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Le président chinois Xi Jinping sort renforcé du congrès du PCC

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Visiblement contre son gré, Hu Jintao, âgé de 79 ans, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping. (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le Parti communiste chinois (PCC) a réaffirmé samedi en clôture de son congrès le "rôle central" de Xi Jinping, à la veille de l'officialisation quasi certaine d'un troisième mandat pour l'homme fort de Pékin.

"Osez vous battre pour la victoire", a lancé d'un air triomphal Xi Jinping à l'issue de la cérémonie au Palais du peuple, un bâtiment de style soviétique à la décoration intérieure dominée de rouge.

La composition du nouveau Comité central, sorte de "parlement" interne au parti, y a été dévoilée.

Quatre pointures du PCC, dont l'actuel Premier ministre Li Keqiang qui quittera ses fonctions en mars prochain, ne figurent plus sur la liste publiée par l'agence officielle Chine nouvelle.

Le numéro trois chinois Li Zhanshu, le vice-Premier ministre Han Zheng et Wang Yang, le président de la Conférence consultative politique du peuple chinois, une assemblée sans pouvoir de décision, tirent également leur révérence.

Considéré comme l'une des voix les plus libérales du Parti, Wang Yang était l'un des favoris au poste de prochain Premier ministre.

Selon des calculs de l'AFP, ce nouveau Comité central est remanié à 65% par rapport à la précédente mouture de 2017.

Ce groupe de 205 personnes (dont seulement 11 femmes) doit se réunir dimanche pour la première fois. Il désignera les 25 membres de l'instance de décision du PCC (le Bureau politique) ainsi que son Comité permanent.

Cet organe tout-puissant de sept membres actuellement détient la réalité du pouvoir en Chine.

Couac dans la chorégraphie

Le nouveau comité permanent, largement remanié, sera composé en "majorité de personnalités loyales à Xi Jinping", subodore Nis Grünberg, de l'Institut Mercator d'études chinoises (Merics) à Berlin.

Nombre de sinologues estiment qu'aucun successeur potentiel ne devrait émerger.

Xi Jinping sera très vraisemblablement reconduit au poste de secrétaire général du PCC. Cette procédure doit permettre à l'homme fort de Pékin de décrocher en mars prochain un troisième mandat présidentiel inédit de cinq ans.

"Ce troisième mandat mettra fin à trois décennies de transition (encadrée) du pouvoir" en Chine, relève Neil Thomas, analyste du cabinet Eurasia Group.

Pour se maintenir au pouvoir, Xi Jinping avait ainsi fait supprimer de la Constitution en 2018 la limite de deux mandats. Agé de 69 ans, il peut donc en théorie présider à vie la République populaire.

Samedi, le Parti communiste a intégré dans sa charte "le rôle central du camarade Xi Jinping", une résolution adoptée à l'unanimité qui semble encore renforcer son pouvoir en interne.

Durant une cérémonie pourtant très chorégraphiée, l'ancien président Hu Jintao, apparu affaibli pendant le congrès, a pour sa part été escorté vers la sortie, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Visiblement contre son gré, l'homme de 79 ans, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping.

Cette scène très inhabituelle n'a été ni expliquée ni rapportée par les médias d'Etat.

Lumière sur Taïwan

Ce congrès, le 20e depuis la création du PCC en 1921, s'est tenu dans un contexte délicat pour la Chine, confrontée à un ralentissement de sa croissance en raison de confinements à répétition et de tensions diplomatiques avec l'Occident.

Depuis une semaine, quelque 2300 délégués choisis par les différentes instances du Parti étaient réunis à huis clos, avec pour mission de remanier l'équipe dirigeante du parti, et donc de la deuxième économie mondiale, et de tracer les futures orientations du pays.

Depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, Xi Jinping a accumulé les pouvoirs au sommet de la Chine et présidé à un renforcement de l'autorité du régime.

Chef du Parti, chef des armées, chef de l'Etat... le dirigeant avait plaidé pour la continuité de ses politiques lors d'un discours à l'ouverture du congrès.

La stratégie "zéro Covid" devrait ainsi se poursuivre malgré ses conséquences néfastes sur l'économie et l'exaspération grandissante de la population face aux confinements.

Loin de la diplomatie prudente de ses prédécesseurs, Xi Jinping devrait encore davantage faire entendre la voix de la Chine. Quitte à accroître les tensions avec le grand rival américain, en particulier autour de la question de Taïwan.

