International
Zone euro: la BCE relève ses taux de 25 pb
La banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi un nouveau relèvement de ses taux d'intérêt, le huitième en moins d'un an, dans son combat contre une inflation qui devrait rester trop élevée durant de longs mois encore.
Comme attendu, les gardiens de l'euro se sont entendus sur une hausse de 0,25 point de pourcentage, comme en mai.
Ils n'ont en revanche pas dévoilé leur jeu sur la suite de la trajectoire, alors que de nombreux observateurs tablent sur un nouveau relèvement d'un quart de point lors de la réunion de juillet.
Dans leur communiqué, ils observent simplement que leurs futures décisions "garantiront que les taux d'intérêt directeurs de la BCE seront ramenés à des niveaux suffisamment restrictifs pour permettre un retour rapide de l'inflation à l'objectif de moyen terme de 2"%.
"Ils seront maintenus à ces niveaux aussi longtemps que nécessaire" et l'institution se décidera en fonction des données et prévisions du moment.
Pour tenter d'en savoir plus, les déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde seront écoutées avec la plus grande attention lors de la conférence de presse prévue à partir de 12h45 GMT, au siège de l'institution à Francfort.
Ralentissement
Après une décennie d'argent pas cher, la BCE s'est lancée dans un cycle sans précédent de resserrement monétaire pour contrer la flambée des prix à la consommation dans le sillage de l'offensive russe en Ukraine.
En relevant les taux, les banquiers centraux réduisent la demande de crédit et donc l'investissement et la consommation des ménages comme des entreprises, avec pour conséquences un ralentissement de la demande et donc de la pression sur les prix.
La BCE a relevé ses taux de 4 points de pourcentage depuis juillet 2022.
L'inflation reste élevée et continue d'inquiéter les responsables politiques confrontés aux protestations des opinions publiques dont le pouvoir d'achat est amputé mois après mois.
"L'inflation ralentit, mais devrait rester trop forte pendant une trop longue période", observe la BCE dans son communiqué.
La hausse des prix en zone euro est retombée à 6,1% sur un an en mai, loin du record à 10,6% atteint en octobre, mais loin également de l'objectif de 2% poursuivi par la BCE.
L'institution a même légèrement relevé, dans ses prévisions actualisées jeudi, le niveau de hausse des prix anticipé jusqu'en 2025: l'inflation devrait atteindre 5,4% en 2023, contre 5,3% prévu en mars, puis 3,0% en 2024 et 2,2% en 2025, pas loin de l'objectif de 2% visé à terme.
Croissance ralentie
L'entrée en récession de la zone euro n'a pas infléchi la fermeté de l'institution: le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur lors du trimestre précédent.
Prenant acte de ce ralentissement, la BCE a revu à la baisse ses prévisions de croissance: la croissance du PIB est attendue à 0,9% cette année, contre 1,0% prévu auparavant, puis 1,5% en 2024 et 1,6% en 2025, selon les nouvelles données communiquées jeudi.
"La BCE poursuit son cycle de hausse et n'annonce aucun signe de pause pour bientôt", commente Carsten Brzeski, de la banque ING.
D'autant que les effets du tour de vis monétaire ne sont pas immédiats: ils devraient être à leur niveau maximum en 2024, a expliqué récemment Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, tout en reconnaissant "qu'une grande incertitude règne sur la vigueur et la rapidité de ce processus".
Mais elle avait estimé qu'il valait mieux risquer d'en faire trop que pas assez, "le coût d'une action trop faible étant supérieur à celui d'une action trop énergique".
La banque centrale américaine (Fed) a elle décidé mercredi de laisser ses taux inchangés après dix hausses d'affilée pour se donner le temps d'évaluer la situation. Mais les responsables de la Fed prévoient toutefois majoritairement de relever encore les taux d'ici à fin 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Nouvelle aide américaine à l'Ukraine de 500 millions de dollars
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi fournir du matériel militaire estimé à 500 millions de dollars pour soutenir l'Ukraine, un mois avant l'investiture du président élu Donald Trump. C'est le 72e envoi d'équipements américains depuis le début de l'attaque russe en 2022.
"Les Etats-Unis vont apporter une autre cargaison importante d'équipements et d'armes à nos partenaires ukrainiens qui en ont besoin urgemment alors qu'ils se défendent contre des attaques en cours de la Russie", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
Le président américain élu Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier, a souvent critiqué le déblocage de l'aide militaire américaine à Kiev.
L'annonce d'aujourd'hui est la troisième aide militaire annoncée par Washington en décembre, après celle de samedi, estimé à 988 millions de dollars et celle du 2 décembre, pour 725 millions de dollars d'équipements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Blinken, en Turquie, insiste sur la protection des civils syriens
Les civils syriens doivent être protégés après que des islamistes soutenus par la Turquie ont renversé le président syrien, a lancé jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken au président turc Recep Tayyip Erdogan. La réunion a duré plus d'une heure à Ankara.
Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.
M. Blinken a insisté auprès du chef de l'Etat turc sur la "nécessité de s'assurer que la coalition [mise en place] pour vaincre l'EI puisse continuer à remplir sa mission cruciale", a ajouté M. Miller.
La Turquie a pour sa part fait part de ses préoccupations en matière de sécurité en liaison avec la situation en Syrie, où elle combat une force dirigée par les Kurdes que Washington soutient pour leur rôle-clé contre l'Etat islamique (EI).
Forces kurdes
S'exprimant avant son départ pour la Turquie au cours d'une escale en Jordanie, le secrétaire d'Etat américain avait reconnu les "intérêts réels et clairs" d'Ankara concernant les combattants du PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan). "Dans le même temps, encore une fois, nous voulons éviter de déclencher tout type de conflit supplémentaire à l'intérieur de la Syrie", avait-il alors confié aux journalistes.
