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Basketball : Lakers vs Miami, une finale inédite en NBA

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LeBron James et Lakers partent favoris dans cette finale de la NBA. (©AP PHOTO/MARK J. TERRILL)

Ils veulent revenir au sommet. D'un côté les Lakers de LeBron James, favoris et portés par l'esprit de Kobe Bryant, de l'autre le Heat, insouciant outsider guidé par Jimmy Butler pour une finale NBA inédite qui débute mercredi.

C'est une saison sans précédent dans l'histoire de la ligue qui entre dans sa toute dernière ligne droite, quasiment un an après avoir commencé. Or, elle a bien failli se transformer en annus horribilis.

Il y a d'abord eu la crise diplomatique avec la Chine, résultat d'un tweet d'un dirigeant de Houston en soutien aux manifestants de Hong Kong. Il y a eu ensuite la disparition de l'ancien emblématique commissaire David Stern, puis l'incommensurable choc de la mort de Kobe Bryant, dont la mémoire est plus que jamais vive à l'heure de cette finale, la première des Lakers dix ans après son 5e et dernier sacre.

Et puis il y a eu ce 11 mars, date à laquelle Adam Silver a décidé d'interrompre la saison après le test positif au COVID-19 de Rudy Gobert. Après quatre mois et demi, malgré la crise sanitaire qui a durement frappé les Etats-Unis, faisant plus de 204'000 décès, le jeu a repris dans la bulle de Disney World.

Mais si les joueurs ont bien été à l'abri du COVID-19, les violences policières contre les Noirs les ont frappés en plein coeur, après les tirs d'un officier dans le dos de Jacob Blake à Kenosha (Wisconsin) fin août, comme après la mort de George Floyd, étouffé lors de son interpellation à Minneapolis deux mois plus tôt.

Les Lakers pour égaler les Celtics

En colère, les Milwaukee Bucks ont boycotté leur match contre Orlando et il s'en est fallu de peu pour que tout s'arrête une nouvelle fois.

D'aucuns ont estimé que dans ces conditions si particulières, à huis clos, sans appui du public ni avantage du terrain, l'équipe qui soulèverait le trophée n'aurait pas le même respect dû à n'importe quel autre champion. Qu'une astérisque serait accolée à cette ligne au palmarès.

Cette astérisque donnera au contraire toute sa valeur à ce champion, ainsi que l'expliquait justement Austin Rivers (Houston) avant la reprise. "On demande à des gars, qui ont été au repos pendant 3, 4 mois, de revenir, de retrouver l'alchimie, de jouer pendant une pandémie et en étant focalisé sur Black Lives Matter. Et pendant cette période, des joueurs vont quitter leur famille pour vivre dans une bulle. Pour toutes ces raisons et d'autres encore, je pense que ça sera l'un des titres les plus durs à gagner."

Si c'est la première fois dans l'histoire de la NBA que deux équipes n'ayant pas participé aux play-offs la saison précédente se retrouvent en finale de l'exercice suivant, celles-ci, bien que ne s'étant jamais affrontées encore à ce stade, ont l'habitude de ces joutes.

Les Lakers briguent un 17e titre, pour égaler le record de Boston, le Heat un 4e pour sa 6e finale en 15 ans.

Butler a la clé

Ce qui les relie, est évidemment LeBron James. Il a déjà été champion avec Miami en 2012 et 2013. Erik Spoelstra était déjà l'entraîneur mais peu lui ont trouvé de mérite à l'époque, pourvu qu'il était du "King", de Dwyane Wade et de Chris Bosh.

James, qui jouera sa 10e finale, a ensuite été sacré en 2016 avec Cleveland et rêve à 35 ans de l'être avec une troisième équipe différente, comme Robert Horry et John Salley. Et il aura l'indispensable Anthony Davis pour l'aider à aussi honorer la mémoire de l'idole Kobe Bryant, décédé accidentellement en janvier.

