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International

Djokovic "avait beaucoup de pression, moi aussi", assure Medvedev

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Medvedev est "désolé pour Djokovic" (© KEYSTONE/AP/John Minchillo)

Novak "Djokovic avait beaucoup de pression, mais moi aussi", a affirmé Daniil Medvedev.

Le Russe a remporté à l'US Upen son premier tournoi Majeur et privé du même coup le Serbe d'un Grand Chelem calendaire historique, dimanche à New York.

- Quel sentiment ressentez-vous avec ce premier sacre ?

"Tout ce qui arrive pour la première fois est spécial. Quand j'ai gagné mon premier tournoi junior, cela signifiait beaucoup pour moi. Je pense que lorsque vous répétez quelque chose, les émotions sont un peu différentes, sauf si c'est pour entrer dans l'histoire. Là, je ressens beaucoup de bonheur. Là, je sais que je n'ai rien qui m'attends dans un avenir proche, et je sais aussi comment faire la fête. Les Russes savent comment faire la fête (sourire). J'espère que je ne ferai pas la une des journaux. Si je le fais, ce sera dans le bon sens, promis. Mais je vais vraiment célébrer ça!"

- Pouvez-vous décrire votre approche du match ? Vous avez fait un pari en prenant beaucoup de risques sur votre deuxième service.

"Avec mon coach, on parle toujours tactique la veille du match. Habituellement ça prend cinq, dix minutes. Quand c'est contre Novak, ça prend probablement 30 minutes. Pourquoi? Parce que nous avions déjà joué huit fois avant celui-ci, et il est tellement bon que chaque match est différent. Et lui aussi change sa tactique. Qu'avais-je de différent par rapport à l'Open d'Australie (où il avait perdu en finale face à Djokovic) ? Un plan clair, qui a semblé fonctionner. Était-il à son meilleur niveau ? Peut-être pas. Il avait beaucoup de pression. J'en avais aussi. Quant à la prise de risque sur mes seconds services, elle a simplement résulté de la confiance que j'avais en moi."

- Avez-vous senti à un moment donné qu'il commençait à s'écrouler sous la pression ?

"Je l'ai battu une fois en deux sets consécutifs. C'était aux Masters l'an passé à Londres. Le tennis est un sport tellement brutal, qu'il n'y a pas de place pour l'erreur quand vous jouez les meilleurs. Je suis un joueur de haut niveau, il est un joueur de haut niveau. A Londres, je m'étais dit après-coup +comme c'est étrange, c'était facile+. Après c'est un tout. Peut-être qu'il a eu une mauvaise journée. A Melbourne, je n'avais pas joué mon meilleur tennis. C'est toujours une question de petits détails."

- Quand le public l'a soutenu au troisième set, quel était votre état d'esprit ?

"C'était vraiment difficile. J'ai certainement fait les doubles fautes à cause de ça. Ce qui rend encore plus agréable le fait que j'ai finalement réussi à passer un premier service sur la troisième balle de match. Je savais que la seule chose que je pouvais faire, c'était me concentrer. Je ne sais pas ce qui aurait pu se passer s'il était revenu à 5-5. J'aurais pu commencer à devenir fou ou autre chose. Mais ce n'est pas arrivé. S'agissant du public, je pense que ce n'était pas contre moi. C'était plutôt plus pour lui. Ils voulaient voir leur favori réaliser un Grand Chelem !"

- Avoir mis fin à sa quête du Grand Chelem rend-il votre succès plus agréable encore ?

"Je suis désolé pour Novak. Je ne peux pas imaginer ce qu'il ressent. Je ne connais pas ce sentiment. Mais un Grand Chelem est un Grand Chelem. Je l'aurais gagné contre Botic van de Zandschulp (117e mondial, qu'il avait éliminé en quarts), je serais probablement aussi heureux. Après, savoir que j'ai battu quelqu'un qui a eu un bilan de 27 victoires et 0 défaite en Majeur, ça va m'apporter encore plus de confiance."

