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Ashleigh Barty annonce prendre sa retraite à 25 ans

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Ashleigh Barty a remporté le dernier Open d'Australie (archives). (© KEYSTONE/AP/Andy Brownbill)

No 1 mondial, Ashleigh Barty a créé la surprise en annonçant sa retraite à seulement 25 ans, mercredi dans un message vidéo.

"Aujourd'hui est une journée difficile et remplie d'émotion pour moi parce que j'annonce ma retraite du tennis", a déclaré l'Australienne sur Instagram. Elle souligne avoir réalisé ses rêves et être "absolument épuisée".

"Je suis tellement heureuse, et je suis tellement prête et je sais juste maintenant dans mon coeur qu'en tant que personne, c'est la bonne décision", a déclaré l'Australienne, en larmes, dans un message vidéo au côté de son ancienne partenaire de double Casey Dellacqua.

Classée no 1 à la WTA quasiment sans interruption depuis juin 2019, Ashleigh Barty a remporté trois titres du Grand Chelem en simple, à Roland-Garros en 2019, à Wimbledon en 2021 et à l'Open d'Australie cette année. Elle était devenue en janvier la première championne locale en 44 ans à s'imposer à Melbourne, rejoignant le club restreint des couronnées du Grand Chelem sur trois surfaces différentes.

"Le succès pour moi, c'est de savoir que j'ai tout donné, tout ce que je pouvais. Je suis comblée, je suis heureuse, et je sais combien de travail il faut pour donner le meilleur de soi-même", a-t-elle dit. "C'est juste que je n'ai plus ça en moi. Je n'ai plus l'énergie physique, la volonté émotionnelle et tout ce qu'il faut pour se dépasser au plus haut niveau", a-t-elle poursuivi, ajoutant être "absolument épuisée".

Une technique au-dessus de la moyenne

Une des joueuses les plus respectées et les plus aimées du circuit, Ashleigh Barty est rapidement devenue la meilleure, avec son étourdissant éventail de slices, ses services précis et son coup droit sans faille. Peu d'athlètes peuvent se targuer d'un CV aussi varié. Elle a commencé à jouer au tennis enfant à Brisbane, la capitale de l'Etat du Queensland, et a remporté le titre de championne junior de Wimbledon à 15 ans en 2011.

Mais les attentes liées au succès ont eu raison d'elle et, trois ans plus tard, elle a abandonné le tennis pour le cricket, en signant avec le Brisbane Heat dans la première édition de la Women's Big Bash League.

Mais l'attrait du tennis n'était jamais loin et elle est revenue après une saison d'absence, signant son premier triomphe en Grand Chelem à Roland-Garros en 2019 et devenant la première Australienne no 1 mondial depuis Evonne Goolagong-Cawley 50 ans plus tôt. Elle a finalement remporté le titre tant désiré, à Wimbledon, l'année dernière, avant son triomphe à l'Open d'Australie en janvier.

"Marque indélébile"

Seules avant elle Chris Evert, Martina Navratilova, Steffi Graf et Serena Williams avaient terminé trois années d'affilée au sommet. "Pouvoir gagner Wimbledon était mon rêve, mon seul vrai rêve dans le tennis. Cela a vraiment changé ma perspective. J'ai eu cette intuition après Wimbledon et j'en ai beaucoup parlé à mon équipe" a avoué la championne.

"Il y avait juste une petite partie de moi qui n'était pas tout à fait satisfaite (...) Et puis est venu le défi de l'Open d'Australie et je pense que pour moi, c'est la manière la plus parfaite" de partir.

La WTA a salué "une incroyable ambassadrice du sport". "Merci, @ashbarty, pour la marque indélébile que tu as laissée sur le court, en dehors du court et dans nos coeurs", a tweeté la fédération.

"Je tiens à vous remercier, Ash, d'avoir inspiré un pays, d'avoir inspiré une nation, à un moment où ce pays avait vraiment besoin d'un bon coup de fouet", a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison.

L'Australienne avait déclaré après sa victoire à l'Open d'Australie souhaiter prendre du temps pour réfléchir à sa carrière, faisant ainsi l'impasse sur les prestigieux tournois de début de saison en dur d'Indian Wells et de Miami. Elle s'est fiancée l'année dernière à son petit ami de longue date, Garry Kissick, toujours présent sur le terrain lorsqu'elle jouait.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Tuerie de Chevaline: une nouvelle remise en situation jeudi

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Une nouvelle remise en situation sera organisée jeudi en Ile-de-France pour tenter d'élucider le quadruple meurtre commis en 2012 près de Chevaline (Haute-Savoie) (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Une nouvelle remise en situation va être organisée jeudi en Ile-de-France pour tenter d'élucider le quadruple meurtre commis en 2012 près de Chevaline (Haute-Savoie), a appris lundi l'AFP d'une source proche du dossier.

Selon la même source, confirmant une information de RTL, la remise en situation aura lieu sur une base aérienne désaffectée.

Les avocats et des personnes qui joueront des rôles ont été convoqués, mais pas les témoins de la tuerie, ajoute-t-elle.

Le parquet de Nanterre, contacté par l'AFP, a répondu ne pas souhaiter commenter les actes d'enquêtes à venir.

"Nous nous réjouissons (...) de cette nouvelle initiative de la part de la juge d'instruction Sabine Kheris. Nous y voyons un nouvel exemple encourageant de sa persévérance dans cette affaire", jugent pour leur part Colomba Grossi et William Bourdon, avocats de membres de la famille des victimes, également contactés par l'AFP.

