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International

Zone euro: la BCE relève ses taux de 25 pb

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Dans la foulée de la dernière hausse de taux de la BCE, sa patronne Christine Lagarde a laissé entendre qu'un nouveau relèvement en juillet était "très probable". (archives) (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi un nouveau relèvement de ses taux d'intérêt, le huitième en moins d'un an, dans son combat contre une inflation qui devrait rester trop élevée durant de longs mois encore.

Comme attendu, les gardiens de l'euro se sont entendus sur une hausse de 0,25 point de pourcentage, comme en mai.

Ils n'ont en revanche pas dévoilé leur jeu sur la suite de la trajectoire, alors que de nombreux observateurs tablent sur un nouveau relèvement d'un quart de point lors de la réunion de juillet.

Dans leur communiqué, ils observent simplement que leurs futures décisions "garantiront que les taux d'intérêt directeurs de la BCE seront ramenés à des niveaux suffisamment restrictifs pour permettre un retour rapide de l'inflation à l'objectif de moyen terme de 2"%.

"Ils seront maintenus à ces niveaux aussi longtemps que nécessaire" et l'institution se décidera en fonction des données et prévisions du moment.

Pour tenter d'en savoir plus, les déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde seront écoutées avec la plus grande attention lors de la conférence de presse prévue à partir de 12h45 GMT, au siège de l'institution à Francfort.

Ralentissement

Après une décennie d'argent pas cher, la BCE s'est lancée dans un cycle sans précédent de resserrement monétaire pour contrer la flambée des prix à la consommation dans le sillage de l'offensive russe en Ukraine.

En relevant les taux, les banquiers centraux réduisent la demande de crédit et donc l'investissement et la consommation des ménages comme des entreprises, avec pour conséquences un ralentissement de la demande et donc de la pression sur les prix.

La BCE a relevé ses taux de 4 points de pourcentage depuis juillet 2022.

L'inflation reste élevée et continue d'inquiéter les responsables politiques confrontés aux protestations des opinions publiques dont le pouvoir d'achat est amputé mois après mois.

"L'inflation ralentit, mais devrait rester trop forte pendant une trop longue période", observe la BCE dans son communiqué.

La hausse des prix en zone euro est retombée à 6,1% sur un an en mai, loin du record à 10,6% atteint en octobre, mais loin également de l'objectif de 2% poursuivi par la BCE.

L'institution a même légèrement relevé, dans ses prévisions actualisées jeudi, le niveau de hausse des prix anticipé jusqu'en 2025: l'inflation devrait atteindre 5,4% en 2023, contre 5,3% prévu en mars, puis 3,0% en 2024 et 2,2% en 2025, pas loin de l'objectif de 2% visé à terme.

Croissance ralentie

L'entrée en récession de la zone euro n'a pas infléchi la fermeté de l'institution: le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur lors du trimestre précédent.

Prenant acte de ce ralentissement, la BCE a revu à la baisse ses prévisions de croissance: la croissance du PIB est attendue à 0,9% cette année, contre 1,0% prévu auparavant, puis 1,5% en 2024 et 1,6% en 2025, selon les nouvelles données communiquées jeudi.

"La BCE poursuit son cycle de hausse et n'annonce aucun signe de pause pour bientôt", commente Carsten Brzeski, de la banque ING.

D'autant que les effets du tour de vis monétaire ne sont pas immédiats: ils devraient être à leur niveau maximum en 2024, a expliqué récemment Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, tout en reconnaissant "qu'une grande incertitude règne sur la vigueur et la rapidité de ce processus".

Mais elle avait estimé qu'il valait mieux risquer d'en faire trop que pas assez, "le coût d'une action trop faible étant supérieur à celui d'une action trop énergique".

La banque centrale américaine (Fed) a elle décidé mercredi de laisser ses taux inchangés après dix hausses d'affilée pour se donner le temps d'évaluer la situation. Mais les responsables de la Fed prévoient toutefois majoritairement de relever encore les taux d'ici à fin 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

International

La Corée du Nord confirme avoir tiré un missile vendredi

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Kim Jong-un a supervisé le test de missiles, selon KCNA (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a confirmé samedi avoir procédé la veille au tir d'essai d'un missile balistique tactique vers la mer du Japon. Selon l'agence d'Etat KCNA, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui a supervisé le test, a promis d'accroître la force nucléaire du pays.

Il s'est dit "très satisfait" du tir effectué dans le cadre d'une mission visant à évaluer la "précision et la fiabilité" d'un nouveau système de navigation autonome, a précisé l'agence de presse.

Le même jour, Kim Jong-un a visité une installation de production militaire et a appelé à "renforcer plus rapidement la force nucléaire [...] sans interruption et sans hésitation", selon KCNA. "Les ennemis auront peur et n'oseront pas jouer avec le feu que lorsqu'ils seront témoins du dispositif de combat nucléaire de notre Etat", a déclaré M. Kim.

