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International

Xi Jinping se rendra en Russie la semaine prochaine

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Le président chinois Xi Jinping se rendra en Russie la semaine prochaine. "La Chine craint que la crise ne s'aggrave et ne devienne incontrôlable", selon le ministre chinois des Affaires étrangères. (archives) (© KEYSTONE/AP/Noel Celis)

Le président chinois Xi Jinping se rendra à Moscou la semaine prochaine pour y rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, sa première visite officielle en Russie depuis l'invasion de l'Ukraine.

Pékin, qui a renforcé ses liens avec Moscou ces dernières années dans une opposition commune à l'Occident, se présente comme partie neutre dans le conflit en Ukraine.

"A l'invitation du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, le président Xi Jinping effectuera une visite d'Etat en Russie du 20 au 22 mars", a annoncé vendredi dans un communiqué le ministère chinois des Affaires étrangères.

Il s'agira d'un "déplacement pour l'amitié et la paix", a ajouté le ministère.

Xi Jinping "aura un échange de vues approfondi avec le président Poutine sur les relations bilatérales et les grandes questions internationales et régionales d'intérêt commun", a précisé un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

"Des changements inédits depuis un siècle se produisent en ce moment, et le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences", a affirmé M. Wang lors d'un point presse régulier.

Le Kremlin a confirmé dans la foulée cette visite.

Les deux dirigeants "discuteront de l'approfondissement du partenariat exhaustif et de la coopération stratégique entre la Russie et la Chine" notamment "sur la scène internationale", a déclaré dans un communiqué la présidence russe, ajoutant que des "documents bilatéraux importants seraient signés".

Amitié "sans limite"

Les relations Pékin-Moscou étaient tumultueuses durant la Guerre froide, mais les deux voisins se sont nettement rapprochés ces dernières décennies pour faire front commun face à l'influence des Etats-Unis.

Xi Jinping et Vladimir Poutine s'étaient rencontrés en septembre en marge d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Ouzbékistan.

Lors de cette première rencontre depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, ils avaient affiché leur volonté de se soutenir et de renforcer leurs liens en pleine crise avec les Occidentaux.

Le président russe s'était rendu quelques mois plus tôt à Pékin à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver. Les deux dirigeants avaient alors proclamé leur amitié "sans limite". Quelques jours plus tard, Vladimir Poutine lançait ses troupes contre l'Ukraine.

L'annonce d'un déplacement en Russie de Xi Jinping intervient au lendemain d'un entretien téléphonique entre ministres chinois et ukrainien des Affaires étrangères.

"La Chine craint que la crise ne s'aggrave et ne devienne incontrôlable", a indiqué à son interlocuteur le ministre chinois Qin Gang, selon un communiqué publié par son ministère.

"Elle espère que toutes les parties garderont leur calme, feront preuve de retenue, reprendront les pourparlers de paix au plus vite et reviendront sur la voie d'un règlement politique."

La Chine a publié le mois dernier un document en 12 points exhortant Moscou et Kiev à tenir des pourparlers de paix.

"La Chine respecte"

Le texte s'oppose également à tout recours à l'arme nucléaire et appelle à respecter l'intégrité territoriale de tous les pays - sous-entendu également celle de l'Ukraine, dont une partie du territoire est sous contrôle russe.

Ce document avait été accueilli avec prudence par les Occidentaux car la Chine n'a jamais condamné publiquement la Russie.

"La question de savoir si (la Chine) intensifie réellement ses efforts pour jouer un rôle de pacificateur [...] dépendra du contenu de ce qu'elle proposera lors de rencontres avec les dirigeants russe et ukrainien", indique à l'AFP Ja-Ian Chong, un expert en politique étrangère chinoise à l'Université nationale de Singapour.

Depuis le début du conflit, le président chinois ne s'est par ailleurs jamais entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

Mais selon le quotidien américain The Wall Street Journal, une conversation pourrait avoir lieu après la visite à Moscou de Xi Jinping.

