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International

Un troisième sacre historique pour Xi Jinping

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Xi Jinping a renforcé son pouvoir sur le parti communiste chinois pendant le 20e congrès. (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le président chinois Xi Jinping a été reconduit dimanche à la tête du Parti communiste. Il s'est entouré de fidèles alliés pour devenir le dirigeant le plus puissant de la Chine moderne.

"La Chine ne peut pas se développer sans le monde et le monde a aussi besoin de la Chine", a clamé devant la presse le dirigeant, également reconduit aux commandes de l'armée chinoise.

En une décennie à la tête du pays, Xi Jinping a renforcé la stature de la deuxième économie mondiale et modernisé considérablement l'armée pour rivaliser avec les Etats-Unis.

"Nous avons créé deux miracles: un développement économique rapide et une stabilité sociale à long terme", s'est-il félicité, après avoir obtenu un troisième mandat de cinq ans, par un Comité central largement remanié du Parti communiste chinois (PCC).

"Chaleureuses félicitations"

Les dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong Un, lui ont envoyé leurs "chaleureuses félicitations". Le premier s'est dit "ravi" de poursuivre "dialogue constructif et travail commun étroit", le second souhaitant "un plus bel avenir" aux relations bilatérales entre Pékin et Pyongyang.

Au Palais du peuple à Pékin, le dirigeant de 69 ans au sourire impassible est arrivé à la tribune surmontée de la faucille et du marteau, suivi de six autres hommes nommés au sommet du pouvoir chinois, tous des proches et alliés.

Plusieurs médias étrangers, comme le Wall Street Journal ou la BBC, n'ont pas été conviés à cette présentation à la presse.

Remerciant "l'ensemble du Parti pour (sa) confiance", Xi Jinping a promis de "travailler dur dans l'accomplissement" de ses "tâches".

Malgré une concentration presque totale des pouvoirs, le dirigeant fait face à des vents adverses: une économie en fort ralentissement en raison de sa politique "zéro Covid", une rivalité exacerbée avec les Etats-Unis et des critiques internationales sur les droits humains.

Encore moins de femmes

Le 20e congrès du PCC s'est refermé samedi après une semaine de délibérations à huis clos, avec le renouvellement de 65% des membres du Comité central, sorte de parlement interne au parti.

Au cours de leur première réunion dimanche matin, les 205 membres de ce parlement - dont 11 femmes seulement - ont désigné les 24 représentants du Bureau politique, l'instance de décision du PCC. Celui-ci, pour la première fois en 25 ans, ne compte aucune femme.

"Les femmes continuent d'être fortement sous-représentées au sommet de la politique chinoise", note la lettre d'information spécialisée Neican China. Leur proportion a même reculé de 5,4 à 4,9% au sein du Comité central.

Proches alliés

Ce dernier a aussi désigné dimanche le nouveau Comité permanent du parti, organe qui détient la réalité du pouvoir en Chine. Dirigé par son secrétaire général, Xi Jinping, le Comité est désormais exclusivement composé de ses proches alliés.

A priori, Li Qiang, chef du parti à Shanghai, devrait être le prochain Premier ministre, en dépit d'une gestion chaotique du confinement au printemps. Il succèderait alors à Li Keqiang qui prendra sa retraite.

Les nouveaux membres du Comité permanent "sont tous des hommes de Xi, cela montre qu'il veut gouverner au-delà d'un troisième mandat", donc après 2027, souligne Alfred Wu Muluan, expert en politique chinoise à l'Université nationale de Singapour.

Une rupture par rapport au passé, quand les factions du PCC nouaient des compromis pour répartir les postes, ce dont Xi Jinping est un illustre exemple: il est arrivé comme candidat de consensus en 2012.

Mais M. Xi avait ensuite surpris tout le monde en éliminant ses rivaux pour concentrer peu à peu tous les pouvoirs à la tête du parti et de la Chine, tout en menant une répression sévère contre toute dissidence.

En décrochant à nouveau le poste de secrétaire général du parti, Xi Jinping s'assure un troisième mandat présidentiel en mars prochain. Pour se maintenir au pouvoir, il a fait amender en 2018 la Constitution qui limitait ce poste à deux mandats et à une durée totale de 10 ans.

"Catastrophique"

"La reconduction de Xi Jinping est le fruit d'une extrême concentration de son pouvoir personnel", souligne à l'AFP un politologue chinois, sous couvert d'anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.

Et il ne fait "aucun doute" que M. Xi cherche désormais à se maintenir au pouvoir à vie.

Cette décision est "catastrophique pour la Chine" et nuit au Parti communiste, estime cet intellectuel, car elle annonce selon lui "le déclin et la stagnation" de la deuxième économie mondiale.

