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Sport

Martina Hingis: une passion intacte

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Martina Hingis dans le box royal de Wimbledon. (© KEYSTONE/AP/Kirsty Wigglesworth)

Martina Hingis nourrit toujours une passion intacte pour le tennis. Cinq ans après sa révérence, elle a pu constater à Lausanne que sa popularité n'a pas faibli de l'autre côté de la Sarine.

Au Ladies Open, la quintuple Championne en Grand Chelem a côtoyé Timea Bacsinszky, l'ambassadrice du tournoi, avec lequel elle avait cueilli l'argent aux Jeux de Rio en 2016. Avant cette visite dans la capitale olympique, Martina Hingis avait retrouvé à Londres pour la première fois depuis 2017 l'atmosphère unique des tournois du Grand Chelem. A Wimbledon, l'heureuse maman de la petite Lia, aujourd'hui âgée de 3 ans, a enlevé le tournoi des légendes aux côtés de Kim Clijsters.

"J'aurais pu encore prolonger ma carrière"

"C'était le premier que je disputais depuis ma retraite. Mon niveau de jeu est encore correct, dit-elle. J'aurais pu encore prolonger ma carrière, mais le temps était venu de fonder une famille. J'avais 37 ans en 2017. Aujourd'hui, je m'entraîne régulièrement dans le centre où ma mère officie. Je tape notamment avec Julia Stusek. Elle a gagné les Petits As à Tarbes et travaille avec ma mère. Même si elle n'a que 14 ans, je veux croire qu'elle aura un avenir."

A Wimbledon, Martiina Hingis a eu l'honneur, comme Roger Federer, de participer à la cérémonie des 100 ans du "Center Court". "Ce fut un grand moment, lâche-t-elle. Wimbledon n'était pas mon tournoi préféré lorsque je jouais. Mais je suis désormais convaincu qu'il est le plus beau des quatre avec sa manière de concilier parfaitement la tradition et la modernité."

Roland-Garros 1999: le pire souvenir

Cette cérémonie a, bien sûr, éveillé le souvenir de sa finale victorieuse de 1997 contre Jana Novotna. "Ce fut l'un des plus grands moments de ma carrière. A chaque fois que je me remémore cette finale, j'ai une pensée aussi pour Jana Novotna qui nous a quittés en 2017." Pour le pire souvenir, Martina Hingis "vote" logiquement pour la finale de Roland-Garros 1999 perdue contre Steffi Graf, un samedi où elle avait été volée au coin du bois. "C'est vrai, l'arbitrage m'a lésée, mais je me souviens aussi des innombrables occasions qui m'avaient été offertes pour plier cette finale", explique-t-elle. Le formidable documentaire de la SRF sur sa carrière diffusé cette année a dû raviver bien des blessures.

"Oui, cette défaite fait encore plus mal que celle de la finale 1997 contre Iva Majoli à Roland-Garros qui m'a peut-être coûté le Grand Chelem, avoue-t-elle. Je souffrais encore des séquelles d'une chute de cheval et je me souviens que nous avions disputé un double interminable la veille au soir avec Gigi Fernandez. Si j'avais su, je ne me serais jamais inscrite en double cette année-là."

Cette défaite contre Iva Majoli mettait ainsi un terme à son invincibilité en 1997. Elle avait remporté 37 succès de rang, un chiffre égalé par Iga Swiatek cette année. "Je peux l'avouer: je n'ai pas été fâchée qu'elle ne batte pas ce record", glisse malicieusement Martina Hingis. Alizé Cornet a, en effet, eu la "bonne" idée de priver la Polonaise d'une 38e victoire d'affilée au début du mois à Wimbledon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

La Suisse déroule devant la Lettonie

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Samuel Kreis (à gauche) affole la défense lettone. (© Keystone/AP/Martial Trezzini)

La Suisse a enfin réussi un match digne de son rang. A Lausanne, les hommes de Patrick Fischer se sont imposés 5-1 contre la Lettonie.

