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International

Isner frustre Murray au 2e tour

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Isner a sorti Murray en quatre sets mercredi (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Sacré en 2013 et 2016 à Wimbledon, Andy Murray (ATP 52) a subi une défaite frustrante au 2e tour de l'édition 2022.

L'Ecossais s'est incliné 6-4 7-6 (7/4) 6-7 (3/7) 6-4 en 3h23' devant le géant John Isner (no 20).

Son accession en finale sur le gazon de Stuttgart le 12 juin avait ravivé la flamme de l'espoir, même si une blessure aux abdominaux avait alors tempéré ses ardeurs. Mercredi, Andy Murray a une nouvelle fois fait vibrer ses supporters, mais il n'est pas parvenu à faire véritablement douter John Isner.

Le Britannique de 35 ans a essuyé un déluge d'aces (36) face à John Isner (2m08), de deux ans son aîné. Il a bénéficié d'une seule ouverture sur le service de l'Américain, dans le premier set, mais n'est parvenu à concrétiser aucune des deux balles de break dont il a bénéficié dans le quatrième jeu.

John Isner s'est en revanche montré d'une efficacité redoutable. Il a converti deux des trois occasions qu'il s'est procurées à la relance, signant le break décisif de la quatrième manche dans le cinquième jeu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Orban appelle à "changer" l'UE face à un Parlement européen hostile

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A l'issue du discours de Viktor Orban mercredi devant le Parlement européen, une partie de l'hémicycle a brièvement entonné la chanson antifasciste Bella Ciao. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réclamé mercredi un "changement" de l'Union européenne, lors d'un discours au Parlement européen où il a été accueilli par des protestations contre les reculs démocratiques dans son pays.

Le dirigeant nationaliste est venu à Strasbourg présenter les priorités de la présidence tournante du Conseil de l'UE, attribuée à la Hongrie jusqu'à fin décembre.

"L'Union Européenne a besoin de changer" et la présidence hongroise "veut être le catalyseur de ce changement", a-t-il affirmé devant les eurodéputés.

Avant son intervention dans l'hémicycle, des députés de gauche ont affiché leur opposition. "Pas d'argent pour la corruption", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par la gauche radicale, en référence à des fonds européens destinés à la Hongrie, et partiellement gelés pour des raisons d'État de droit.

Les sociaux-démocrates ont quant à eux brandi des pancartes "Démocrates contre autocrates".

A l'issue de son discours, la chanson antifasciste Bella Ciao a été brièvement entonnée dans une partie de l'hémicycle avant un recadrage de la présidente du Parlement Roberta Metsola. "Ce n'est pas l'Eurovision", a dit la Maltaise.

Opposition muselée

Mardi, devant la presse à Strasbourg, Viktor Orban avait tempêté contre les "élites européennes de la gauche et du centre", affichant sa proximité avec Donald Trump ou plaidant pour une "nouvelle stratégie" sur l'Ukraine en communiquant "directement" avec Moscou.

Depuis son retour à la tête du pays en 2010, Viktor Orban a renforcé son emprise sur le pouvoir tout en restreignant les droits des oppositions, se heurtant à plusieurs reprises à Bruxelles sur les questions migratoires et d'État de droit.

En juillet, la Commission européenne a estimé dans un rapport que la Hongrie ne respectait pas les normes démocratiques de l'UE, notamment en matière de corruption, de financement politique, de conflits d'intérêts et d'indépendance des médias.

Dernier épisode du conflit entre Budapest et Bruxelles, la Commission a annoncé jeudi saisir la justice européenne au sujet de la loi hongroise sur la "souveraineté", que des ONG considèrent comme une nouvelle offensive pour museler les contre-pouvoirs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre japonais dissout la chambre basse du Parlement

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Le Premier ministre Shigeru Ishiba, en poste depuis la semaine dernière, veut consolider son mandat à l'issue des législatives du 27 octobre. (© KEYSTONE/AP/Hiro Komae)

Le nouveau Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a dissous mercredi la chambre basse du Parlement avant des élections législatives anticipées le 27 octobre. Il espère profiter de sa "lune de miel" politique pour mener à la victoire son parti miné par des scandales.

