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International

L'Afrique du Sud en favorite face à l'Angleterre

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Siya Kolisi (à doite) et les Boks partent favoris face à l'Angleterre (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

L'Afrique du Sud affronte samedi, lors d'une demi-finale du Mondial a priori déséquilibrée, une Angleterre peu convaincante jusque-là.

Mais le XV de la Rose espère se sublimer pour prendre sa revanche sur la finale perdue il y a quatre ans.

Pour les Springboks, remplis de confiance et plus que jamais sûrs de leur force après avoir écarté l'hôte français en quarts (29-28), la route d'un quatrième titre - après ceux de 1995, 2007 et 2019 - passe donc par l'Angleterre, au Stade de France (21h00).

Si la logique sportive du moment est respectée, l'affaire est entendue: la Nouvelle-Zélande aura battu l'Argentine la veille et les Sud-Africains affronteront les All Blacks pour savoir laquelle de ces deux grandes nations du rugby remportera une quatrième étoile, un record.

Méfiance

Sur le papier, les coéquipiers de Siya Kolisi, premier capitaine noir de l'histoire des Boks, ne doivent en effet faire qu'une bouchée de ce XV de la Rose peu inspiré, qualifié cahin-caha pour le dernier carré à la faveur d'un tableau aisé et d'un peu de chance, à l'image de sa victoire sans souffle en quart face aux Fidji (30-24).

Mais les Anglais ne sont jamais aussi forts que lorsqu'ils se retrouvent dos au mur... et les Sud-Africains le savent fort bien. "On aborde ce match comme n'importe quelle équipe aborderait une demie. Les quatre équipes ont encore deux gros matches à jouer pour soulever le trophée. C'est suffisant pour se motiver", a dit le deuxième ligne Eben Etzebeth, bourreau des Bleus dimanche.

"On sait qu'ils vont nous attendre sur le combat et l'agressivité. Ils seront au rendez-vous samedi mais nous aussi", a poursuivi l'ancien Toulonnais.

Les Anglais toujours vivants

Quelques mois après l'arrivée de Steve Borthwick sur le banc en remplacement de l'Australien Eddie Jones, le XV de la Rose a en outre retrouvé quelques couleurs.

"Ils ont un tout nouveau staff et je trouve que Steve a mis en place un modèle de jeu différent de celui d'Eddie. Comme pour tout, il faut du temps pour s'y habituer. Mais plus ils passent de temps ensemble, plus ils sont à l'aise", a estimé le sélectionneur sud-africain Jacques Nienaber.

Si on s'en tient aux seules statistiques, les Anglais, premiers de leur groupe, sont la seule équipe encore invaincue. Leur recette? Un retour aux sources en s'appuyant sur des joueurs d'expérience (Farrell, Curry, May, Tuilagi...), une discipline retrouvée (moins de huit pénalités concédées par match en moyenne) et un jeu au pied prépondérant, afin de compenser un manque d'ambition offensive.

"Les Sud-Africains ne sont pas champions du monde par hasard. La meilleure façon de leur montrer du respect est de tout donner", a commenté le troisième ligne Ben Earl. Pour le deuxième ligne Maro Itoje, les Boks "ne sont pas invincibles". Surtout, "ce n'est pas juste un autre match, c'est un match spécial, une occasion rare", a-t-il relevé.

La forme du jour

Dans les esprits anglais reste gravée la finale de l'édition 2019 au Japon, lors de laquelle l'Afrique du Sud avait nettement dominé le XV de la Rose (32-12) en imposant sa loi, celle des gros bras. Même si le capitaine anglais Owen Farrell veut croire que "Yokohama, c'était il y a longtemps", il "s'agit d'une nouvelle opportunité, un nouveau défi". "On est conscient du challenge qui nous attend", a-t-il ajouté.

Quatre ans plus tard, les Boks ont conservé leur style direct et frontal, et celui-ci a eu raison des rêves français. Mais le sélectionneur des Boks refuse de regarder en arrière. "On ne s'intéresse pas trop aux matches passés: on l'a vu en 2019, n'importe quelle équipe peut gagner si elle est en forme le jour J", a confié Nienaber.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards

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Récompensé cinq fois aux Grammy Awards cette année, Kendrick Lamar peut faire encore mieux l'an prochain. L'artiste est en effet nominé neuf fois pour l'édition 2026 qui se déroulera le 1er février à Los Angeles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le rappeur américain Kendrick Lamar, récompensé à cinq reprises lors des Grammy Awards cette année, peut rêver d'une nouvelle moisson lors de l'édition 2026, le 1er février à Los Angeles. Il a reçu neuf nominations vendredi.

Suivent la chanteuse américaine Lady Gaga (avec sept nominations) ou encore le prince portoricain du rap latino et du reggaeton Bad Bunny, la nouvelle star de la pop américaine Sabrina Carpenter et la révélation américaine du R&B Leon Thomas (six chacun).

Kendrick Lamar, 38 ans, a dominé l'édition 2025 avec "Not Like Us", son titre viral contre le rappeur canadien Drake. Cette fois, c'est son album "GNX" et le morceau "luther", avec la chanteuse de R&B américaine SZA, qui ont les honneurs.

Après un passage par le cinéma, Lady Gaga fait, elle, à 39 ans, un retour spectaculaire avec son album "MAYHEM", collection de tubes pop avec une touche sombre et dramatique.

