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Hockey : McSorley reprend les rênes de Lugano
Chris McSorley reprend bel et bien les rênes de Lugano. L'ancien homme fort de Genève-Servette succède à Serge Pelletier, dont le départ a été officialisé mardi. Il a signé pour trois ans.
Remplacé par Pat Emond en 2019 au poste d'entraîneur du GSHC, Chris McSorley (59 ans) retrouve donc un travail quelque dix mois après avoir dû quitter ses fonctions de directeur sportif aux Vernets. Il dirigera une équipe qui reste sur un décevant échec face à Rapperwsil-Jona en quart de finale des play-off.
"Ma passion est le coaching. Je donnerai tout et toutes mes émotions pour le club", a expliqué Chris McSorley jeudi matin au cours d'une conférence de presse. "Je suis très honoré d'être ici. Le HC Lugano est une organisation ambitieuse qui ne fait aucun compromis", a-t-il ajouté.
C'est donc un nouveau chapitre qui s'ouvre pour Chris McSorley, qui a quasiment tout connu avec Genève-Servette, de la promotion dans l'élite en 2002 aux finales de play-off perdues en 2008 et en 2010. Il avait quitté son poste d'entraîneur en 2017, après 16 saisons passées derrière le banc, avant de revenir pour une dernière année.
"McSorley nous a fait souffrir dans le passé", a rappelé en conférence de presse Vicky Mantegazza, présidente du HC Lugano. Maintenant il nous apportera beaucoup d'expertise, beaucoup d'émotions et une immense connaissance du hockey suisse", a-t-elle ajouté.
"En Suisse, le rôle de l'entraîneur est le plus important au sein d'un Club. Chris apportera son expérience, sa passion et son intensité", a pour sa part expliqué Hnat Domenichelli. "Avec lui, nos joueurs et nos supporters, nous voulons construire quelque chose d'important sur la durée,"
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Premier point pour Lausanne, mais il y a du travail
Lausanne a remporté 4-3 l’Acte I des quarts de finale de playoffs face à Langnau. Une victoire qui a néanmoins nécessité une belle bataille.
Joueurs et supporters attendent ce moment comme les enfants attendent le matin de Noël pour ouvrir les cadeaux. Mais ça y est! Les playoffs sont lancés!
Pour lancer les hostilités, Cassandre Berdoz, la guette de Lausanne, a sonné l'heure des playoffs au milieu de la glace. Et instantanément dans les tribunes, on a senti ce petit frisson. Le Virage Ouest, lui, s'était paré de blanc et de rouge pour le tifo d'avant-match. Aucun doute, la Vaudoise Aréna était fin prête pour ce quart de finale.
Le Lausanne HC part favori dans cette série face aux Tigres de Langnau. Et les Lions ont donné le ton dès le coup d’envoi. Après une vingtaine de secondes de jeu, Aurélien Marti récupérait un puck en zone neutre et se débrouillait pour l'envoyer vers l’avant. À la récupération, Antti Suomela qui a ensuite servi Damien Riat d’une de ces passes dont il a le secret. Le n°9 lausannois a parfaitement terminé l’action en envoyant la rondelle au fond des filets.
Dans le public, bien entendu, c’est l’explosion de joie. Et sur le banc? Que se passe-t-il dans les têtes? “Rien, lâche le coach Geoff Ward. On continue. C'est les playoffs, tu ne peux pas perdre le contrôle des émotions.”
Le calme avant la tempête
Passée cette action et ce moment d'euphorie, le soufflé est un peu retombé. Langnau, un niveau en dessous par rapport à Lausanne, ne s'est pas vraiment créé d'occasions dangereuses.
Les Lions ont creusé l’avantage à la 24e. Le tir de Joël Genazzi a été dévié sur la droite devant la cage. Au même moment, Suomela, oublié, arrivait comme un renard et s'est fait un plaisir de marquer.
Toujours dans cette sorte de faux rythme, les Emmentalois ont tout de même réussi à tromper la vigilance de Kevin Pasche juste avant la deuxième pause. Le portier lausannois, qui pensait peut-être avoir fait l'arrêt (ou en tout cas avoir repoussé le puck) a vu le puck glisser devant ses jambes. Pascal Berger en a profité pour le pousser au fond (40e, assists: Baltisberger et Salzgeber).