- Au micro, sur le court, vous lui avez rendu hommage en estimant qu'il était le plus grand joueur de tous les temps...

"Oui, bon je ne vais probablement pas le répéter encore une fois (sourire). Je l'ai dit honnêtement. Je sais que ça peut être un peu irrespectueux vis-à-vis d'autres gars. Mais je le pense."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Nouvelle-Zélande réautorise la prospection offshore

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Une plateforme pétrolière pour l'extraction offshore du pétrole. (Image d'illustration) (© KEYSTONE/EPA/MIKE DUHON / ROYAL DUTCH SHELL)

Le Parlement néo-zélandais a décidé jeudi d'autoriser la prospection offshore pour le gaz et le pétrole, revenant sur une interdiction mise en place par le gouvernement de Jacinda Ardern (2017-2023).

Le projet de loi adopté par le Parlement était fortement critiqué par des organisations de défense de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kerley, forfait aux sélections américaines, n'ira pas aux Mondiaux

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Fred Kerley ne disputera pas les Mondiaux de Tokyo (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'ancien champion du monde du 100 m Fred Kerley a déclaré forfait mercredi pour les sélections américaines. Il ne participera donc pas aux Mondiaux à Tokyo en septembre.

"Le 100 m devrait être une course en ligne droite. Il y a eu beaucoup d'obstacles en 2025. Prendre du temps pour être de retour sur la bonne voie. Pas de championnats des États-Unis cette année. Merci à mes supporteurs", a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.

Kerley, 30 ans, a été champion du monde du 100 m en 2022 en 9''76 à Eugene, où doivent avoir lieu de jeudi à dimanche les Championnats des Etats-Unis qui servent de sélection pour les Mondiaux. Il est également double médaillé olympique de la distance: argent à Tokyo en 2021 et bronze à Paris l'an passé.

Sa saison a été perturbée par une affaire extrasportive, son arrestation pour "voies de fait" à Miami dans l'hôtel officiel des athlètes participant au Grand Slam Track, nouveau circuit lancé cette année par Michael Johnson.

En janvier, Fred Kerley avait déjà été arrêté à Miami après une vive altercation avec la police. Dans une autre affaire, il a été accusé et poursuivi en janvier pour violences conjugales sur la mère de ses enfants. Il a plaidé non coupable dans ces deux affaires.

Son meilleur temps de l'année sur 100 m est de 9''98.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les résultats de Microsoft bien au-delà des prévisions

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Le CEO de Microsoft Satya Nadella. (© KEYSTONE/AP/CHARLES REX ARBOGAST)

Microsoft a publié mercredi des résultats très supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre de son exercice comptable décalé. Un exercice marqué par une nouvelle accélération de l'informatique à distance (cloud) et de l'intelligence artificielle (IA).

Le bénéfice net ressort à 27,2 milliards de dollars, en hausse de 24% sur un an. Rapporté par action, il atteint 3,65 dollars, soit sensiblement mieux que les 3,38 dollars projetés par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.

Trimestre après trimestre, le groupe de Redmond (Etat du Washington) livre avec une régularité métronomique des comptes étincelants, transcendés par la montée en puissance de l'IA générative depuis fin 2022.

Pour la première fois de son histoire, l'entreprise cofondée par Bill Gates a franchi le seuil symbolique des 100 milliards de dollars de bénéfice net sur un exercice comptable (101,8).

Alors que le marché s'attend à voir, un jour ou l'autre, le rythme de cette croissance insolente ralentir, Microsoft est même monté en régime lors de la période allant d'avril à juin.

Il a ainsi enregistré une hausse de 27% de ses activités de cloud et de 39% pour sa plateforme d'informatique à distance Azure, ses meilleurs chiffres depuis la refonte de la présentation de ses résultats, il y a un an.

Le cloud et Azure dépassent 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur l'année fiscale, soit plus que les revenus totaux de Microsoft il y a dix ans.

Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre comptable se monte à 76,4 milliards de dollars, en progression de 18% sur un an.

