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Football: Un match fou entre Allemands et Suisses
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La Suisse est en très mauvaise posture en Ligue des nations. Malgré un honnête 3-3 en Allemagne, l'équipe de Petkovic a désormais quatre points de retard sur l'Ukraine, vainqueur 1-0 de l'Espagne.
La mauvaise nouvelle est venue de Kiev. Oui, la Suisse faisait un bon match à Cologne. Oui, elle obtenait un point important dans la lutte contre la relégation. Mais cela fait déjà quelques matches que son destin ne dépend plus seulement d'elle. Alors c'est peu dire que le but de Viktor Tsygankov contre l'Espagne change la donne: l'Ukraine (comme l'Allemagne) compte quatre points d'avance sur la Suisse à deux matches de la fin de cette Ligue des nations. La relégation en Ligue B lui tend les bras.
Les calculs sont vite faits. La Suisse devra obtenir quatre points, voire remporter ses dernières rencontres (contre l'Espagne à Bâle le 14 novembre, puis contre l'Ukraine à Lucerne le 18) et espérer que soit l'Ukraine, soit l'Allemagne ne fasse zéro point dans le même temps. Bref, cela fait beaucoup de conditions et ce n'est pas vraiment de nature à profiter de ce bon 3-3 en Allemagne.
Avec Shaqiri, ce n'est pas pareil
Reste qu'il faut en parler. Ne serait-ce parce que ce n'est pas une défaite contre une des meilleures sélections du monde, renforcée là par ses champions d'Europe du Bayern Munich (Neuer, Kimmich, Goretzka et Gnabry). Dans l'optique de la préparation à l'Euro 2021, il ne faut pas le négliger. Surtout que ce résultat a été obtenu en retenant les leçons de la défaite 1-0 de samedi dernier en Espagne, où l'équipe nationale avait parfois forcé son jeu.
Car il y a le style, les principes, les intentions. Et puis, il y a l'adaptation: à un joueur, à un adversaire et à une dynamique de match. Avec Xherdan Shaqiri déjà, de retour comme titulaire après seize mois, la Suisse n'est pas tout à fait pareille. En termes de niveau (son impact se ressent) et en termes d'approche. Elle doit compenser son travail défensif moindre et se force à le chercher quand elle a la balle. Moins de pressing et moins de patience avec ballon que ces fameuses idées que prône Vladimir Petkovic.
Mais il serait malhonnête de ne pas mentionner cette 4e minute de jeu: une première - mais rare - séquence de pressing haut de la Suisse, la balle récupérée et une énorme occasion pour Shaqiri dans les cinq mètres, miraculeusement sauvée par Manuel Neuer. Qu'importe, c'est suite au corner qui a suivi que Mario Gavranovic a ouvert le score, lobant de la tête le portier du Bayern Munich (5e), après que Remo Freuler avait remis la balle "dans la boîte".
La force de résilience de la Suisse
De Freuler, il faut aussi en parler. Parce que face à l'Allemagne et son jeu de possession abouti, il fallait un milieu de terrain capable de s'associer parfaitement à Granit Xhaka pour protéger la défense. D'autant qu'une fois devant au score, la Suisse a subi. Beaucoup. Mais le duo a su se compléter.
Quand le capitaine a récupéré la balle pour lancer une transition dans une défense allemande aux abois, le Glaronais a suivi les transmissions de Shaqiri, puis Seferovic pour aller terminer au deuxième poteau. Et de quelle manière: une frappe piquée, tout en toucher, qui a une fois de plus lobé Neuer (26e).
Il y a aussi la force de résilience de cette équipe de Suisse, cette envie de s'accrocher toujours à ses convictions. Ce n'est pas la première fois qu'on le constate, puisqu'elle avait déjà égalisé en Ukraine (avant de perdre 2-1) et lors du match aller contre l'Allemagne (1-1). Il était assez prévisible que la Mannschaft reviendrait dans la partie et c'est ce qu'elle a fait en égalisant à 2-2: d'abord par Timo Werner, juste après le 2-0 (28e), puis par un sacré déboulé de Kai Havertz (55e), récupérant une passe manquée par Fabian Schär.