Pour la première fois, le PCC a d'ailleurs décidé d'inclure dans sa charte une mention spécifique sur son "opposition" à l'indépendance de l'île de 23 millions d'habitants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Football

Julian Nagelsmann à la tête de l'équipe d'Allemagne jusqu'en 2026

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Julian Nagelsmann a trouvé son bonheur à la tête de l'équipe d'Allemagne. (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

L'avenir de Julian Nagelsmann s'écrira toujours avec l'équipe d'Allemangne. Convoité par le Bayern Munich, le sélectionneur a prolongé son contrat jusqu'à la Coupe du monde 2026.

Après avoir été écarté à la surprise générale du Bayern Munich en mars 2023, Julian Nagelsmann (36 ans) a pris la tête de la sélection allemande six mois plus tard, pour un contrat initial qui allait jusqu'à l'Euro-2024 à domicile. On rappellera que l'Allemagne rencontrera la Suisse à Francfort le 23 juin lors de l'ultime journée de la phase de poules.

"C'est le coeur qui a parlé", indique Julian Nagelsmann dans un communiqué diffusé par la Fédération allemande (DFB). Sous sa férule, l'Allemagne a retrouvé un certain lustre avec deux succès probant le mois dernier contre la France (2-0) et les Pays-Bas (2-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev revendique la destruction d'un bombardier russe

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Des secouristes ukrainiens à l'oeuvre à Dnipro vendredi après des frappes russes qui auraient fait au moins huit morts dans la région, dont deux enfants. (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

Au moins huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées lors de frappes russes nocturnes visant la zone de Dnipropetrovsk (centre-est), ont indiqué vendredi les autorités ukrainiennes. Kiev affirme avoir pour la première fois abattu un bombardier stratégique russe.

De son côté, la Russie a annoncé la mort d'un membre d'équipage dans le crash d'un avion Tupolev-22M3 suite à une "défaillance technique", sans mentionner d'implication ukrainienne. Les deux pays semblent évoquer le même appareil.

Dans le district ukrainien de Synelnykové, au sud-est de Dnipro, capitale régionale, "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes dont des enfants de six et huit ans", a indiqué le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.

Dans la ville de Dnipro, où un immeuble résidentiel à quatre étages et "des infrastructures civiles" ont été touchés, deux personnes ont été tuées, a-t-il ajouté prévenant que le bilan risque de s'alourdir.

Au moins 25 personnes ont été blessées, selon le gouverneur de la région.

La compagnie publique ukrainienne des chemins de fer Ukrzaliznytsia a dénoncé vendredi "un bombardement massif" de ses infrastructures à Dnipro et sa région faisant état d'une employée tuée et des sept autres blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau appelé ses partenaires à envoyer "des systèmes de défense aérienne à l'Ukraine".

Ces systèmes "ne doivent pas être stockés dans des entrepôts mais déployés dans des villes et des communautés confrontées à la terreur", a-t-il plaidé.

La Russie bombarde quotidiennement des villes ukrainiennes et Kiev dit éprouver un manque aigu de munitions pour repousser ces attaques, alors que l'aide occidentale se réduit ou arrive en retard.

Le patron de la CIA Bill Burns a ainsi prévenu jeudi que l'Ukraine peut perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année 2024, à moins que les Etats-Unis ne lui fournissent davantage d'aide militaire.

La Chambre américaine des représentants a annoncé qu'elle voterait samedi sur une enveloppe de 61 milliards de dollars d'aide à Kiev, bloquée depuis des mois.

Au total, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi, a déclaré dans la matinée l'armée de l'air ukrainienne, affirmant avoir abattu 29 de ces engins.

Abattu en mission de combat

Le commandant de l'armée de l'air ukrainienne Mykola Olechtchouk a affirmé vendredi que ses forces avaient, "pour la première fois", "détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22".

"Je remercie tous ceux qui ont rendu possible ce résultat aujourd'hui. Le mal sera puni!", s'est félicité le commandant Olechtchouk.

L'Ukraine avait déjà revendiqué la destruction d'un appareil de ce type en août, mais il se trouvait au sol et non dans les airs.

Selon le renseignement militaire ukrainien (GUR), il s'agit cette fois d'un avion qui a participé aux bombardements nocturnes et "a été abattu à la suite d'une opération spéciale".

