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Économie

Biden affronte des jours difficiles au Congrès américain

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Le Congrès américain doit se prononcer cette semaine sur des projets importants du président Biden. Les élus doivent également s'entendre afin d'éviter un "shutdown", soit la paralysie du gouvernement fédéral (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM)

Les grands projets de Joe Biden affrontent une semaine de haute voltige au Congrès américain. Les démocrates doivent impérativement s'accorder s'ils veulent approuver le coeur du programme du président américain.

En parallèle de leurs frénétiques discussions internes sur les plans Biden, les démocrates n'ont que jusqu'à jeudi, minuit, pour trouver un terrain d'entente avec les républicains afin d'éviter la paralysie soudaine du gouvernement fédéral, surnommée "shutdown".

Et derrière ces multiples fronts se profile la menace d'un cataclysme financier si le Congrès ne parvient pas, dans les prochaines semaines, à adopter un texte pour suspendre le plafond de la dette américaine.

Deux volets

Arrivé au pouvoir sur la promesse d'un retour à l'apaisement à Washington après Donald Trump et de transformer en profondeur la société américaine, Joe Biden ne peut se permettre d'échouer sur aucun de ces fronts. "Vous me connaissez: je suis né optimiste", a tempéré lundi le septuagénaire.

Mais un succès apparaît encore lointain. Alors le président, ex-sénateur, met tout son poids dans les négociations entre démocrates du Congrès. Et admet qu'un accord sur son grand volet social pourrait prendre plus de temps que prévu. "Cela n'arrivera peut-être pas d'ici la fin de la semaine" même s'il "l'espère", a-t-il déclaré aux journalistes à la Maison Blanche.

Son programme s'articule autour de deux volets. D'un côté, un plan de 1200 milliards de dollars d'investissements pour redresser les infrastructures, soutenu par une partie des républicains.

De l'autre, des dépenses sociales et des investissements massifs pour la lutte contre le changement climatique regroupés dans un plan au montant colossal de 3500 milliards de dollars surnommé "Build Back Better".

"Destruction mutuelle assurée"

Criant aux dépenses "irresponsables", les républicains y sont farouchement opposés. Les démocrates ont donc opté pour une manoeuvre qui leur permettra de contourner leur pouvoir de blocage au Sénat, et d'adopter le volet social avec leurs seules voix.

Mais ils ne disposent que de majorités très fragiles et pour l'instant, l'aile gauche et les plus centristes ne sont pas d'accord sur le montant même du plan de réformes sociales.

Pour s'assurer du soutien sans faille de leurs troupes, la Maison Blanche et les chefs démocrates du Congrès ont opté pour une stratégie aux airs de "destruction mutuelle assurée": les deux plans Biden doivent avancer de concert.

Le Sénat avait approuvé dès début août le plan d'infrastructures avec le soutien de tous les démocrates et d'un tiers des républicains. Le vote final à la Chambre est prévu jeudi.

Mais certains dans l'aile gauche menacent de faire échouer ce vote s'ils n'obtiennent pas un engagement ferme que les centristes soutiendront aussi les réformes sociales, voire de voter d'abord sur ce volet.

Plafond de la dette

Ce compte à rebours tendu s'accompagne d'une autre échéance: la menace de voir les services du gouvernement fédéral soudainement à court d'argent si le Congrès ne prolonge pas le budget au-delà du 30 septembre à minuit.

Les deux partis veulent éviter cette issue, mais ils ne sont pas encore parvenus à s'entendre. Un premier texte budgétaire a échoué au Sénat lundi soir faute de soutien républicain, car les démocrates y avaient associé la suspension du plafond de la dette des Etats-Unis jusqu'à fin 2022. Une mesure que les républicains refusent catégoriquement de soutenir.