Cold case

Le 5 septembre 2012, un Britannique d'origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans avaient été retrouvés morts dans leur voiture, tués de plusieurs balles dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline, non loin du lac d'Annecy.

Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, 45 ans, avait également été abattu.

L'une des fillettes du couple al-Hilli, âgée de 7 ans, avait été grièvement blessée tandis que la seconde de 4 ans, recroquevillée sous les jambes de sa mère, en était sortie indemne.

Le pôle national chargé des dossiers non résolus ("cold cases") basé à Nanterre a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente d'élucider cette affaire au retentissement international.

En mai, de nouvelles analyses ADN avaient été demandées par les juges d'instruction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Quatre longueurs d'avance pour Team New Zealand

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Rien ne semble pouvoir arrêter le bateau du Team New Zealand à Barcelone. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

Le Team New Zealand n'est plus qu'à trois victoires de soulever à nouveau la Coupe de l'America. A Barcelone, les "Kiwis" ont remporté la quatrième manche lundi face à Britannia et mènent 4-0.

L'équipage britannique mené par Sir Ben Ainslie (47 ans) pouvait légitimement espérer empocher son premier point dans cette finale lorsque les deux équipes se tenaient dans un mouchoir de poche en début de régate. Mais lors du troisième bord, les Néo-Zélandais ont construit une avance qu'ils n'ont cessé de creuser. Ils ont finalement franchi la ligne d'arrivée avec 23 secondes d'avance.

"On a fait une belle performance", a noté Ben Ainslie. "C'était une course intense et on perd de peu. On doit continuer à travailler et trouver les moyens de combler l'écart", a-t-il ajouté.

"On s'améliore de jour en jour"

Le skipper Peter Burling (33 ans) et ses marins ont encore besoin de trois victoires pour apporter à la Nouvelle-Zélande une troisième aiguière d'argent d'affilée, un exploit rare réalisé pour la dernière fois par les Américains (1987, 1988, 1992). Ils auront l'occasion de s'en rapprocher un peu plus mercredi lors des deux prochaines courses.

"Le départ était serré, il a fallu faire beaucoup d'efforts pour les rattraper", a déclaré l'Australien Nathan Outteridge, l'un des deux barreurs de Team New Zealand. "On s'améliore de jour en jour, mais on est très content du résultat jusqu'à maintenant", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liban: 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord

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Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah ont tourné à la guerre ouverte il y a trois semaines (archives). (© KEYSTONE/AP/MOHAMMAD ZAATARI)

Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale, tandis que le ministère de la Santé rapporte que "les efforts de secours se poursuivent".

C'est la première fois qu'Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.

Selon un photographe de l'AFP, des restes humains étaient visibles devant l'immeuble situé à l'entrée du village qui a été rasé par la frappe, au milieu des va-et-vient des ambulances. L'armée libanaise avait imposé un cordon de sécurité autour du site, où un incendie s'était déclaré, a-t-il ajouté.

Samedi, une frappe israélienne contre un village chiite au nord de Beyrouth, également situé en dehors des fiefs du Hezbollah, avait fait au moins 16 morts, selon le ministère de la Santé. Six autres personnes avaient été tuées en dehors des zones habituellement considérées comme des bastions de la formation pro-iranienne, dont deux dans une maison de Deir Bella "où se trouvaient des déplacés du sud" du pays, bastion du Hezbollah, selon l'ANI.

Depuis un an, Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers qui ont tourné à la guerre ouverte il y a trois semaines avec des bombardements israéliens massifs à travers le pays et des opérations terrestres dans le sud. Plus de 1300 personnes ont été tuées au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un jeune Suisse recherché pour des alertes à la bombe en Autriche

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Les Chemins de fer autrichiens (ÖBB) ont été particulièrement touchés par les alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/EPA APA/ROLAND SCHLAGER)

Après la série de 27 menaces à la bombe contre de nombreuses institutions en Autriche, les autorités de sécurité ont localisé l'auteur présumé des e-mails de menace en Suisse.

Le ministère autrichien de l'Intérieur a annoncé lundi qu'un Suisse de 20 ans avait été identifié grâce au travail d'enquête de la protection de l'Etat en collaboration avec les parquets de Graz et de Linz. Le jeune homme est fortement soupçonné. Un mandat d'arrêt européen a été émis à son encontre.

Depuis le 30 septembre dernier, les autorités enquêtent sur 27 alertes à la bombe anonymes reçues dans toute l'Autriche, toujours, par courrier électronique. Les gares ont été particulièrement touchées, mais des menaces ont également été reçues récemment contre des écoles et des centres commerciaux. Les interventions policières qui ont suivi ont parfois conduit à des évacuations.

Contexte à éclaircir

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas voulu préciser lundi le nombre de menaces dont le Suisse serait concrètement responsable. Le suspect se trouvant toujours en liberté dans son pays, il n'est pas possible d'en dire plus sur l'état actuel de l'enquête, a-t-on appris auprès de l'APA.

Un porte-parole du ministère n'a pas confirmé les informations des médias selon lesquelles le jeune homme aurait déjà été arrêté. Le mandat d'arrêt européen a été transmis aux autorités suisses pour examen et exécution.

"Cela peut prendre quelques semaines", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le contexte de ces courriels anonymes doit en outre encore être éclairci, a souligné le ministère lundi.

Selon les Chemins de fer autrichiens (ÖBB), les cinq premières alertes à la bombe dans les gares ont touché environ 450 trains et des milliers de passagers. Au total, le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ huit heures, ont déclaré les Chemins de fer autrichiens la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa

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