Le mois dernier, le président ukrainien avait fait part de son souhait d'échanger avec son homologue chinois.

"J'ai l'intention de rencontrer Xi Jinping. Ce sera important pour la sécurité mondiale. La Chine respecte l'intégrité territoriale et doit tout faire pour que la Russie quitte le territoire de l'Ukraine", avait affirmé M. Zelensky.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Hong Kong: récompenses pour capturer de 19 militants pro-démocratie

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L'étau s'est considérablement resserré autour des adversaires du pouvoir à Hong Kong depuis l'imposition par Pékin d'une loi stricte sur la sécurité nationale en 2020 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MIGUEL CANDELA)

Les autorités de Hong Kong ont annoncé vendredi offrir une récompense pour toute information permettant l'arrestation de 19 militants pro-démocratie basés à l'étranger. Ils sont accusés d'infraction à la loi de sécurité nationale imposée par Pékin en 2020.

La police du centre financier du sud de la Chine a précisé que ces 19 militants "avaient organisé, créé ou participé à une organisation subversive nommée le Parlement de Hong Kong", en référence à une ONG pro-démocratie établie au Canada.

Cette organisation tente de "renverser et détruire" le système fondamental et les organes du gouvernement chinois "par des moyens illégaux", a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Quatre des 19 militants concernés étaient déjà recherchés, avec leur tête mise à prix pour un montant d'un million de dollars hongkongais (101'500 francs au cours actuel), dont l'homme d'affaires anticommuniste Elmer Yuen, reconverti en commentateur politique. Pour les 15 autres, la récompense est de 200'000 dollars hongkongais chacun.

Des centaines d'arrestations

Les autorités ont indiqué avoir arrêté, au 1er juillet, 333 personnes pour diverses infractions à l'encontre de la loi de sécurité nationale, dont 165 ont été condamnées.

L'étau s'est considérablement resserré autour des adversaires du pouvoir local depuis l'imposition par Pékin d'une loi stricte sur la sécurité nationale, après les manifestations pro-démocratie massives de 2019.

L'un des derniers partis politiques d'opposition encore actifs à Hong Kong, la Ligue des sociaux-démocrates (LSD), s'est officiellement dissous à la fin juin, face à ce que la formation a qualifié de "pression politique immense".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Washington fustige la décision de Paris de reconnaître la Palestine

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Les trois quarts des Etats membres de l'ONU reconnaissent l'Etat de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980 (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

Les Etats-Unis ont "fermement" rejeté jeudi le projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un Etat palestinien. Ils dénoncent une décision "imprudente" qui fait reculer la paix.

Elle "ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C'est un camouflet pour les victimes du 7 octobre", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio sur le réseau social X.

Le président français a annoncé plus tôt jeudi que la France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre lors de l'assemblée générale de l'ONU, disant espérer créer une dynamique collective en ce sens. Israël a aussitôt décrié une "récompense de la terreur".

Ambiguïté américaine

La France doit coprésider avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.

Les Etats-Unis s'opposent de longue date, y compris sous la présidence de Joe Biden, à toute reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien, préférant une solution négociée.

Le gouvernement Trump entretient l'ambiguïté quant à savoir s'il soutient la solution à deux Etats, israélien et palestinien, un objectif soutenu depuis des années par la diplomatie américaine.

Washington, principal soutien à l'allié israélien, affiche ainsi sa divergence profonde avec nombre de capitales européennes, au moment où les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont capoté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affrontements Cambodge-Thaïlande: plus de 100'000 civils évacués

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Des affrontements frontaliers d'une intensité rare ont opposé jeudi la Thaïlande et le Cambodge. (© KEYSTONE/AP/Heng Sinith)

Plus de 100'000 civils ont été évacués par la Thaïlande le long de sa frontière avec le Cambodge, théâtre d'échanges de tirs et des frappes jeudi. Les affrontements ont fait au moins 14 morts, treize civils et un militaire, du côté thaïlandais.