Henry Gao, professeur de droit à l'université de gestion de Singapour, prédit quant à lui que Xi sera "plus conservateur" en politique intérieure mais "plus radical" à l'international lors de son prochain mandat: il "tentera de se confronter à l'Occident".

L'incident Hu Jintao

En clôture de son congrès, le PCC a réaffirmé samedi le "rôle central" de Xi Jinping.

Seul incident marquant durant une cérémonie très chorégraphiée, l'ancien président Hu Jintao a été escorté vers la sortie, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Visiblement contre son gré, l'homme de 79 ans, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping.

Cette scène très inhabituelle n'a pas été expliquée par les autorités, qui n'ont donné aucune suite aux sollicitations de l'AFP.

L'agence Chine nouvelle a affirmé en anglais que Hu Jintao "ne se sentait pas bien". Il va "beaucoup mieux" désormais, a-t-elle écrit sur Twitter, bloqué en Chine. Aucun média dans le pays n'a cependant repris cette information.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Corée du Nord a tiré un "missile balistique"dans la mer (Séoul)

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Le leader nord-coréen procède régulièrement à des essais d'armement, dans un contexte de tensions avec Séoul. (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a tiré jeudi un "missile non-identifié" en direction de la mer, a affirmé l'armée sud-coréenne, précisant analyser l'incident.

Pyongyang a lancé de multiples "missiles balistiques de courte portée (...) vers la mer de l'Est (appellation coréenne de la mer du Japon, ndlr) vers 07H10 (00H10 Heure suisse jeudi)", a indiqué l'état-major interarmées de la Corée du Sud.

Cet organe a précisé analyser l'incident et "partager les informations" avec les autorités américaines et japonaises. Le ministère japonais de la Défense a pour sa part confirmé le lancement d'au moins un missile balistique nord-coréen.

Pyongyang a souvent procédé par le passé à des tirs de missiles autour du 9 septembre, jour de l'anniversaire de la fondation de la République démocratique populaire de Corée en 1948. Elle avait également procédé à son cinquième essai nucléaire un 9 septembre, en 2016.

Lors d'un discours prononcé cette semaine, à l'occasion du 76e anniversaire de la fondation du pays, le dirigeant Kim Jong Un a déclaré que la Corée du Nord entendait renforcer son arsenal nucléaire pour "faire face à tout acte de menace venant de ses Etats rivaux, dotés de l'arme nucléaire".

La Corée du Nord procède régulièrement à des essais d'armement, dans un contexte de tensions avec Séoul. Pyongyang a en outre fait décoller des milliers de ballons d'immondices vers le Sud depuis mai, affirmant agir en représailles à des ballons de matériel de propagande lancés en direction de leur pays par des activistes sud-coréens.

Les relations entre les deux Corées sont au plus bas depuis des années. Le Nord a récemment annoncé le déploiement de 250 lanceurs de missiles balistiques à sa frontière méridionale.

En réponse à ces actions, la Corée du Sud a repris la diffusion de propagande le long de la frontière, totalement suspendu un accord militaire visant à réduire les tensions et repris les exercices de tir à balles réelles sur les îles frontalières et près de la zone démilitarisée qui divise la péninsule coréenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kiev: Washington et Londres s'engagent pour la "victoire"

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"Nous travaillons d'urgence pour continuer à garantir que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin pour se défendre efficacement", a déclaré Antony Blinken, lors d'une conférence de presse avec ses homologues ukrainien et britannique Andrii Sybiha et David Lammy, à Kiev. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Les chefs des diplomaties américaine et britannique ont promis mercredi à Kiev de répondre "d'urgence" aux demandes de l'Ukraine. Ce pays réclame notamment de pouvoir frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles occidentaux.

Cette visite du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et de son homologue britannique David Lammy intervient à un moment délicat pour l'Ukraine, ses forces étant en difficulté sur le front Est, malgré une offensive surprise lancée début août dans la région russe de Koursk.

Pour faire face à l'avancée russe, Kiev réclame incessamment l'autorisation de frapper plus loin des cibles en Russie à l'aide des missiles longue portée qui lui ont été fournis par les Occidentaux, alors que Moscou est de son côté accusé d'avoir reçu des missiles balistiques d'Iran.

"Nous travaillons d'urgence pour continuer à garantir que l'Ukraine dispose de ce dont elle a besoin pour se défendre efficacement", a déclaré M. Blinken lors d'une conférence de presse, précisant que le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer discuteraient ensemble vendredi de la question.

"Nous nous sommes ajustés et adaptés à l'évolution des besoins, à l'évolution du champ de bataille, et je ne doute pas que nous continuerons à le faire au fur et à mesure de l'évolution de la situation", a-t-il répété.

"Notre soutien ne faiblira pas, notre unité ne se brisera pas", a encore ajouté M. Blinken, qui a dit voir en sa visite le signe d'un engagement en faveur de la "victoire" de l'Ukraine.

