International
Corruption: l'eurodéputé belge Tarabella inculpé et écroué
L'eurodéputé belge Marc Tarabella a été inculpé et placé en détention provisoire samedi dans l'enquête menée en Belgique sur des soupçons d'ingérence du Qatar et du Maroc au Parlement européen.
L'élu socialiste de 59 ans a été écroué par le juge d'instruction après son inculpation pour "corruption", "blanchiment d'argent" et "appartenance à une organisation criminelle", a annoncé à l'AFP Eric van der Sijpt, porte-parole du parquet fédéral.
Mis en cause par le suspect clé du dossier, l'ex eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, Marc Tarabella clame son innocence.
"Il n'a jamais touché le moindre cadeau ni la moindre somme d'argent contre quelque position que ce soit", a réaffirmé samedi soir son avocat Maxim Töller sur la chaîne RTL Belgique.
"La prudence aurait été de ne pas mettre quelqu'un en prison sur les simples dires d'une personne qui reconnaît être un corrompu", a ajouté Me Töller, se disant "étonné" par la décision du juge Michel Claise.
Trois autres personnes, dont l'eurodéputée grecque Eva Kaili, sont déjà incarcérées dans ce scandale qui a éclaté le 9 décembre et entraîné une vague d'interpellations à Bruxelles.
Ce jour-là, les enquêteurs belges ont mis la main sur environ 1,5 million d'euros en argent liquide dans des sacs ou des valises découverts notamment aux domiciles bruxellois de Mme Kaili et de Pier Antonio Panzeri, également écroué.
"Repenti"
Ce dernier, ancien eurodéputé socialiste (2004-2019) devenu dirigeant d'ONG à Bruxelles, a reconnu en janvier devant les enquêteurs avoir orchestré cette fraude.
Le sexagénaire italien, qui est le "repenti" du dossier, s'est engagé à des déclarations précises sur le système de corruption et les personnes impliquées, en échange d'une peine limitée à un an de prison ferme.
Selon la presse belge, il a affirmé en décembre devant les enquêteurs avoir versé à M. Tarabella "entre 120'000 et 140'000 euros" (la même somme en francs) en plusieurs fois pour son aide dans les dossiers liés au Qatar. "De la diffamation!" , a protesté samedi Me Töller.
Le nom de Marc Tarabella, élu wallon au physique de bon vivant, affable et accessible, passionné de football, était apparu très tôt quand ce scandale a éclaté.
Dès le lendemain, le 10 décembre, son domicile avait été perquisitionné. Mais aucun argent liquide n'avait été découvert. Il n'avait pas été interpellé.
Perquisitions
La justice belge a dû attendre la fin de la procédure de levée d'immunité au Parlement, le 2 février, pour envisager toute mesure coercitive.
L'élu a été interpellé tôt vendredi à son domicile d'Anthisnes, dans la région de Liège (Belgique), où plusieurs perquisitions ont eu lieu ciblant notamment un "coffre bancaire" lui appartenant et des bureaux de sa mairie. Il est bourgmestre d'Anthisnes.
Il a été entendu vendredi toute la journée par la police avant d'être présenté samedi matin au juge d'instruction.
Au Parlement européen, M. Tarabella s'est beaucoup exprimé sur l'attribution de l'organisation du Mondial-2022 au Qatar, et certains collègues eurodéputés se sont étonnés de son changement de ton à l'approche de l'événement.
"Erreur de casting"
Celui qui qualifiait d'"erreur de casting" en 2015 cette attribution par la FIFA avait salué en novembre 2022 en séance plénière les "progrès" de l'émirat sur la question des droits des travailleurs.
Dans la même enquête, un autre eurodéputé socialiste, l'Italien Andrea Cozzolino, a été assigné à résidence en Italie samedi, au lendemain de son arrestation en vertu d'un mandat d'arrêt émis par la justice belge.
Il avait été privé de son immunité parlementaire le 2 février comme M. Tarabella.
M. Cozzolino doit comparaître mardi devant une Cour de Naples chargée d'examiner la demande à la remise à la Belgique que ses avocats ont l'intention de contester, selon l'agence AGI. Proche de M. Panzeri, il est soupçonné d'avoir favorisé l'ingérence du Maroc dans les décisions du Parlement européen.
Tant les autorités du Maroc que celles du Qatar ont fermement nié toute corruption.
Quant à M. Tarabella, il comparaîtra dès jeudi, au bout des cinq jours prévus par la loi, devant la juridiction bruxelloise chargée du contrôle de la détention provisoire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Serie A: mauvaise affaire pour l'Inter
L'Inter Milan a fait une mauvaise opération dans la course au titre de Serie A. Yann Sommer et les siens ont subi leur deuxième défaite de la saison sur la pelouse de la Fiorentina (3-0).
