Rejoignez-nous

International

Une juge annule l'obligation du masque dans les transports publics

Publié

,

le

Aux Etats-Unis, certaines compagnies aériennes ont immédiatement revu leurs règles, suite à la décision d'une juge qui a déclaré illégale l'obligation fédérale du port d'un masque dans les transports publics (photo symbolique). (© KEYSTONE/AP/Ted Warren)

Une juge américaine a déclaré lundi illégale l'obligation fédérale du port d'un masque sanitaire dans les transports publics aux Etats-Unis. Les compagnies aériennes ont immédiatement mis à jour leurs règles, après plusieurs semaines de combats judiciaires.

La magistrate, Kathryn Kimball Mizelle, qui siège à Tampa en Floride, a estimé dans sa décision que les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence sanitaire fédérale, avaient outrepassé leurs prérogatives en imposant cette obligation, qui s'applique notamment aux avions, aux trains, aux métros et aux autocars.

Plusieurs compagnies aériennes américaines ont annoncé dans la foulée que le masque ne serait plus obligatoire, au moins sur leurs vols intérieurs.

Effectif "immédiatement"

United Airlines a précisé que le changement était effectif "immédiatement" sur ses vols aux Etats-Unis, et sur certains vols internationaux, en fonction des règles dans le pays d'arrivée.

"Cela signifie que nos employés n'ont plus à porter de masque - ni à l'imposer aux passagers, dans la plupart des cas. Ils pourront choisir d'en porter un, d'autant que les CDC continuent de le recommander fortement dans les transports publics", a détaillé un porte-parole du groupe américain, qui avait été parmi les premiers à imposer le vaccin anti-Covid à ses employés.

American Airlines et Delta ont fait des annonces similaires. Les masques "bien ajustés protègent la personne qui les porte, même si les personnes autour n'en portent pas", a rappelé Delta.

"Les masques ont été comme les cartes d'embarquement pendant presque deux ans - impossible de voler sans", remarque de son côté Alaska Airlines, avant d'indiquer qu'ils sont désormais optionnels, sauf sur les vols en direction et en provenance du Canada.

Cette compagnie évoque aussi dans son communiqué le cas des passagers bannis parce qu'ils avaient refusé de porter un masque. "D'après nos rapports, certains clients dont le comportement a été particulièrement choquant vont rester interdits à bord, même après le changement de la règle sur les masques".

La Maison Blanche "déçue"

L'administration de Joe Biden s'est récemment retrouvée sous une pression croissante pour assouplir ou annuler le masque obligatoire. Une vingtaine d'Etats dirigés par les républicains et plusieurs grandes compagnies aériennes ont notamment demandé la fin de cette mesure dans les avions et autres transports publics.

Mais la semaine dernière, les autorités fédérales avaient finalement pris la décision de prolonger l'obligation du port du masque au moins jusqu'au 3 mai.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a affirmé que la décision de la juge Mizelle était "décevante", en notant que "les CDC continuent de recommander le port d'un masque dans les transports publics".

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, la décision "signifie que l'ordre des CDC de port du masque dans les transports publics n'est pas en vigueur à l'heure actuelle". L'Agence de sécurité des transports, la TSA, ne fera ainsi pas respecter l'obligation, a précisé ce haut responsable sous couvert de l'anonymat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure

Publié

le

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure qui visait le gouvernement du Premier ministre de droite, Kyriakos Mitsotakis. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDROS BELTES)

Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.

Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.

Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.

Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite

Publié

le

Un homme a commis un hold-up à l'office postal de Penthalaz (VD) jeudi. Il s'est enfui avec une grande quantité de monnaie, selon la police vaudoise, et court toujours. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.

Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.

La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.

La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts

Publié

le

Au moins 45 personnes sont mortes en Afrique du Sud jeudi dans un accident de la route. Le bus qui les transportait a chuté d'un pont. (Photo symbolique) (© KEYSTONE/EPA/KIM LUDBROCK)

La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.

"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.

"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.

Un seul survivant

Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.

"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.

Bus du Botswana

L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.

Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.

L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.

Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes

Publié

le

Dans son dernier rapport daté de début mars, le comité d'experts soulignait une nouvelle fois que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire et en lançant des missiles balistiques. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.

La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.

"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.

Moscou veut une réévaluation annuelle

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.

Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".

Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.

"Admission de culpabilité"

Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.

Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.

"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.

Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

"Comité plus important que jamais"

"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).

"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".

La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

Votre Soleil, qui se lie au Nœud Nord, est une invitation à vous engager dans un processus d'auto-découverte et de réalisation de soi. A méditer…

Les Sujets à la Une

X