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Économie

UE: "graves conséquences" si Londres tente de suspendre l'accord

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Le secrétaire d'Etat britannique David Frost a regretté des "progrès limités" à l'issue de cette troisième rencontre. (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

La Commission européenne a mis en garde contre les "graves conséquences" qu'entraînerait une suspension du protocole nord-irlandais pour les relations UE-Royaume-Uni. Elle a émis cet avertissement à l'issue d'un entretien entre les négociateurs à Bruxelles.

"Cela signifierait un rejet des efforts de l'Union européenne pour trouver une solution consensuelle" dans la mise en oeuvre de cet accord, a averti le commissaire européen Maros Sefcovic, après sa rencontre avec le secrétaire d'Etat britannique David Frost.

Londres a menacé à plusieurs reprises de déclencher l'article 16 de ce protocole qui permet d'en suspendre certaines dispositions, notamment dans le cas de "grandes difficultés économiques". Les Britanniques accusent cet accord d'être à l'origine des problèmes d'approvisionnement dans la province.

Article 16

"Nous entendons beaucoup parler de l'article 16. Il n'y pas de doute sur le fait que déclencher cet article" afin d'obtenir une renégociation du protocole aurait "de graves conséquences pour l'Irlande du Nord, car cela se traduirait par de l'instabilité et de l'imprévisibilité", a déclaré le commissaire européen.

A son arrivée à Bruxelles, David Frost avait de nouveau agité la menace d'une suspension: "Nous n'allons pas déclencher l'article 16 aujourd'hui, mais il est bien sur la table et ce depuis juillet", avait-il rappelé.

Proposition restée sans réponse

Le commissaire européen a regretté l'absence d'"avancées" de la part de Londres concernant la proposition de l'UE présenté il y a trois semaines pour tenter de résoudre les difficultés d'acheminement des marchandises entre la Grande-Bretagne et la province.

Selon Bruxelles, ces aménagements permettraient d'alléger sensiblement les contrôles phytosanitaires et les formalités douanières pour un large éventail de marchandises destinées à la seule consommation de l'Irlande du Nord et qui n'entreront pas dans le marché unique européen.

Accord de paix de 1998

Le protocole effectif depuis le début de l'année maintient la province britannique dans l'union douanière et le marché unique européens, pour empêcher le retour d'une frontière physique sur l'île d'Irlande qui risquerait de fragiliser l'accord de paix de 1998.

Londres exige sa renégociation et en particulier la suppression du droit de regard de la Cour de justice de l'UE sur son application, pour le remplacer par "un arbitrage international", une modification inacceptable pour les Européens qui refusent une renégociation.

"Progrès limités"

David Frost a pour sa part regretté des "progrès limités" à l'issue de cette troisième rencontre entre les deux responsables depuis l'offre de l'UE, selon un porte-parole du gouvernement britannique. La proposition européenne "ne répond pas aux difficultés de fond sur la mise en oeuvre du protocole", a-t-il affirmé.

Les divergences "peuvent encore être surmontées par de nouvelles discussions intensives", a-t-il cependant estimé. Les deux négociateurs se retrouveront à Londres pour une nouvelle rencontre le 12 novembre, selon Bruxelles.

Crise potentielle

Une suspension de certaines dispositions de l'accord sur l'Irlande du Nord, conclu dans le cadre du traité de Brexit ouvrirait une crise avec l'UE, avec le risque d'une spirale de représailles commerciales.

Dans ce cas, Bruxelles pourrait "sans doute suspendre" l'accord commercial de libre-échange conclu à l'issue de négociations épineuses fin 2020, selon une source européenne.

Cette réunion entre les deux négociateurs s'est tenue dans un climat avivé par les fortes tensions entre Paris et Londres sur l'octroi de licences de pêche post-Brexit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Trois futures passerelles pour relier le Chablais VD-VS dévoilées

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Trois passerelles destinées à la mobilité douce seront construites sur le Rhône entre le Chablais vaudois et valaisan (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Dans le cadre de la 3e correction du Rhône, les cantons de Vaud et du Valais ont dévoilé les projets lauréats d’un concours d’ingénierie et d’architecture visant à créer trois passerelles dédiées à la mobilité douce. Ces ouvrages – Illarsaz, Charbonnière et Gryonne – permettront de relier les deux rives du Rhône et de favoriser les déplacements durables entre les communes du Chablais valaisan et vaudois.

Le concours avait été lancé en mai 2025. Prévues dans la mesure prioritaire du Chablais, ces traversées intègrent tous les modes de transports non motorisés (piétons, cyclistes, rollers, cavaliers) et tous les usages, du déplacement pendulaire à la promenade de loisirs. Elles relieront les zones urbaines d’Aigle, Ollon (VD), Collombey-Muraz (VS), Monthey (VS) et Bex (VD), conformément à la planification de l’Agglo du Chablais.

Au total, 57 projets ont été déposés et évalués, ont annoncé les deux cantons mardi. Le jury a au final distingué "Au coeur de l’Île" pour la passerelle d'Illarsaz (Collombey-Muraz -Aigle), et "Larus" pour celle de la Gryonne (Monthey-Bex). Les deux projets sont signés Masotti & Associati SA et Hämmerli & Caccia Sagl.

