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Brexit - Londres et l'UE se donnent jusqu'à dimanche

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(Olivier Hoslet, Pool via AP)

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont décidé de se laisser jusqu'à dimanche pour prendre une "décision ferme" sur le sort des négociations post-Brexit.

Les positions de Londres et de l'UE demeurent "très éloignées" pour parvenir à un accord post-Brexit, a estimé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à l'issue d'une rencontre de plus de trois heures avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.

"Nous sommes convenus que les équipes de négociation doivent se retrouver immédiatement pour tenter de résoudre les questions essentielles", a-t-elle déclaré dans un communiqué, se donnant jusqu'à "la fin du week-end" pour décider du sort des pourparlers.

M. Johnson était arrivé à la Commission européenne aux alentours de 20h00. Il s'est d'abord entretenu en tête-à-tête avec Mme von der Leyen, avant de dîner en présence d'une dizaine de convives, dont les négociateurs britannique, David Frost, et européen, Michel Barnier.

"Allons-y!"

Alors que la pêche est l'un des sujets les plus controversés des tractations, coquilles Saint-Jacques et turbot vapeur étaient au menu.

Avant leur dîner, les deux dirigeants ont brièvement enlevé leurs masques anti-Covid, le temps d'une photo devant les drapeaux britannique et européen, avant de lancer "Allons-y !" en français, sourire aux lèvres.

Cette rencontre au sommet est intervenue à trois semaines à peine de la rupture définitive entre Londres et l'Union européenne, après des mois de pourparlers sans progrès et face à la menace accrue d'un échec aux lourdes conséquences économiques.

L'objectif du rendez-vous, à la veille d'un sommet européen à Bruxelles, était de voir si les blocages les plus importants pouvaient être levés mais "pas de ficeler de manière définitive la négociation", avait souligné Bruxelles.

Trois sujets de discorde

Boris Johnson - qui a retrouvé une ville où il avait été le correspondant du Daily Telegraph dans les années 90 - avait estimé avant la rencontre encore possible d'arriver à un "bon accord", malgré les exigences de Bruxelles qu'"aucun Premier ministre ne devrait accepter".

Quelle que soit l'issue des négociations, il promet que son pays - qui a officiellement quitté l'UE le 31 janvier dernier - "sera prêt" le 31 décembre, quand il quittera définitivement l'union douanière et le marché unique.

La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, veut croire elle aussi qu'il existe "encore une chance".

Londres et Bruxelles buttent toujours sur trois sujets, les mêmes depuis mars: l'accès européen aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les garanties exigées de Londres par l'UE en matière de concurrence en échange d'un accès sans droit de douane ni quotas à son marché.

La question des conditions de concurrence équitable est la plus épineuse, mais "pas la seule" à résoudre, a souligné une source européenne.

"Normes élevées"

L'Union européenne, qui redoute de voir surgir une économie dérégulée à sa porte, veut que Londres s'engage dans la durée à respecter une certaine convergence sur l'environnement, le droit du travail, la transparence fiscale ou les aides publiques. Les Britanniques s'y refusent, au nom de leur souveraineté retrouvée.

"Nous devons avoir des conditions équitables, non seulement pour aujourd'hui, mais aussi pour demain et après-demain", a résumé Angela Merkel.

En réponse, la porte-parole de M. Johnson a souligné que le Royaume-Uni avait "clairement indiqué" son intention de maintenir "des normes élevées". Mais les Européens veulent des garanties.

La rencontre de Bruxelles s'est déroulé à la veille d'un sommet des Vingt-Sept, où le Brexit constituera l'un des sujets chauds. La France a averti qu'elle mettrait son veto à un accord qui sacrifierait ses pêcheurs. "Nous saurons dire non s'il faut dire non", a répété la ministre française de la Mer, Annick Girardin.

En cas d'échec, les échanges entre Londres et l'UE se feront dès le 1er janvier selon les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane ou de quotas, au risque d'un nouveau choc pour des économies déjà fragilisées par le coronavirus.

S'il est conclu, l'accord commercial - de plus de 700 pages - devra encore être ratifié par les Parlements britannique et européen avant d'entrer en vigueur, une gageure vu le peu de temps qui reste

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Les talibans assurent que les Afghanes peuvent parler entre elles

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Une application ultra-rigoriste de la loi islamique incite les femmes à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles. (© KEYSTONE/AP/ANJA NIEDRINGHAUS)

Les autorités talibanes en Afghanistan ont affirmé samedi qu'une "femme peut parler à une autre femme". Elles ont démenti des informations circulant sur une telle interdiction par le ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice (PVPV).

"Une femme peut parler à une autre femme, les femmes doivent interagir entre elles en société, les femmes ont des besoins", a dit Saiful Islam Khyber, porte-parole du ministère à l'AFP.

