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International

Un premier vrai test pour la majorité de Rishi Sunak

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Le premier ministre britannique Rishi Sunak passe son premier test électoral, ce jeudi. (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

Les électeurs votent jeudi en Angleterre dans un scrutin local test pour le Premier ministre Rishi Sunak et les conservateurs au pouvoir, en difficulté avant des législatives prévues pour l'année prochaine.

Plus de 8000 sièges sont en jeu dans 230 collectivités locales à travers l'Angleterre. Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (08h00 en Suisse) et fermeront à 22h00 (23h00 en Suisse) avec une exigence inédite, celle de présenter une pièce d'identité pour pouvoir voter.

Ce changement crée des remous et a été dénoncé par ses opposants comme une menace sur la démocratie en raison du nombre d'électeurs qui risquent d'être exclus. Dans les rangs des travaillistes, certains députés dénoncent une décision destinée à contrer l'avance qui est la leur, selon les sondages.

L'association Electoral Reform Society, opposée à cette nouvelle obligation, a affirmé avoir constaté "des exemples innombrables" d'électeurs empêchés de voter. Mais l'Association of Electoral Administrators, qui rassemble les administrateurs locaux des scrutins, a assuré en début d'après-midi que le vote se déroulait "aussi bien que d'habitude".

Pas de miracle attendu

Ces élections, dont le taux de participation est traditionnellement bas, sont les premières pour Rishi Sunak, arrivé au pouvoir fin octobre après la succession de scandales de l'ère Boris Johnson et les 49 jours chaotiques de Liz Truss à Downing Street.

Rishi Sunak n'attend pas de miracle. "Nous avons toujours dit que ce serait des élections difficiles pour nous", a déclaré, mercredi, le Premier ministre.

Selon le spécialiste des sondages John Curtice, politologue à l'université écossaise de Strathclyde, une avance de plus de dix points des travaillistes sur les conservateurs laisse augurer une victoire de l'opposition lors des élections générales qui doivent se tenir d'ici à fin 2024. Leur date n'est pas encore fixée.

Le souvenir de Blair et Cameron

Avant d'arriver au pouvoir, respectivement en 1997 et 2010, le travailliste Tony Blair et le conservateur David Cameron avaient tous deux remporté des succès avec une avance à deux chiffres aux élections locales précédant les élections générales, a souligné M. Curtice sur la BBC.

Lors de leur dernier face-à-face d'avant scrutin, mercredi au Parlement, le chef de l'opposition, Keir Starmer, s'en est pris aux conservateurs, au pouvoir depuis treize ans. Il a évoqué les prêts de deux millions de Britanniques qui vont devoir payer davantage pour leur emprunt parce que le parti de Rishi Sunak "a utilisé leur argent comme un casino", en référence aux conséquences des décisions financières hasardeuses de Liz Truss qui ont fait bondir les taux d'intérêt. En réponse, Rishi Sunak lui a opposé les "impôts locaux plus élevés" et les "promesses brisées" des travaillistes.

Plus ou moins de 1000 sièges perdus?

Les enquêtes d'opinion montrent que les électeurs sont principalement préoccupés par l'inflation, qui dépasse les 10% depuis des mois, et la crise du système public de santé, frappé par des grèves à répétition, et notamment un mouvement des infirmières.

Les sondages les plus défavorables prédisent une perte de 1000 élus pour les conservateurs. Ces derniers estiment qu'un recul en deçà du millier de sièges équivaudrait à une victoire.

Les résultats sont attendus très progressivement au fil de la journée, vendredi, à la veille du couronnement du roi Charles III à l'abbaye de Westminster.

Un "focus group", un groupe de discussion d'électeurs destiné à sonder l'humeur de l'opinion publique, a livré un verdict cinglant sur les conservateurs, bien que Rishi Sunak s'en sorte un peu mieux personnellement. Invités par le cercle de réflexion "More in Common" (Plus en commun) à décrire l'état du Royaume-Uni en un mot, les participants ont cité "cassé", "pagaille", "bazar", "difficultés" et "crise".

Et même parmi les élus locaux Tories, souvent considérés comme des soutiens de Boris Johnson, certains semblent peu convaincus par l'actuel Premier ministre. Selon un sondage du cabinet Savanta publié jeudi, un quart d'entre eux se disent "insatisfaits" de la direction du parti, et un tiers "insatisfaits" de la direction du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Wemby et les Spurs gâchent le Noël du champion

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Wembanyama (à gauche) et les Spurs ont à nouveau battu le Thunder jeudi (© KEYSTONE/AP/Gerald Leong)

Les Spurs ont battu pour la troisième fois en moins de deux semaines le Thunder, champion en titre. San Antonio a dominé Oklahoma City 117-102 lors de la traditionnelle journée NBA de Noël jeudi.

A Las Vegas le 13 décembre (111-109), à San Antonio mardi (130-110) puis en Oklahoma jeudi, les parquets changent mais le résultat reste le même en faveur des San Antonio Spurs, équipe en progrès devenue la bête noire du champion, pourtant intraitable avec les autres formations NBA.

