International
Un deuxième point pour Alinghi face à Britannia
Alinghi Red Bull racing peut-il signer une improbable "remontada" à Barcelone?
Le défi suisse a en tout cas décroché un deuxième point mercredi face à Britannia, qui me mène plus que 4-2 en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.
Battu samedi et dimanche derniers dans les quatre premiers matches, Alinghi semble avoir repris confiance grâce au succès obtenu dans l'unique régate disputée lundi entre les deux équipes. L'AC75 suisse BoatOne a pourtant manqué quelque peu son premier virement.
Mais le barreur Arnaud Psarofaghis et ses équipiers ont réussi un sans faute techniquement et tactiquement dans la suite de cette régate. Ils ont forcé la différence dans le deuxième bord de portant, profitant aussi d'un empannage raté par les Britanniques.
Alinghi, qui s'est imposé avec 1'23 d'avance au terme d'un match disputé sur un parcours raccourci, a donc écarté une deuxième balle de match dans cette demi-finale des Challengers. La septième régate doit également se disputer mercredi après-midi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Après Haïfa, le Hezbollah menace Israël de nouvelles attaques
Le Hezbollah libanais a menacé lundi Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban, après une frappe de drones visant une position militaire au sud de Haïfa qui a tué quatre soldats israéliens et blessé plus de 60 personnes.
Il s'agit de la frappe la plus meurtrière en Israël depuis que le mouvement chiite armé libanais et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.
Dans un communiqué, le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, "promet à l'ennemi" que l'attaque "au sud de Haïfa n'est qu'un avant-goût de ce qui l'attend s'il décide de continuer ses agressions contre notre peuple".
Sept militaires israéliens blessés
L'armée israélienne a fait état de quatre soldats tués et de sept militaires blessés sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa, grande ville du nord d'Israël.
Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, l'attaque a blessé plus de 60 personnes, avec "divers degrés de blessures: critiques, graves, modérées et légères".
Plus tôt, le Hezbollah pro-iranien avait annoncé que ses combattants avaient tiré "une escadrille de drones explosifs" sur ce camp d'entraînement, en dédiant cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Dans un nouveau communiqué lundi, le Hezbollah salue une "opération complexe". Il explique avoir lancé simultanément des dizaines de missiles sur diverses cibles dans les régions de Nahariya et Acre dans le but de "distraire les systèmes de défense aérienne israéliens". Les drones "sont parvenus à contourner les radars de la défense antiaérienne et atteindre leur cible dans (le) camp d'entraînement", selon le Hezbollah.
"Combats face à face"
Dimanche après-midi, le mouvement chiite avait affirmé combattre "à l'arme automatique" et avec des "roquettes" des soldats israéliens dans au moins quatre villages frontaliers d'Israël, et avoir tendu une embuscade à des soldats qui tentaient de s'infiltrer, l'armée israélienne faisant état de "combats face à face".
L'armée israélienne a pour sa part annoncé avoir capturé un combattant du Hezbollah dans un tunnel dans le sud du Liban, une première depuis qu'elle y a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.
Après avoir affaibli le Hamas palestinien à Gaza, Israël a déplacé le front de la guerre au Liban, disant vouloir permettre le retour dans le nord du pays de quelque 60'000 habitants, déplacés par les tirs de roquettes menés depuis un an par le Hezbollah en soutien au Hamas.
De l'autre côté de la frontière, le ministère de la Santé a annoncé dimanche que 51 personnes avaient été tuées la veille dans des frappes israéliennes au Liban, portant à plus de 1300 le nombre de morts dans le pays depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP.
"Comme un séisme"
Selon l'agence de presse officielle libanaise ANI, l'aviation israélienne a intensifié dimanche ses frappes sur des villages du sud du Liban, après avoir frappé samedi soir un marché de la ville de Nabatiyeh.
"Tout a été détruit (...) comme si un séisme avait ravagé le marché", a témoigné auprès de l'AFP un habitant, Tareq Sadaq, au milieu des décombres fumants.
L'ONU a recensé près de 700'000 déplacés depuis le 23 septembre.
"Violations choquantes"
La force de paix de l'ONU au Liban, Finul, a pour sa part dénoncé des "violations choquantes" israéliennes contre ses positions, après avoir fustigé vendredi des tirs israéliens "répétés" les visant dans le sud du Liban, levant un tollé diplomatique.
Elle a fait état d'une entrée "en force" dimanche matin de deux chars israéliens dans une de ses positions, avant des tirs ayant "provoqué une fumée" qui a déclenché "des irritations cutanées et réactions gastro-intestinales chez 15 Casques bleus".