Le ministère thaïlandais de l'intérieur a indiqué vendredi que 100'672 civils provenant de quatre provinces frontalières avaient été transférés dans quelque 300 centres d'accueil.

Dans la ville cambodgienne de Samraong, à 20 km de la frontière, des journalistes de l'AFP ont entendu des tirs d'artillerie lointains vendredi matin et ont vu certaines familles avec des enfants s'enfuir à toute vitesse.

"Je vis tout près de la frontière. Nous avons peur, car ils ont recommencé à tirer vers 06 heures du matin", a déclaré à l'AFP Pro Bak, 41 ans, en emmenant sa femme et ses enfants dans un temple bouddhiste pour s'y réfugier.

Les affrontements, d'une rare intensité, ont éclaté jeudi à la frontière entre les deux pays, longue d'environ 800 km, avec des échanges de tirs, d'obus et de roquettes. Les combats se concentrent autour de six endroits, a indiqué l'armée thaïlandaise. Bangkok a déployé jeudi six avions F-16 pour frapper "deux cibles militaires cambodgiennes au sol", a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées.

Réunion du Conseil de sécurité

Le Cambodge n'a communiqué aucun bilan jusqu'à présent. La porte-parole du ministère khmer de la défense a refusé de répondre à une question sur d'éventuelles victimes lors d'une conférence de presse.

Selon les autorités thaïlandaises, huit civils ont été tués dans la province de Sisaket (nord-est), où une attaque à la roquette a touché une supérette près d'une station-service. Un enfant de huit ans a perdu la vie dans la province de Surin (nord-est) et des obus ont aussi touché un hôpital d'une trentaine de lits à Phanom Dong Rak, dans la province de Surin, près de la frontière, provoquant l'effondrement partiel du toit.

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est programmée vendredi à 15h00 (21h00 en Suisse). Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d'un soldat khmer à la fin mai, lors d'un échange nocturne de tirs dans une zone contestée de leur frontière commune surnommée le "triangle d'émeraude".

Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n'avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Maison-Blanche vexée par un épisode de "South Park" moquant Trump

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La série télévisée satirique South Park en est à sa 27e saison (archives). (© KEYSTONE/AP COMEDY CENTRAL)

La Maison-Blanche s'en est prise jeudi aux créateurs de "South Park" après un épisode de la série télévisée moquant ouvertement le président américain Donald Trump. Une version du milliardaire générée par intelligence artificielle le montre rampant nu dans le désert.

Dans le premier épisode de la nouvelle saison, cette réplique du président supplie également Satan de coucher avec lui, mais le diable repousse ses avances, car son pénis est trop petit. Des plaisanteries que la Maison-Blanche n'a pas appréciées.

"Cette série n'est plus pertinente depuis plus de 20 ans et se maintient à grand-peine avec des idées sans inspiration dans une tentative désespérée d'attirer l'attention", a estimé une porte-parole, Taylor Rogers.

"Le président Trump a tenu plus de promesses en seulement six mois que n'importe quel autre président dans l'histoire de notre pays et aucune série de quatrième ordre ne peut compromettre la série de succès du président Trump", a-t-elle assuré.

27e saison

La série télévisée satirique en est à sa 27e saison et se porte à merveille. Ses créateurs Trey Parker et Matt Stone viennent de conclure un accord de 1,5 milliard de dollars avec Paramount, pour que le studio américain puisse diffuser la série sur sa plateforme de streaming pendant cinq ans, selon le Los Angeles Times.

L'acquisition des droits de "South Park" intervient à un moment délicat pour Paramount. Le régulateur américain des télécommunications, la FCC, a approuvé jeudi sa fusion avec la société de production Skydance, moyennant des changements de ligne éditoriale au sein de la chaîne CBS, une condition très atypique.

L'accord intervient au terme d'une séquence qui aura vu Paramount solder, début juillet, un contentieux judiciaire avec Donald Trump concernant une interview de Kamala Harris par CBS, puis annoncer la fin de l'émission "The Late Show with Stephen Colbert", dont l'animateur est très critique du président américain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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