En cas de succès dans ce match en retard de la 14e journée, l'Inter aurait rejoint Naples en tête. Ce revers laisse donc les nerazzurri à trois longueurs du leader.
L'équipe de Simone Inzaghi a concédé un premier but sur un corner repris instantanément par Ranieri (59e). Ensuite, Kean, transformé depuis qu'il a quitté la Juventus l'été dernier, a mis KO les champions d'Italie en titre avec ses 14e et 15e buts de la saison en Serie A (68e/89e).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump entame sa croisade contre les Etats sanctuaires
L'administration Trump a lancé jeudi sa croisade judiciaire promise de longue date contre les Etats sanctuaires protégeant les migrants. Cela le jour même où elle essuyait un nouveau revers sur sa tentative d'effacer le droit du sol aux Etats-Unis.
Le ministère de la Justice a déposé une plainte contre l'Etat démocrate de l'Illinois et la ville de Chicago, deux juridictions sanctuaires.
Il réclame l'annulation de lois locales qui interdisent à la police d'arrêter des personnes en fonction de leur statut d'immigration et limite les informations qu'elle peut partager sur les immigrants avec les autorités fédérales.
"Sanctuaires pour les criminels"
"Les villes sanctuaires sont des sanctuaires pour les criminels", a estimé devant la presse Tom Homan, le responsable de la politique d'expulsions massives promise par Donald Trump pendant sa campagne. "Nous allons demander des comptes."
L'administration Trump estime que ces lois sont inconstitutionnelles, car aux Etats-Unis, l'immigration est une compétence du gouvernement fédéral.
Le premier mandat de Donald Trump avait déjà été marqué par de nombreuses batailles judiciaires entre son administration et les Etats et villes sanctuaires.
Ces juridictions, pour la plupart démocrates, se comptent par dizaines aux Etats-Unis, avec en tête de file la Californie. Elles pourraient obstruer la vaste offensive anti-immigration lancée par le milliardaire républicain depuis son retour au pouvoir.
"De la merde"
Selon les associations de défense des migrants, les politiques sanctuaires renforcent la sécurité globale, car elles permettent aux immigrés témoins ou victimes de crimes de collaborer avec la police locale sans avoir peur d'être expulsés.
Des arguments rejetés avec véhémence par M. Homan. Pour lui, ces lois empêchent surtout la police fédérale d'interpeller des immigrants en situation irrégulière avec un casier judiciaire à leur sortie de prison.
"C'est vraiment de la merde, parce que les victimes et les témoins d'actes criminels ne veulent pas que des menaces à la sécurité publique soient relâchées", a-t-il asséné. "C'est juste ridicule."
Protection du public rendue plus difficile
Un porte-parole du gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker, a assuré jeudi que l'Etat a "hâte" de régler cette affaire au tribunal.
"Au lieu de travailler avec nous pour soutenir les forces de l'ordre, l'administration Trump rend plus difficile la protection du public, tout comme elle l'a fait lorsque Trump a gracié les criminels violents reconnus coupables" d'avoir envahi le Capitole à Washington le 6 janvier 2021, a-t-il rétorqué.
Droit du sol
Jeudi, le magnat a également vu la justice américaine s'opposer une nouvelle fois à sa tentative de remettre en cause le droit du sol - qui accorde la nationalité américaine aux personnes nées aux Etats-Unis, à de rares exceptions près.
Dès le premier jour de son mandat, le président avait signé un décret revenant sur ce principe consacré par le 14e amendement de la constitution américaine et appliqué depuis plus de 150 ans aux Etats-Unis.
Mais un juge de l'Etat de Washington a bloqué indéfiniment l'application de ce décret sur tout le territoire américain jeudi, après l'avoir suspendu de manière temporaire il y a quelques jours.
"L'Etat de droit, un obstacle"
"Il devient de plus en plus évident que pour notre président, l'État de droit n'est qu'un obstacle à ses objectifs politiques", a tonné le magistrat, John Coughenour, lors d'une audience à Seattle.
"Je refuse de laisser s'éteindre ce principe-phare", a-t-il poursuivi, en dénonçant une manoeuvre "clairement inconstitutionnelle" pour modifier la Constitution américaine avec un simple décret présidentiel.
"La Constitution n'est pas un instrument avec lequel le gouvernement peut jouer à des jeux politiques", a-t-il tancé, en rappelant que si Donald Trump veut la modifier, il doit passer le Congrès.
Amender le texte fondateur des Etats-Unis requiert l'approbation des deux tiers des parlementaires, à la fois à la Chambre des représentants et au Sénat, ce que les républicains ne sont pas en position d'accomplir.
