International
La dirigeante de Huawei de retour à Pékin qui libère deux Canadiens
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/09/meng-whanzou-a-son-arrivee-samedi-en-chine-une-saga-diplomatico-judiciaire-de-trois-ans-sacheve-la-directrice-financiere-du-geant-chinois-huawei-a-pu-quitter-le-canada-samedi-a-la-faveur-dun-accor-1000x600.jpg&description=La dirigeante de Huawei de retour à Pékin qui libère deux Canadiens', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La directrice financière du géant des télécoms Huawei, Meng Wanzhou, est rentrée samedi en Chine, quelques heures après le retour à Calgary de deux Canadiens détenus en Chine, marquant le dénouement de trois ans de crise diplomatique.
Mme Meng, l'ancien diplomate Michael Kovrig et l'homme d'affaires Michael Spavor ont été libérés après trois ans de détention dans ce qui a été appelé la "diplomatie des otages".
A son arrivée à l'aéroport de Shenzhen, en provenance de Vancouver, Mme Meng, 49 ans, surnommée la "princesse" de Huawei et fille du patron du groupe, a été accueillie avec les honneurs.
Le tapis rouge était déployé sur le tarmac et des employés de Huawei l'attendaient agitant des drapeaux chinois, selon des images de la télévision chinoise CCTV.
"Je ne suis qu'une citoyenne ordinaire et je n'aurais jamais pu être libérée sans le soutien de mon pays bien-aimé, et l'amour du peuple chinois", a remercié la dirigeante, avant d'entonner un chant patriotique avec la foule.
Dans le hall des arrivées, des centaines de personnes étaient massées avec une banderole de bienvenue, chantant "En avant Huawei" et l'hymne national, les médias chinois présentant son retour comme une victoire et le fruit des "efforts inlassables du gouvernement chinois" pour sa libération.
La n°2 de Huawei a recouvert la liberté après trois ans d'assignation à résidence à Vancouver, échappant à une extradition vers les Etats-Unis qui voulaient la juger pour fraude bancaire, en application des sanctions imposées à l'Iran.
Elle avait été arrêtée à l'aéroport de Vancouver en décembre 2018 à la demande des Etats-Unis.
Les deux Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor avaient été arrêtés quelques jours après en Chine, sur la base d'accusation d'espionnage considérées comme "inventées de toutes pièces" par Ottawa, et détenus depuis lors.
Les "Deux Michael" sont arrivés au Canada samedi matin, chaleureusement accueillis à leur arrivée à l'aéroport de Calgary (ouest) par le Premier ministre Justin Trudeau, qui les a enlacés.
"C'est merveilleux, c'est fantastique d'être de retour au Canada et je suis énormément reconnaissant envers tous ceux qui ont travaillé si fort pour nous ramener à la maison", a déclaré Michael Kovrig.
"Une épine de moins"
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a rapidement salué la décision des autorités chinoises de libérer les deux Canadiens après leur détention "arbitraire".
Le fait que la libération de MM. Kovrig et Spavor coïncide avec celle de Mme Meng "confirme bien qu'il s'agissait d'une diplomatie des otages", a commenté l'ancien ambassadeur canadien en Chine, Guy Saint-Jacques.
Selon lui, si les liens entre le Canada et la Chine "ne reviendront probablement pas à ce qu'ils étaient auparavant", la résolution de cette affaire est "une épine de moins" dans les relations bilatérales.
Pékin, de son côté, considérait également les accusations portées contre Meng Wanzhou comme une "persécution politique". "La soi-disant allégation de 'fraude' contre Meng Wangzhou est totalement inventée", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, cité par la chaîne d'État CCTV.
Le départ de Mme Meng pour la Chine est la concrétisation d'un accord spectaculaire rendu public vendredi par un tribunal de New York entre le ministère de la Justice et le mastodonte chinois des télécoms.
Lors d'une audience publique du tribunal fédéral de Brooklyn, le représentant du ministère de la Justice David Kessler avait proposé de "reporter" jusqu'au 1er décembre 2022 les "poursuites" engagées depuis fin 2018 contre Meng Wanzhou, notamment pour "complot" en vue de commettre une "fraude bancaire".
L'accord, dévoilé par le Wall Street Journal, prévoyait que Washington recommande à Ottawa de faire "libérer" Mme Meng et abandonne de facto toute demande d'extradition.
