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Économie

Zone euro: la croissance des crédits au secteur privé accélère

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Les crédits accordés aux ménages ont de leur côté gardé un rythme de croissance inchangé de 4,5% en avril. (Archives) (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

La croissance des crédits accordés par les banques au secteur privé a nettement progressé en avril, après un tassement en mars, a indiqué vendredi la Banque centrale européenne (BCE).

Les prêts au secteur privé, ajustés de certaines opérations strictement financières, ont progressé de 5,3% sur un an, contre 4,6% en mars et 4,8% en février, sur fond de taux d'intérêt au plus bas.

Dans le détail, les prêts aux entreprises industrielles et commerciales ont progressé de 5,2% sur un an en avril, une hausse de 1,1 point sur un mois.

La croissance des prêts avec une durée entre un et cinq ans ans, censés financer des investissements, a particulièrement accéléré, à 1,9% contre une baisse de 0,8% le mois dernier.

Les crédits accordés aux ménages ont de leur côté gardé un rythme de croissance inchangé de 4,5% en avril. Côté crédits à la consommation, la hausse était de 3,0%, contre 2,6% en mars, tandis que la croissance est quasiment inchangée (+5,3%) pour les emprunts liés à l'achat de logements.

La croissance de la masse monétaire M3, à 6,0%, poursuit sa lente décrue alors que les aides publiques liées aux effets de la pandémie de Covid-19 sont moins demandées.

L'agrégat M3 est utilisé par la BCE comme indicateur avancé de l'inflation, en comprenant les espèces en circulation, les crédits à plus de deux ans ainsi que les dépôts des ménages et des entreprises.

Mais le ralentissement de la vitesse de création de la masse monétaire n'a pas empêché l'inflation en zone euro d'atteindre en avril 7,5%, tirée par la flambée des prix de l'énergie sur fond de guerre en Ukraine.

Ces niveaux restent bien au-dessus de l'objectif de 2% visé par la BCE à moyen terme et censé refléter la stabilité des prix. Les gardiens de l'euro ont préparé les esprits à une première hausse des taux directeurs en juillet et la fin de l'ère des taux négatifs d'ici la fin du troisième trimestre.

Le conseil des gouverneurs devrait alors décider en juin d'arrêter ses rachats nets de dette avant un cycle de hausse des taux directeurs, le débat entre banquiers centraux portant dès lors sur la vitesse et l'ampleur à donner à cette remontée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040 par la plantation de jeunes arbres et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Accord "de principe" de l'UE pour utiliser les avoirs russes gelés

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Les 27 pays de l'UE sont d'accord sur le principe d'utiliser les bénéfices issus des avoirs russes gelés pour armer l'Ukraine (image symbolique). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les Vingt-Sept sont parvenus mercredi à un accord "de principe" sur l'utilisation des bénéfices provenant des avoirs de la Russie gelés dans l'Union européenne afin d'armer l'Ukraine, a annoncé la présidence belge de l'UE.

"Cet argent servira à soutenir la défense militaire et la reconstruction de l'Ukraine", a indiqué cette source sur le réseau social X après une réunion des ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles, sans autres détails.

Cet accord, qui devra encore être confirmé au niveau des ministres de l'UE, intervient après de longs et âpres débats sur la façon d'utiliser les avoirs de l'État russe bloqués après le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui représentent environ 210 milliards d'euros dans l'UE.

Symbole "puissant"

La Commission européenne avait proposé en mars un plan visant à saisir les revenus produits par ces colossaux avoirs, qui pourrait selon elle permettre de dégager entre 2,5 et trois milliards d'euros par an en faveur de Kiev.

"Il ne pouvait y avoir symbole plus puissant, ni un meilleur usage pour cet argent que (d'y recourir) pour rendre plus sûr l'Ukraine et l'Europe toute entière", a aussitôt salué mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans un message sur X.

Selon le plan adopté, 90% des revenus saisis seront destinés à la Facilité européenne pour la paix (FEP), qui finance des achats d'armes, cruciaux à un moment où Kiev réclame des munitions et des systèmes de défense aérienne pour contenir une armée russe à l'offensive. Les 10% restants seront versés au budget de l'UE pour renforcer les capacités de l'industrie de défense ukrainienne.

Menaces de poursuites judiciaires

Parmi les Vingt-Sept, certains Etats avaient cependant indiqué redouter les conséquences d'une telle saisie, craignant le précédent que cela pourrait créer sur les marchés financiers, et les répercussions judiciaires qu'elle engendrerait.

La Russie avait d'ailleurs menacé en mars l'UE de lui intenter des poursuites judiciaires "sur des décennies" en cas d'utilisation des revenus de ses avoirs gelés au profit de l'Ukraine, ce qui s'apparenterait selon Moscou à un "vol".

L'immense majorité de ces avoirs russes gelés se trouve en Belgique, où ils sont administrés par Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds. Ce groupe a pu en tirer des revenus totalisant l'an dernier 4,4 milliards d'euros - une somme taxée par l'Etat belge au titre de l'impôt sur les sociétés.