"Lever toute restriction"

A ses côtés, son homologue ukrainien Andriï Sybiga a demandé de "lever toute restriction à l'utilisation d'armes américaines et britanniques contre des cibles militaires légitimes en Russie".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait souligné plus tôt mercredi que la "victoire" de son pays dans cette guerre dépendait "essentiellement" des Etats-Unis.

M. Blinken a d'ailleurs annoncé mercredi une nouvelle aide de 717 millions de dollars pour le secteur de l'énergie ukrainien, dévasté par les bombardements russes, la fourniture d'eau potable et le déminage.

"Centaines" de missiles antiaériens promis

David Lammy, dont le gouvernement travailliste en place depuis deux mois s'est engagé à rester l'un des principaux soutiens de l'Ukraine, a promis de livrer d'ici la fin de l'année des "centaines" de missiles antiaériens, des dizaines de milliers d'obus d'artillerie et des véhicules blindés.

Il a réitéré l'engagement de son gouvernement à fournir une aide économique de 600 milliards de livres (710 millions d'euros) à Kiev.

L'Ukraine a par ailleurs reçu une bonne nouvelle financière mardi, le Fonds monétaire international (FMI) ayant annoncé un accord ouvrant la porte au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 1,1 milliard de dollars.

Biden "réfléchit"

Les pays occidentaux, dont les Etats-Unis, refusaient jusqu'à présent de donner leur feu vert à des frappes en profondeur sur le territoire russe, craignant une escalade pouvant mener à un conflit direct avec Moscou. Le Pentagone avait aussi estimé qu'une telle autorisation ne serait pas "décisive" pour renverser le cours de la guerre.

Interrogé à ce sujet à Washington, le président américain Joe Biden avait assuré "être en train de réfléchir en ce moment même" à la question. M. Blinken avait dit "ne pas exclure" un feu vert.

Le Kremlin a de son côté averti mercredi que la Russie fournirait une réponse "appropriée" si l'Ukraine était autorisée à utiliser ces armes contre son territoire.

Appel aux voisins de l'Ukraine

L'Ukraine a également appelé mercredi ses voisins à abattre les missiles et drones russes lorsqu'ils survolent l'Ouest du pays, comme lors d'une récente frappe sur la ville de Lviv.

"Les Russes (...) frappent de plus en plus souvent des installations proches de la frontière de l'Otan", a plaidé le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, appelant à une "réponse commune, ferme et décisive".

La Lituanie, grand soutien de l'Ukraine, a estimé que les avions de l'Otan stationnant dans les pays baltes devraient abattre les drones russes dans l'espace aérien de son pays et de ses voisins, après plusieurs incidents récents impliquant des aéronefs tirés par Moscou.

Missiles iraniens

Le débat sur les restrictions sur les missiles livrés à l'Ukraine se déroule alors que Washington a alerté cette semaine sur la livraison par l'Iran de missiles de courte portée à la Russie, qui pourrait les utiliser pour frapper le territoire ukrainien dans les semaines à venir.

Le Royaume-Uni a convoqué mercredi le chargé d'affaires iranien à Londres pour protester contre cette livraison présumée.

Selon les médias britanniques, M. Biden, qui rencontrera vendredi le Premier ministre britannique, devrait lever le veto américain à l'utilisation par l'Ukraine de missiles de croisière Storm Shadow fournis par Londres contre des objectifs en Russie.

L'une des principales demandes de l'Ukraine est cependant d'assouplir les restrictions sur l'emploi des systèmes de missiles tactiques ATACMS américains, qui peuvent atteindre des cibles situées à 300 kilomètres de distance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations au Nigeria: au moins 30 morts et 400'000 déplacés

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Des milliers de maisons ont été submergées mardi par la rapide montée des eaux provoquée par la rupture du barrage d'Alau, sur la rivière Ngadda, à 20 kilomètres au sud de Maiduguri. (© KEYSTONE/AP/Musa Ajit Borno)

Les inondations massives qui ont submergé en début de semaine la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, ont fait au moins 30 morts et déplacé plus de 400'000 personnes, ont déclaré mercredi les secours. Ceux-ci craignent que le bilan s'alourdisse.

Des milliers de maisons ont été submergées mardi par la rapide montée des eaux provoquée par la rupture du barrage d'Alau, sur la rivière Ngadda, à 20 kilomètres au sud de Maiduguri.

Au lendemain des pluies diluviennes qui ont entraîné la rupture du barrage, la pluie s'est arrêtée mais "plus de 400'000 personnes ont été déplacées" et au moins "30 morts" ont été retrouvés, a déclaré à l'AFP Ezekiel Manzo, un porte-parole de l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA).