Bad Bunny, 31 ans, aura un mois de février chargé, puisqu'il assurera aussi le prestigieux spectacle de la mi-temps du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, ce qui a déclenché la fureur des partisans du président Donald Trump.

Ceux-ci lui reprochent de critiquer régulièrement la police fédérale de l'immigration, de chanter exclusivement en espagnol et de brouiller les frontières entre les genres avec ses vêtements ou son maquillage.

Ni Taylor Swift ni Rosalia

Autres noms revenant dans les nominations annoncées par la Recording Academy, qui décerne les prestigieuses récompenses: le duo formé par la star de la pop coréenne (K-pop) ROSE et l'Américain Bruno Mars pour le tube "APT.", l'Américaine Billie Eilish pour son morceau "WILDFLOWER" ou encore le Canadien Justin Bieber pour son premier album en quatre ans, "SWAG".

Avec Sabrina Carpenter, 26 ans, Justin Bieber, 31 ans, sera à l'affiche du prestigieux festival Coachella, dans le désert californien, en avril.

La bande originale du film d'animation de Netflix "KPop Demon Hunters", devenu un phénomène mondial cet été, se distingue aussi avec trois nominations pour son titre phare "Golden".

La superstar américaine Taylor Swift devra, en revanche, attendre 2027 pour une probable nouvelle pluie de nominations pour son 12e opus "The Life of a Showgirl".

L'album est en effet sorti en octobre, hors de la fenêtre d'éligibilité pour l'édition 2026, qui s'est fermée le 30 août.

Il en va de même pour l'Espagnole Rosalia, dont le 4e disque "Lux", est sorti vendredi.

3800 nouveaux membres

La Recording Academy a intégré cette année 3800 nouveaux membres, avec l'objectif de "refléter la vitalité du paysage musical diversifié d'aujourd'hui", selon les termes de son dirigeant Harvey Mason Jr, dans un communiqué.

La moitié de ces nouveaux membres est âgée de 39 ans ou moins et 58% sont des personnes de couleur, a précisé l'académie.

Ont également été invités les membres de la Latin Recording Academy, qui remettra ses Latin Grammys jeudi à Las Vegas, avec Bad Bunny parmi les favoris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts

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Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu est visé parmi plus de 30 autres responsables israéliens par un mandat pour génocide émis par la Turquie (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La justice turque a émis vendredi des mandats d'arrêt pour "génocide" contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et plusieurs responsables israéliens. Parmi ceux-ci: le ministre de la Défense Israël Katz et le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir.

Un total de 37 suspects sont visés par des mandats d'arrêt, a précisé le parquet général d'Istanbul dans un communiqué, sans toutefois fournir de liste complète.

Parmi eux figurent également le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, indique le parquet d'Istanbul qui dénonce le "génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'Etat israélien à Gaza".

La justice turque cite également le cas de l'"Hôpital de l'amitié turco-palestinienne" de la bande de Gaza - construit par la Turquie -, frappé en mars par l'armée israélienne qui affirme qu'il servait de base à des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux explosions font plus de 50 blessés dans un lycée de Jakarta

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Des membres de l'équipe de déminage de la police indonésienne inspectent la mosquée où des explosions ont eu lieu dans l'enceinte d'un lycée à Jakarta. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Deux explosions vendredi dans un lycée de Jakarta ont fait au moins cinquante blessés, ont annoncé la police et des responsables du gouvernement indonésien, sans fournir d'éléments sur l'origine de ce drame.

Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale (06h15 en Suisse), respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, a précisé Lodewijk Friedrich Paulus, le ministre chargé de coordonner les politiques suivies et la sécurité.

Celui-ci a dans le même temps exhorté ses compatriotes à ne pas tirer de conclusions hâtives sur l'origine de ces explosions, une enquête étant en cours. "Ne concluez pas trop vite qu'il s'agit d'un acte terroriste", a-t-il insisté, cité par l'agence de presse étatique Antara.

Le chef de la police nationale, Listyo Sigit Prabowo, a par la suite révélé qu'il y avait un "suspect", un élève blessé qui subissait une intervention chirurgicale.

Avant la prière

"Concernant le mobile, nous enquêtons actuellement sur diverses pistes", a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.

"La situation a immédiatement dégénéré en chaos à l'école, tout le monde s'est précipité dehors, sur le terrain de sport", a de son côté raconté à l'AFP Muhammad Rizky Muzaffar, l'un des lycéens.

"De nombreux élèves ont été blessés et beaucoup ont été directement emmenés à l'hôpital", a ajouté cet adolescent de seize ans, assurant qu'une explosion s'était produite au moment où les fidèles s'apprêtaient à participer à la prière du vendredi dans la mosquée du lycée.

Environ 54 personnes ont été blessées, dont 33 "reçoivent toujours des soins médicaux", a annoncé Budi Hermanto, le porte-parole de la police de Jakarta.

Confusion

Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'enquêteurs sur les lieux, avec des sacs en plastique contenant divers objets sur des tapis de prière.

Interrogé par l'AFP, Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, a témoigné du fait que la confusion régnait quant aux circonstances dans lesquelles l'une des explosions s'est produite.

"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a-t-il déclaré dans un hôpital de la capitale.

Le chef de la police de Jakarta, Asep Edi Suheri, a fait savoir que les enquêteurs avaient mobilisé une équipe de déminage pour déterminer la cause des déflagrations.

Il a affirmé que les autorités avaient mis en place des permanences dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

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Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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