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Économie

Zone euro: l'inflation poursuit sa hausse en janvier, à 2,5%

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Le renchérissement sur le Vieux continent s'éloigne à nouveau du plafond de 2% considéré comme synonyme de stabilité des prix. (archive) (© KEYSTONE/DPA Deutsche Presse-Agentur GmbH/HENDRIK SCHMIDT)

L'inflation a encore légèrement accéléré en janvier dans la zone euro, à 2,5% sur un an, en hausse pour le quatrième mois consécutif à cause d'une augmentation des tarifs de l'énergie, a annoncé Eurostat lundi.

En décembre, la hausse des prix à la consommation avait atteint 2,4%. Les analystes de Factset s'attendaient en moyenne à une stabilité de l'indicateur lors du premier mois de l'année 2025. L'inflation était tombée en septembre à son niveau le plus bas en trois ans et demi, à 1,7% en glissement annuel, mais est repassée depuis octobre au-dessus de la cible de 2% visée par la Banque centrale européenne (BCE).

Cependant, l'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts, est stable en janvier à 2,7% sur un an, un niveau inchangé depuis septembre et conforme aux attentes des analystes de Factset. Globalement, la hausse des prix dans les 20 pays partageant la monnaie unique s'est très nettement calmée depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des tarifs de l'énergie liée à la guerre en Ukraine.

Nouvelle baisse de taux prévue

Cette tendance a permis à la BCE de baisser ses taux d'intérêt à cinq reprises depuis juin, alors que ce n'est plus tant l'inflation, mais plutôt la croissance qui inquiète en Europe. L'institution monétaire s'attend à ce que l'inflation revienne durablement à 2% dès cette année. Le continent s'est enlisé depuis deux ans dans la stagnation économique. La croissance a été nulle au dernier trimestre 2024 et les perspectives sont moroses pour 2025, avec une panne de l'Allemagne et de la France, les deux principales économies de l'Union européenne.

La BCE a baissé ses taux d'intérêt et ouvert la porte à d'autres gestes en ce sens jeudi, alors que les menaces de droits de douane contre l'Europe du président américain Donald Trump augmentent les risques pour l'activité économique. Le taux de dépôt, qui fait référence, a reculé de 0,25 point de pourcentage, à 2,75%. Les taux ont reculé au total de 1,25 point de pourcentage depuis leur pic atteint en septembre 2023.

Et le repli n'est pas achevé. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a clairement signifié que les responsables de la banque centrale voulaient continuer sur cette voie. Dans le détail, la hausse de l'inflation en janvier résulte essentiellement d'une progression de 1,8% sur un an des tarifs de l'énergie, alors qu'ils avaient progressé de seulement 0,1% en décembre.

L'inflation sectorielle dans les services s'est légèrement ralentie à 3,9% (-0,1 point). Même tendance pour les prix alimentaires (y compris alcool et tabac) en hausse de 2,3%, après 2,6% en décembre, tandis que l'augmentation des tarifs des biens industriels est restée stable à 0,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

La Fed constate une incertitude "inhabituellement élevée" aux USA

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La Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué un surcroît d'"incertitude". (archives) (© KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK)

La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude "inhabituellement élevée" dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Les marchés s'attendaient massivement à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.

Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l'institution en conférence de presse, à l'issue de deux jours de réunion de politique monétaire.

Jerome Powell a déclaré que "l'incertitude (était) inhabituellement élevée" aux Etats-Unis.

Le président de la Réserve fédérale (Fed) a aussi estimé que les droits de douane imposés aux produits entrant aux Etats-Unis avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela "pourrait retarder" les progrès sur l'inflation.

Les responsables de la Fed ont aussi livré leurs nouvelles prévisions pour l'économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l'investiture de Donald Trump en janvier.

Elles montrent que leur confiance dans l'avenir a reculé.

Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l'année (contre 2,1% prévu auparavant).

Ils prévoient aussi une accélération de l'inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).

Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Seul invariant dans les prévisions: les responsables s'attendent toujours globalement à ce que l'institution monétaire décide deux baisses de taux (d'un quart de point chacune) cette année.

La Bourse de New York a accueilli positivement l'issue de cette réunion et les commentaires de Jerome Powell. Les principaux indices de la place américaine étaient en nette hausse.

Vers 20h10 suisses, le Dow Jones prenait 1,30%, l'indice Nasdaq gagnait 2,09% et l'indice élargi S&P 500 grimpait de 1,62%.

"Catastrophe"

Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s'était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué aux Etats-Unis.

Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l'État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l'État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.

Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation - ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner -, en même temps qu'un refroidissement de l'économie - ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.

Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d'une récession avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu'elle soit "élevée". Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas "ce type de prévision".

Les initiatives du président Trump ont désorienté jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.

Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l'État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.

"Il était auparavant inconcevable qu'un président - y compris Trump pendant son premier mandat - fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.

"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Edmond de Rothschild: nouveau record des actifs sous gestion

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Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. Il a vendu son siège du centre-ville pour réunir ses activités dans un bâtiment à Vernier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe bancaire genevois Edmond de Rothschild a atteint un niveau record d'actifs sous gestion en 2024, à 184 milliards de francs, soit une hausse de 12% sur un an. En dépit de l'appréciation du franc, la collecte nette a été soutenue sur toutes les régions.

La collecte nette est affichée en croissance de 3,8% par rapport à l'exercice précédent, à 6,3 milliards, a indiqué Edemond de Rothschild mercredi. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a baissé de 243 millions à 207 millions. La banque le justifie par l'environnement de baisse des taux et par des investissements alloués durant l'année dans les infrastructures et dans le personnel.

