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International

La Corée du Nord lance quatre missiles de courte portée selon Séoul

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Le B-1B est un bombardier supersonique peu détectable par les radars, capable de voler à très basse altitude et d'emporter des armes nucléaires (archives). (© KEYSTONE/EPA US DOD/PACAF/US AIR FORCE/AIRMAN 1ST CLASS JACOB SKOVO)

La Corée du Nord a lancé quatre missiles de courte portée vers la mer Jaune, a déclaré samedi l'armée sud-coréenne. Pyongyang avait déjà effectué une série record de tirs de missiles cette semaine.

L'armée de Corée du Sud a détecté le lancement "depuis Donglim, dans la province de North Pyongan, vers la mer occidentale, entre 11h32 et 11h39 (03h32 et 03h39 suisses) aujourd'hui" samedi, a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué, utilisant un autre nom pour la mer Jaune.

Leur "distance de vol a été détectée à quelque 130 km, à une altitude d'environ 20 km et une vitesse de Mach 5", soit cinq fois la vitesse du son, ajoute le communiqué.

Bombardier lourd

Peu auparavant, l'armée sud-coréenne avait annoncé la participation samedi après-midi du bombardier lourd supersonique américain B-1B aux vastes exercices aériens menés conjointement actuellement par Séoul et Washington. Selon elle, ces exercices ont impliqué "deux B-1B de l'armée de l'air américaine, quatre F-35A sud-coréens et quatre F-16 américains".

Le B-1B est un bombardier supersonique que l'armée de l'air américaine décrit comme la "colonne vertébrale de la force américaine de bombardement à longue portée". Son déploiement dans le cadre des manoeuvres avec la Corée du Sud sera considéré comme une "menace significative" par la Corée du Nord, avait déclaré à l'AFP Ahn Chan-il, expert des questions nord-coréennes.

Les exercices aériens "Vigilant Storm" ("Tempête vigilante"), qui ont démarré le 31 octobre, sont les plus importants jamais organisés conjointement par la Corée du Sud et les Etats-Unis.

Initialement prévus jusqu'à vendredi, ils ont été prolongés jusqu'à samedi après la multiplication des tirs de missiles nord-coréens ces derniers jours, et notamment le lancement apparemment raté d'un missile balistique intercontinental (ICBM) en direction de la mer du Japon.

La Corée du Nord considère depuis toujours les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de ses dirigeants. Pyongyang a dénoncé mercredi "une manoeuvre militaire agressive et provocatrice" et menacé Séoul et Washington de "payer le plus horrible prix de l'histoire".

Missions conventionnelles

Même s'il a été initialement conçu pour porter des armes nucléaires, le B-1B n'est plus utilisé par les Etats-Unis que pour des missions de combat exclusivement conventionnelles depuis le milieu des années 1990, indique son constructeur Boeing. Il a notamment été utilisé en Irak, en Afghanistan et en Libye.

Il peut transporter jusqu'à 34 tonnes de missiles ou bombes guidées laser, selon l'US Airforce. Son ravitaillement en air lui permet de frapper n'importe où dans le monde.

Vendredi soir, l'armée sud-coréenne avait annoncé avoir déployé quelque 80 avions furtifs F-35A après avoir détecté 180 avions de combat volant dans l'espace aérien nord-coréen, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions dans la péninsule coréenne ces dernières semaines.

Les Etats-Unis ont dénoncé vendredi les tirs répétés de missiles par la Corée du Nord qui "tournent en ridicule" le Conseil de sécurité de l'ONU, avec la complicité selon eux de la Russie et de la Chine, alliées de Pyongyang.

Désaccord à l'ONU

Après s'en être pris à la Russie et à la Chine, Washington, Paris, Londres d'autres Etats membres non permanents du Conseil de sécurité ont prôné dans une déclaration commune "l'unité" face à la "menace que la Corée du Nord représente pour la paix internationale".

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté, par la voix de son porte-parole, à ce que "la Corée du Nord s'abstienne immédiatement de tout acte de provocation et se conforme pleinement à ses obligations découlant des résolutions du Conseil de sécurité". Il s'est dit "profondément préoccupé par les tensions sur la péninsule coréenne et la poussée d'une rhétorique de confrontation".

