Rejoignez-nous

Économie

Zone euro: les incertitudes sur l'inflation sont "considérables"

Publié

,

le

La croissance historique des salaires, liée au faible taux de chômage et aux compensations de l'inflation, devrait continuer à soutenir l'inflation, avertit Mme Lagarde. (Archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN WARNAND)

L'inflation en zone euro devrait poursuivre sa baisse dans les prochains mois grâce à la chute des prix de l'énergie et aux hausses de taux, mais il subsiste des "incertitudes considérables", a prévenu vendredi la présidente de la BCE Christine Lagarde.

"Nous nous attendons à ce que l'inflation en zone euro continue de baisser (...). Cette perspective reste toutefois entourée d'incertitudes considérables", a-t-elle affirmé, dans un discours aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, publié sur le site internet de la BCE.

Après une flambée l'an dernier, liée à la hausse des prix de l'énergie et à la reprise post-coronavirus, l'inflation a reculé à partir de l'automne en zone euro, grâce à une accalmie sur les marchés de l'énergie et une baisse des tensions d'approvisionnement.

Ce mouvement est appelé à se poursuivre "étant donné les pressions sur les prix qui s'estompent et le resserrement de la politique monétaire qui freine de plus en plus la demande", selon Mme Lagarde.

Toutefois, la "croissance historique des salaires", liée au faible taux de chômage et aux "compensations de l'inflation", devrait continuer à "soutenir l'inflation", a-t-elle tempéré.

La BCE reste toutefois prudente quant à ses prévisions, en raison de l'existence de "nombreux risques, autant à la hausse qu'à la baisse", a prévenu Mme Lagarde.

"Des pressions plus fortes sur les chaînes d'approvisionnement ou des augmentations plus importantes que prévu de salaires ou des bénéfices pourraient favoriser une plus forte inflation", a-t-elle détaillé.

Alors que les prix de l'énergie sont en recul, ceux des denrées alimentaires "continuent d'augmenter", note la responsable.

Au contraire, "des tensions sur les marchés financiers et la chute des prix de l'énergie pourraient conduire à une désinflation plus rapide", selon Mme Lagarde.

Même prudence pour l'activité économique : "Les perspectives de reprise restent fragiles dans un contexte d'incertitude persistante", a-t-elle souligné.

Malgré une baisse de cinq mois consécutifs, l'inflation reste à un niveau très élevé, à 6,9% en mars en zone euro. La BCE ne prévoit un retour à son objectif de 2% de moyen terme qu'à horizon 2025.

Pour contrer l'inflation, l'institution a déjà relevé ses taux directeurs de 3,5 points de pourcentage depuis juillet et ne compte pas s'arrêter là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Vaud: neuf districts sur dix touchés par la pénurie de logements

Publié

le

Dans le canton de Vaud, neuf districts sur dix sont désormais touchés par la pénurie de logements (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La pénurie de logements dans le canton de Vaud gagne encore du terrain. Elle s'est péjorée avec un taux de vacance qui s'établit désormais à 0,94% en moyenne cantonale sur les trois dernières années (1,01% l'an dernier). Neuf des dix districts sont désormais concernés, dont nouvellement le district de la Broye-Vully.

Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l'échelle du district, est durablement inférieur à 1,5%. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants, rappelle le canton mardi dans un communiqué.

Pour la seule année 2025, le taux est de 0,89%. Avec un taux lissé sur les trois dernières années de 1,34 %, le district de la Broye-Vully est désormais lui aussi en situation de pénurie.

Seul le district d’Aigle ne connaît pas une situation de pénurie, avec un taux lissé de 1,58 %. Dès lors, les dispositions sur la préservation du parc locatif et le droit de préemption ne sont pas applicables pour ce district.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion

Publié

le

Les recettes de la taxe sur les billets d'avion doivent notamment servir à promouvoir les trains de nuit. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Deux tiers des Suisses sont favorables à une taxe sur les billets d'avion, révèle un sondage. Les recettes générées par cette dernière devraient alors être utilisées pour subventionner les transports publics et développer les trains de nuit.

L'introduction d'une taxe sur les billets d'avion a recueilli le plus grand nombre d'avis favorables dans le groupe d'âge des plus de 65 ans. 80% d'entre eux ont répondu "oui" ou "plutôt oui", a indiqué mardi l'organisation environnementale actif-trafiC, spécialisée dans la politique des transports, qui a commandé ce sondage auprès de l'institut gfs-zurich.

L'utilisation des recettes de la taxe sur les billets d'avion pour promouvoir les carburants synthétiques, comme l'électricité, a été approuvée par moins de la moitié des personnes interrogées (43%), selon l'enquête. En revanche, la réduction des tarifs des transports publics et la promotion des trains de nuit sont appelées de leurs voeux par environ 60% des sondés.

Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées préfèrent que cette taxe soit fixée à 30 francs pour les vols court-courriers et à 120 francs pour les vols long-courriers. L'étude indique que pour près de 70% des sondés, la taxe devrait en outre être plus élevée pour les trajets sur lesquels il est facile de se rabattre sur le train.

