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International

USA : Elizabeth Warren abandonne la course à la Maison Blanche

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AP Photo/Patrick Semansky
Elle était la dernière femme pouvant encore peser dans la course à l'investiture démocrate. La sénatrice Elizabeth Warren a décidé d'abandonner la course à la Maison Blanche après une série de défaites cuisantes dans les premières étapes des primaires.

"Je ne me présenterai pas à la présidence en 2020", a-t-elle déclaré devant la presse dans le même décor que lors de son lancement dans la course, devant sa maison du Massachusetts, entourée de son mari et de son chien, Bailey.

Elle a indiqué qu'elle n'était pas prête à déclarer "aujourd'hui" son possible ralliement à Bernie Sanders, avec lequel elle partage beaucoup d'idées marquées très à gauche, ou à l'ex-président modéré Joe Biden, qui a récupéré sa position de favori ces derniers jours. "Je veux prendre un peu de temps pour y penser", a-t-elle dit.

Soutien courtisé

Le soutien de cette ancienne professeure en droit, pourfendeuse de Wall Street, qui dispose d'un grand réseau de volontaires et partisans très motivés, est désormais très courtisé.

A 70 ans, la progressiste avait grimpé jusqu'au sommet des sondages à l'automne avant de retomber.

Elle n'a pas réussi à arriver en tête dans une seule de la vingtaine de primaires démocrates organisées à ce jour, essuyant des défaites particulièrement humiliantes dans l'Etat du Massachusetts qu'elle représente au Sénat et dans celui où elle a grandi, l'Oklahoma.

"Je continuerai à me battre pour ceux qui travaillent dur à travers le pays et qui se sont sans cesse retrouvés perdants", a-t-elle insisté.

"La sénatrice Elizabeth Warren est la combattante la plus farouche pour les familles de la classe moyenne", a salué Joe Biden sur Twitter après l'annonce de son retrait. "Nous avions besoin de sa voix dans cette course."

Elizabeth Warren avait été la première des grands candidats à entrer dans la course à la Maison Blanche, dès décembre 2018.

"Rêvons en grand, battons-nous fort, à nous de gagner!": la foule, d'abord quelques centaines, puis des milliers, reprenait en coeur son cri de ralliement à travers les Etats-Unis.

Combative, très disciplinée dans sa campagne, elle se targuait d'avoir "un projet" pour toutes les grandes questions et espérait pouvoir rassembler les ailes gauche et plus centriste du parti.

Manque "d'espace"

Elle a regretté jeudi ne pas avoir réussi à trouver "l'espace" pour faire campagne entre ces deux tendances.

Ancienne électrice républicaine, née de parents modestes, Elizabeth Warren a été visée sans relâche par les piques de républicains, Donald Trump en tête, sur les origines amérindiennes qu'elle a longtemps revendiquées et qui se sont révélées être en fait très diluées.

Le président républicain a d'ailleurs commenté rapidement son départ en employant de nouveau l'un des sobriquets qu'il aime distribuer.

"Elizabeth 'Pocahontas' Warren, qui n'allait nulle part (...), vient juste de quitter la primaire démocrate... trois jours trop tard", a-t-il tweeté en affirmant qu'elle avait empêché ainsi Bernie Sanders de remporter plusieurs Etats.

Elle était la dernière femme figurant parmi les candidats favoris dans les primaires démocrates, dans une course qui avait pourtant débuté avec une diversité record chez les candidats.

Sexisme?

"Le plus difficile, c'est pour toutes ces petites filles qui vont devoir attendre quatre ans de plus" pour voir une femme à la Maison Blanche, a regretté Elizabeth Warren.

"Si vous dites, non, il n'y a pas eu de sexisme (dans cette course), un milliard de femmes vont penser 'sur quelle planète vivez-vous?'", a-t-elle dit.

"Ce cycle électoral en particulier a soulevé des questions très légitimes sur les défis auxquels sont confrontés les femmes qui se présentent à la présidence des Etats-Unis", n'a pas manqué de pointer la sénatrice Kamala Harris, elle aussi ex-candidate à l'investiture démocrate.

D'autres affirment que ses attaques contre le milliardaire Michael Bloomberg lors des débats ont aussi pu lui coûter, certains la percevant comme "agressive", ce qui n'aurait pas été le cas avec un homme.

"Je peux citer un milliardaire qui a été empêché d'acheter cette élection", s'est-elle targuée jeudi à ce sujet auprès de son équipe de campagne.

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Football

Urs Fischer nouveau coach de Mayence

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Urs Fischer est le nouvel entraîneur de Mayence (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Urs Fischer est de retour en Bundesliga. Le technicien zurichois de 59 ans est le nouvel entraîneur de Mayence, où il aura notamment sous ses ordres le défenseur international suisse Silvan Widmer.

Ancien coach de Zurich, Thoune et Bâle, Urs Fischer s'est engagé jusqu'à l'été 2028 à Mayence, a précisé l'actuelle lanterne rouge de Bundesliga dans son communiqué. Il succède à un autre ex-entraîneur du FCZ, Bo Henriksen, qui a été limogé mercredi dernier.