Joe Biden qui s'est entretenu dans la journée avec les leaders démocrates au Congrès, Nancy Pelosi et Chuck Schumer, a fustigé "un manque d'intérêt pour le redressement de l'économie américaine" de la part des républicains, selon un communiqué de la Maison Blanche.

Le scénario le plus probable est désormais que les démocrates revoient leur copie en enlevant la suspension de la dette, ce qui permettra de réunir assez de voix pour approuver une extension du budget avant vendredi, et d'éviter un "shutdown".

Resterait alors la grande question du plafond de la dette. S'il n'est pas suspendu ou relevé rapidement, les Etats-Unis ne pourront plus honorer leurs paiements à partir de mi ou fin octobre. Du jamais-vu.

Les républicains exhortent les démocrates à l'approuver avec leurs seules voix, grâce à la même manoeuvre parlementaire que pour le plan de réforme sociale. Ces derniers s'y refusent pour l'instant mais pourraient rapidement se raviser. Cela pourrait prendre plusieurs jours... ou semaines. De quoi inquiéter les marchés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le Seco noue des contacts avec la nouvelle administration Trump

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La secrétaire d'Etat Helene Budliger Artieda était à Washington mardi (Archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La cheffe du Seco Helene Budliger Artieda a rencontré mardi à Washington le chef d'état-major du représentant américain au commerce Jamieson Greer. Le but de la rencontre était de nouer des contacts avec les représentants de la nouvelle administration américaine.

Il s'agissait aussi d’avoir un échange sur les différents dossiers du portefeuille commercial et d’explorer les possibilités de renforcer les relations économiques bilatérales, a indiqué le Secrétariat à l'économie.

"Dans une atmosphère conviviale, la délégation helvétique a également pu faire valoir que le reproche fait à la Suisse d’avoir recours à des "pratiques commerciales déloyales" était infondé, précise le Seco à Keystone-ATS.

Washington aurait déjà placé la Suisse sur une "liste" de pays aux "méthodes commerciales déloyales", Berne ayant une balance commerciale positive avec les Etats-Unis pour les biens. Samedi, le Seco précisait à Keystone-ATS qu'il ne s'agit pour l'instant que d'une consultation et que la Suisse ne figure pas sur cette liste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Un crédit de 77,8 millions accordé pour le gymnase d'Echallens

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Les voyants sont au vert pour le futur gymnase d'Echallens (image prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi à l'unanimité un crédit d'ouvrage de 77,8 millions de francs pour la construction du gymnase d'Echallens. Il s'est en outre prononcé en faveur d'un crédit d'investissement de 5,5 millions pour la compagnie du LEB afin d'adapter le passage inférieur de la gare d’Echallens permettant l’accès au nouvel établissement.

La plupart des députés et des partis ont salué un projet "nécessaire" et "répondant à un besoin" de la population du Gros-de-Vaud et du canton en général. Deux d'entre ont toutefois questionné le bien-fondé de la démarche.

"Est-ce qu'on manque de gymnases ou est-ce qu'il y a trop de gymnasiens?", s'est interrogé le Vert-libéral Jerome De Benedictis, regrettant "l'absence de réflexion sur l'avenir de la formation dans le canton". Il a été rejoint dans ses propos par le PLR Guy Gaudard. "Le discours sur la formation est très contradictoire: on veut plus d'apprentis, mais on ne construit que des gymnases", a dénoncé ce dernier.

Les conseillers d'Etat Isabelle Moret et Frédéric Borloz ont rétorqué que le canton investissait également dans les écoles professionnelles. Ils ont cité les exemples de la nouvelle Ecole professionnelle de Payerne qui doit ouvrir ses portes pour la rentrée 2027 ou de l'Ecole de soins et santé communautaire regroupée sur le site de Saint-Loup, à Pompaples, prévue à l'horizon 2026.