Recettes fiscales ré-allouées

Selon une source diplomatique, l'accord des Vingt-Sept consistera à saisir ces revenus des avoirs russes après imposition, mais la Belgique s'est engagée à ré-allouer à l'Ukraine l'ensemble des recettes fiscales générées sur son territoire par ces revenus exceptionnels.

Elle assure avoir déjà consacré ces recettes fiscales pour aider Kiev en 2022 et 2023 via la création d'un fonds national dédié à l'Ukraine. En 2024, l'impôt prélevé en Belgique sur les avoirs russes pourrait atteindre 1,7 milliard d'euros, dont environ 1 milliard est déjà alloué à l'assistance militaire à l'Ukraine.

Par ailleurs, selon l'accord, les frais qu'Euroclear facture pour la gestion de ces avoirs russes seraient de nouveau fortement réduits, à 0,3% - contre un taux initial de 3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Crédit accordé pour le Centre sécuritaire de la gare de Lausanne

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Le chantier du bâtiment qui abritera le Centre de compétences sécuritaire a démarré sous la gare de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi d'octroyer un crédit de 4,1 millions de francs pour la mise en place d'un Centre de compétences sécuritaire (CCS) en gare de Lausanne. Des réticences se sont fait entendre à gauche de l'hémicycle quant au risque de détentions abusives dans ces locaux.

Le futur bâtiment nommé "Les Epinettes" est actuellement en cours de construction au sud-ouest de la gare. Il permettra de regrouper sous un même toit la police cantonale vaudoise (PolCant), la police des transports (STP) et l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), a expliqué le député UDC Fabrice Tanner au nom de la majorité de la commission.

Pour ce faire, deux étages seront partiellement loués aux CFF, propriétaires du site. Prévus pour l'automne 2026, les locaux abriteront des surfaces administratives. Y seront également installées une cellule de rétention équipée d'une couchette et d'un WC ainsi que huit salles de garde à vue, (contre deux cellules et trois locaux de garde à vue actuellement).

Collaboration favorisée

Les locaux actuels n'ont pas évolué depuis des décennies et la Polcant a besoin d'une zone à partir de laquelle elle peut se déployer, tant pour les activités courantes que pour les manifestations, a souligné l'UDC.

Le projet permet de conserver un point d'appui sur place, la grande circulation de personnes et les activités commerciales sur le site demandant un travail policier important. La création d'un espace mutuel entre les différents partenaires sécuritaires est pertinente et elle favorise la collaboration.

Le projet ne risque pas de prendre du retard, malgré celui pris par les travaux de transformation de la gare. Le coût est estimé à 11,5 millions de francs, dont 4,1 millions à la charge du canton, a précisé M. Tanner.

Craintes pour les conditions de détention

Pas convaincue, une minorité des députés a demandé de retravailler le projet. Elle craint notamment que les conditions de détention ne soient pas acceptables pour les personnes interpellées, a relevé Hadrien Buclin (Ensemble à gauche et POP).

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos s'est engagé à ce que les gardes durent tout au plus quelques heures. Mais la tendance ces dernières années est d'utiliser des locaux de police pour des périodes de détention prolongée, ce en raison de la forte surcharge des établissements de détention, a-t-il rappelé.

Différents mouvements s'en inquiètent. En 2022 déjà, le collectif "Droit de rester" dénonçait un "projet dangereux et inhumain", visant la création d'un "centre de sécurité géant", a-t-il rappelé. Un groupe de membres du collectif "Gare à toi" a d'ailleurs demandé aux députés de refuser ce crédit mardi matin devant le Grand Conseil.

Conception minérale

Sur le plan environnemental, la minorité estime que le bâtiment n'est pas en phase avec les objectifs de réduction de CO2 affichés par les autorités cantonales. Hadrien Buclin a cité entre autres un parking enterré sur quatre étages, des nuisances routières et sonores dans un quartier à forte densité d'habitants, ainsi qu'un nombre important de façades borgnes.

"En matière de végétalisation, on n'a pas appris beaucoup de Plateforme 10", a commenté le Vert Pierre Zwahlen regrettant "une conception entièrement minérale". Laure Jaton (PS) a, elle, émis des réserves sur l'absence d'aménagements extérieurs. La Vert'libérale Graziella Schaller a regretté un projet nébuleux, notamment sur le plan de sa situation géographique.

Favorable au CCS, la droite de l'hémicycle a estimé au contraire qu'il s'agissait d'un regroupement indispensable et que le projet répondait à un "besoin croissant", selon les termes de l'UDC Cédric Weissert.

Pas de détention

"Tout ce qui se fera là-bas se fait déjà, mais de façon regroupée", a précisé la conseillère d'Etat Isabelle Moret. Dans ces locaux, pas de cuisine, ni d'infirmerie. Il n'y aura pas de détention, mais de la garde à vue. La zone carcérale de la police cantonale reste à la Blécherette, a-t-elle assuré.