L'entreprise n'entend pas lever le pied et prévoit d'investir "plus de 30 milliards de dollars" au premier trimestre de l'exercice 2026, qui court de juillet à septembre, a indiqué la directrice financière, Amy Hood, lors d'une conférence téléphonique.

C'est moitié plus que pour la même période de 2024.

Ce calibrage a été décidé du fait de "signaux forts de demande" de produits du groupe, a précisé la responsable, selon laquelle même à cette cadence, le géant informatique ne parvient pas à suivre l'évolution des besoins de ses clients.

Amy Hood a néanmoins prévenu que les investissements seraient moins relevés pour l'exercice 2026 que pour le précédent.

"Microsoft continue à maintenir un sain équilibre entre la croissance de son activité et ses investissements d'avenir", estime Angelo Zino, analyste de CFRA.

La publication de Microsoft a été très bien accueillie par les investisseurs. Dans les échanges postérieurs à la clôture de la Bourse de New York, le titre, déjà proche de ses plus hauts historiques, gagnait près de 9%.

"Carton plein"

"C'est carton plein ce trimestre pour Microsoft", ont commenté, dans une note, les analystes de Wedbush Securities.

"Mais nous pensons que Microsoft entre à peine dans la prochaine phase de monétisation de l'IA", à mesure que "de plus en plus d'entreprises renforcent leurs budgets" consacrés à la mise en place de cette technologie, ont-ils ajouté.

Le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, a révélé que l'assistant IA Copilot, intégré au système d'exploitation Windows, comptait désormais plus de 100 millions d'utilisateurs actifs mensuels.

L'ensemble de logiciels Microsoft 365 "devient une plateforme à plus forte valeur ajoutée grâce à Copilot", a réagi Jeremy Goldman, analyste du cabinet Emarketer.

Il a également salué le redressement de la Xbox et des services associés, dont le chiffre d'affaires a augmenté de 13% sur un an, soit nettement mieux que lors des deux trimestres précédents (8% et 2%).

"Ce n'est pas qu'un prestataire de cloud", a insisté Jeremy Goldman, "mais tout un écosystème qui prend, sans faire de bruit, une longueur d'avance sur la concurrence."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Meta décolle et enchante Wall Street malgré ses dépenses dans l'IA

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Le CEO de Meta, Mark Zuckerberg. (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Meta (Facebook, Instagram) a ravi le marché mercredi avec de fortes croissances de ses revenus et profits trimestriels. Cela arrive malgré les turbulences macro-économiques liées aux droits de douane et des dépenses dans l'intelligence artificielle (IA).

L'empire américain des réseaux sociaux a largement dépassé les attentes avec 47,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre, en croissance de 22% sur un an, d'après son communiqué de résultats publié mercredi.

Son bénéfice net est ressorti à 18,34 milliards (+36%), grâce notamment à la hausse des prix publicitaires et du nombre d'utilisateurs dans le monde.

Son action grimpait de plus de 9% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.

"L'entreprise a non seulement résisté à l'instabilité économique de ces derniers mois, mais elle en a peut-être même tiré parti", a réagi Minda Smiley, analyste chez Emarketer.

Les guerres commerciales américaines créent un climat d'incertitude qui bénéficie à Meta et ses plateformes éprouvées par les annonceurs, "incontournables pour toucher les consommateurs dans le monde entier", abonde Debra Aho Williamson de Sonata Insights.

Le patron Mark Zuckerberg a attribué les performances de sa firme à l'intégration de l'IA dans ses outils publicitaires.

Lors de la conférence aux analystes, il a cité l'exemple des capacités de l'IA à recommander des emplacements aux annonceurs, et des contenus aux utilisateurs, qui améliorent, respectivement, le taux de conversion des publicités et le temps passé sur les réseaux.

"Une part significative de nos recettes publicitaires provient désormais de campagnes utilisant l'une de nos fonctionnalités d'IA générative", a-t-il ajouté.

"Rémunération des employés"

Les solides performances du groupe de Menlo Park (Californie) tombent bien pour son patron Mark Zuckerberg, qui a besoin de convaincre le marché du bien-fondé de ses dépenses extraordinaires.