Vote unanime

Attendu de longue date et destiné à accueillir environ 1000 élèves, le gymnase d'Echallens comprendra 40 salles de classe, douze salles de sciences, huit salles spécialisées, une aula, une bibliothèque et diverses infrastructures sportives. Sa construction se veut exemplaire en matière de développement durable, sachant notamment que le bâtiment sera conçu en bois bostryché provenant des forêts de la région.

Le Conseil d'Etat avait sollicité en novembre dernier le crédit d'ouvrage de 77,8 millions pour financer la construction du gymnase. En vote final, les députés l'ont accepté à l'unanimité, par 118 oui, sans aucun non, ni abstention.

Le second crédit de 5,5 millions de francs est un crédit d'investissement sous forme de subvention à fonds perdus. Les députés l'ont également largement accepté en vote final, par 101 oui, un non et 9 abstentions.

D'autres crédits avaient déjà été accordés auparavant, à savoir un crédit d'étude de 5,8 millions et un autre destiné notamment à l'achat du terrain (6,3 millions), sur le site de Court-Champ, à proximité du centre du bourg et près de la gare du LEB.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Fed débute sa réunion sur les taux dans un contexte fébrile

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Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair. (archive) (© )

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont entamé mardi matin leur deuxième réunion de politique monétaire sous la présidence de Donald Trump, à l'issue de laquelle un statu quo sur les taux est attendu.

La réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) "a débuté à 09h00 (14h00 en Suisse) comme prévu", a indiqué un porte-parole à la presse.

Les observateurs prévoient, quasi unanimement, que les discussions, qui se tiennent jusqu'à mercredi, débouchent sur un maintien des taux d'intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.

Le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a dit sans équivoque qu'il préférait le statu quo en attendant d'y voir plus clair sur les conséquences des décisions prises au pas de charge par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

"Nous n'avons pas besoin de nous presser, et sommes bien placés pour attendre plus de clarté", a-t-il déclaré le 7 mars dans un discours.

La Fed est potentiellement confrontée à une situation qui impliquerait de modifier ses taux d'intérêt dans des directions contraires.

D'un côté, les nouvelles taxes sur les importations sont susceptibles de provoquer un regain d'inflation, sa bête noire.

De l'autre, les analystes anticipent un ralentissement de l'économie américaine et commencent même à évaluer la possibilité d'une récession, une situation que la Fed doit aussi éviter, le plein-emploi étant inscrit dans son mandat.

La Fed publiera sa décision mercredi à 14h00 (19h00 en Suisse) et Jerome Powell tiendra une conférence de presse 30 minutes plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Environ un frontalier sur 70 en Suisse travaille en Valais

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Près de 15'000 frontaliers franchissent quotidiennement la douane à Saint-Gingolph pour venir travailler en Valais ou dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Fin 2024, 5537 frontaliers travaillaient en Valais. Cela correspondait à 1,4% de tous les travailleurs transfrontaliers en Suisse, la plus faible proportion de frontaliers en comparaison cantonale.

Ce chiffre de 1,4% est très éloigné de cantons comme Genève (28,2%) ou le Tessin (19,3%), précise le Service de statistique et de péréquation dans un communiqué diffusé mardi.

En Valais, la plupart des travailleurs venant de l’étranger résident en Italie (51%) ou en France (47%). La part des femmes est de 33%. Deux tiers des frontaliers travaillent dans le secteur des services, un tiers dans le secteur secondaire. En Valais, les frontaliers occupent 2,8% des postes de travail.

Une hausse de 254% en 20 ans

Entre 2004 et 2024, le nombre de frontaliers est passé de 1565 à 5537 personnes. Rien qu’au cours des dix dernières années, ce nombre a plus que doublé.

Des hausses annuelles de 10% et plus ont été enregistrées entre 2010 et 2012 et entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020 (pandémie de Covid-19), où le nombre de travailleurs résidant à l’étranger n’a augmenté que de 8,4% par rapport à l’année précédente. Cette croissance a toutefois ralenti en 2024. Elle n’est plus que de 4,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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