Pour ce nouveau choc de la Conférence Ouest, les Texans, en noir, ont joué le rôle du Père Fouettard, ont pris 17 points d'avance dans le troisième quart. Victor Wembanyama, toujours en sortie de banc depuis son retour de blessure il y a deux semaines, a été sifflé par le public et ciblé par les défenseurs locaux, qui n'ont pas retenu leurs coups, avec plus ou moins de subtilité.

Sans faire une immense impression sur la feuille de statistiques, "Wemby" (19 points, 11 rebonds, 2 assists, 1 contre) a été déterminant notamment dans le quatrième quart-temps en enchaînant une bonne passe pour Stephon Castle, un tir à trois points et un lay-up malgré une glissade.

Le meneur All-Star De'Aaron Fox a été excellent pour les Texans (29 points). Le MVP canadien d'OKC Shai Gilgeous-Alexander a en revanche été contenu à 22 points, 6 rebonds et 4 passes décisives, lors d'un match où le Thunder s'est montré maladroit de loin (11/44 à 3 points).

Les Spurs, avec ce huitième succès d'affilée, ont ainsi consolidé leur 2e place à l'Ouest (23 victoires-7 défaites), derrière Oklahoma City qui compte 26 succès pour 5 revers, dont 3 contre le nouveau rival texan.

Les Rockets matent les Lakers

Les Rockets de Clint Capela ont quant à eux conforté leur 6e place à l'Ouest en battant les Lakers 119-96 jeudi en fin d'après-midi à Los Angeles. Les Texans ont mis fin à une série de deux revers, infligeant une troisième défaite consécutive aux Lakers de Luka Doncic (25 points) et LeBron James (18 points).

La franchise californienne a été totalement dépassée en défense, notamment par Kevin Durant (25 points, 9 passes décisives) et Amen Thompson (26 points, 7 rebonds, 5 assists). L'intérieur genevois Clint Capela est entré en jeu à 2'40 de la fin du match, réussissant 6 points - dont les 2 derniers de cette partie - et 3 rebonds.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Corée du Sud: dix ans de prison requis contre l'ex-président Yoon

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Yoon Suk-yeol a justifié la proclamation de la loi martiale par la lutte contre "les activités traîtresses pro-Chine et pro-Corée du Nord" (archives). (© KEYSTONE/Pool AP/LEE JIN-MAN)

Des procureurs sud-coréens ont requis vendredi dix ans de prison à l'encontre de l'ancien président Yoon Suk-yeol, l'accusant notamment d'"entrave à la justice" après sa tentative d'imposer la loi martiale l'hiver dernier, a indiqué à l'AFP un responsable.

L'ex-dirigeant conservateur est notamment accusé d'avoir empêché les enquêteurs de l'arrêter en janvier et d'avoir exclu des membres de son cabinet d'une réunion sur la loi martiale, selon l'agence de presse Yonhap.

Le 3 décembre 2024, il avait déployé l'armée au Parlement pour en prendre le contrôle, mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour voter à l'unanimité l'abrogation de la loi martiale.

Trois autres procès

Cette suspension du régime civil, une première en quatre décennies, a entraîné des manifestations massives et une longue période de chaos politique en Corée du Sud.

Yoon Suk-yeol a été arrêté en janvier 2025, au deuxième essai des forces de l'ordre, destitué en avril par la cour constitutionnelle, puis remplacé en juin par son rival démocrate Lee Jae Myung.

Un tribunal de Séoul devrait rendre en janvier son verdict dans le procès pour obstruction à la justice, selon Yonhap.

L'ex-président fait également l'objet de trois autres procès liés à sa décision choc, notamment pour avoir mené une insurrection, une accusation qui pourrait entraîner une peine sévère s'il était reconnu coupable.

Un an après sa tentative de renverser le Parlement, Yoon Suk-yeol a affirmé depuis sa prison que la proclamation de la loi martiale était justifiée par la lutte contre "les activités traîtresses pro-Chine et pro-Corée du Nord".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Mondial M20: La Suisse doit se mettre dans la peau des gagnants

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Le jeune talent biennois Jonah Neuenschwander (au centre) est l'un des atouts offensifs de la sélection suisse au Mondial M20. (Archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'entraîneur de l'équipe nationale suisse des moins de 20 ans, Jan Cadieux, souhaite que ses joueurs pensent comme des gagnants pour créer l'exploit lors du Mondial M20 qui débute le 26 décembre.

Jusqu'ici, les Suisses ont réussi à se hisser quatre fois dans le top 4 lors des précédentes éditions, pour la dernière fois en 2019. Leur seule médaille a été le bronze remporté en 1998, avec entre autres l'actuel sélectionneur de l'équipe de Suisse élite Patrick Fischer en attaque. Le Zougois sera par ailleurs sur place, mais c'est Jan Cadieux, qui a succédé à Marcel Jenni et qui prendra la relève de Fischer à partir de la saison prochaine, qui est responsable pour la première fois des M20.