"Nous voulons faire face à cette élection de manière juste et avec sincérité, afin que le gouvernement obtienne la confiance du public", a déclaré mercredi aux journalistes M. Ishiba, 67 ans. Le président de la chambre basse, Fukushiro Nukaga, a ensuite lu une lettre du Premier ministre portant le sceau de l'empereur, annonçant formellement la dissolution.

Le dirigeant en poste depuis la semaine dernière veut chercher via ce scrutin à consolider son mandat afin d'appliquer son programme de renforcement de la sécurité et de la défense, de soutien accru aux ménages à faibles revenus et de revitalisation des campagnes japonaises.

Le gouvernement de son prédécesseur Fumio Kishida, en poste pendant près de trois ans, a souffert de sondages de popularité historiquement bas, en partie à cause d'un scandale de financement qui a touché son Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice), dont est également issu M. Ishiba.

"L'élan encore là"

Fumio Kishida était également impopulaire en raison de son apparente incapacité à lutter contre l'inflation, qui a entamé le pouvoir d'achat des Japonais depuis 2022. Le PLD dispose néanmoins avec son partenaire de coalition, le Komeito (centre-droit), d'une confortable majorité à la chambre basse (290 sièges sur 465).

Avec la dissolution de la chambre basse du Parlement, M. Ishiba veut mettre son parti à l'épreuve des élections avant la fin de sa période de "lune de miel", analyse Yu Uchiyama, professeur de sciences politiques à l'Université de Tokyo.

"Il est logique qu'il ait voulu convoquer une élection rapide dès que le 'visage' du parti a changé, alors que l'élan est encore là", ajoute M. Uchiyama, interrogé par l'AFP. Selon cet expert, Shigeru Ishiba a aussi voulu prendre l'opposition au dépourvu, car les adversaires du PLD restent indécis sur la manière de se coordonner en vue du scrutin.

Se montrer "strict"

Mais la décision de convoquer des élections anticipées a par ailleurs été critiquée, car elle contredit un engagement précédent de M. Ishiba de faire face à l'opposition au Parlement. Certains électeurs y ont vu le signe décevant qu'il avait "cédé à la pression au sein de son parti" avec une dissolution à des fins politiques, dit M. Uchiyama.

Ce week-end, le Premier ministre a annoncé que le PLD ne soutiendrait pas pour le scrutin certains membres du parti impliqués dans le scandale de financement du parti. Cette annonce reflète le désir de M. Ishiba de montrer au public qu'il peut être "strict", et il a ainsi "probablement regagné un peu la confiance du public", estime M. Uchiyama.

M. Ishiba, favorable à la création d'une alliance militaire régionale sur le modèle de l'Otan, a déclaré la semaine dernière que la sécurité du Japon n'avait "jamais été autant menacée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale".

Opposition qui mise sur la diversité

Le Japon, comme de nombreux pays industrialisés, est également confronté à une crise démographique, avec une population vieillissante et un taux de natalité obstinément bas. Selon la Banque mondiale, le pays a la population la plus âgée du monde après Monaco.

M. Ishiba a récemment qualifié la situation d'"urgence silencieuse", ajoutant que le gouvernement allait promouvoir des mesures de soutien aux familles, telles que des horaires de travail flexibles. Soucieux de sortir durablement l'économie de la déflation qui la mine depuis des décennies, il souhaite aussi stimuler les revenus par le biais d'un nouveau plan de relance et d'un soutien aux collectivités locales et aux ménages à faibles revenus.

Le Parti démocrate constitutionnel (PDC, centre-gauche), principale formation d'opposition avec 99 députés, cherche quant à lui à se différencier du PLD sur une série de questions liées à la diversité, notamment en s'engageant à légaliser les mariages entre personnes du même sexe. Il veut également permettre aux couples mariés de ne pas porter le même nom de famille, une question qui divise profondément au sein du PLD.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Jürgen Klopp va ouvrir un nouveau chapitre

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Jürgen Klopp lors de ses adieux à Liverpool (© KEYSTONE/AP/JON SUPER)

Jürgen Klopp (57 ans) retrouve le ballon rond. Le technicien allemand, libre depuis son départ de Liverpool cet été, a été nommé patron du football au sein du groupe Red Bull.