"A l'heure où nous souhaitons voir cette transition vers un gouvernement intérimaire, vers une meilleure voie pour la Syrie, il faut également veiller à ce que l'Etat islamique ne réapparaisse pas. Et les FDS sont essentielles pour s'assurer que cela n'arrive pas", avait affirmé M. Blinken.
Les forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des Occidentaux dans la lutte contre l'EI, contrôlent de vastes régions du nord de la Syrie, où les Kurdes syriens ont établi une administration autonome. Mais elles sont considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, considéré par Ankara comme une organisation terroriste.
M. Blinken, qui quittera ses fonctions le mois prochain après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre, a appelé à un processus "inclusif" pour former le prochain gouvernement syrien, dans le respect de toutes les communautés.
L'ancien président syrien a été chassé du pouvoir dimanche par une coalition de rebelles islamistes, dont le fer de lance est le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une ancienne branche d'Al-Qaïda. Un premier ministre chargé de la transition, Mohammad al-Bachir, a par la suite été nommé, promettant l'instauration d'un "Etat de droit".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Aucun agent infiltré du FBI présent lors de l'assaut du Capitole
Aucun agent du FBI sous couverture ne se trouvait parmi les assaillants du Capitole le 6 janvier 2021, selon le ministère américain de la justice. Des thèses complotistes affirment que "le 6 janvier ressemblait à un complot interne" impliquant des agents de l'Etat.
Dans un rapport publié jeudi, l'inspection générale, organe indépendant du ministère de la justice, indique n'avoir "trouvé aucune preuve montrant ou suggérant la présence d'agents infiltrés du FBI parmi les manifestants ou au Capitole le 6 janvier".
Ce jour-là, des centaines de partisans du président américain sortant Donald Trump, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut le Capitole pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden par les parlementaires.
En revanche, 26 informateurs du FBI se trouvaient à Washington le 6 janvier 2021, dont seulement trois à la demande de la police fédérale, selon le rapport. Sur 26, 17 sont illégalement entrés au Capitole ou sur le périmètre environnant interdit d'accès et neuf autres ne se sont livrés à aucune activité illicite, précise l'inspection générale.
Bureaux pas sondés
Selon l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy, qui a relayé la thèse conspirationniste du complot interne, que le président américain élu Donald Trump veut nommer conjointement avec le milliardaire Elon Musk à la tête d'une commission nouvellement créée de l'"efficacité gouvernementale", le rapport apporte de l'eau à son moulin.
"Si vous mentionniez les faits contenus dans le rapport de l'inspection générale l'année dernière, on vous traitait de 'complotiste'", a-t-il commenté sur le réseau social X au sujet des 26 informateurs du FBI.
Par ailleurs, selon le rapport, "le FBI n'a pas sondé ses bureaux sur le terrain en vue du 6 janvier 2021 pour recueillir des renseignements, y compris de la part de ses informateurs, sur des menaces potentielles pour la certification", ce qui aurait permis de mieux s'y préparer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Virgin Galactic veut lancer des vols spatiaux depuis l'Italie
L'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé jeudi qu'elle étudiait avec les autorités italiennes la possibilité de lancer des vols spatiaux commerciaux depuis l'Italie. Ce serait une première en Europe.
Fondée par le milliardaire britannique Richard Branson en 2004, l'entreprise a déjà réalisé plusieurs vols dans l'espace à partir des Etats-Unis, où elle est installée.
Virgin Galactic va désormais mener avec l'autorité de contrôle de l'aviation civile italienne (ENAC) une étude visant à évaluer notamment "les exigences techniques nécessaires à la tenue de vols spatiaux" de courte durée depuis la base aérienne de Grottaglie, dans le sud de l'Italie, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Si l'étude conclut à la faisabilité du projet, les vols de Virgin Galactic en partance d'Italie pourraient commencer au mieux dans quatre ou cinq ans, a précisé Mike Moses, en charge des programmes commerciaux de l'entreprise. L'objectif est ensuite de pouvoir mener "plusieurs vols spatiaux par semaine", ouverts à des clients privés ou à la recherche, précise le communiqué.
Avion porteur
"Nous sommes honorés de nous associer au gouvernement italien pour proposer les opérations spatiales de Virgin Galactic à l'Italie et au continent européen", a déclaré Michael Colglazier, directeur général de l'entreprise.
Ces voyages très particuliers se font à l'aide d'un gigantesque avion porteur qui, une fois en hauteur, largue un avion-fusée aux allures de gros avion privé. Ce vaisseau monte ensuite à plus de 85 km d'altitude, offrant à ses passagers quelques minutes en apesanteur.
Tous les vols menés jusqu'à présent par Virgin Galactic sont partis d'une base installée dans le désert de l'Etat américain du Nouveau-Mexique.
Ce partenariat survient plus d'un an après le premier vol commercial mené par Virgin Galactic auquel ont participé des hauts gradés de l'armée de l'air italienne et alors que l'entreprise a annoncé cet été une pause d'environ deux ans afin de développer une nouvelle classe de vaisseaux plus rentables.
D'abord compris entre 200'000 et 250'000 dollars par passager, les prix des billets ont été rehaussés à 450'000 dollars. Ils devraient passer à 600'000 dollars avec les nouveaux vaisseaux.
Virgin Galactic est en concurrence dans ce domaine avec l'entreprise du milliardaire Jeff Bezos, Blue Origin, qui propose aussi des courts vols suborbitaux, menés à la limite de l'espace. Jusqu'à présent, tous les vols spatiaux commerciaux menés dans le monde sont partis des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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