Des buts qui s'enchaînent
Rapidement dans le troisième tiers, Langnau est revenu au score. Samuel Erni a fait le tour de la cage de Pasche et Claudio Cadonau a bouclé la boucle en envoyant le puck au fond du but (44e, assists: Erni et Pesonen). Réponse immédiate de Théo Rochette qui est venu dribbler et tromper le gardien bernois pour redonner l'avantage aux Lausannois (46e, assist: Bozon). Un but challengé par Langnau pour un potentiel hors-jeu au début de l’action. Mais les arbitres ne sont pas revenus sur leur décision après avoir analysé les images vidéo.
Les hommes de Geoff Ward ont donc bénéficié de deux minutes en supériorité numérique. Et ils en ont profité pour… encaisser un but. Alors qu'un puck était dégagé vers Kevin Pasche, Saku Mäenalanen s'est glissé entre deux Lausannois pour aller récupérer la rondelle derrière le but. Devant, Berger était prêt à la recevoir pour égaliser (47e).
L'intensité étant restée au plus haut, le LHC s'est empressé de reprendre les devants. S'étant frayé un chemin dans la zone offensive lausannoise, Andrea Glauser a centré et Dominik Kahun était parfaitement placé pour dévier le tir derrière le gardien emmentalois (50e, assists: Glauser et Rochette).
Les Tigres ont mis la pression pendant les dernières minutes de jeu. À 1min13 du terme, le puck n'est d'ailleurs pas passé loin du poteau. Mais même à 6 contre 5, ils n’ont pas réussi à retourner la situation.
Encore du travail
Lausanne s’empare donc du premier point dans cette série. Une entrée en matière qui permet de reposer, un peu, les esprits.
Cette victoire dans l’Acte I est aussi un atout psychologique. Mais ce match finalement compliqué est aussi un bon exemple de la mentalité qui a mené le LHC tout en haut du classement cette saison.
La performance lausannoise n’était pas la plus mémorable de la saison. Cela peut en partie s’expliquer par un alignement légèrement différent de ce que l’on a eu l’habitude de voir en saison régulière. Il y a donc des automatismes encore à prendre.
Si Lausanne veut terminer cette série au plus vite, c’est-à-dire en seulement quatre matchs, il va donc falloir garder la bonne mentalité, mais hausser le niveau sur la glace. Rendez-vous donc pour l’Acte II samedi. Ce sera cette fois du côté de l’emmental versicherung arena à Langnau.
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Kevin Pasche: rookie, numéro 1 et serein
C’est la plus belle période de l’année qui commence en hockey sur glace. Les playoffs seront lancés ce jeudi soir. Pour l’Acte I des quarts de finale, Lausanne recevra Langnau.
C’est avec un nouveau statut que le LHC entame ces playoffs. Les Lions ont terminé à la 1e place du classement en saison régulière, chose qui n’était jamais arrivée aux Lausannois en National League. Dans cette série face à Langnau ils auront donc le statut de favori qu’ils n’ont pas vraiment eu l’année dernière.
Le premier Acte de ce quart de finale entre Lausanne et Langnau arrive après une douzaine de jours de “pause” pour les Vaudois. Alors, après l’entraînement, en début de semaine, l’impatience se faisait ressentir.
Ce duel de fauves entre Lions lausannois et Tigres emmentalois devrait être largement à la portée du LHC. En saison régulière, les hommes de Geoff Ward se sont imposés lors des quatre confrontations face à Langnau. Mais à trois reprises, il n’y a eu qu’un but d’écart, dont une fois après prolongation et une fois après les tirs au but.
Si Lausanne part en leader, Langnau n’a rien à perdre. Au bord de la relégation il y a deux ans, les Bernois se sont battus pendant des semaines pour assurer leur place en playoffs. Ils n’ont donc rien à perdre. “C’est un avantage pour eux et il faut qu’on aie la même intensité qu’eux”, commente Geoff Ward, l’entraîneur du LHC.