L'UE condamne

L'UE considère de son côté le nombre "sans précédent" de missiles tirés, dont un missile balistique intercontinental et des missiles balistiques de courte portée, comme une "escalade dangereuse" de la part de Pyongyang, selon une déclaration de son chef de la diplomatie Josep Borrell. Elle appelle à une "réponse résolue et unie" au niveau mondial, y compris l'application de toutes les sanctions de l'ONU.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a parlé d'une "invasion territoriale de fait".

En septembre, la Corée du Nord avait déjà révisé sa doctrine nucléaire pour s'autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un. Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s'apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Trump renvoie la directrice de la National Portrait Gallery

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La National Portrait Gallery expose à Washington les portraits de tous les présidents américains et de nombreuses personnalités (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

La volonté du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de la culture aux Etats-Unis a été illustrée vendredi avec le renvoi de la directrice de la National Portrait Gallery. Il n'est pas sûr qu'il ait l'autorité pour le faire, note le Washington Post.

"A la demande et sur la recommandation de nombreuses personnes, je mets fin à l'emploi de Kim Sajet en tant que directrice de la National Portrait Gallery", un grand musée de Washington, a écrit le président des Etats-Unis dans un message sur son réseau social Truth Social.

"Il s'agit d'une personne très partisane et d'une fervente partisane de la DEI [diversité, équité et inclusion, ndlr], ce qui n'est pas du tout approprié à son poste. Son remplaçant sera nommé sous peu", a poursuivi le milliardaire républicain.

Kim Sajet, née au Nigeria, élevée en Australie, possède la nationalité néerlandaise. Spécialiste expérimentée et reconnue, elle dirigeait depuis 2013 la National Portrait Gallery, où sont exposés les portraits de tous les présidents américains et de nombreuses personnalités.

"Restaurer la vérité"

Son licenciement constituerait la première décision concrète de Donald Trump depuis qu'il a signé le 27 mars un décret intitulé "restaurer la vérité et la raison dans l'histoire américaine".

Il accuse dans ce texte l'institut Smithsonian de faire partie d'un "mouvement révisionniste" et de mener un "endoctrinement idéologique" à base de "récits déformés" et "qui divisent".

L'institut Smithsonian, fondé il y a presque deux siècles, est une institution à Washington avec ses 21 musées largement consacrés à l'histoire américaine et égrenés autour du National Mall, l'immense esplanade verte coeur touristique de la capitale américaine, et son zoo. Ces attractions, gratuites, sont financées à 62% par des fonds fédéraux.

A la mi-février, Donald Trump avait déjà opéré une manoeuvre inédite en remaniant complètement le conseil d'administration du Kennedy Center, institution culturelle de renom à Washington, licenciant plusieurs membres historiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump annonce vouloir doubler la surtaxe sur l'acier importé

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Donald Trump a visité vendredi un site de production d'US Steel à West Mifflin. (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi vouloir doubler la surtaxe sur l'acier importé, pour la passer à 50%. Cela va "davantage protéger l'industrie de l'acier aux Etats-Unis", a-t-il déclaré en visitant une aciérie d'US Steel en Pennsylvanie.

Un compte officiel de la Maison-Blanche sur le réseau social X a précisé que la mesure interviendrait "la semaine prochaine".

"Personne ne pourra contourner" ces droits de douane, a assuré Donald Trump à la tribune, devant des ouvriers portant casques de sécurité et vestes de travail avec bandes réfléchissantes. Après son annonce de nouveaux droits de douane, des participants ont scandé "USA, USA!" dans la salle.

Le président américain a aussi vanté le rapprochement qu'il a lui-même approuvé la semaine dernière entre US Steel et son concurrent japonais Nippon Steel. Peu d'informations ont encore filtré sur le sujet.

"Le plus important, c'est qu'US Steel continuera à être contrôlé par les Etats-Unis. Autrement, je n'aurais pas conclu cet accord", a expliqué Donald Trump, en assurant que Nippon Steel allait injecter 14 milliards de dollars "dans le futur" d'US Steel.

"Faire quelque chose de grand"

L'opération, à laquelle Donald Trump s'est lui-même longtemps opposé, s'est retrouvée au coeur de la campagne présidentielle américaine de 2024, car elle concerne au premier chef la Pennsylvanie, un Etat stratégique sur le plan électoral, qui est aussi le berceau de l'aciérie aux Etats-Unis.