L'armée israélienne a indiqué qu'un de ses chars "qui tentait d'évacuer des soldats blessés" a "percuté un poste de la Finul".
Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait auparavant exhorté l'ONU à retirer "tout de suite" la Finul des zones de combats.
Des "attaques" contre des Casques bleus de l'ONU peuvent être constitutives de "crimes de guerre", a mis en garde dimanche le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
Tensions avec l'Iran
La guerre au Liban et celle de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, se doublent d'une escalade entre l'Iran et Israël, dont les dirigeants menacent de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.
Le Pentagone a annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système américain de défense antimissiles à haute altitude THAAD en soutien contre Téhéran.
L'Iran est "totalement prêt à faire face à une situation de guerre", a averti dimanche son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi.
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a discuté dimanche par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron de la façon de garantir un "cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël" et de "mettre fin au génocide (...) à Gaza et au Liban", selon un communiqué de ses services.
M. Macron lui a souligné "la responsabilité de l'Iran à soutenir une désescalade générale", selon la présidence française.
Frappe sur une école à Gaza
Dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, la Défense civile locale a indiqué dimanche soir qu'un bombardement israélien sur une école transformée en refuge pour les déplacés avait tué au moins 15 personnes, "dont des enfants" et "des familles entières" dans le camp de Nuseirat (centre). L'attaque a aussi fait "50 blessés", selon cette organisation.
L'armée israélienne accuse régulièrement le Hamas de se cacher dans des bâtiments scolaires où des milliers de Gazaouis ont cherché refuge, une accusation niée par le mouvement islamiste palestinien.
L'armée a indiqué dimanche avoir éliminé des "dizaines" de combattants dans le secteur,
Une mission conjointe de l'OMS et de la Croix-Rouge palestinienne a réussi samedi à évacuer des malades et ravitailler deux hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué dimanche le patron de l'OMS sur le réseau social X.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Harris et Trump au coude-à-coude dans deux Etats pivots
Kamala Harris et Donald Trump se sont affrontés à distance dimanche dans deux Etats américains très disputés: la vice-présidente démocrate cherchant mobiliser les électorats afro-américain et hispanique et l'ex-président républicain martelant sa prose anti-immigrants.
A trois semaines du vote du 5 novembre, les sondages sont toujours aussi serrés, mais plusieurs enquêtes révèlent les difficultés de Kamala Harris à faire le plein de voix parmi les électeurs noirs et latino-américains.
Un sondage New York Times/Siena College publié dimanche lui accorde moins de 60% des intentions de vote dans la communauté hispanique - en pleine croissance démographique aux Etats-Unis - ce qui représenterait le niveau le plus bas pour un candidat démocrate depuis 20 ans.
Elle n'est créditée que de 19 points d'avance sur son adversaire républicain au sein de cet électorat stratégique dans plusieurs Etats pivots, notamment du Sud-Ouest, comme l'Arizona ou le Nevada, soit sept de moins que Joe Biden en 2020 et 20 de moins que Hillary Clinton en 2016.
Harris en Caroline du Nord
Dimanche, la vice-présidente de 59 ans avait choisi la Caroline du Nord (sud-est), dans une région à forte population noire américaine de cet Etat remporté pour la dernière fois en 2008 par un démocrate et qui vient d'être sinistrée par l'ouragan Hélène.
En meeting à Greenville, elle a attaqué son rival en lui reprochant un manque de transparence sur son état de santé et de refuser d'avoir un second débat avec elle.
"Est-ce que son (équipe de campagne) redoute que les gens voient qu'il est trop faible et instable pour diriger l'Amérique ?", s'est-elle interrogée.
Pour Mme Harris, "Donald Trump s'intéresse davantage à faire peur aux gens, à provoquer de la crainte, à attiser les problèmes plutôt qu'aider à les régler, ce que font les véritables dirigeants".
Auparavant, dans une église de fidèles afro-américains, elle avait salué "les héros et les anges" révélés par la catastrophe provoquée par l'ouragan Hélène, tout en fustigeant "ceux qui détournent les tragédies et le chagrin des gens vers le ressentiment et la haine" en "propageant la désinformation".
Elle faisait allusion aux allégations de Donald Trump selon lesquelles le gouvernement démocrate aurait abandonné à leur sort les populations des zones majoritairement républicaines de la Caroline du Nord.
En réponse, le président sortant Joe Biden, 81 ans, a annoncé dimanche depuis la Floride, frappée aussi par un autre ouragan, Milton, une aide totale de 600 millions de dollars.
Climat ultra tendu
Son prédécesseur à la Maison Blanche, Donald Trump, 78 ans, était en Arizona, Etat frontalier du Mexique: il a encore donné dans la rhétorique anti-migrants, accusant le gouvernement Biden/Harris d'avoir "importé une armée de migrants illégaux" venus "des cachots du monde entier".