Vainqueur de deux titres de champion (2016, 2017) et d'une Coupe de Suisse (2017) à la tête du FC Bâle, Urs Fischer était sans club depuis le mois de novembre 2023. Il avait alors été viré par l'Union Berlin, où il était en place depuis l'été 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Le Kremlin salue la nouvelle stratégie de sécurité américaine

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Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov (à droite) a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine". (© KEYSTONE/EPA SPUTNIK / POOL/GAVRIIL GRIGOROV/SPUTNIK/KREMLIN POOL)

La Russie a accueilli favorablement dimanche la nouvelle stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis. Elle affirme que ses ajustements, qui relèvent d'une vision résolument nationaliste de la présidence Trump, étaient "globalement conformes" à la vision de Moscou.

"Les ajustements que nous observons, je dirais, sont globalement conformes à notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans une interview accordée à la télévision publique, au sujet du document publié vendredi.

M. Peskov a espéré que cette nouvelle stratégie "puisse constituer une modeste garantie à notre capacité de continuer de manière constructive notre travail conjoint pour trouver un règlement pacifique en Ukraine".

Le texte diffusé par le gouvernement américain redéfinit sa "stratégie de sécurité nationale" en accord avec la position de Donald Trump en faveur de "l'Amérique d'abord". Il s'en prend vivement aux Européens, soutenant que le Vieux continent est confronté à un "effacement civilisationnel" dû à l'immigration.

Le document promet également qu'il n'y aura pas d'élargissement de l'Otan, anéantissant une fois de plus les espoirs de l'Ukraine qui subit l'invasion russe.

Il y aura "un réajustement de notre présence militaire mondiale pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent et un éloignement des théâtres dont l'importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies", y lit-on. "L'époque où les Etats-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas, est révolue", souligne-t-il.

L'annonce de la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine est intervenue à un moment où des responsables ukrainiens étaient en pourparlers en Floride avec des émissaires de Donald Trump sur le plan élaboré par Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine. Trois jours de discussions n'ont produit aucun progrès apparent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un temps canon pour Joyciline Jepkosgei

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Joyciline Jepkosgei a signé un temps canon dimanche à Valence (© KEYSTONE/EPA/Kai Forsterling)

Les Kényans ont brillé dimanche dans le marathon de Valence.

Joyciline Jepkosgei a signé le quatrième temps de l'histoire chez les dames pour s'imposer, John Korir réalisant quant à lui le huitième meilleur chrono de tous les temps pour enlever la course masculine.

Joyciline Jepkosgei a triomphé en 2h14'00, un nouveau record de la course valencienne. La Kényane, lauréate du marathon de Londres en 2021, a livré un duel haletant à sa compatriote Peres Jepchirchir, championne du monde à Tokyo en septembre, qu'elle a devancée de 43 secondes à l'arrivée.

Pour sa première participation à Valence, John Korir, vainqueur à Boston en avril mais qui avait abandonné à Chicago en octobre, a quant à lui terminé son marathon en 2h02'24. Il a placé une accélération fulgurante au km 25. Deuxième, l'Allemand Amanal Petros a lâché plus d'une minute et demie.

Réputé très rapide, le marathon de Valence attire chaque année des dizaines de milliers de participants. Ils étaient 36'000 cette année pour la 45e édition, un record selon les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Friedrich Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël

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Friedrich Merz (à gauche) s'est rendu dimanche matin au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. (© KEYSTONE/EPA/JOHN WESSELS / POOL)

Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé dimanche le soutien de l'Allemagne à Israël, lors d'une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem. Il a ensuite entamé une rencontre avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

M. Merz est arrivé samedi pour une visite diplomatique en Israël, la première depuis sa prise de fonctions, destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, après des frictions au vu de la guerre menée dans la bande de Gaza et des violences de colons juifs extrémistes en Cisjordanie occupée.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré le chancelier au mémorial Yad Vashem. Il a mis en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a ensuite été entamé un entretien avec M. Netanyahu, de plus en plus isolé sur le plan international. L'entretien doit porter sur les efforts en vue de passer à une deuxième phase du cessez-le-feu à Gaza, dans le cadre du plan du président américain Donald Trump censé mettre un point final à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas palestinien en Israël.

"Dilemmes"

Accueilli samedi à Tel-Aviv par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, qui l'a qualifié d'"ami d'Israël ", M. Merz a ensuite rencontré dans la soirée le chef de l'Etat Isaac Herzog à Jérusalem.

"Se tenir au côté de ce pays fait partie du noyau essentiel, immuable de la politique de la République fédérale d'Allemagne et le restera", a-t-il dit à l'issue de la rencontre. Sa décision de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël face à l'intensification des bombardements sur Gaza avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes [et] nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence [entre nous]", a ajouté M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il encore déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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