"C'est pour ça que je suis venu ici", a-t-il dit samedi après avoir marché sur Denver. "J'ai entendu ce qui s'est dit sur les supposées raisons qui m'ont fait aller à L.A., que ce n'était pas pour le basket... Ma blessure (à l'aine) l'an passé a alimenté cela, mais n'a jamais affecté mon état d'esprit ni empiété sur mon objectif."

Sur sa route se dressera Jimmy Butler, leader du Heat, lui aussi bien entouré par les talentueux Bam Adebayo, Goran Dragic et Tyler Herro. Cette équipe a montré qu'elle savait se battre en écartant Milwaukee (4-1) puis Boston (4-2).

"La clé, et c'est comme ça depuis très longtemps si on veut gagner, c'est qu'il va falloir passer par-dessus LeBron James. On ne pourra pas se concentrer que sur lui parce qu'il a beaucoup de très bons joueurs autour, mais le test reste le même encore et toujours, c'est LeBron James", a résumé Butler.

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Coupe du monde: Hirscher revient avec les Pays-Bas

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Marcel Hirscher réfléchit sérieusement à un retour en Coupe du monde (© KEYSTONE/AP/KERSTIN JOENSSON)

L'ex-numéro un mondial du ski alpin, l'Autrichien Marcel Hirscher (35 ans), a annoncé son retour à la compétition cinq ans après avoir pris sa retraite. Il portera les couleurs des Pays-Bas.

"Je veux surtout avoir l'occasion de participer à des courses pour le plaisir", a-t-il expliqué dans un communiqué de la fédération néerlandaise (NSkiV). C'est en effet sous les couleurs de la nation de sa mère qu'il va désormais concourir.

C'est "un grand honneur", a réagi Frits Avis, directeur technique de la NSkiV, peu habituée à accueillir de telles pointures dans un pays dont le point culminant s'élève à 322 mètres au-dessus du niveau de la mer. "Marcel (Hirscher) est une légende mondiale et une source d'inspiration pour tous les skieurs", a-t-il ajouté.

L'Autriche donne son accord

L'Autriche, où l'ex-skieur jouit d'un statut de rock star, a donné à contrecoeur son aval à sa requête. "Ces derniers jours, nous avons appris que Marcel Hirscher envisageait un retour sur le circuit international", a déclaré le secrétaire général de la fédération autrichienne (ÖSV), Christian Scherer.

"Bien sûr, nous regrettons énormément sa décision de demander un changement de nation pour rejoindre l'instance néerlandaise mais nous l'avons finalement soutenue (...) par estime pour lui" et par esprit sportif, a-t-il ajouté.

Huit gros globes de cristal

Marcel Hirscher avait décidé en septembre 2019 de raccrocher les spatules, las des exigences du haut niveau et de la pression physique endurée depuis son plus jeune âge. Il avait depuis lancé une marque de ski, Van Deer. "Je ne suis plus prêt à en payer le prix", avait alors expliqué le roi du slalom, disant ne plus avoir la motivation nécessaire. Mais début 2022, alors qu'il avait ouvert la mythique descente de Kitzbühel, il avait confié que le ski lui "manquait".

L'Autrichien fait figure de meilleur skieur de l'histoire grâce à ses huit victoires au classement général de la Coupe du monde entre 2012 et 2019, ce que personne n'a réalisé avant lui. Le Luxembourgeois Marc Girardelli s'était arrêté à cinq, l'Autrichienne Annemarie Moser-Pröll à six. Il a également remporté deux titres de champion olympique (slalom et combiné alpin) en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), cinq titres de champion du monde (trois en slalom, un en combiné alpin et un en slalom géant) et six petits globes (Coupe du monde de la spécialité) de slalom et autant en slalom géant. Il est aussi deux fois champion du monde par équipes, en 2013 et 2015.

Avec 67 victoires de Coupe du monde, il ne lui a manqué que le graal du cirque blanc: la marque du Suédois Ingemar Stenmark, référence absolue chez les hommes avec 86 courses remportées.

