Rejoignez-nous

International

Ukraine: Biden et Zelensky veulent poursuivre "diplomatie" et "dissuasion" face à Moscou

Publié

,

le

Lors de cet échange, Joe Biden a de nouveau promis une réponse "rapide et résolue" des Etats-Unis, en coordination avec ses alliés, en cas d'attaque russe, et a réaffirmé son soutien à "la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine". (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ont convenu de poursuivre la "diplomatie" et la "dissuasion" face à la Russie. Cela lors d'une conversation téléphonique d'environ 50 minutes dimanche, a rapporté la Maison Blanche.

"Les deux dirigeants ont convenu de l'importance de poursuivre la diplomatie et la dissuasion en réponse au renforcement militaire russe aux frontières de l'Ukraine", selon le compte-rendu de l'exécutif américain.

Lors de cet échange, Joe Biden a de nouveau promis une réponse "rapide et résolue" des Etats-Unis, en coordination avec ses alliés, en cas d'attaque russe, et a réaffirmé son soutien à "la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine".

Activité diplomatique intense

Cet appel s'inscrit dans une phase d'activité diplomatique intense: samedi, les dirigeants occidentaux et russe ont enchaîné les coups de téléphone pour tenter d'apaiser les tensions autour de l'Ukraine, dont Moscou est accusé de préparer l'invasion.

Mais ces discussions semblent n'avoir produit que peu de résultats. L'entretien entre Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine samedi n'a ainsi pas donné "de motif d'optimisme", a déclaré le porte-parole du Pentagone John Kirby dimanche.

Invasion peut-être imminente

La veille, un responsable américain avait déjà affirmé que cet échange n'avait pas entraîné de "changement fondamental". Les Etats-Unis, tout en martelant que la voie diplomatique restait ouverte concernant la Russie, répètent qu'une invasion de l'Ukraine pourrait être imminente.

L'attaque "pourrait avoir lieu dès cette semaine", a déclaré dimanche le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Les Algériens élisent leur président, Tebboune grand favori

Publié

le

L'Algérie élisait samedi son président. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

Les Algériens ont voté samedi dans un scrutin présidentiel, qui devrait voir une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat. Le principal enjeu réside dans le taux de participation.

"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président, en toute démocratie", déclare Sidali Mahmoudi, un commerçant de 65 ans, à Alger centre. Pour Seghir Derouiche, un retraité de 72 ans, "ne pas voter reviendrait à ignorer son droit de citoyen algérien".

Face au président sortant, deux candidats peu connus: Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition.

Une reconduction de M. Tebboune, 78 ans, est d'autant plus probable que quatre formations importantes soutiennent sa candidature, dont le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique).

"Connu d'avance"

"Le vainqueur est connu d'avance", au vu "du nombre réduit" des concurrents et de leur faible notoriété, estime Mohamed Hennad, expert en sciences politiques. Mais M. Tebboune tient "à une participation importante. Il veut être un président normal, pas un président mal élu", souligne à l'AFP Hasni Abidi du Centre d'études Cermam à Genève.

En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives pour la démocratie battaient leur plein et que beaucoup de partis boycottaient le vote.

Plus de 24 millions d'électeurs, sur 45 millions d'habitants, sont convoqués. Les bus publics, le métro et le tramway sont gratuits afin de faciliter les déplacements. Les résultats pourraient tomber dès samedi soir ou au plus tard dimanche.

Campagne terne

Après avoir voté, M. Hassani a appelé les Algériens à se rendre aux urnes car "un taux de participation élevé donne une plus grande crédibilité à ces élections".

M. Aouchiche a exhorté "les Algériens à participer en force" pour sortir "définitivement du boycott et du désespoir", après une campagne électorale qui a suscité peu d'enthousiasme.

Sans évoquer l'affluence, M. Tebboune a souhaité que "le vainqueur de la présidentielle poursuive ce projet (le sien, ndlr) décisif pour l'Algérie afin d'atteindre un point de non-retour dans le développement économique et la construction d'une démocratie".

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).

Logement, économie, emplois

Aidé par la manne du gaz naturel, M. Tebboune a promis de rehausser salaires et retraites, des investissements, deux millions de logements neufs et 450'000 emplois nouveaux, pour faire de l'Algérie, "la deuxième économie en Afrique", derrière l'Afrique du sud.

Ses rivaux promettent davantage de libertés. Le candidat du FFS s'engage à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias. Celui du MSP prône "le respect des libertés réduites à néant".

Selon l'expert Abidi, cinq ans après le Hirak, étouffé par les interdictions de rassemblement liées au Covid et l'arrestation de ses figures de proue, le bilan de M. Tebboune souffre "d'un déficit de démocratie" qui pourrait constituer un handicap lors d'un nouveau mandat.

L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer d'"étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains", avec de "nouvelles arrestations arbitraires" et "une approche de tolérance zéro à l'égard des opinions dissidentes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Martin remporte le sprint à Misano, devant Bagnaia

Publié

le

Jorge Martin a remporté la course sprint à Misano (© KEYSTONE/EPA/Javier Cebollada)

Le leader du championnat du monde de MotoGP Jorge Martin (Ducati-Pramac) a remporté la course sprint du GP de Saint-Marin. Il a devancé le champion du monde en titre Francesco Bagnaia, 2e.

Sur le circuit italien de Misano et sous une chaleur écrasante, "Martinator" a signé un départ en boulet de canon depuis la 4e place, prenant la tête dès le premier virage. Un temps sous la menace de Bagnaia, parti en pole, l'Espagnol s'est finalement imposé avec 1''495 d'avance sur son dauphin au championnat.