Mais il fallait une certaine force mentale pour inscrire le troisième, dans l'enchaînement de l'égalisation. C'est Gavranovic, signant ainsi un doublé, qui y est parvenu, suivant bien une première occasion manquée par Haris Seferovic. Problème, l'équipe de Joachim Löw avait beau être une proie affaiblie, elle qui est largement critiquée ces dernières semaines, elle n'était pas non plus prête à subir une défaite. Serge Gnabry a ainsi mis le 3-3 d'une talonnade très inspirée suite à un centre de Werner. De quoi clore ce match un peu fou. On s'en serait contenté. Mais il y a eu l'Ukraine...
Hockey
Le rêve américain de Leon Muggli, au contact d'Alex Ovechkin
A seulement 17 ans, Leon Muggli faisait ses débuts en National League. Aujourd'hui, il relève de nouveaux défis en Amérique du Nord, tout en rêvant d'une médaille au Mondial M20 avec la Suisse.
Leon Muggli a connu une ascension fulgurante. Avant la saison 2023/24 de National League, il avait été invité à effectuer la préparation avec la première équipe de l'EV Zoug, où il a laissé une impression durable. Le 15 septembre 2023, à seulement 17 ans, il faisait ses débuts dans l'élite du hockey suisse. Et quelques mois plus tard, en juin 2024, il était sélectionné au 2e tour de la draft de la NHL par les Washington Capitals, à la 52e position.
Une blessure regrettable
Tout ne s'est toutefois pas déroulé comme le jeune défenseur l'aurait souhaité jusqu'ici. Qu'il ne parvienne pas (encore) à faire le saut en NHL était attendu, mais il s'est blessé dès son deuxième match en AHL avec l'équipe ferme des Capitals, les Hershey Bears. Touché à l'épaule gauche, il a pris le temps nécessaire de se soigner, sans rien forcer.
"C'était difficile à gérer", confie le Zougois de 19 ans à Keystone-ATS. D'autant plus que son départ outre-Atlantique marquait un nouveau chapitre de sa vie, loin de son environnement habituel et de sa petite amie, encore scolarisée. "Aujourd'hui, avec FaceTime, ça va plutôt bien", raconte-t-il.
Sa blessure ne l'a pas empêchée de rester quotidiennement au contact de l'équipe. "J'étais assez bien intégré, mais ce n'est quand même pas la même chose." Leon Muggli vit avec deux coéquipiers, et d'autres membres de l'équipe résident dans le même quartier. La concurrence est rude, reconnaît-il, "mais on s'entend très bien, et on fait aussi des choses ensemble en dehors des entraînements".
Dur au mal
Le jeune hockeyeur de Cham n'est de toute façon pas du genre à se plaindre. Il poursuit son rêve sans conditions. Une déclaration antérieure de Lukas Bengtsson, défenseur suédois de l'EV Zoug, en dit long: "Il ne considère rien comme acquis. Il est curieux, se pousse lui-même, travaille dur chaque jour. Je pense qu'il a de bonnes chances de jouer un jour en NHL."
Durant la préparation, Leon Muggli a disputé le premier match de test des Capitals. "Ça a été un bon révélateur pour voir ce qu'il faut réellement pour, peut-être, réaliser mon rêve", explique-t-il. Ensuite, il a essayé d'intégrer certains éléments dès les entraînements. Il s'est rapidement habitué à la glace plus petite qu'en Suisse.
Qu'il puisse encore progresser dans tous les domaines à son âge va de soi, notamment sur le plan physique. À ce niveau, il a déjà franchi un cap important: depuis le printemps, il a pris "sept à huit kilos". Il a effectué sa préparation estivale à Zoug, mais a aussi mis à profit la pause forcée due à sa blessure pour intensifier son renforcement musculaire.
Avec le "Great 8"
Alex Ovechkin, l'un des plus grands joueurs de l'histoire du hockey sur glace, évolue au sein de la franchise qui a fait le choix de drafter Leon Muggli. Aucun joueur n'a inscrit plus de buts en saison régulière de NHL que le Russe de 40 ans (912 avant le match des Capitals dans la nuit de lundi à mardi).