La capitale régionale, dans l'Etat de Borno, épicentre d'une insurrection jihadiste qui dure depuis plus de quatorze ans, est touchée par l'une des pires inondations de ces trente dernières années, a indiqué l'agence des Nations unies pour les réfugiés au Nigeria.

"Nulle part où aller"

"C'est vraiment terrible, je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi de vivre cela, de quitter sa propre maison sans rien d'autre que les habits qu'on porte", a raconté à l'AFP Aisha Aliyu, réfugiée dans l'un des huit camps ouverts par la NEMA pour accueillir les déplacés.

"Je n'ai nulle part où aller, je n'arrive pas à joindre ma famille, je n'ai vu aucun de mes frères et soeurs, personne ne répond au téléphone", a confié à l'AFP les larmes aux yeux Maryam Musa, qui a dû elle aussi fuir son domicile.

Bilan provisoire

Selon Zubaida Umar, directrice générale de la NEMA, "environ 40% de la ville" sont dévastés. Le bilan pourrait s'alourdir, a-t-elle indiqué, alors que les secours sont toujours à pied d'oeuvre.

"Nous secourons encore des gens et au final il pourrait y avoir un million de déplacés", a-t-elle dit sur la chaîne de télévision BBC en hausa.

Secouristes munis de canoës

Selon Mme Umar, la NEMA a déployé des équipes munies de canoës pour aller secourir les habitants pris au piège par les eaux, des camions-citernes pour répondre aux besoins en eau potable ainsi que des cliniques mobiles et des médecins pour prendre en charge les déplacés.

"Nous avons décidé de donner 10'000 nairas (environ 5,5 euros) à chacun des chefs de famille, hommes et femmes. Ensuite, nous distribuerons de la nourriture et des produits non alimentaires à tout le monde", a indiqué de son côté le gouverneur de l'Etat de Borno, Babagana Umara Zulum, en visite mercredi dans l'un des camps de déplacés mis en place par la NEMA.

"Maintenant nous devons reconstruire et renforcer le barrage, et augmenter sa capacité", a assuré le gouverneur. Mardi, le vice-président Kashim Shettima, originaire de Maiduguri, s'était rendu sur place.

Le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a présenté ses "condoléances" aux "familles qui ont perdu leurs moyens de subsistance à cause du désastre".

Terres agricoles endommagées

Depuis le début de la saison des pluies dans le pays, le plus peuplé d'Afrique, les inondations ont fait 229 morts et forcé plus de 380'000 personnes à fuir, d'après la NEMA.

Au moins 107'600 hectares de terres agricoles ont également été endommagés par les pluies diluviennes, ce qui laisse craindre une aggravation de l'insécurité alimentaire.

En 2022, plus de 500 personnes sont mortes et 1,4 million ont été déplacées lors des pires inondations que le pays avait enregistrées au cours des dix années précédentes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Stefan Kung reste à 10'' d'un troisième sacre

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Stefan Küng; une médaille d'argent au goût un peu amer très certainement. (© KEYSTONE/AP/Omar Havana)

Stefan Küng a cueilli l’argent lors du contre-la-montre des Championnats d’Europe de Hasselt. Le Thurgovien est resté à 10’’ du vainqueur, l’Italien Edoardo Affini.

Victorieux dimanche de la dernière étape du Tour d’Espagne, Stefan Küng n’a pas pu enchaîner dans son exercice préféré pour cueillir un troisième titre européen après ses succès en 2020 et en 2021. Sous la pluie, le Thurgovien a été le plus rapide sur la première partie du tracé long de 31,2 km. Il n’a toutefois rien pu faire devant le finish d’Edoardo Affini, un Lombard de 28 ans dont la dernière victoire remontait à un contre-la-montre du Tour de Grande-Bretagne 2019. Son compatriote Mattia Cattaneo s’est paré de bronze.

Titré en 2022 et médaillé d’argent en 2023, Stefan Bissegger a concédé plus de 1’30’’ sur Affini pour se classer au 12e rang. Parti le dernier, l’autre Thurgovien de l’équipe de Suisse a sans doute le coureur qui a dû composer avec les conditions de course les plus difficiles.

A onze jours seulement du contre-la-montre des Championnats du monde de Zurich, bien des grands noms n’avaient pas fait le déplacement en Belgique. On pense au Champion olympique Remco Evenepoel, au recordman du monde de l’heure Filippo Gana et au tenant du titre Joshua Tarling.

Les Suissesses n'ont pas brillé en l'absence de la tenante du titre Marlen Reusser dans la course des dames. Sur les routes du Limbourg belge, Elena Hartmann et Noemi Rüegg ont dû se contenter respectivement des 14e et 16e rangs au terme des 31,3 km du parcours.

Le titre a été remporté par Lotte Kopecky. Devant son public, la Belge a devancé de 43'' la Néerlandaise Ellen van Dijk. Le bronze est revenu à l'Autrichienne Christina Schweinberger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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