Lors d'un discours d'une heure et demie, il a promis que s'il était élu, il embaucherait 10'000 garde-frontières de plus et augmenterait leurs salaires de 10%.
Et faisant monter encore d'un cran sa rhétorique incendiaire, le tribun populiste a affirmé sur Fox News que "la Garde nationale", voire des "militaires", devraient être appelés contre "l'ennemi de l'intérieur" aux Etats-Unis, contre "de très mauvaises personnes (...) des personnes folles, des tarés d'extrême gauche".
Dans ce climat ultra tendu, les autorités ont annoncé dimanche l'arrestation et la libération sous caution samedi d'un homme pour possession illégale de plusieurs armes, alors qu'il était près d'un meeting de M. Trump en Californie. L'ancien président, qui a été visé par deux tentatives d'assassinat, "n'a pas été en danger", selon la police fédérale FBI.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Minute de silence à l'école pour Samuel Paty et Dominique Bernard
Samuel Paty en 2020, Dominique Bernard il y a un an: une minute de silence en hommage à ces deux professeurs assassinés par des islamistes radicalisés est prévue lundi dans les écoles de France, avec l'ambition de "continuer" à "lutter contre le fanatisme".
Au lendemain d'une cérémonie qui a réuni à Arras plus de deux mille personnes et plusieurs ministres pour un hommage à Dominique Bernard, professeur de français tué par un ancien élève radicalisé, Michel Barnier est attendu lundi après-midi au collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait Samuel Paty.
Le Premier ministre sera accompagné de sa ministre de l'Education Anne Genetet dans cet établissement francilien toujours profondément marqué par le souvenir de ce professeur d'histoire-géographie assassiné par un islamiste radicalisé le 16 octobre 2020. Le collège devrait d'ailleurs prochainement être rebaptisé du nom de Samuel Paty.
"À trois ans d'intervalle, presque jour pour jour, deux professeurs sont morts sous les coups de terroristes islamistes. Ils enseignaient l'histoire de France, la connaissance du monde, et l'amour de notre langue. Ils transmettaient à leurs élèves le goût d'apprendre et l'esprit de citoyenneté", a souligné dimanche Michel Barnier dans un message sur X.
"Nous ne les oublierons pas. Et nous mettrons tout en oeuvre pour protéger nos enseignants et continuer avec eux à lutter contre l'ignorance et le fanatisme", a ajouté le Premier ministre.
Pour cette minute de silence demandée dans tous les collèges et lycées, chaque établissement s'organise "selon les horaires et modalités que les équipes pédagogiques jugeront les plus appropriés", a indiqué le ministère.
Prix Samuel Paty
"Dans la semaine, un temps d'analyse et de réflexion avec les élèves pourra également être organisé, dont la durée et le contenu seront aussi laissés au choix des équipes en fonction de leurs situations respectives", a-t-il précisé, voyant dans ce temps d'hommage une façon de "transmettre les valeurs" qu'incarnent les deux professeurs.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat dans le second degré, juge "indispensable que l'école se retrouve autour d'un temps d'hommage, pour mettre des mots sur ce qui est encore une très grande douleur".
Samuel Paty, âgé de 47 ans, avait été poignardé puis décapité par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d'origine tchétchène, le 16 octobre 2020 à proximité de son collège.
Le jeune homme de 18 ans, musulman radicalisé, lui reprochait d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Avant d'être tué par la police, il avait revendiqué son geste en se félicitant d'avoir "vengé le prophète".
L'émotion provoquée par cet attentat a été ravivée par l'assassinat, le 13 octobre 2023, de Dominique Bernard, 57 ans, poignardé à mort par Mohammed Mogouchkov, un ancien élève fiché pour radicalisation islamiste, devant son établissement.
Mohammed Mogouchkov, 21 ans, né en Russie, a été mis en examen et écroué par un juge d'instruction antiterroriste quatre jours après l'attaque qu'il avait revendiquée au nom de l'organisation Etat islamique (EI).
Cette semaine d'hommages sera aussi marquée par la remise samedi à la Sorbonne du prix Samuel Paty visant à récompenser des projets de classes centrés sur "les principes et valeurs démocratiques".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Manoeuvres militaires autour de Taïwan, inquiétude de Washington
La Chine a déployé lundi avions et navires pour encercler Taïwan dans le cadre d'une opération militaire se voulant un "sérieux avertissement" aux "séparatistes" sur l'île. Washington est sur le qui-vive.