A-t-il eu des contacts avec lui ? "Oui, je l'ai vu et je lui ai parlé, j'ai aussi été sur la glace avec lui. C'est spécial d'être dans la même pièce que lui. Je ne réalise pas encore vraiment. Avant, je jouais avec lui sur la Playstation." Et Muggli d'ajouter: "On sent le respect immense que les gens ont pour lui, mais c'est juste un vétéran normal, sans manières. Sur la glace, il ne bouge pas beaucoup, mais il sait parfaitement où se trouve le but."
À l'heure actuelle, toute l'attention de Muggli est tournée vers le Mondial M20, pour lequel il est revenu en forme à temps. Il dispute ce tournoi pour la troisième fois, tout comme Jamiro Reber, et assume également un rôle important hors glace en tant que capitaine de l'équipe.
Certes, les Suisses ont perdu leurs deux premiers matchs à St. Paul, dans la patinoire du Minnesota Wild, face aux grands favoris que sont les États-Unis (1-2) et la Suède (2-4), mais les prestations ont été convaincantes. Il s'agit désormais d'assurer la qualification pour les quarts de finale contre l'Allemagne et la Slovaquie, afin de préserver les chances d'un exploit.
"Il serait temps de ramener quelque chose à la maison. Tout le monde dans l'équipe y croit et aborde chaque entraînement avec cette idée", affirme Muggli. Jusqu'ici, la Suisse n'a décroché qu'une seule médaille à un Mondial M20: le bronze en 1998.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Camille Rast comble le vide au sein de l'équipe de Suisse
En l'absence de Lara Gut-Behrami, un vide s'est ouvert au sein de l'équipe de Suisse féminine. Mais les podiums se font de moins en moins rares depuis la fin novembre, grâce à une femme: Camille Rast.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes: l'hiver dernier, avec une Lara Gut-Behrami performante dans trois disciplines, seule athlète capable de contester à Federica Brignone la victoire au classement général de la Coupe du monde, les Suissesses occupaient la deuxième place du classement des nations féminines, juste derrière l'Italie, mais nettement devant l'Autriche, et encore davantage devant les États-Unis.
Fin décembre 2025, le tableau est tout autre. Les Autrichiennes, emmenées par Julia Scheib, la femme du moment en géant, mènent désormais, de peu devant les États-Unis de Mikaela Shiffrin, la reine du slalom. Les Suissesses sont larguées, avec plus de 600 points de retard, et les Italiennes à plus de 800.
Deux stars absentes
La raison est évidente: l'Italie doit pour l'instant se passer de Brignone, la Suisse de Gut-Behrami depuis la mi-novembre. La Transalpine s'est gravement blessée en mars et lutte pour un retour avant les Jeux olympiques (6-22 février). Quant à la Tessinoise, sa saison a pris fin après une rupture des ligaments croisés en novembre, et la suite de sa carrière reste incertaine.
L'absence de "LGB" pèse logiquement lourd chez Swiss-Ski, d'autant que Corinne Suter et Michelle Gisin se sont également blessées, que Malorie Blanc, 21 ans, n'en est qu'au début d'une carrière prometteuse dans les disciplines de vitesse, et que les techniciennes autour de Camille Rast ont eu du mal à entrer dans cet hiver olympique.
Alors que Wendy Holdener attend toujours son premier podium de la saison, Camille Rast répond présent. Depuis fin novembre, la championne du monde de slalom, est montée quatre fois sur le podium. Deux fois deuxième le week-end dernier, comme déjà avant Noël à Courchevel, deux fois privée de sa première victoire de la saison pour quelques centièmes. "Ca fonctionne bien en ce moment", apprécie Rast avec satisfaction.
Une artiste polyvalente
Très tôt, on devine que Rast peut devenir une skieuse brillante. Enfant, elle fréquente durant trois ans une école de cirque, où elle développe avec aisance sens de l'équilibre et habileté acrobatique, des qualités utiles dans tous les sports. L'équivalent estival du ski est pour elle le VTT, qu'elle pratique avec la même passion. En tant que skieuse, elle bénéficie très tôt d'un encadrement solide. Son staff compte notamment Florian Lorimier, l'ancien préparateur physique de Didier Cuche.
En 2017, pour sa cinquième course de Coupe du monde, un géant à Val di Fassa, Rast se classe 9e avec le dossard 44. Peu après, elle devient championne du monde junior de slalom. Puis survient le premier grand coup d'arrêt. Une mononucléose infectieuse la frappe durement, contraint la jeune femme de 18 ans à interrompre la saison et débouche sur une dépression. Elle se sentait "morte intérieurement", dira-t-elle plus tard.