"Fausses déclarations"
La justice américaine accusait la numéro 2 du géant chinois des télécoms d'avoir menti à un cadre de la banque HSBC lors d'une rencontre à Hong Kong en 2013, à propos des liens entre le groupe chinois et une filiale nommée Skycom qui vendait des équipements à l'Iran, exposant l'établissement à des sanctions américaines.
Selon le ministère de la Justice, Mme Meng a reconnu qu'elle avait fait à l'époque "de fausses déclarations" et "dissimulé la vérité" au cadre de HSBC sur les "activités de Huawei en Iran".
Si l'accord en justice n'est pas contesté ou rompu d'ici le 1er décembre 2022, les poursuites seront définitivement abandonnées, selon Washington.
En Chine, le fait que Mme Meng a reconnu les faits a été effacé d'internet. Elle a toujours nié les faits et plaidé "non coupable" vendredi.
Huawei a déclaré samedi dans un communiqué qu'il "continuera à se défendre" contre les allégations de la justice américaine selon lesquelles il aurait contourné les sanctions contre l'Iran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Combats Cambodge-Thaïlande: plus de 500'000 personnes évacuées
Plus d'un demi-million de personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge depuis la reprise des affrontements dimanche entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est. Le bilan des combats est de 11 morts.
"Au total, 20'105 familles, soit 101'229 personnes, ont été évacuées vers des abris et chez des proches dans cinq provinces", a déclaré mercredi la porte-parole du ministère cambodgien de la défense.
En Thaïlande, "plus de 400'000 personnes ont été déplacées vers des abris", a déclaré le porte-parole du ministère de la défense. "Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité".
Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont fait au moins 11 morts: sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités.
Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire, s'étaient déjà affrontés en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi
Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.
Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.
Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).
De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.
Arsenal pour le 6/6
Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.
Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis
Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.
"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.
Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"
Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".
"Connard endormi"
Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.
"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.
La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"
Les Australiens âgés de moins de 16 ans sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux depuis mercredi matin, une première mondiale. Cette mesure doit permettre de "reprendre le contrôle", a lancé le premier ministre australien.
Des centaines de milliers d'adolescents se sont réveillés déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour.
Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses) en vertu de cette obligation, dont l'application sera scrutée par de nombreux pays.
"C'est une première mondiale", a clamé mercredi le premier ministre australien Anthony Albanese, ajoutant qu'il s'agissait d'"un des plus grands changements sociaux et culturels que notre nation ait connu [...] Nous reprendrons le contrôle".
Liste évolutive
Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels: la mesure est accueillie avec soulagement par certains parents mais laisse les premiers concernés sceptiques.
"Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", estime Layton Lewis, 15 ans, interrogé avant son exclusion des plateformes.
Les téléchargements d'applications encore accessibles aux adolescents, comme Lemon8 et yobe, ont déjà grimpé en flèche dans le pays.
Les géants du numérique Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais obligation de bannir les utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.
Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement.
Vérification
Meta, YouTube et d'autres géants de la technologie ont condamné l'interdiction. Tous ont cependant accepté de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés.
"Nous respecterons nos obligations légales, mais nous restons préoccupés par le fait que cette loi affaiblira la sécurité des adolescents", a affirmé Meta mercredi dans un communiqué.
Selon l'entreprise, de nombreuses applications n'offrent pas les mêmes fonctionnalités de sécurité que les siennes, comme les comptes dédiés aux adolescents.
"Nous avons constamment fait part de nos inquiétudes quant au fait que cette loi mal conçue pourrait pousser les adolescents vers des plateformes ou des applications moins réglementées. Nous voyons maintenant ces inquiétudes devenir réalité", s'est alarmée l'entreprise.
Recours déposé
La justice a également été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.
Le succès ou non de la décision australienne sera scruté de près. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires.
Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents trouveraient un moyen de continuer à utiliser les plateformes.
D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus. Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photographies. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Cambriolage avec violence à Yverdon: trois personnes arrêtées
-
SuisseIl y a 3 jours
Un motocycliste se tue sur l'A1 dans le canton de Vaud
-
VaudIl y a 2 jours
Fresque en Lego: Yverdon-les-Bains s'empare du record du monde
-
LausanneIl y a 2 jours
Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges
-
LausanneIl y a 2 jours
Une voiture percute la vitrine d'un tea-room à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
Bénin: l'armée a repris le contrôle, selon l'entourage du président
-
SuisseIl y a 2 jours
Les Suisses changent de moins en moins de logement
-
SuisseIl y a 3 jours
Incendie mortel dans un appartement à Sierre (VS)