Récemment, des articles de la presse afghane en exil et de médias internationaux assuraient que le ministre du PVPV, Mohammad Khalid Hanafi, avait interdit aux femmes de se parler, en se basant sur un enregistrement sonore.

Ne pas prier à voix haute

C'est "débile" et "illogique", a rétorqué M. Khyber. Ces extraits concernaient "des exceptions", a-t-il ajouté, affirmant que le ministre évoquait alors le cas spécifique de femmes priant, incitant ces dernières à ne pas parler à voix haute durant ce moment.

L'ONU accuse les talibans d'avoir instauré un "apartheid de genre" depuis leur retour au pouvoir en 2021, en chassant progressivement les femmes de l'espace public.

Application ultra-rigoriste de la charia

Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Une récente loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie, en vertu, comme les autres directives, d'une application ultra-rigoriste de la loi islamique. Elle les incite aussi à "voiler" leur voix et leurs corps hors de chez elles.

Certaines radios et télévisions locales ont également cessé de diffuser des voix féminine. Le gouvernement taliban assure, lui, que la loi islamique "garantit" les droits des Afghans et des Afghanes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: 14 morts dans deux nouvelles attaques israéliennes

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Une des attaques israéliennes "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", selon la défense civile. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de 14 personnes, tuées dans deux attaques israéliennes. L'une a visé une école, l'autre un camp de tentes pour personnes déplacées.

Engagée contre le mouvement palestinien Hamas, ainsi que contre le mouvement libanais Hezbollah au Liban, l'armée israélienne a annoncé avoir attaqué au cours des 24 dernières heures "plus de 50 cibles terroristes au Liban et dans la bande de Gaza.

Quatorze Palestiniens ont été tués dans la nuit et samedi matin "lors de deux raids ayant visé une école dans la ville de Gaza", dans le nord, et un camp de "tentes pour personnes déplacées à Khan Younès", dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile pour ce petit territoire côtier palestinien dévasté par plus d'un an de guerre.

Enfants parmi les morts

Une attaque de missile sur l'école Fahad al-Sabah, établissement du quartier Al-Touffah de Gaza-ville transformé en centre d'hébergement d'urgence comme la quasi-totalité des écoles de la bande de Gaza, a fait "cinq morts, dont des enfants, et 22 blessés", a précisé M. Bassal dans un communiqué.

L'autre attaque israélienne "sur des tentes de personnes déplacées à Khan Younès a fait "9 morts et 11 blessés", a -t-il ajouté.

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la guerre a été déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023 lancée en Israël par le Hamas. Plus de 43'550 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Deux attaques contre des écoles chaque jour

En octobre, "au moins 64 attaques contre des écoles - soit pratiquement deux par jour - ont été recensées dans la bande de Gaza", a indiqué vendredi l'Unicef.

Les écoles de Gaza "servent essentiellement d'abris pour les enfants et les familles déplacées", note l'Unicef, rappelant qu'"en vertu du droit international humanitaire, les écoles sont des espaces protégés".

Plus de 95% des écoles détruites

Depuis le début de la guerre, déplore néanmoins l'agence onusienne, "plus de 95% des écoles ont été détruites en partie ou en totalité".

L'armée israélienne accuse régulièrement les combattants du Hamas ou d'autres groupes armés palestiniens de violer "systématiquement le droit international (en) se servant des habitants comme de boucliers humains". Elle assure s'efforcer de "minimiser les dommages aux non-combattants avant les attaques".

Droit international humanitaire pas respecté

Vendredi, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a estimé que "le niveau sans précédent de morts et de blessés parmi les civils" constaté à Gaza était "une conséquence directe du non-respect des principes fondamentaux du droit international humanitaire".

Même si des groupes armés palestiniens se servent de civils comme de boucliers humains, cela n'exonère pas l'armée israélienne de respecter les fondements du droit international humanitaire que sont "les principes de proportionnalité, de distinction et de précaution", notait en juillet le Bureau des droits de l'Homme de l'ONU après une série de frappes israéliennes sur des écoles de Gaza ayant fait des dizaines de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des séparatistes tuent 26 personnes dans une gare au Pakistan

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L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle. (© KEYSTONE/EPA/FAYYAZ AHMED)

Une explosion revendiquée par des séparatistes baloutches a fait samedi 26 morts, dont 14 soldats, sur un quai de la principale gare du Baloutchistan, remuante province du sud-ouest du Pakistan, selon un nouveau bilan hospitalier.

"Quatorze membres de l'armée et douze civils ont été tués", a indiqué le docteur Wasim Baig, porte-parole de l'hôpital régional Sandeman de Quetta, la capitale du Baloutchistan, frontalier de l'Afghanistan et de l'Iran. Un précédent bilan faisait état de 25 tués.