"J'aimerais développer, soutenir et améliorer les incroyables talents que nous avons", a déclaré Klopp dans une publication de Red Bull sur les réseaux sociaux. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025, avec un contrat à long terme.

Jürgen Klopp aura la responsabilité stratégique de tous les clubs de la galaxie du fabricant de boissons énergisantes. Cela concerne principalement Leipzig, Salzbourg, New York, mais aussi d'autres équipes comme Leeds, qui joue en 2e division anglaise. Le technicien devra faire bénéficier les clubs de sa vaste expérience en ce qui concerne les entraînements, la philosophie de jeu, le développement des talents ainsi que les transferts de joueurs et d'entraîneurs.

Impressionnant palmarès

Le contrat de l'ancien coach de Mayence, Borussia Dortmund et Liverpool comporte une clause de sortie pour devenir sélectionneur de l'Allemagne. Au fil des années, Klopp s'est forgé un impressionnant palmarès, avec notamment deux titres de champion d'Allemagne (2011/2012) et une Coupe d'Allemagne (2012) avec Dortmund.

Avec Liverpool, il a remporté un championnat d'Angleterre (2020), une Coupe d'Angleterre (2022), deux Coupes de la Ligue (2022/2024), une Ligue des champions (2019) et une Coupe du monde des clubs (2019).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Sega va adapter sa série de jeux vidéo "Shinobi" au cinéma

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Sorti pour la première fois en 1987 dans les salles d'arcade, le jeu Shinob de Sega a connu de nombreuses adaptations et suites sur ordinateurs et consoles (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Le japonais Sega a annoncé mercredi une adaptation cinématographique de sa célèbre série "Shinobi". L'éditeur de jeux vidéos va à cet effet collaborer avec Universal Pictures, déjà derrière le film à succès "Super Mario Bros".

Sorti pour la première fois en 1987 dans les salles d'arcade, le jeu Shinobi, mettant en scène un ninja des temps modernes se frayant un chemin à coups de shuriken (arme de lancer traditionnelle) dans des niveaux remplis d'ennemis, a connu de nombreuses adaptations et suites sur ordinateurs et consoles. Un nouveau jeu vidéo de la série avait été annoncé fin 2023.

En ce qui concerne le film, "le développement d'une production cinématographique sur les jeux +Shinobi+ a commencé", a écrit Sega dans un communiqué, sans préciser de calendrier de sortie. Le long-métrage sera réalisé par Sam Hargrave (films "Extraction" sur Netflix) et produit notamment par Marc Platt ("La La Land", "Babylon") pour la société Universal Pictures, laquelle "s'attend à ce que le film suive le succès" de "Super Mario Bros.", selon le communiqué de Sega.

Les aventures du plombier moustachu de Nintendo sur grand écran s'étaient classées en deuxième position au box-office mondial en 2023. Sega avait lui-même déjà adapté au cinéma les péripéties de son hérisson bleu vedette dans "Sonic, le film", et la série "Like a Dragon: Yakuza", inspirée de ses jeux vidéo inscrits dans l'univers de la mafia japonaise, doit être diffusée sur Amazon Prime Video à partir du 24 octobre.

Les jeux vidéo ont le vent en poupe au cinéma ces dernières années: après son carton de 2023, Nintendo travaille sur un nouveau film "Super Mario Bros." pour 2026 et planche également sur une adaptation en salles de sa franchise Zelda. De son côté, l'éditeur de jeux vidéos américain Electronic Arts a confirmé le mois dernier vouloir porter "Les Sims" sur grand écran.

Plusieurs séries adaptées de jeux vidéo ont également rencontré un gros succès récemment, comme "The Last of Us" et "Fallout", et une adaptation de "Tomb Raider" est également en préparation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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