Le troisième lauréat est "Superleggera" pour la passerelle de Charbonnière (Collombey-Muraz-Ollon). Il a été conçu par MPIC Muttoni et Partners Ingénieurs Conseils SA, PRA Ingénieurs Conseils SA, Pierre-Alain Dupraz Architectes, In Situ SA et BMG Solutions SA.

Les projets lauréats feront l’objet d’une mise à l’enquête publique au printemps 2026. Les 57 projets soumis seront quant à eux exposés à la Halle de Novassalles à Aigle dès mercredi et jusqu'au 27 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Nouveau bâtiment sur le site de Cery: oui au crédit de 67 millions

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Sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly, le nouveau bâtiment sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi un gros crédit de 66,86 millions de francs pour la construction et les équipements d'un nouveau bâtiment sur le site de l'hôpital psychiatrique de Cery, à Prilly. Il sera destiné à accueillir l'Institut de radiophysique (IRA) et le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD), rattachés au Département de radiologie médicale du CHUV.

Ces locaux actuellement loués par le CHUV voient leurs baux arriver à échéance à l'horizon début 2028. Le regroupement sur un même site de ces deux structures d'importance stratégique pour le Canton et pour le CHUV permettra d'assurer la continuité et le développement des prestations, selon le Conseil d'Etat.

Le crédit d'investissement se divise en deux parties: 55,86 millions de francs pour la construction du bâtiment et 11 millions pour les équipements médico-techniques de ce bâtiment. Il a été accepté à l'unanimité des députés (120 oui).

Seule voix critique lors d'un très court débat, celle du député PLR Guy Gaudard. "C'est la valse aux centaines de millions (...) Et une fois de plus, rien n'est affecté pour le logement. L'argent public est investi en priorité pour l'administration publique plutôt que pour loger la population", a -t-il dénoncé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Poste réalise un résultat en baisse, mais solide

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Plus de colis, moins de lettres et coûts croissants, annonce mardi la Poste après les trois premiers trimestres 2025. (archives) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Poste a réalisé un résultat d'exploitation de 183 millions de francs pour les neuf premiers mois de 2025. C'est 58 millions de moins qu'à la même période de l'année dernière.

La Poste a en revanche réussi à augmenter son bénéfice consolidé de 7 millions de francs à 193 millions à la fin du troisième trimestre, a-t-elle annoncé mardi. Cela est dû en premier lieu à la vente de la co-entreprise Yuh SA de PostFinance.

Le bras financier du géant jaune a enregistré des résultats en hausse sur les neuf premières mois de l'année. La direction déplore cependant un environnement de marché difficile. De janvier à fin septembre, Postfinance a affiché un produit d'exploitation de 224 millions, après 158 millions il y a un an.

Le recul du volume des lettres se poursuit (-4,3%), tout comme les paiements au guichet (-9,2%). L'entreprise a en revanche livré davantage de colis (3,5%) et transporté plus de voyageurs dans ses cars postaux (+3,2%) durant les trois premiers trimestres 2025.

En 2025, la Poste est confrontée à des coûts croissants. Ainsi, elle enregistre une augmentation des frais de personnel, principalement due aux mesures salariales et à la hausse des cotisations de prévoyance professionnelle.

"La Poste est en bonne santé financière. Mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers", dit le responsable Finances de la Poste Alex Glanzmann dans le communiqué. Le service universel coûte bien plus cher à la Poste que les bénéfices générés par le monopole du transport des lettres. Ainsi, si elle en venait à se limiter à son c½ur de métier traditionnel, elle disparaîtrait dans un avenir plus ou moins proche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les dépenses de santé vont frôler les 110 milliards en 2027

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Les dépenses de santé en Suisse vont continuer d'augmenter à un rythme plus soutenu que par le passé, selon les dernières prévisions du KOF, pour frôler les 110 milliards en 2027 (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les dépenses de santé en Suisse vont atteindre près de 110 milliards de francs en 2027, selon les dernières prévisions du KOF. Elles franchiront la barre des 100 milliards cette année, soit en hausse de 3,7% par rapport à 2024.

Les coûts de la santé vont continuer d'augmenter à un rythme plus soutenu que par le passé, indique mardi le centre de recherche conjoncturelle (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Pour 2025, ces dépenses sont estimées à 102 milliards de francs.

La hausse est attendue à 3,6% l'an prochain, pour frôler les 106 milliards de francs. Pour 2027, les dépenses atteindront 109,6 milliards (+3,5% sur un an), selon les prévisions du KOF publiées chaque automne. Les soins de longue durée sont le principal facteur de coûts.

Il ne faut pas s'attendre à voir ralentir l'évolution des dépenses, car la consommation de services de santé augmente, écrit le KOF. Sur la période 2024-2027, la hausse annuelle moyenne devrait s'inscrire à 3,9%, contre 3,1% au cours des dix années précédentes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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