Au vote, une bonne majorité s'est prononcée en faveur de ce crédit. Le deuxième débat a été refusé mardi et aura lieu ultérieurement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Macron et Xi au col du Tourmalet pour une escapade "personnelle"

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Emmanuel Macron et Xi Jinping, accompagnés de leurs épouses, prennent la pose avec des danseurs traditionnels. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Emmanuel Macron a organisé mardi une escapade "personnelle" avec Xi Jinping dans les Pyrénées, au second jour de la visite d'Etat du président chinois, l'occasion d'un dialogue plus direct sur la guerre en Ukraine ou les désaccords commerciaux.

Le président avait choisi un lieu où il a des attaches personnelles, le col du Tourmalet, mythique ascension du Tour de France, pour accueillir avec son épouse le couple présidentiel chinois.

A 2115 mètres d'altitude, la météo était encore hivernale. Sous d'importants flocons de neige, le son de la flûte à trois trous et de l'accordéon a retenti, tandis que des danseurs en habits traditionnels exécutaient, les bras levés, quelques pas devant les deux présidents, tout sourire, abrités sous de larges parapluies noirs.

Cadeaux

Peng Liyuan, épouse de Xi Jinping, battait le rythme. Emmanuel Macron demandait une photo souvenir avant de pénétrer dans le restaurant d'altitude d'Eric Abadie, son ami éleveur, et d'offrir des cadeaux à son homologue: des couvertures en laine des Pyrénées, une bouteille d'Armagnac, des bérets, un maillot jaune du Tour de France...

"Je sais que tu aimes le sport (...) On serait ravis d'avoir des coureurs chinois sur le Tour", lance le président français qui accueille son homologue chinois en France pour la première fois depuis 2019.

Xi Jinping promet en retour de faire de la publicité pour le jambon local avant d'assurer "aimer beaucoup les fromages".

"La séquence d'aujourd'hui incarne cette intimité que l'on recherche entre les deux dirigeants afin de tenir un dialogue à la fois amical mais aussi très franc", a assuré mardi l'Elysée.

Cette escapade pyrénéenne est une sorte de réponse à la cérémonie du thé que les deux dirigeants avaient partagée l'an dernier, à Canton, dans la résidence officielle où le père du président chinois avait vécu quand il était gouverneur de la province du Guangdong.

"Cadre de concurrence loyale"

Le cadre du col du Tourmalet, sous le brouillard neigeux, offre en tout cas un contraste saisissant avec l'Elysée où, entre un accueil en grande pompe et un banquet fastueux, Emmanuel Macron et Xi Jinping n'ont pas cherché à dissimuler les différends sur le commerce entre l'Europe et la Chine.

Le président français a ainsi appelé à un "cadre de concurrence loyale", se félicitant à l'issue des discussions d'avoir préservé le cognac français de la menace de taxes douanières chinoises "provisoires".

Conviée pour afficher un front continental uni, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu que l'Union européenne prendrait "des décisions fermes" pour "protéger son économie", dénonçant l'afflux de véhicules électriques chinois massivement subventionnés.

"Le soi-disant 'problème de la surcapacité de la Chine' n'existe pas", leur a répondu sèchement Xi Jinping.

Soutien à une trêve olympique

Concernant l'Ukraine, il s'est voulu plus consensuel, réaffirmant sa volonté d'oeuvrer à une solution politique.

Et il a apporté son soutien à une "trêve olympique" à l'occasion des Jeux de Paris cet été, poussée également par Emmanuel Macron. Selon une source diplomatique française, cette trêve pourrait servir, s'agissant de l'Ukraine, à enclencher un processus plus politique après plus de deux ans de conflit.

Mais Paris, qui insiste depuis un an pour que Pékin fasse pression sur la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre, se veut "lucide" sur les chances limitées d'une percée rapide. D'autant que le président chinois reste le principal allié de son homologue russe Vladimir Poutine, qu'il doit recevoir prochainement.

"Pouvoir de séduction"

La présidence française a également fait savoir qu'Emmanuel Macron avait abordé avec Xi Jinping la question très sensible des droits humains, en particulier "quelques cas individuels". C'était lundi à Paris, avant cette journée pyrénéenne.

Ce coin de montagne est "directement lié à l'histoire très personnelle" d'Emmanuel Macron, explique son entourage. Celui qui fêtait mardi les sept ans de sa première élection a passé de nombreuses vacances entre le bourg de Bagnères-de-Bigorre et La Mongie avec ses grands-parents auxquels il était très attaché.

"La diplomatie d'Emmanuel Macron a toujours misé, de manière peut-être excessive, sur le pouvoir de séduction", analyse Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales à Sciences Po.

Mais Xi Jinping, "n'est pas vraiment un grand sentimental" et personne, jusqu'ici, "n'a trouvé la clé des relations euro-chinoises", prévient le chercheur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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