International
Biden souhaite à Trump un "bon retour" à la Maison Blanche
Un ton courtois entre deux hommes qui se détestent: Joe Biden a reçu mercredi Donald Trump à la Maison Blanche, où le républicain, auréolé d'une victoire éclatante à la présidentielle et fort d'un contrôle total du Congrès, s'installera pour de bon le 20 janvier.
Après une poignée de mains avec le chef d'Etat sortant dans le Bureau Ovale, le 45e et bientôt 47e président américain a déclaré que la transition serait "la plus fluide qui soit".
Les deux hommes, assis auprès d'un feu de cheminée, ont fait de très courtes déclarations avant d'entamer leur réunion, à laquelle assistent leurs chefs de cabinet respectifs (Jeff Zients pour Joe Biden, Susie Wiles pour Donald Trump).
"Nous ferons tout ce qui est possible pour être sûrs que vous ayez tout ce dont vous avez besoin", a dit le président sortant, qui ces dernières années a très souvent qualifié Donald Trump de danger pour la démocratie américaine, et qui s'était d'ailleurs présenté pour tenter de lui barrer la route, avant de devoir céder la place en juillet à Kamala Harris.
Il a présenté ses "félicitations" au président élu et lui a souhaité un "bon retour" dans le plus célèbre bureau du monde, que Donald Trump a occupé de 2017 à 2021.
"La politique c'est dur, et souvent ce n'est pas un monde très agréable. Mais c'est un monde agréable aujourd'hui et je suis reconnaissant", a lancé le républicain, auteur du plus extraordinaire come-back de l'histoire politique récente.
"Très cordiale"
La réunion a été "très cordiale" et "très courtoise" ainsi qu'"incroyablement substantielle", selon la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre, qui n'a pas donné beaucoup d'indications sur la teneur des discussions.
Le président sortant "a souligné que, selon lui, le soutien continu des Etats-Unis à l'Ukraine (était) dans l'intérêt de notre sécurité nationale", a toutefois indiqué Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Joe Biden met un point d'honneur à respecter tous les usages que son prédécesseur, et désormais successeur, avait dynamités.
Donald Trump, qui n'a cessé de contester sa défaite en 2020, n'a jamais invité le démocrate à la Maison Blanche pour cette réunion traditionnelle, et a ensuite boudé la cérémonie d'investiture du démocrate le 20 janvier 2021.
Le républicain pourrait démanteler une bonne partie du bilan de Joe Biden, surtout qu'il dispose désormais d'une confortable maîtrise des leviers du pouvoir.
Le Parti républicain a en effet conservé sa majorité à la Chambre des représentants, selon des médias américains mercredi, après avoir pris le contrôle du Sénat, l'autre composante du Congrès.
Donald Trump peut aussi compter sur une Cour suprême solidement ancrée à droite, qui avait reconnu en juillet une large présomption d'immunité pénale aux présidents des Etats-Unis.
Lui-même avait rompu avec tous les usages de courtoisie démocratique en n'invitant pas Joe Biden après avoir été battu par lui à la présidentielle de 2020, ce qu'il n'a jamais reconnu, puis en boudant la cérémonie d'investiture du démocrate le 20 janvier 2021.
Musk
A son arrivée mercredi, il a vu brièvement la Première dame Jill Biden, laquelle lui a remis une lettre de félicitations pour Melania Trump.
L'épouse du futur président avait annoncé qu'elle serait absente, sans en donner la raison mais en souhaitant un "grand succès" à son mari, auprès duquel elle n'a fait que de très rares apparitions pendant la campagne.
Donald Trump s'était d'abord rendu devant des républicains, auprès desquels il a évoqué l'hypothèse de se représenter à la Maison Blanche à l'issue de son second mandat, ce qui est interdit par la Constitution américaine.
"Je pense que je ne me représenterai pas, à moins que vous ne vous disiez 'il est bon, nous devons envisager autre chose'", a-t-il déclaré sous les rires de l'assistance.
Donald Trump est en train de former sa future équipe.
Il a nommé l'homme le plus riche de la planète, Elon Musk, à la tête d'une nouvelle "Commission à l'efficacité gouvernementale", conjointement avec l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy.
Signe de son importance acquise auprès de Donald Trump, le patron de Tesla accompagne le vainqueur de la présidentielle dans plusieurs étapes de cette journée très scrutée à Washington.
Donald Trump a aussi confirmé mercredi sa volonté de confier au sénateur de Floride Marco Rubio, tenant d'une ligne dure face à la Chine, le poste de chef de la diplomatie américaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le budget déficitaire de la Ville de Genève adopté
Adopté samedi par le Conseil municipal, le budget 2025 de la Ville de Genève présente un déficit de 70,9 millions de francs. Soutenu par la gauche, il a été validé par 47 oui contre 28 non.
Emmenée par le Parti socialiste, l’Alternative l'a approuvé alors que le PLR, Le Centre, le MCG et l'UDC y étaient opposés. En votant un budget déficitaire de 70,9 millions - dans les limites de la loi sur l’administration des communes, la Ville de Genève devra néanmoins présenter au Conseil d’État un plan de retour à l’équilibre dès le printemps prochain, écrit Le Centre dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.