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Les SCL Tigers entrent néanmoins dans cette série sans leur atout majeur. Leur gardien, Stéphane Charlin, le meilleur de la ligue, s’est blessé début février. Il pourrait faire son retour en cours de série si celle-ci se prolonge, mais rien n’est moins sûr. Lausanne devra en profiter.
Un vestiaire plus expérimenté
Le LHC, en tant que club, a un nouveau statut. C’est aussi le cas de Kevin Pasche. La saison passée, le jeune gardien n’avait joué qu’un match et demi en playoffs. Une bonne expérience mais sur laquelle le portier ne peut pas complètement se reposer.
L’équipe, en revanche, peut vraiment se nourrir de toute l’expérience emmagasinée l’année dernière. “Vous savez ce que l’on dit de l’expérience, il faut la traverser ensemble. Le fait qu’on ait eu cette série difficile contre Davos, d’entrée de jeu, l’année dernière, c’était un bénéfice, décrit Geoff Ward. Il y a eu plein de changements de momentum, on a dû aller gagner un match 6 chez eux pour les forcer à en jouer un septième chez nous. C’est toutes des choses sur lesquelles on peut construire.”
Chez les passionnés du club, aucun doute qu’on attend impatiemment de retrouver la ferveur et l’engouement de la saison passée. L’excitation monte petit à petit. Les émotions sont-elles plus simples à gérer cette année dans le vestiaire?
Et ces quarts de finale, ça commence ce jeudi. Coup d’envoi de l’Acte I entre Lausanne et Langnau à 20h à la Vaudoise Aréna. Pour rappel, la série se joue au meilleur des 7 matchs.
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Lausanne et Fribourg pour un beau voyage ?
Les play-off débutent ce jeudi avec les premiers matches des quarts de finale. Lausanne et Fribourg-Gottéron, les deux formations romandes en lice dans ces séries, n'ont pas les mêmes attentes.
Pour Lausanne, défait au bout d'une finale en sept matches par Zurich il y a un an et vainqueur de la saison régulière pour la première fois de son histoire, l'objectif ne peut être que le titre de champion. En récoltant 97 points en 52 matches, les Lions ont confirmé que leur épopée du printemps 2024 ne devait rien au hasard.
Ils ont certes levé le pied une fois leur premier rang assuré en terminant leur exercice par trois défaites, mais ils abordent le sprint final avec un effectif affûté après avoir dû composer avec une infirmerie parfois surchargée ces derniers mois.
"L'équipe n'a pas été en si bonne forme de toute la saison. C'est bien qu'on ait tout le monde à disposition, ça nous force à prendre des décisions difficiles pour la feuille de match", apprécie Geoff Ward, l'entraîneur du LHC.
Pasche vs Charlin?
Dès jeudi à Malley face à Langnau (8e), Lausanne aura également besoin d'un grand Kevin Pasche pour aller au bout de ses ambitions. Le gardien de 22 ans va vivre ses premiers play-off dans la peau d'un titulaire, lui qui avait suppléé Connor Hughes lors de l'acte I de la demi-finale l'an dernier (défaite 2-1 à Fribourg). "J'avais sorti un match plutôt solide", se souvient le cerbère vaudois. "Mais c'est une nouvelle saison, des nouveaux adversaires. Et je suis encore un rookie en play-off."
Avec 9 blanchissages et un taux d'arrêt mesuré à 92,58%, Kevin Pasche fait partie des meilleurs portiers de National League. Seul Stéphane Charlin, élu MVP de la saison régulière, affiche de meilleures statistiques. Il n'est toutefois pas sûr que le dernier rempart des Tigers, blessé à un genou le 2 février, soit rétabli à temps pour disputer ce quart de finale.
Mais les Lausannois ne s'attardent guère sur qui leur fera face durant ces séries. "C'est le titre ou la porte!", lance le défenseur américain Gavin Bayreuther, enthousiaste comme aucun autre Lion à l'idée d'en découdre. "Je vois que les gars ont faim et qu'ils veulent aller jusqu'au bout. L'atmosphère est géniale au sein du club et les attentes sont élevées. C'est l'heure de séparer les hommes des garçons!"