Dans le détail des effectifs, le groupe a compté 100 recrutements dans toute la Suisse et tout métiers confondus. Le nombre de banquiers privés a augmenté de 10%. Par ailleurs, la maison bancaire s'est installée dans son nouveau siège au sein de l'écoquartier de l'Etang, à Vernier, où sont rassemblés ses 700 collaborateurs.

"Croissance organique"

Edmond de Rothschild affiche un ratio de fonds propres durs (Tier 1) de 19,7%, contre 21,2% en 2023. Son ratio de liquidités (LCR) s'élève à 193%, après 220%.

"Nos priorités pour 2025 sont la croissance organique du groupe et la poursuite des affaires en particulier en Suisse", explique François Pradervand, responsable du marché suisse, à l'agence AWP, "avec un renforcement à Lausanne notamment". En juin, sept nouveaux collaborateurs ont renforcé la présence du groupe dans l'Arc lémanique.

A l'international, M. Pradervand souligne le renforcement des bases géographiques porteuses, notamment au Moyen-Orient. En juin, la banque a lancé un projet de fonds de dette d'infrastructure avec la première société de gestion d'Arabie Saoudite, SNB Capital. Au Vietnam, la collaboration avec la Bank for Investment and Development of Vietnam, en vue de fonder la première banque privée du pays, se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS: exigences en capitaux réparties sur plusieurs années (Finma)

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La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le resserrement des exigences en fonds propres pour la banque UBS pourrait être réalisé sur plusieurs années, a affirmé le directeur du régulateur financier Finma, Stefan Walter, à l'agence Bloomberg.

Aucun compromis ne doit cependant être fait sur le "coeur" des exigences, soit une couverture complète en fonds propres des filiales étrangères du numéro un bancaire helvétique, a averti le patron de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) dans un entretien paru mercredi. Le directeur général d'UBS, Sergio Ermotti, et d'autres responsables de l'établissement zurichois se sont ces derniers mois déclarés opposés à une telle mesure.

La règlementation du niveau des fonds propres sera au final prise par les députés suisses. "Comparé au standard international, UBS est bien loin de souffrir de surrèglementation", a étayé Stefan Walter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Nouvelles alertes pour le gaz en Europe en 2025

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Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trois ans après une crise énergétique, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel. Avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie.

"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.

Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.

Hiver plus froid

Au 16 mars, au niveau européen, ils n'étaient plus remplis qu'à 34%, contre 60% en 2024 à la même époque. En France, leur niveau est tombé à 21%.

Les Européens ont davantage puisé cet hiver dans leur réserves que lors des deux années ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Les raisons: un hiver plus froid, l'arrêt du transit de gaz russe en Ukraine fin 2024 (même s'il ne représentait que 5% du volume consommé en Europe), et une production solaire et éolienne en berne au cours de la première quinzaine de novembre, ce qui a alors dopé la demande de gaz de 80% par rapport à 2023 pour faire tourner les centrales électriques.

Résultat, les opérateurs ont préféré "soutirer" du gaz plutôt que de compter sur les importations, en recul de 6% en 2024, alors que les prix repartaient à la hausse fin 2024 et début 2025.

Craintes sur les prix

Depuis la guerre en Ukraine, l'UE impose un objectif de remplissage de ses réserves à 90% au 1er novembre avec des paliers intermédiaires, des obligations critiquées par certains pays qui craignent des hausses de prix, même si la Commission a promis de la souplesse.

De fait, il faudra "des arrivées de gaz beaucoup plus importantes qu'au cours des deux années précédentes, ce qui augmentera l'appel de l'Europe aux marchés mondiaux du GNL", souligne l'AIE dans sa note.

Ce gaz liquide transporté par bateau est très convoité en Asie ainsi qu'en Europe, qui a dû compenser, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le manque de gaz russe, historiquement acheminé vers l'Ouest via des gazoducs terrestres. Dans l'Union européenne, le GNL a fourni 34% de la demande de gaz en 2024, après 40% en 2023, selon le think tank IEEFA.

L'été prochain pourrait donc être marqué par une course au gaz pour ravitailler les stocks avant l'hiver, souligne l'AIE. De quoi accentuer la volatilité des prix et poser des défis supplémentaires pour la "compétitivité" de l'industrie européenne.

Depuis 2022, les prix du gaz pour les consommateurs industriels en Europe sont en moyenne 30% plus élevés qu'en Chine et cinq fois plus qu'aux États-Unis, selon l'AIE.

Vers une détente après 2026 ?

La croissance de l'offre mondiale de GNL devrait s'accélérer, passant de +1,5% en 2024 à +5% en 2025, mais la progression compensera seulement en partie l'arrêt du transit de gaz russe par l'Ukraine, souligne l'AIE. Le marché du gaz restera donc tendu en 2025.

Alors que les prix moyens du gaz étaient redescendus à 34 euros du mégawattheure (MWh) sur les marchés de gros en 2024, ils sont attendus autour de 45 euros du MWh en 2025, presque deux fois plus qu'avant la crise énergétique. Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz NaTran anticipe qu'ils redescendront à 27 euros du MWh en 2028, grâce à une offre plus abondante.

"Nous prévoyons que d'importants volumes de GNL commenceront à être mis en service après 2026", ce qui "exercera une pression à la baisse sur les prix", indique à l'AFP Angelina Valavina, directrice des ressources naturelles et des matières premières Europe Moyen-Orient Afrique chez Fitch Ratings.

Sans attendre cette "énorme vague" de GNL venue notamment des Etats-Unis et du Qatar, les Européens devront encore fournir des efforts de sobriété et d'efficacité énergétique, diversifier leurs approvisionnements en gaz, et multiplier les sources de flexibilité des réseaux électriques (aujourd'hui assurée par les centrales à gaz), souligne l'AIE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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