En outre, 46 militaires et policiers et 14 civils ont été blessés, a-t-il ajouté.

L'Armée de libération du Baloutchistan (BLA), l'un des principaux groupes séparatistes baloutches, a revendiqué l'explosion qui a soufflé l'immense abri de tôle censé protéger les voyageurs du soleil ou de la pluie dans la gare de Quetta.

Pompiers, secouristes et passagers s'activent à déplacer les ballots abandonnés par les voyageurs sous la garde de membres des forces de sécurité, fusil automatique en main.

Des flaques de sang et des sacs à dos éventrés dont sortent des vêtements en lambeaux témoignent de la violence de l'explosion.

Le bilan est particulièrement élevé au Baloutchistan où les attaques armées et les attentats sont pourtant fréquents.

Dans un communiqué, la BLA affirme qu'une de ses brigades a visé "une unité de l'armée pakistanaise qui rentrait au Pendjab via la gare après une formation à l'école d'infanterie".

"Attentat-suicide"

La BLA revendique régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de l'ordre et les Pakistanais originaires d'autres provinces.

Elle s'en prend notamment aux Pendjabis qui constituent le plus grand des six principaux groupes ethniques du Pakistan et sont perçus comme dominant les rangs de l'armée, engagée dans la bataille contre les séparatistes.

Fin août, il avait ainsi revendiqué des attaques coordonnées de dizaines d'assaillants ayant fait au moins 39 morts, l'un des pires bilans dans cette région.

La police, elle, dit travailler à déterminer la façon dont les séparatistes ont organisé cette explosion.

"Au début, il nous a semblé qu'un explosif avait été déposé, caché dans un bagage abandonné, mais désormais nous pensons qu'il s'agit d'un attentat-suicide", a affirmé un responsable de la police locale Mohammed Baloch, aux journalistes à Quetta.

Le Premier ministre Shehbaz Sharif a dénoncé "des terroristes qui s'en prennent à des innocents", assurant qu'ils allaient "payer le prix fort" après cette attaque.

L'explosion a eu lieu vers 08h45 à la gare centrale de Quetta, la capitale du Baloutchistan, où des passagers attendaient sur un quai.

L'agence officielle APP rapporte que deux trains s'apprêtaient à partir quand l'explosion a eu lieu, à proximité d'un guichet de vente de tickets.

Province la plus étendue du Pakistan, le Balouchistan est aussi la province la plus pauvre du Pakistan, en dépit de ses importantes ressources gazières et minières, dont des séparatistes réclament le contrôle.

Nombre des projets d'extraction sont financés et exploités par des pays étrangers, notamment la Chine voisine, que des factions séparatistes armées ciblent régulièrement, les accusant d'accaparer les richesses sans les partager avec la population locale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les CFF souhaiteraient une liaison directe entre Zurich et Rome

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Véronique Stephan, directrice du Marché Voyageurs lors de la conférence de presse mercredi à Milan. (© KEYSTONE/Elia Bianchi)

Les CFF souhaiteraient, en plus des nouvelles liaisons avec l'Italie, une liaison directe entre Zurich et Rome. Selon Véronique Stephan, directrice du trafic voyageurs des CFF, le matériel roulant nécessaire n'existe pas, a-t-elle dit à Tamedia.

Les sillons sont déjà fortement utilisés aujourd'hui, explique la directrice du trafic voyageurs des CFF dans les titres alémaniques de Tamedia. On a tendance à oublier, dans le débat sur les liaisons ferroviaires supplémentaires avec l'étranger, qu'il manque de la place aussi bien en Italie qu'en Suisse. Le réseau ferroviaire est aussi à disposition des trains régionaux et des trains de marchandises. Et si l'on veut plus de capacité, quelqu'un doit se mettre en retrait.

Véronique Stephan voit aussi un potentiel dans une liaison directe entre Genève et Lyon, mais cela dépend de l'intérêt de la France. Les partenaires à l'étranger connaissent leurs marchés, une liaison internationale doit être économiquement rentable, a-t-elle ajouté.

Les CFF et Trenitalia proposeront à partir de 2026 des trains directs de Zurich à Florence et Livourne et inversement. Les deux entreprises ferroviaires ont également présenté vendredi à la presse un nouveau train Eurocity qui circulera entre les deux pays.

Une liaison supplémentaire sera introduite à partir de 2026 entre Zurich, Milan et Venise. L'an dernier, les CFF et Trenitalia ont transporté entre les deux pays environ 500'000 voyageurs de plus qu'en 2019, avant la pandémie. Au total 2,4 millions de personnes au total ont voyagé en train entre la Suisse et l'Italie en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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