L'impact dans les airs a eu lieu "à une distance d'environ 300 kilomètres de l'Ukraine", a affirmé le GUR selon lequel le bombardier, qui effectuait une "mission de combat", s'était écrasé dans la région de Stavropol, dans le sud de la Russie.

Le ministère russe de la Défense n'a lui pas confirmé de tirs ukrainiens visant un de ses avions, mais une source au sein de l'armée a indiqué à l'agence de presse d'Etat TASS qu'un bombardier supersonique Tupolev-22M3 "s'est écrasé dans la région de Stavropol après une mission de combat, en rentrant sur sa base".

L'appareil n'avait pas d'armements à bord, selon cette source.

Le gouverneur de la région de Stavropol a déclaré pour sa part qu'un Tupolev-22M3 s'était écrasé dans cette zone après un incident "technique", tuant au moins "un membre d'équipage".

"Un avion est tombé dans les champs dans le district de Krasnogvardeiskiï", a écrit Vladimir Vladimirov sur Telegram.

"Selon les données préliminaires, une défaillance technique est à l'origine de l'accident", a-t-il dit, sans donner plus de détails.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil, un Tu-22M3, ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé.

Le district de Krasnogvardeiskiï, où est tombé l'avion russe, se situe à quelque 300 km de la frontière ukrainienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux suspects d'agression contre un proche de Navalny arrêtés

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Leonid Volkov, ici en 2018, avait été attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius. (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Les autorités de Vilnius et Varsovie ont annoncé vendredi l'arrestation en Pologne de deux ressortissants polonais. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé Leonid Volkov, proche allié du défunt opposant russe Alexeï Navalny, dans la capitale de la Lituanie en mars.

Attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius, M. Volkov, âgé de 43 ans et ex-bras droit de l'opposant russe mort en prison Alexeï Navalny, avait dû être brièvement hospitalisé.

Les services de renseignement lituaniens, qui ont rapidement évoqué une attaque probablement "organisée par la Russie", ont ensuite soupçonné qu'elle avait été perpétrée par quelqu'un recruté au niveau local.

Expulsion prévue

"Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le chef de l'opposition russe Leonid Volkov sont détenues en Pologne", a déclaré vendredi le président lituanien Gitanas Nauseda à la presse, annonçant leur expulsion vers la Lituanie, sans donner d'autres détails.

"Les suspects ont été arrêtés le 3 avril en République de Pologne, à Varsovie, a déclaré pour sa part à la presse Justas Laucius, chef du bureau des procureurs de Vilnius.

"Il s'agit de deux citoyens polonais", a-t-il dit ajoutant que l'opposant avait été attaqué "en raison de ses activités politiques et de ses opinions"

Lors d'une conférence de presse commune, la police et le parquet ont cependant refusé de dire s'ils disposaient de preuves permettant d'établir que l'agression de Volkov était liée aux services spéciaux russes.

La police polonaise a confirmé sur le réseau social X avoir interpellé deux personnes sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, soupçonnées "d'attaque contre un opposant russe" et qui ont été conduites devant le parquet de Varsovie.

Leonid Volkov "heureux"

Leonid Volkov s'est aussitôt déclaré "heureux" de cette annonce. "Je ne connais pas encore d'autres détails, mais je peux dire que j'ai vu avec quelle énergie et quelle persévérance la police lituanienne a travaillé sur cette affaire au cours du mois dernier, et je suis très heureux que ce travail ait porté ses fruits", a écrit l'opposant russe sur le réseau Telegram.

"Nous connaîtrons bientôt les détails. J'ai hâte de les connaître!", a-t-il ajouté.

L'agression contre M. Volkov a eu lieu près d'un mois après la mort, le 16 février, d'Alexeï Navalny dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans pour "extrémisme" - mort imputée par ses proches au président russe Vladimir Poutine - et quelques jours avant l'élection qui a entériné le maintien au pouvoir du chef du Kremlin.

Attentat en préparation contre Zelensky?

L'arrestation des deux hommes suspectés d'attaque contre M. Volkov intervient après l'annonce jeudi de l'interpellation en Pologne d'un homme soupçonné d'aider le renseignement russe à préparer un éventuel attentat contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le ressortissant polonais, uniquement identifié comme Pawel K., avait pour tâche de "collecter et fournir des informations aux services de renseignement militaire de la Fédération de Russie" et les aider "à planifier une éventuelle tentative d'assassinat d'un chef d'Etat étranger, le président ukrainien Volodymyr Zelensky", selon un communiqué du parquet polonais paru jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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