Coronavirus
Football : le PSG sacré champion de France
Coup de sifflet final. Le football français a suivi les injonctions du gouvernement en actant l'arrêt définitif de sa saison de Ligue 1 et en sacrant champion le PSG, avant d'éventuels recours de clubs s'estimant lésés, comme l'Olympique lyonnais.
Les annonces du Premier ministre Edouard Philippe, affirmant mardi, en présentant un plan de déconfinement du pays, que "la saison 2019-2020 de sports professionnels ne pourra(it) pas reprendre" pour cause de risques sanitaires liés au coronavirus, étaient "sans ambiguïté", a résumé la présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) Nathalie Boy de la Tour.
Réunie deux jours plus tard en bureau puis en Conseil d'administration, la LFP a confirmé avoir pris "une décision ferme et définitive", mettant fin aux dernières inquiétudes des uns et aux ultimes espoirs des autres. "Le concours Lépine des propositions est terminé", s'est satisfait un membre du Conseil d'administration.
Ces derniers jours, de nombreuses propositions avaient fusé, notamment du côté du président de Lyon, Jean-Michel Aulas, partisan de play-off à jouer en août qui auraient pu offrir à son OL, 7e du classement lors de la suspension du championnat mi-mars, une place pour la Ligue des champions.
La règle du quotient
Mais le mode de calcul du classement retenu par la Ligue, et dévoilé par son directeur général exécutif Didier Quillot, est celui qui a été préconisé pour les championnats amateurs par Noël Le Graët, le président de la Fédération française (FFF): un "indice de performance" basé sur un quotient "nombre de points par matches joués".
Le PSG décroche ainsi son 9e titre de champion, égalant Marseille, à une longueur du record de l'AS Saint-Etienne (10 sacres). Accompagnant Paris en Ligue des champions, l'OM, bon dauphin, retrouvera pour sa part la phase de groupes de C1, une qualification inédite depuis 2013 qui fera du bien à ses finances. Tandis que Rennes, 3e et qualifié au moins pour les tours préliminaires de l'épreuve-reine européenne, aura l'opportunité de la disputer pour la première fois de son histoire.
De son côté, Lille (4e), qui espérait jusqu'au bout trouver le moyen de doubler les Bretons au classement via un mode de calcul différent, se contentera de la Ligue Europa.
Nice et Reims, qui occupent les 5e et 6e places, sont aussi en pole pour la C3, dans le cas de figure où il n'y aurait pas de possibilité de disputer les finales de coupes nationales. Mais "l'objectif" est de les organiser début août, avant le début de la saison 2020-21 fixé "au plus tard" aux 22 et 23 août, selon la LFP.
Recours en vue
Enfin, Amiens et Toulouse seront relégués et Lorient et Lens promus de Ligue 2, l'hypothèse d'un barrage L1/L2 ayant été écartée, ce qui laisse présager une vague de litiges devant la justice sportive et administrative, les règlements ne couvrant pas l'hypothèse d'une saison tronquée.
Les clubs s'estimant lésés pourraient tour à tour contester le classement final, comme certaines équipes amateurs mécontentes ont déjà promis de le faire pour les divisions inférieures.
"C'est une perte de chance très importante", a tempêté Jean-Michel Aulas, assurant que Lyon envisage des "procédures multiples". "On va réclamer des dommages et intérêts, qui se chiffrent en plusieurs dizaines de millions d'euros", a-t-il dit lors d'une conférence téléphonique.
Toulouse, lanterne rouge, se "réserve le droit" de déposer un recours faute d'avoir pu défendre ses chances jusqu'au bout, a-t-il déjà indiqué par la voix de son président Olivier Sadran. Et Jean-Michel Aulas avait brandi la même hypothèse sur les réseaux sociaux il y a quelques jours.
"Peut-être qu'il y aura des recours, mais en tout cas les décisions prises aujourd'hui par le Conseil d'administration sont solides", a assuré Didier Quillot.
Cet arrêt définitif de la L1, le premier parmi l'un des cinq grands championnats européens, met désormais sous pression ses voisins du football continental, alors que l'UEFA poussait pour l'achèvement des compétitions nationales cet été en vue de terminer aussi sa Ligue des champions, peut-être en août.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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