Pas de répartition uniforme

Une répartition uniforme des recettes sans affectation précise a été rejetée par 60% des personnes interrogées. L'organisation environnementale prévoit désormais de lancer une initiative au printemps 2026 afin de mettre en ½uvre la taxe sur les billets d'avion.

Dans le cadre de l'enquête, 1019 personnes ont été interrogées en Suisse alémanique et en Suisse romande entre le 3 et le 21 novembre. Les participants étaient âgés d'au moins 18 ans et ont participé par téléphone ou en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Royaume-Uni: la croissance revue à la baisse au deuxième trimestre

Publié

le

La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La croissance de l'économie britannique au deuxième trimestre a été revue à la baisse lundi par l'Office national des statistiques (ONS), qui l'estime désormais à 0,2%, contre 0,3% précédemment, une mauvaise nouvelle supplémentaire pour le gouvernement travailliste.

L'estimation pour le troisième trimestre reste inchangée, à 0,1%, mais elle confirme le net ralentissement enregistré au fil de l'année 2025, après la progression inattendue de 0,7% sur les trois premiers mois de l'année.

Le deuxième trimestre a notamment été marqué par l'entrée en vigueur d'une forte hausse des cotisations patronales, très critiquée par les entreprises, annoncées dans l'espoir de redresser les comptes publics.

Ces chiffres "ne changent pas le constat général: la croissance du PIB a nettement ralenti", résume Alex Kerr, de Capital Economics, pour qui "l'économie demeure très faible et aborde 2026 avec très peu d'élan".

Pour Lindsay James, analyste chez Quilter, ils montrent que "l'économie britannique est en train de s'enrayer", d'autant que les dernières mesures budgétaires annoncées fin novembre par la ministre des Finances Rachel Reeves n'auront, selon elle, "aucun effet sur la croissance".

"Le gouvernement va devoir espérer que les mesures prises jusqu'à présent commencent à porter leurs fruits, ou que les défis géopolitiques s'apaisent suffisamment pour que le commerce mondial puisse rebondir", poursuit-elle, évoquant même déjà "le spectre de la récession".

Le gouvernement a déjà encaissé un recul inattendu du PIB de 0,1% en octobre, premier mois du quatrième trimestre, d'après l'ONS.

Dans l'espoir de soutenir l'activité, la Banque d'Angleterre a abaissé la semaine dernière son taux directeur d'un quart de point, à 3,75%, confortée par le ralentissement de l'inflation. Les analystes tablent sur deux ou trois nouvelles baisses en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak reste en prison

Publié

le

L'ex-Premier ministre malaysien Najib Razak restera en prison. (© KEYSTONE/AP/Azneal Ishak)

L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak actuellement emprisonné s'est vu refuser lundi sa demande d'assignation à résidence. Il s'agit d'un premier revers judiciaire dans une tentaculaire affaire de corruption.

Le dirigeant de 72 ans, qui purge depuis 2022 une peine de six ans de prison liée au détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1Malaysia Development Berhad (1MDB), fait face cette semaine à plusieurs décisions de la justice et risque vendredi une autre lourde peine d'emprisonnement s'il est reconnu coupable de nouveaux chefs d'accusation.

La juge Alice Loke Yee Ching de la Haute cour de Kuala Lumpur a dit lundi "rejeter" la demande de l'ancien chef du gouvernement de commutation de sa peine de prison en une assignation à résidence.

Cette requête reposait sur un décret jamais rendu public du précédent roi de Malaisie, mais qu'un juge avait estimé recevable.

Selon le parquet malaisien, Najib Razak a profité de sa position de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer de vastes sommes du fonds vers son compte personnel il y a plus de dix ans.

Il est jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant de 1MDB, ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

L'accusation a présenté des relevés bancaires, les témoignages de plus de 50 témoins et d'autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l'homme d'affaires en fuite Low Taek Jho l'essentiel de la responsabilité des malversations.

L'ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB durant son mandat, mais maintient qu'il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds désormais dissous.

S'il est reconnu coupable vendredi de nouvelles accusations, Najib Razik risque une peine considérablement alourdie.

Le détournement de centaines de millions de dollars du fonds 1MDB, censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme un yacht géant ou des oeuvres d'art, a été déterminant dans la défaite aux législatives en 2018 de Najib Razak et de son parti, l'Organisation nationale unifiée malaise (Umno), au pouvoir depuis l'indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Ce scandale a déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour, dont les systèmes financiers ont été utilisés pour blanchir l'argent. Les banques JPMorgan Chase, Edmond de Rothschild, et un ancien banquier de Goldman Sachs, ont été condamnés dans cette affaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Taureau

L’énergie astrale, qui vous inonde, vous fait foncer dans vos projets comme un météore, mais en sachant parfaitement où vous allez…

Les Sujets à la Une