Respect et admiration

Impressionnant de perfectionnisme et de régularité, Hirscher n'avait cessé d'élever son niveau au fil des ans, suscitant le respect et l'admiration chez ses adversaires. Dans les mois à venir, il va "se concentrer sur les préparatifs" en vue de la prochaine saison et son niveau va être évalué, a précisé l'instance néerlandaise.

Ce spécialiste des épreuves techniques peut-il revenir au sommet malgré ses 35 ans et cette longue pause? Selon l'entraîneur de l'équipe masculine de l'ÖSV, Marko Pfeifer, cité par l'agence de presse APA, "cela peut aller très vite". En slalom, d'autres se sont illustrés à un âge avancé comme l'Autrichien Mario Matt ou le Suédois André Myhrer, tandis que le Français Johan Clarey avait été sacré vice-champion olympique de la descente à 41 ans.

Depuis la retraite du maître autrichien, le slalom est de loin la discipline la plus indécise du circuit mondial masculin, la seule que ne dispute pas le no 1 mondial suisse Marco Odermatt. Il y a en effet eu quatre vainqueurs différents du globe de la spécialité ces dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Le LHC relance la série et fait vibrer le cœur des supporters

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Les Lions ont relancé la série devant un public plus que conquis. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Les Lions ne se laissent pas faire à la Vaudoise Aréna. Les Lausannois se sont largement imposés 5-2 face à Zurich. Ils reviennent à 2-2 dans la série.

Dès les premières minutes de jeu, les Lausannois ont montré qu'ils en voulaient. Mais c'est Zurich qui s'est montré le plus dangereux. Il a fallu se battre pour arriver à construire quelque chose.

En powerplay, les Lions se sont fait une belle frayeur en laissant Justin Sigrist s'échapper. Le Zurichois a tenté un tir, Connor Hughes a dit non. Le LHC ouvrira finalement le score juste après cette phase de supériorité numérique. Une très bonne récupération dans la zone défensive a permis aux Lausannois d’aller poser leur jeu avant que le dernier Zurichois n’ait eu le temps de venir se placer pour défendre. Makai Holdener a fait le job pour avancer et passer à Ronalds Kennins qui a ensuite pu servir Andrea Glauser, qui arrivait derrière lui, au centre. Le défenseur a armé un excellent tir pour tromper Simon Hrubec (14e, assists: Ronalds Kennins et Makai Holdener).

Lausanne au top

À partir de là, on a senti que les Lausannois ont élevé leur jeu. Même si le powerplay dont ils bénéficiaient encore en début de seconde période n’a rien donné, ils ont su être patients. Et à la 25e, après une tentative de Damien Riat, c'est Robin Kovacs qui a creusé l'écart une première fois. Jason Fuchs a servi le Suédois sur la droite et celui-ci a directement renvoyé en direction du but (assists: Jason Fuchs et Lukas Frick).

Lausanne et deux longueurs d’avance, il n’en fallait pas plus aux Zurichois pour se relancer. Les ZSC Lions ont réduit l'écart à la 32e sur une très belle action. Le Top Scorer Sven Andrighetto, sur la droite de la cage, a passé le puck sur la gauche à Denis Mangin. Celui-ci a renvoyé sur la droite et Rudolfs Balcers était présent pour finir le travail (32e). Une séquence qui a demandé à Connor Hughes de changer rapidement ses appuis de côté. Trop rapidement. Le gardien lausannois n’a rien pu faire au moment de la dernière passe.

On parle cependant bien d’un duel de Lions. Et des Lions enfermés dans une patinoire en feu, ça rend coup sur coup. Les Lausannois ont immédiatement rétorqué avec un but simplement splendide de Tim Bozon (34e, assists: Michael Raffl et Lawrence Pilut). Dans sa course en direction de la cage, l’international français a tiré. Simon Hrubec n’a quasi pas bougé. Et le puck est passé par le tout petit espace concédé par le gardien zurichois entre la glace et sa jambière. Quand on dit que ce sport est une question de détails!