Blessures et force mentale
Depuis lors, la progression de Rast est faite de vagues. En 2019, alors qu'elle est parvenue à revenir avec un soutien professionnel, une rupture des ligaments croisés et du ligament interne impose un nouvel arrêt. En 2022, un changement de matériel la freine et elle vit une saison à oublier. Elle revient alors chez son équipementier de longue date et retrouve progressivement son niveau, puis atteint le sommet mondial en slalom aux Mondiaux 2025.
Des douleurs persistantes à la hanche, consécutives à une chute à Sestrières peu après ces Mondiaux, font naître de nouveaux doutes, renforcés par un début de saison modeste avec des 15es places à Sölden et Levi.
Mais une fois encore, Camille Rast a pu s'appuyer sur sa force mentale. Depuis six semaines, elle porte l'équipe de Suisse presque comme Lara Gut-Behrami le faisait auparavant. La Valaisanne de 26 ans est désormais le grand espoir helvétique en vue des épreuves olympiques de Cortina d'Ampezzo.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Oberstdorf: Suisses en retrait, Domen Prevc survole le concours
Gregor Deschwanden a été le meilleur Suisse lors du premier concours de la Tournée des 4 tremplins. A Obertsdorf, le Lucernois s'est classé 22e. La victoire a souri au favori slovène Domen Prevc.
Deschwanden, qui semble en reprise après un récent passage difficile, a effectué deux sauts presque identiques, à 127 et 128 m. Sandro Hauswirth (25e) s'est également qualifié pour la finale du top 30. Il s'est posé à 125 et 123 m.
Le vétéran Simon Ammann, en lice pour sa 27e tournée, n'est pour sa part pas parvenu à se hisser en finale. Avec un saut de 122 m, il a été battu de peu dans son duel par le Norvégien Halvor Egner Granerud et a fini 34e.
Pour la victoire, Prevc a littéralement écrasé le concours. Il a livré deux énormes sauts à 141,5 et 140 m. Cela lui a permis de devancer de 17,5 points l'Autrichien Daniel Tschofenig. Initialement deuxième ex-aequo, Timi Zajc a été disqualifié pour combinaison non réglementaire. La troisième place est ainsi revenue à l'Allemand Felix Hoffmann.
Le vainqueur du jour a pleinement justifié son statut de favori pour remporter la Tournée, dix ans après son frère aîné Peter.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
10 km classique à Dobbiaco: Nadine Fähndrich 17e
Les Suisses n'ont guère impressionné lors de la 2e étape du Tour de Ski, un 10 km classique à Dobbiaco. Le meilleur résultat a été la 17e place de Nadine Fähndrich.
La Lucernoise, tout comme la Zurichoise Anja Weber (25e), a pris un départ très rapide. A mi-parcours, elles figuraient respectivement au 5e et au 9e rang. Elles ont toutefois perdu beaucoup de temps dans les derniers kilomètres.
La victoire est revenue à la Norvégienne Astrind Slind. Elle a précédé l'Autrichienne Teresa Stadlober et l'Américaine Jessie Diggins, qui reste en tête du général avec 39 secondes d'avance sur Slind. Nadine Fähndrich est 8e à 1'12.
Messieurs largués
Aucun Suisse ne s'est par contre classé dans le top 30 d'une course dominée par les Norvégiens, qui ont monopolisé le podium. Le meilleur résultat des fondeurs suisses est à mettre au compte de Nicola Wigger (48e), qui a concédé 1'38 au vainqueur Mattis Stenshagen. Janik Riebli (63e) est lui aussi resté sous les deux minutes de débours.
La déception est de mise pour Valerio Grond, seulement 83e. Après sa belle performance sur le sprint dimanche (4e), il n'avait "plus assez de puissance dans les bras", comme il l'a expliqué au micro de la SRF.
Deux autres Norvégiens, Johannes Klaebo (2e) et Emil Iversen (3e) sont montés sur le podium derrière Stenshagen, qui a fêté son premier succès en Coupe du monde. Battu, Klaebo réalise quand même une excellente opération en vue du classement général du Tour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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