300 km

L'armée sud-coréenne avait signalé vendredi avoir détecté le lancement de "plusieurs objets volants présumés être des missiles balistiques à courte portée" de la région de Wonsan, dans l'est de la Corée du Nord.

Ces missiles ont parcouru environ 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer à l'est de la péninsule coréenne, a précisé l'état-major interarmées de la Corée du Sud.

Ce tir est le dernier d'une série d'essais effectués par la Corée du Nord, qui a lancé des missiles de croisière ainsi que des armes tactiques et hypersoniques au cours des derniers mois dans le but, selon ce pays doté de l'arme nucléaire, d'améliorer ses capacités défensives.

Washington et Séoul affirment que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a expédié des armes à Moscou, ce qui tomberait sous les sanctions de l'ONU.

Ce lancement est intervenu quelques heures après un démenti par la puissante soeur du dirigeant Kim au sujet d'accusations selon lesquelles Pyongyang fournirait des armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le bilan de la tempête "exceptionnelle" à Houston passe à 7 morts

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Les rafales de vent ont atteint jusqu'à 160 km/h à Houston. (© KEYSTONE/AP/David J. Phillip)

Le bilan de la tempête qui a provoqué d'importants dégâts jeudi à Houston, la plus grande ville du Texas, est passé à sept morts, ont annoncé vendredi les autorités locales. Le premier bilan faisait état de quatre morts.

Parmi les trois nouveaux décès enregistrés figure une femme de 85 ans morte après que son mobile home a été frappé par la foudre et complètement détruit par les flammes, a affirmé le shérif du comté d'Harris.

Un homme de 60 ans a également été retrouvé mort vendredi après avoir tenté de remplir sa bonbonne d'oxygène avec la batterie de son pick-up, en raison des coupures de courant généralisées. Et un homme de 57 ans s'est effondré après avoir tenté de déplacer un poteau électrique abattu par la tempête.

Ecoles fermées

"Nous avons subi des dégâts importants dans les immeubles de bureaux du centre-ville, qui ont perdu leurs fenêtres [...] Plus de 800'000 familles sont privées d'électricité", avait déclaré jeudi le maire John Whitmire, qualifiant cette tempête d'"exceptionnelle".

Les établissements scolaires de cette ville de 2,4 millions d'habitants, la quatrième plus importante des Etats-Unis, sont fermés vendredi.

Des images diffusées par les chaînes de télévision locales et sur les réseaux sociaux montrent comment, sous la puissance des rafales de vent, qui ont atteint jusqu'à 160 km/h, des arbres et des poteaux électriques sont tombés et des fenêtres d'immeubles ont volé en éclats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'attaque contre Kharkiv pourrait être la première d'une offensive

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Volodymyr Zelensky redoute plusieurs vagues d'assaut des soldats russes sur la région de Kharkiv. (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé vendredi, dans un entretien à l'AFP, que l'assaut lancé par la Russie contre la région de Kharkiv, pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus large. Selon lui, Moscou veut "attaquer" la ville de Kharkiv.

Les Russes "ont lancé leur opération. Elle peut être constituée de plusieurs vagues et ça, c'est leur première vague. Mais la situation est sous contrôle après cette première vague", a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le président ukrainien avertit que l'Ukraine n'a qu'un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin. Il ajoute que son pays a besoin de "120 à 130" avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, "pour que la Russie n'ait pas la supériorité dans les airs".

M. Zelensky reconnaît que son pays manque de soldats. "Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars [qui sont sur le front] puissent avoir des rotations normales".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Enième report pour le premier décollage avec équipage de Starliner

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Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau Starliner est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX (archives). (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Enième report pour le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner: le décollage est désormais prévu le 25 mai, soit quelques jours plus tard que prévu, afin de "poursuivre l'évaluation" d'une "petite fuite" sur le vaisseau, a annoncé vendredi la NASA.

Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour le constructeur de la capsule Boeing et attendue depuis des années, avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage étaient déjà installés à bord.

La raison était alors un problème identifié sur une valve de la fusée, qui a été réglé depuis lors. Mais dans l'intervalle, une "petite fuite d'hélium" a été détectée sur le module de service du vaisseau lui-même, perché au sommet de la fusée.

Des années de retard

Le décollage devait jusqu'ici être retenté en Floride mardi, le 21 mai, mais est désormais visé au plus tôt le 25 mai, a annoncé la NASA, qui a commandé ce véhicule à Boeing il y a dix ans pour transporter ses astronautes vers l'ISS.

"Ce délai supplémentaire permet aux équipes de poursuivre l'évaluation" de la fuite, a écrit l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, où ils patientent.

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement de Starliner a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant des années de retard.

Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

L'agence spatiale américaine souhaite disposer d'un deuxième véhicule afin de mieux pouvoir gérer d'éventuelles situations d'urgence ou problèmes sur l'une des capsules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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