Les Etats-Unis, qui avaient dès vendredi mis en garde contre toute "provocation" de Pékin à l'égard de Taipei après des échanges acrimonieux entre les deux voisins, ont dénoncé des opérations "injustifiées" qui représentent un "risque d'escalade".
Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme pouvoir légitime depuis 1979, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.
La Chine a qualifié ces nouveaux exercices de "sérieux avertissements" face aux "actions séparatistes des forces de 'l'indépendance de Taïwan'". "Il s'agit d'une opération légitime et nécessaire pour sauvegarder la souveraineté de l'Etat et l'unité nationale", a estimé le capitaine Li Xi, porte-parole du commandement oriental de l'armée chinoise.
Le président taïwanais Lai Ching-te a convoqué une réunion de sécurité face à ces manoeuvres qui entrent "en contradiction avec le droit" international, selon le chef de la sécurité Joseph Wu.
Les exercices, baptisés Joint Sword-2024B, ont lieu "dans des zones au nord, au sud et à l'est de l'île de Taïwan", gérée de manière autoome, a expliqué le capitaine Li Xi.
Ils "se concentrent sur des patrouilles de préparation au combat mer-air, le blocus de ports et zones clés", "l'assaut de cibles maritimes et terrestres" ainsi que "l'acquisition conjointe d'une supériorité globale", a-t-il ajouté.
"Irrationnel"
Le ministère taïwanais de la Défense a condamné lundi un "comportement irrationnel et provocateur" de la Chine, assurant avoir "déployé les forces adéquates pour réagir de manière appropriée dans le but de protéger la liberté et la démocratie, ainsi que pour défendre la souveraineté" de Taïwan.
"Face à la menace ennemie, tous les officiers et soldats du pays sont prêts (...) Nous sommes déterminés et confiants (d'être en mesure) d'assurer la défense de la sécurité nationale", a ajouté le ministère dans un communiqué.
Une équipe de l'AFP près de la base aérienne de Hsinchu, dans le nord de Taïwan, a vu quatre avions de chasse décoller lundi.
Les garde-côtes chinois ont de leur côté expliqué avoir engagé des "inspections du maintien de l'ordre dans les eaux entourant l'île de Taïwan".
Les garde-côtes taïwanais ont confirmé la présence de navires de leurs homologues chinois. "Plusieurs bateaux" ont traversé la ligne médiane du détroit de Taïwan - en référence à la ligne qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large entre l'île et la Chine continentale - et sont restés "dans nos eaux du nord, du sud-ouest et de l'est sous la forme de convois", ont-ils indiqué dans un communiqué.
La Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire à réunifier un jour et n'a jamais renoncé à employer la force militaire pour en reprendre le contrôle.
Elle a accentué la pression ces dernières années en renforçant son activité militaire autour de l'île, maintenant une présence quasi constante à l'aide d'avions militaires et de navires.
Pékin a organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler l'île.
Dimanche, l'armée taïwanaise avait affirmé être "en état d'alerte" après avoir détecté le porte-avions chinois Liaoning au sud de l'île.
"Séparatiste"
Les relations entre Pékin et Taipei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te en 2024.
Investi en mai, M. Lai s'était engagé jeudi à "résister à l'annexion" chinoise de l'île ou "à l'empiètement de (sa) souveraineté", lors de la fête nationale taïwanaise.
Il avait aussi exprimé son souhait d'avoir "un dialogue et des échanges sains et ordonnés" avec la Chine, appelant Pékin à utiliser son influence plutôt pour aider à la résolution des conflits au Proche-Orient et en Ukraine.
Pékin, qui qualifie M. Lai de "séparatiste", avait réagi en prévenant que les "provocations" du président taïwanais entraîneraient un "désastre" pour son peuple.
La chaîne de télévision officielle chinoise CCTV a diffusé lundi une vidéo intitulée: "Plus la provocation est grande, plus les rênes seront serrées".
Dans une autre vidéo publiée par un média d'Etat, le lieutenant-colonel Fu Zhengnan, chercheur à l'Académie chinoise des sciences militaires, a affirmé que ces exercices pouvaient se "transformer en combat à tout moment".
"Si les séparatistes de Taïwan provoquent (la Chine) une fois", les troupes chinoises autour de l'île "passeront à l'action", a-t-il assuré.
"Je ne vais pas trop paniquer parce qu'ils font souvent des manoeuvres", a réagi auprès de l'AFP Benjamin Hsiao, un habitant de Taipei. "J'y suis un peu insensible", a ajouté cet ingénieur.
Pékin tente depuis longtemps de bloquer les contacts entre Taipei et ses partenaires internationaux afin de l'isoler, l'empêchant de participer à des forums mondiaux et mettant la pression sur ses rares soutiens officiels.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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