a projeté une colonne de cendres jusqu'à deux kilomètres dans le ciel, et la seconde à 2,5 kilomètres, a déclaré Muhammad Wafid, directeur de l'agence de géologie nationale, dans un communiqué.
Selon l'agence de volcanologie, l'activité du volcan Ruang a augmenté après deux tremblements de terre ces dernières semaines.
Les autorités avaient imposé une zone d'exclusion de quatre kilomètres autour du cratère, situé à plus de 100 kilomètres au nord de la capitale provinciale des Célèbes du nord, Manado.
L'Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une importante activité volcanique et sismique. Le pays compte près de 130 volcans actifs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records
Les autoroutes géantes de Dubaï étaient encore inondées mercredi, les écoles fermées et le trafic aérien perturbé au lendemain de pluies records dans la plus célèbre des sept cités-Etats de la fédération des Emirats arabes unis, malgré le retour du soleil.
D'énormes files se sont formées sur des autoroutes à six voies dont certains tronçons ont été submergés mardi, les Emirats ayant enregistré 254 millimètres de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.
Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police.
Les voyageurs ont été invités à ne pas se rendre à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international, "sauf en cas d'absolue nécessité".
Chaos
"Les vols continuent d'être retardés et détournés (...) Nous travaillons d'arrache-pied pour rétablir les opérations le plus rapidement possible dans des conditions très difficiles", a déclaré un porte-parole de Dubai Airports.
La compagnie aérienne Emirates, fleuron de Dubaï, a suspendu les enregistrements mercredi, en raison des difficultés d'accès à l'aéroport pour le personnel et les passagers, les routes étant bloquées et certains services de métro suspendus.
De longues files d'attente se sont formées devant les stations de taxis de l'aéroport, tandis que de nombreux passagers attendaient à l'intérieur des nouvelles de leur vol. Mardi, des dizaines de vols avaient été retardés, annulés ou détournés.
Les écoles sont également restées fermées pour le deuxième jour consécutif.
La tempête a touché les Emirats arabes unis et Bahreïn, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir frappé Oman, un autre pays du Golfe, où 19 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées.
Les précipitations aux Emirats arabes unis sont les plus importantes jamais enregistrées dans le pays, depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités.
Pas d'ensemencement de nuages
Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l'Imperial College de Londres, "les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï" ont probablement été accentuées par le "changement climatique provoqué par l'homme".
"Les terrains désertiques ont besoin de plus de temps que les autres pour que l'eau s'y infiltre. La quantité de pluie tombée était trop importante pour être absorbée", a affirmé Maryam Al Shehhi, du Centre national de météorologie, en assurant que le pays n'avait pas eu recours à l'ensemencement des nuages.
Cette technologie, souvent utilisée dans le pays pour générer de la pluie artificielle, n'a pas été déployée car la tempête "était déjà forte", a-t-elle affirmé.
Les écoles resteront également fermées jusqu'à la semaine prochaine à Bahreïn, qui a enregistré mardi des précipitations record de 96,88 mm en une journée, battant ainsi les 67,9 mm enregistrés en 1995.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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