Le milliardaire veut en effet regagner du terrain dans la course à la "superintelligence" ou "IA générale", cette technologie hypothétique, aux capacités cognitives supérieures à celles des humains, graal de la Silicon Valley.

Il multiplie les annonces depuis que Llama 4, la dernière version du modèle d'IA générative de Meta dévoilée début avril, a déçu.

Depuis, le groupe a relevé ses prévisions d'investissements annuels à une fourchette comprise entre 66 et 72 milliards de dollars, pour construire des infrastructures IA plus puissantes.

Puis Mark Zuckerberg a évoqué ce mois-ci des "centaines de milliards de dollars" à investir dans de nouveaux centres de données conçus spécifiquement pour les modèles d'IA générative, avec des puces de pointe et des ressources énergétiques conséquentes.

Il a récemment déboursé 14,3 milliards de dollars pour acquérir 49% du capital de Scale AI, une start-up spécialisée dans la mise en état de données pour les modèles.

Surtout, il a débauché son patron milliardaire Alexander Wang et plusieurs employés d'OpenAI, Anthropic et Google, en leur offrant des primes faramineuses.

"En dehors des infrastructures, nous prévoyons que la rémunération des employés sera le deuxième facteur de croissance des dépenses en 2026, avec le recrutement de talents dans les domaines prioritaires", a indiqué l'entreprise dans son communiqué mercredi.

La directrice financière Susan Lee a reconnu que les investissements de la société allaient "augmenter considérablement" l'année prochaine.

"Plus intelligent qu'eux"

Jusqu'à présent, le marché a suivi Zuckerberg. La capitalisation de Meta a bondi de 20% depuis le début de l'année.

"Mais ces énormes investissements" vont être surveillés de près selon Debra Aho Williamson, analyste de Sonata Insights, d'autant que "le groupe ne prévoit pas de monétiser directement l'IA cette année"

Lunettes et "superintelligence"

La firme de Menlo Park se concentre sur l'adoption de ses nouveaux outils par les utilisateurs, annonceurs et développeurs, mais "elle risque de voir OpenAI continuer à creuser l'écart", grâce à la "forte notoriété de ChatGPT auprès du grand public", a ajouté l'experte.

Meta dispose cependant d'un effet d'échelle considérable: en juin 2025, 3,48 milliards de personnes dans le monde se connectaient tous les jours sur au moins une des plateformes de Meta (Facebook, Instagram, Threads, WhatsApp et Messenger), qui donnent aussi accès à son assistant IA, Meta AI.

Mercredi, avant la publication des résultats, Mark Zuckerberg a publié un billet de blog sur sa vision de la "superintelligence", qui a selon lui "le potentiel d'ouvrir une nouvelle ère d'émancipation personnelle".

Il a donc défendu la constitution de petites équipes d'ingénieurs triés sur le volet.

"A ce niveau, il ne s'agit plus simplement d'apprendre des humains, puisque l'objectif est de créer quelque chose de fondamentalement plus intelligent qu'eux. Il faut donc trouver un moyen pour qu'elle puisse s'améliorer par elle-même", a-t-il déclaré.

Il assure aussi que les lunettes connectées seront centrales dans le déploiement de cette technologie.

Les ventes des Ray-Ban Meta, dont les montures intègrent micros, caméra et Meta AI, ont triplé sur un an, d'après leur fabricant EssilorLuxottica.

La branche Reality Labs du géant américain, chargée du développement d'appareils et de logiciels pour le métavers (mélange des univers réels et virtuels via des lunettes et casques high tech), a de nouveau creusé ses pertes, à 4,5 milliards de dollars ce trimestre.

Meta attend par ailleurs le verdict du procès qui s'est tenu en avril: le gouvernement américain l'accuse d'avoir racheté Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans pour empêcher toute concurrence d'émerger contre Facebook et Messenger.

Si le juge tranche en faveur des Etats-Unis, Meta pourrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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