Au classement général, Jorge Martin conforte sa position de leader et compte désormais 26 points d'avance sur Francesco Bagnaia. Le sextuple champion du monde Marc Marquez (Ducati-Gresini), 3e du championnat, a terminé 6e après être parti 9e sur la grille.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Une 5e défaite pour Alinghi, dominé par Britannia

Publié

le

Alinghi a subi la loi de Britannia samedi (© KEYSTONE/EPA/Quique Garcia)

Alinghi Red Bull Racing n'est pas parvenu à enchaîner un troisième succès consécutif dans la Coupe Louis Vuitton.

Le défi suisse a subi la loi de Britannia samedi lors de l'avant-dernière journée du double Round Robin.

Vainqueur des Français d'Orient Express Racing Team et de NYYC American Magic lors de ses deux précédentes régates, Alinghi aurait probablement assuré sa place parmi les demi-finalistes en cas de victoire. Mais le suspense reste entier dans son duel à distance avec Orient Express.

Alinghi a été nettement dominé par Britannia et son légendaire barreur Ben Ainslie, qui ont su gêner leur adversaire avant même le départ pour prendre très vite l'avantage. Moins rapide que son adversaire par vent arrière, le défi helvétique a finalement été devancé de 53 secondes sur la ligne au large de Barcelone.

Dans le classement des Challengers, Alinghi (4e) conserve 1 point de plus qu'Orient Express (5e). Le bateau helvétique se frottera dimanche aux Italiens de Luna Rossa, qui dominent ce Round Robin, après que l'embarcation française aura disputé son ultime match face à Britannia.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Michel Barnier déjà sous le feu de la gauche et la pression du RN

Publié

le

Michel Barnier doit déjà faire face samedi à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier essuie samedi les tirs croisés de la gauche, qui a appelé à manifester dans plusieurs villes pour dénoncer "un coup de force", et du Rassemblement national, qui dit placer le nouveau Premier ministre "sous surveillance".

Baptême du feu: alors qu'il doit effectuer en début d'après-midi son premier déplacement dans son costume de chef de gouvernement, Michel Barnier doit déjà faire face à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris où un cortège s'est élancé de la place de la Bastille vers 14h30.

La colère exprimée est d'abord tournée contre Emmanuel Macron et son "coup de force démocratique", selon les mots des initiateurs de la marche, furieux de ne pas voir nommée à Matignon Lucie Castets, candidate d'une gauche unie forte de 193 députés.

Deux mois après les législatives anticipées, "l'élection a été volée", assure le patriarche insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui exhorte à une forte mobilisation sur les quelque "150 points à travers la France" revendiqués par les organisateurs.

Le choix de Michel Barnier, issu de la droite, a renforcé la détermination des manifestants, même si la police n'anticipait qu'une affluence limitée (entre 4000 et 8000 personnes à Paris). "Nous voyons qu'un pacte à été scellé entre la macronie, la droite et l'extrême droite", a pesté la députée LFI Aurélie Trouvé au départ de la marche dans la capitale, alors que fusaient dans la foule des "Macron démission".

Et si M. Barnier a indiqué vendredi soir être prêt à travailler avec la gauche, "personne n'est dupe", a ajouté Mme Trouvé, qui n'a guère apprécié le discours de fermeté sur l'immigration du pensionnaire de Matignon, jugeant qu'il répétait "ce que l'extrême droite a toujours dit".

L'initiative, lancée fin août par deux syndicats d'étudiants et de lycéens puis reprise en main par LFI, s'inscrit dans une stratégie de contestation plus large des Insoumis qui ont déposé également à l'Assemblée une procédure de destitution du président.

Mais les troupes mélenchonistes peinent à faire le plein de soutien à gauche: comme les grandes centrales syndicales, le PS n'a pas relayé l'appel à manifester samedi ; et seuls six élus écologistes et trois ultramarins ont paraphé, en plus des députés LFI, la proposition de destitution.

Un gouvernement "fragile"?

Mais la pression n'est pas venue que de la gauche samedi. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé de M. Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par un futur gouvernement étiqueté comme "fragile".

"Je souhaite que le Premier ministre et le futur gouvernement puissent non seulement se mettre au travail, mais qu'ils puissent être attentifs aux exigences qui sont désormais les nôtres. Et je crois qu'à compter de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance (...) d'un parti politique qui est désormais incontournable dans le jeu parlementaire", a-t-il ajouté.

Si le RN a jusque-là fait savoir qu'il jugerait M. Barnier "sur pièces", et n'entendait pas tenter de le renverser à l'Assemblée avant de connaître le contenu de son programme, le ton s'est durci, le parti à la flamme capitalisant sur son contingent de 126 députés (142 avec les alliés d'Eric Ciotti). "Nous aurons sans doute un rôle d'arbitre dans les prochains mois et à compter d'aujourd'hui", a rappelé le chef du RN.

M. Barnier, lui, poursuit dans le même temps son installation à Matignon où il a reçu samedi matin sa prédécesseure Elisabeth Borne, avant de déjeuner à l'Assemblée nationale avec la présidente Yaël Braun-Pivet. En jeu, le casting gouvernemental mais aussi - et surtout - l'élaboration de sa feuille de route pour les prochaines semaines, exercice hautement périlleux au vu de la fragmentation de l'Assemblée.

Le Premier ministre a réservé son premier déplacement au Samu de Paris à l'hôpital Necker, où il se voudra "à l'écoute" des agents, a fait savoir son entourage. Attendu vers 15H00 sur place, il participera notamment à une table ronde avec le personnel de santé, thème qui lui est cher, avant de s'adresser à la presse à l'issue de sa visite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Un familier tente de vous perturber et crée un malaise autour de vous. Restez calme et détaché sans vous laisser affecter par cette situation !

Les Sujets à la Une

X