A la fin 2023, les deux groupes industriels avaient annoncé un projet d'acquisition à 14,9 milliards de dollars (dette comprise) d'US Steel par Nippon Steel.

L'ex-président Joe Biden avait finalement bloqué l'opération quelques semaines avant son départ de la Maison-Blanche en janvier, arguant de questions de sécurité. M. Trump avait décidé de réexaminer le projet.

"Chez Nippon Steel, ils n'ont pas cessé de me demander [de valider l'opération]. J'ai continué à refuser et j'ai fini par me dire que ces gens voulaient vraiment faire quelque chose de grand", a-t-il décrit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Alcaraz malmené par Dzumhur mais passe en 8es

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Carlos Alcaraz a dû s'employer pour rallier les 8es de finale à Paris. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Le tenant du titre Carlos Alcaraz s'est qualifié vendredi pour les huitièmes de finale de Roland-Garros. Mais il a dû jouer une quatrième manche pour battre le Bosnien Damir Dzumhur (ATP 69) en 3h14.

L'Espagnol, numéro 2 mondial s'est imposé 6-1 6-3 4-6 6-4 et retrouvera au prochain tour le puissant Américain Ben Shelton (ATP 13), demi-finaliste à l'Open d'Australie en janvier, qu'il a déjà battu lors de leurs deux confrontations.

Après un premier set à sens unique sur le court Philippe-Chatrier, le Bosnien de 33 ans s'est ensuite bien repris avec le soutien du public, désireux d'étirer sa soirée dans une température estivale, et un Alcaraz multipliant soudainement les fautes directes.

S'il n'a pas su convertir les deux balles de break qu'il s'est procurées dans la deuxième manche, Dzumhur a enfin saisi sa chance dans la suivante, remportée sur sa deuxième balle de set.

En difficulté

Breaké d'entrée de quatrième set et dominé dans l'échange, Alcaraz, jusqu'alors impassible, a commencé à montrer des signes d'agacement, gesticulant en direction de son clan et renvoyant du pied une balle de l'autre côté du court sous les huées du public.

Le Murcien de 22 ans a alors enfin sonné la révolte, haussant son niveau de jeu sur les points importants pour refaire son retard et remporter le match sans une cinquième manche énergivore dans l'optique de la conservation de son titre, une performance qui n'est plus arrivée depuis Rafael Nadal (2019, 2020).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Suisse s'incline lourdement en France

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Soirée compliquée pour Sydney Schertenleib (à gauche) et la Suisse à Nancy. (© )

L'équipe de Suisse a encaissé une lourde défaite en France vendredi. Battues 4-0, les joueuses de Pia Sundhage sont proches d'une relégation en Ligue B de la Ligue des nations féminine.

A Nancy, la messe était dite après 19 minutes. Des erreurs individuelles ont largement précipité la défaite des Suissesses face à une équipe de France qui n'a pas eu à forcer son talent pour prendre le large.

Le choix de Sundhage de titulariser Livia Peng au poste de gardienne à la place d'Elvira Herzog, en difficulté lors du dernier rassemblement, ne s'est pas avéré payant. La gardienne du Werder Brême a mis ses coéquipières dans l'embarras en ratant un dribble devant Clara Mateo (11e). A 33 jours du début de l'Euro, la sélectionneuse n'a toujours pas trouvé sa portière titulaire.

Une faute de marquage sur un corner - même si la qualité de la reprise de volée d'Elisa De Almeida doit être soulignée (16e) - et un repli défensif insuffisant de Julia Stierli, qui a profité à Sandy Baltimore (19e), ont suivi l'erreur initiale de Peng.

Crnogorcevic blessée

Les trois changements initiés par Sundhage à la pause n'ont pas vraiment inversé la tendance, même si la Suisse a fait preuve de davantage d'assurance en deuxième période. Cela n'a pas empêché la France d'inscrire un quatrième but, au terme d'un mouvement de haute qualité (56e, Geyoro).

La sortie sur blessure d'Ana-Maria Crnogorcevic, remplacée par Alisha Lehmann à la 78e, est venue conclure la soirée bien compliquée des Suissesses, qui ne comptent toujours que deux points après cinq matches de Ligue des nations. Une victoire mardi à Sion face à la Norvège, leur adversaire lors du match d'ouverture de l'Euro le 2 juillet à Bâle, est impérative pour espérer se maintenir dans l'élite européenne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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