La maire de Genève et conseillère administrative socialiste Christina Kitsos a défendu la politique de son département, précisant qu’en matière de petite enfance, "ce qui coûte, c’est l’inaction", souligne son parti dans un communiqué. Le groupe socialiste évoque des "attaques d’une droite décomplexée et de plus en plus incohérente à l’approche des élections."
Le budget permet le maintien des prestations, malgré la baisse fiscale décidée au niveau cantonal, se félicitent les Vert-e-s. Bien que soulagés, les écologistes feront preuve d’un "suivi attentif dans le retour à l’équilibre attendu pour 2033".
Présenté au mois de septembre 2024, le projet de budget 2025 partait sur une base déficitaire de 63,4 millions de francs. Le projet amendé et adopté mi-novembre en commission des finances du Conseil municipal tablait sur un déficit de 72,9 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Loi martiale: ex-ministre de la Défense sud-coréen arrêté
L'ex-ministre de la Défense sud-coréen Kim Yong-hyun a été arrêté pour son rôle dans la tentative d'imposition de la loi martiale qui a plongé son pays dans une semaine de chaos, ont affirmé dimanche des médias locaux.
Kim Yong-hyun avait déjà démissionné après l'éphémère état d'exception déclaré tard mardi à la surprise générale par le président Yoon Suk Yeol, qui a dû abroger la loi martiale six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.
Le ministère public n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir à cette arrestation rapportée par l'agence nationale Yonhap et d'autres médias sud-coréens.
Kim Yong-hyun était sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire. La police a par ailleurs ouvert une enquête contre Yoon Suk Yeol pour "rébellion".
Aux alentours de 21H30 locales samedi (13H30 en suisses), le président Yoon a survécu à une motion de destitution déposée contre lui et soumise au vote du Parlement.
Son parti a boycotté le scrutin et l'a rendu invalide, faute d'un quorum de 200 députés nécessaire. Seuls 195 ont participé.
Eviter une fracture
Peu après, le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon a expliqué qu'il avait bloqué cette motion afin d'éviter "une grave fracture et le chaos", disant qu'il "résoudrait la crise d'une manière plus ordonnée et responsable".
Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a certifié que le parti avait "obtenu" de M. Yoon la promesse qu'il se retire et que, jusqu'à sa démission effective, il serait "largement exclu de ses fonctions", assurées alors par le Premier ministre et le PPP.
L'issue du vote a déçu les quelque 150'000 personnes, selon la police, massées devant le Parlement pour exiger que Yoon Suk Yeol s'en aille. Les organisateurs ont eux revendiqué une affluence d'un million de manifestants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Dan Ndoye marque à Turin contre la Juventus
Une semaine après son doublé face à Venise, Dan Ndoye a, à nouveau, trouvé le chemin des filets en Série A. Le Vaudois a ouvert le score lors du 2-2 de Bologne à Turin face à la Juventus.
L’international suisse a armé une frappe limpide au premier poteau pour battre le gardien Mattia Perrin à la 30e minute. Il est le deuxième joueur de Murat Yakin à marquer dans l’antre de la Juve cette saison après Simon Sohm avec Parme le 30 octobre dernier.
Bologne a mené 2-0 avant de concéder l’égalisation à la 92e sur une réussite du Belge Samuel Mbangula.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un 38e succès pour Odermatt, 1er du super-G de Beaver Creek
Battu par son pote Justin Murisier vendredi en descente, Marco Odermatt a retrouvé "sa" place au centre du podium 24 heures plus tard à Beaver Creek.
Le Nidwaldien a remporté le premier super-G de l'hiver pour cueillir son 38e succès en Coupe du monde.
Marco Odermatt était déjà le septième skieur le plus titré de l'histoire sur le Cirque blanc avant cette 38e victoire, qui le rapproche à deux longueurs du no 1 helvétique Pirmin Zurbriggen. Seules Vreni Schneider (55 succès) et Lara Gut-Behrami (45) ont fait mieux côté suisse.
Samedi, Marco Odermatt est le seul Suisse à s'être illustré sur la piste "Birds of Prey". Le Grison Gino Caviezel a rendu une copie propre, terminant 7e mais à 0''36 du top 3. Justin Murisier s'est quant à lui classé 17e (à 1''30) au lendemain de sa première victoire en Coupe du monde.
Le Bagnard partage d'ailleurs le 17e rang avec le Fribourgeois Alexis Monney, qui n'a pu s'élancer qu'à la suite du forfait d'Arnaud Boisset. Stefan Rogentin et Loïc Meillard, respectivement 1er et 2e du super-G des finales de Saalbach ce printemps (devant Boisset), ont en revanche échoué hors du top 20.
La différence sur le bas
Marco Odermatt a forcé la décision sur le bas du parcours samedi, à la glisse. Devancé de 22 centièmes par Cyprien Sarrazin au dernier pointage intermédiaire, il a été flashé à 113,73 km/h - soit la meilleure vitesse instantanée - juste avant la ligne d'arrivée et a devancé son rival français de 18 centièmes.
Sarrazin s'est ainsi parfaitement repris après sa décevante 9e place en descente. Le podium est complété par le surprenant Autrichien Lukas Feuerstein, porteur du dossard no 24, qui a concédé 0''47 à Odermatt. Les modestes Fredrik Moeller (dossard 32) et Giovanni Franzoni (39) sont quant à eux ex-aequo au 4e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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