Six joueurs de National League en défense

Cadieux apprécie beaucoup la présence de Fischer : "C'est un bon signal pour les jeunes, cela leur montre qu'ils sont déjà observés et qu'ils sont importants". Et certains profils ne manqueront pas d'éveiller la curiosité du technicien.

Sur les dix défenseurs convoqués, six ont déjà joué en National League cette saison. Ludvig Johnson a un temps de glace moyen de près de 14 minutes à Fribourg-Gottéron et est un atout en jeu de puissance. Niklas Blessing (Bienne) et Basile Sansonnens (Lausanne) sont également des joueurs réguliers et ont un temps de glace moyen d'environ douze minutes. Nik Lehmann joue également régulièrement avec Langnau. A cela s'ajoute Leon Muggli, qui a été drafté en 2024 par les Washington Capitals en 52e position. Il n'a toutefois pu jouer que deux matchs en AHL avec les Hershey Bears en raison d'une blessure à l'épaule. Mais il est maintenant à nouveau en forme.

Un collectif équilibré

En attaque, Jamiro Reber, qui joue en Suède au HV71 Jönköping, fait partie des leaders. Le joueur offensif suisse le plus prometteur est toutefois Jonah Neuenschwander, âgé de 16 ans seulement, qui a joué 18 fois pour Bienne en National League et obtenu en moyenne plus de 13 minutes de temps de glace. Il a marqué trois buts et donné 3 assists. Neuenschwander était déjà présent au Mondial M20 l'année dernière, tout comme neuf autres joueurs de l'équipe actuelle, dont les deux gardiens Christian Kirsch et Elijah Neuenschwander.

Cadieux voit dans l'équipe un "très bon équilibre, ce qui devrait être notre force", avec la défense comme atout. Devant, il manque peut-être un ou deux joueurs pour faire la différence par rapport aux meilleures nations. "Mais nous avons beaucoup de bons joueurs. Il s'agit maintenant de faire fonctionner le système de jeu et de travailler plus dur que les autres équipes."

"Une chance contre chaque équipe"

Les Suisses, qui se sont envolés pour l'Amérique du Nord dès le 13 décembre pour peaufiner leur préparation à Rochester, effectueront leurs premiers matches à St-Paul, dans la patinoire du Minnesota Wild. Lors de la phase de groupes, les adversaires seront, dans l'ordre, les États-Unis, tenants du titre, la Suède, l'Allemagne et la Slovaquie. Les quatre premiers se qualifieront pour les quarts de finale, ce qui est l'objectif minimal des Suisses.

Sur le papier, l'Allemagne est l'adversaire le plus faible, mais pour Cadieux, chaque match a son importance : "Notre attitude doit être de vouloir battre chaque équipe. Est-ce faisable ? Ce sera difficile, mais tout est possible. Il y a un an, la Lettonie a gagné contre le Canada aux tirs au but. Nous devons avoir encore plus confiance en nous et croire davantage en notre chance contre chaque équipe. Il faut penser comme des gagnants. Pour en être un, il faut apprendre à s'imposer, et on le fait en travaillant au quotidien."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'argent dépasse les 75 dollars l'once pour la première fois

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L'argent a bondi de plus de 150% depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP/MATTHIAS SCHRADER)

L'argent a dépassé vendredi le seuil symbolique des 75 dollars l'once pour la toute première fois, alors que les métaux précieux et industriels atteignent des sommets inédits en cette fin d'année. Ils sont portés par l'incertitude économique et géopolitique.

L'argent a atteint vendredi un sommet à 75,1515 dollars l'once (31,1 g). L'or a également touché un plus haut à 4531,04 dollars l'once. Depuis janvier, l'or a bondi de près de 70% et l'argent de plus de 150%, des performances annuelles inédites depuis 1979.

Ces métaux sont considérés comme des valeurs refuges, c'est-à-dire des actifs sûrs à long terme, achetés notamment par les banques centrales ou les particuliers pour assurer leurs arrières en période d'incertitude.

L'or et l'argent surfent ainsi sur le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela, Washington ayant déployé ces dernières semaines un important dispositif militaire dans les Caraïbes et mis en place un blocus naval contre Caracas qu'ils accusent de financer "le narcoterrorisme".

L'effet Trump

Le dollar et les obligations d'Etat américaines, habituellement valeurs refuges concurrentes des métaux précieux, ont par ailleurs perdu de leur attractivité cette année.

L'incertitude liée à la présidence de Donald Trump aux Etats-Unis a largement contribué à cet affaiblissement, encore renforcé dernièrement par la perspective de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendraient le billet vert moins intéressant.

Les investisseurs s'inquiètent aussi de la dette publique des grands pays et d'une bulle dans le secteur de l'intelligence artificielle.

Autant d'incertitudes qui font grimper l'or et l'argent, mais aussi les autres métaux, beaucoup jugeant sage de diversifier leur portefeuille, note John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank. "Le métal redevient une assurance plutôt qu'un simple actif spéculatif", explique-t-il à l'AFP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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