Jusqu'à la Cour suprême
La décision du juge peut encore être désavouée par une cour d'appel. Mercredi, une autre juge fédérale du Maryland avait également décidé de bloquer le décret présidentiel.
De nombreux experts s'attendent à ce que cette bataille se poursuive jusqu'à la Cour suprême, à majorité conservatrice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le PAM appelle "tous les donateurs" à nourrir et reconstruire Gaza
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a appelé jeudi la communauté internationale et "tous les donateurs" à aider à nourrir les millions de Gazaouis. Et à reconstruire les zones dévastées par la guerre entre le Hamas et Israël.
"Nous appelons, en un moment crucial, la communauté internationale et tous les donateurs à continuer de soutenir le PAM pour sauver des vies", a déclaré son directeur exécutif adjoint Carl Skau après une visite sur place.
Cette agence des Nations unies a dit avoir fourni plus de 15'000 tonnes de nourriture depuis le fragile cessez-le-feu du 19 janvier, subvenant aux besoins de 525'000 personnes, mais a souligné qu'il fallait faire davantage.
"Ampleur des besoins gigantesque"
"L'ampleur des besoins est gigantesque et il faut continuer de progresser. Le cessez-le-feu doit tenir", a poursuivi Carl Skau dans un communiqué.
"Il faut travailler ensemble dans des secteurs essentiels en plus de (celui de) la nourriture - l'eau, le système sanitaire, les abris et même le retour des enfants à l'école", a-t-il ajouté, relevant que tout cela "requiert des financements".
Aider les Gazaouis à devenir autosuffisants peut consister à rétablir les commerces et les systèmes d'alimentation locaux, comme l'agriculture et la pêche, a noté l'agence.
La visite du responsable du PAM dans la bande de Gaza est intervenue à un moment où Israël et le Hamas ont repris les négociations sur la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu, après 15 mois d'intervention dévastatrice de l'armée israélienne en réponse à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: des droits de douane universels "doivent être envisagés"
Des droits de douane universels, imposés à l'ensemble des produits entrant aux USA, "doivent être étudiés et envisagés", a estimé jeudi le probable représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR), Jamieson Greer, lors de son audition de confirmation au Congrès.
Selon M. Greer, qui sera responsable en cas de confirmation d'une partie de la politique commerciale du nouveau gouvernement, en particulier de la mise en place de droits de douane, il convient de s'assurer que de telles taxes pourraient "inverser à la fois le déficit commercial et la délocalisation" et créer les "conditions d'une concurrence équitable".
Jamieson Greer, avocat au sein du cabinet américain King & Spalding, a été le directeur de cabinet de l'ancien USTR durant le premier mandat de Donald Trump, Robert Lighthizer, qui était considéré comme l'architecte du retour des droits de douane aux Etats-Unis, en particulier contre un certain nombre de produits chinois, ainsi que l'acier et l'aluminium européens.
Utiliser "tous les outils"
"Les Etats-Unis sont un pays de producteurs", a-t-il insisté, estimant que les entreprises et agriculteurs américains, parmi les "plus compétitifs au monde", doivent "gagner accès à des marchés qui ont été fermés jusqu'ici". "Tous les outils à notre disposition" pourraient être utilisés pour y parvenir, a-t-il prévenu.
Interrogé plus spécifiquement sur la relation commerciale des Etats-Unis avec la Chine, Jamieson Greer a déclaré que "mon sentiment est que nous aurons toujours besoin de commercer avec" Pékin. Mais "nous devons avoir une base d'exportation plus diversifiée", a-t-il ajouté.
"Principe de réciprocité"
"Avec la Chine, le principe de réciprocité est un mot que nous pouvons employer. Nous avons besoin d'une relation plus équilibrée" avec la deuxième économie mondiale.
La Chine a été visée samedi par des droits de douane de 10% qui seront désormais progressivement appliqués à l'ensemble de ses produits entrant aux Etats-Unis, et qui viendront s'ajouter à ceux déjà existants pour un certain nombre de produits.
Ils ont été imposés en même temps que les 25% annoncés sur les produits mexicains et canadiens, officiellement pour pousser les trois pays à agir afin de limiter le trafic de fentanyl, un opioïde puissant cause d'une crise sanitaire majeure aux Etats-Unis, vers la première économie mondiale.
"Parvenir à un accord"
Mais "nous devons parvenir à un accord sur ce sujet", a insisté M. Greer.
Les Etats-Unis ont suspendu mardi et pour un mois les droits de douane visant le Canada et le Mexique, après que les deux pays ont annoncé une série de mesures visant à mieux surveiller leurs frontières.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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