Fribourg en mode "chasseur"
A Fribourg, il est clair que la pression n'est pas la même qu'il y a un an, lorsque les Dragons abordaient les play-off à l'issue d'une saison régulière prometteuse bouclée au deuxième rang. L'automne morose des hommes de Pat Emond, incapables d'enchaîner les victoires malgré un effectif alléchant, avait presque ôté l'espoir d'une qualification en play-off au peuple fribourgeois.
Le remplacement d'Emond par Lars Leuenberger à la bande et une parenthèse enchantée à Davos, où ils ont soulevé la Coupe Spengler pour la première fois de leur histoire, ont redonné du souffle à des Dragons soudainement devenus inarrêtables.
"C'était vraiment les montagnes russes cette saison", confirme le Suédois Lucas Wallmark. "Je ne crois pas avoir vécu cela dans ma carrière jusqu'à présent. Mais je préfère largement un mauvais départ à une fin de saison prématurée..."
Face à Berne (3e), en quart de finale (premier acte vendredi à 20h00), le maître à jouer de Fribourg-Gottéron (6e) veut profiter du statut d'outsider de son équipe pour créer à la surprise. "On n'a pas grand-chose à perdre. On était encore à la treizième place du classement il n'y a pas si longtemps et maintenant on est dans la position du chasseur", rappelle-t-il.
Czarnik, l'arme fatale
Ce derby des Zähringen au meilleur des sept matches s'annonce vraiment aussi âpre qu'indécis. Fribourg a remporté les trois derniers duels, mais jamais dans le temps réglementaire.
Et les Ours peuvent compter sur un redoutable artificier en la personne d'Austin Czarnik. L'Américain de 32 ans a succédé à Marcus Sörensen au rang de meilleur compteur de la saison régulière (20 buts, 36 assists).
"A Berne on estime qu'on est légèrement favori, à Fribourg c'est peut-être l'inverse", déclare l'homme aux 202 matches de NHL. "La série va être intense avec les fans et l'historique entre les deux clubs. Et c'est aussi pratique de ne pas avoir à faire trop de route à chaque match."
Derby zurichois
Zurich, qui a terminé au deuxième rang de la saison régulière après un début d'année 2025 mitigé, reste naturellement candidat à sa propre succession. En lice jeudi, le "Z" devra en premier lieu écarter Kloten (7e), de retour en play-off de National League pour la première fois depuis 2016 et une défaite en quart de finale face à Davos (4-0).
Les Aviateurs ont dû cravacher pour venir à bout d'Ambri en play-in après avoir été retardés par Langnau. Leur saison est déjà réussie, mais un exploit face au rival zurichois n'aurait pas de prix.
Enfin, Zoug (4e) et Davos (5e) s'affrontent dans une série bien incertaine dès vendredi. Les hommes de Dan Tangnes, qui quittera le club zougois à l'issue des play-off, ont un léger avantage d'expérience, eux qui ont rallié le dernier carré lors des cinq dernières éditions des play-off.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Jan Cadieux à la tête des M20
Jan Cadieux est le nouvel entraîneur de l’équipe de Suisse M20. L’ancien mentor du Genève-Servette HC assumera ses nouvelles fonctions dès le mois de mai. Son contrat court jusqu’au 30 juin 2026.
"Nous sommes convaincus que Jan est la personne idéale pour porter notre équipe nationale M20 au prochain niveau. Ses nombreuses années d’expérience, sa ligne claire et ses qualités humaines sont un enrichissement précieux pour l’équipe, déclare Lars Weibel, Director Sport de la Swiss Ice Hockey Federation (SIHF). Jan fera en outre partie du staff de l’équipe nationale A, aussi bien lors des prochains Mondiaux au Danemark et en Suède que lors des Jeux olympiques 2026 et du Championnat du monde en Suisse la même année. »
A la tête des M20, Jan Cadieux (44 ans) bénéficiera du concours de son prédécesseur Marcel Jenni. Ce dernier figurera également dans le staff de Patrick Fischer lors des prochains mondiaux de l’équipe A.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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