Malheureusement, après les hauts, il y a souvent les bas. Quelques minutes plus tard Tim Bozon s’est vu pénalisé pour dureté excessive. Et puis Cody Almond a pris 4 minutes de punition pour crosse haute, réduisant le LHC à 3 contre 5 pendant un temps. Autant dire que chaque dégagement hors de la zone offensive zurichoise était célébré comme un but décisif par les 9’600 spectateurs de la Vaudoise Aréna. On notera aussi l’incroyable sauvetage d’Andrea Glauser, juste devant le but. Mais lorsque l'on demande au défenseur s'il est plus fier de l'ouverture du score ou de cette action, il esquive et remets le focus sur l'équipe.

Patinoire en feu

Les Lions ont enfoncé le clou dans le troisième tiers. Alors que Denis Malgin avait été envoyé sur le banc des pénalités pendant 4 minutes, pour crosse haute là aussi, le LHC est allé chercher ce but en powerplay. Jiri Sekac, sur une bonne passe de Ken Jäger, a pu s’avncer vers la cage. Il n’a pas laissé de temps à Reto Schäppi et Mikko Lethtonen, qui convergeaient l’un vers l’autre, de bien se placer devant le but pour contrer son tir en pleine lucarne (51e, assists: Ken Jäger et Antti Suomela.

La Vaudoise Aréna s’est embrasée. Quand toutes les sections de la patinoire se mettent à sautiller et à faire la ola, on sait que rien ne peut plus atteindre les Lausannois, qu’ils soient en tribune ou sur la glace. Pas même un deuxième but zurichois. C’est dans une indifférence presque totale que Denis Hollenstein a tenté de réduire le score (58e, assists: Simon Bodenmann et Reto Schäppi).

Le 5e but lausannois a enfin été marqué par Cody Almond. Après avoir intercepté le puck au milieu de la zone offensive zurichoise, il l’a presque maladroitement dégagé. Et la rondelle a fini sa course dans la cage vide. Le LHC signe ainsi un très beau succès.

Des ajustements, toujours des ajustements

On l'a déjà répété plusieurs fois, durant les playoffs, on ajuste de petites choses, matchs après matchs. Avant la rencontre, John Fust nous a confié qu'avoir un jour de plus entre les matchs (comme ça a été le cas entre l'Acte III et IV) peut faire toute la différence dans les playoffs. "On a le temps de guérir, de respirer. Les coachs aussi de travailler sur les tactiques", développe le directeur sportif.

Une chose qui pose encore et toujours quelques soucis au Lausanne HC, c'est le powerplay. Ce n'est pas nouveau, mais cela devient essentiel dans les phases éliminatoires.

Mais, lorsque l'on enchaîne les matchs toutes les 48h, est-il vraiment possible d'améliorer ce powerplay?

Dans cette série, les Lausannois ont par deux fois eu un passage à vide. À chaque fois, il a été question de 2 minutes pendant lesquelles ils ont encaissé deux buts. Des petites erreurs qui coûtent cher. Ce mardi, le scénario ne s'est pas répété. Comment Jason Fuchs analyse-t-il cela? Les Lions ont-ils réussi à jouer 60 minutes?

Les Lions restent sereins, calmes. "La pression, c'est quelque chose que tu te mets tout seul. Et généralement tu la ressens quand tu n'es pas préparé. Si tu est préparé et confiant dans ton jeu, tu n'as pas la pression", lâche Geoff Ward après le match. Le coach souligne aussi que son équipe a vécu "tous les scénarios possibles dans ces playoffs". De quoi emmagasiner de l'expérience et garder les têtes froides. Jason Fuchs aussi est confiant pour la suite.

Grâce à cette victoire, le LHC revient donc à 2-2 dans la série. Cela signifie qu'il y aura encore un match à la Vaudoise Aréna. Ce sera l'Acte VI et il se déroulera samedi. La vente des billets aura lieu mercredi à 10h avec priorité pour les abonnés. Et l'Acte V aura lieu jeudi à la Swiss Life Arena.

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