Il était temps, serait-on tenté d'écrire. Après avoir peiné contre la Slovaquie et battu difficilement la France à deux reprises, les Suisses ont cette fois réussi un match presque complet. Sans un but tardif de Krastenbergs, les hommes de Patrick Fischer auraient pu offrir un blanchissage à Leonatrdo Genoni.

La première période a duré bien trop longtemps en raison des nombreuses pénalités et de la nervosité des deux équipes. Marc Marchon a même dû rejoindre les vestiaires plus tôt que ses coéquipiers. A la 14e, le futur joueur de Berne a scotché un Letton à la bande et les arbitres, après visionnage des images, ont choisi de renvoyer l'attaquant de l'équipe de Suisse. On pourrait attribuer ce genre de fautes à l'envie des joueurs de bien se faire voir aux yeux du sélectionneur à l'heure où ce dernier doit effectuer des coupes dans son alignement.

Un deuxième tiers de feu

Mais ce coup du sort n'a pas porté à conséquence. Elle a juste retardé le premier but de l'équipe de Suisse. A la 18e, Tanner Richard a pu entrer dans la zone de défense lettone et battre Ivars Punnenovs alors que les Helvètes évoluaient avec un homme de moins sur la glace. La sélection de Patrick Fischer a pu doubler la mise à la 22e en avantage numérique, même si la réussite de Christoph Bertschy doit plus à sa vitesse et à la vision de jeu de Dominik Egli qu'à une action placée.

La Suisse a enfoncé le clou à la 29e sur un nouveau power-play. Après que le puck a heurté la transversale, les joueurs à croix blanche ont maintenu le puck autour du filet de Punnenovs et c'est finalement Marco Lehmann qui a pu le glisser au fond. Totalement dominateurs, les Suisses ont ajouté une quatrième réussite à la 32e par Senteler d'un très joli tir. Puis à la 37e, c'est Loeffel qui a salé l'addition lors d'une pénalité différée.

Les deux équipes se retrouvent samedi en fin d'après-midi à Kloten pour une revanche. Mais la Suisse devra faire attention de ne pas trop prendre en compte cette rencontre face à une Lettonie curieusement faible. Seulement dans le contexte actuel, toute victoire large est très bonne à prendre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Pedro Rocha désigné président de la Fédération

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Pedro Rocha est le nouveau patron de la fédération espagnole de football (© KEYSTONE/AP/PAUL WHITE)

Pedro Rocha a été nommé vendredi à la présidence de la Fédération espagnole (RFEF), a annoncé celle-ci dans un communiqué. Il est pourtant inculpé dans l'affaire de corruption qui secoue la RFEF.

"Pedro Rocha a été désigné aujourd'hui nouveau président de la Fédération espagnole, après avoir reçu le soutien de la majorité de l'assemblée de l'institution", a écrit la RFEF dans un communiqué. Il était le seul candidat à des élections qui devaient initialement se tenir le 6 mai si plusieurs personnes s'étaient présentées.

Cette annonce intervient au lendemain de la décision du gouvernement espagnol de placer sous tutelle la Fédération. Celle-ci est en crise depuis le scandale du baiser forcé de Luis Rubiales, ex-président de l'instance dont Pedro Rocha assurait l'intérim depuis le mois d'août.

Concrètement, "une commission de supervision, de normalisation et de représentation" créée par le Conseil supérieur du sport (CSD), un organisme dépendant du ministère des Sports, exercera "la tutelle de la RFEF durant les prochains mois", dans "l'intérêt de l'Espagne", future organisatrice du Mondial 2030 conjointement avec le Portugal et le Maroc, avait annoncé jeudi le CSD.

Enquête pour corruption

Déjà secouée par le scandale du baiser forcé à la championne du monde Jenni Hermoso après le sacre mondial de la "Roja" en août, qui a mené à la démission de Rubiales, la RFEF est désormais au centre d'une enquête pour corruption dans laquelle l'ancien homme fort du foot espagnol et Pedro Rocha ont été mis en examen.

Cette affaire porte sur des irrégularités dans les contrats signés par la RFEF au cours des cinq dernières années, pendant la présidence de Luis Rubiales, dont le juteux contrat conclu pour délocaliser la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

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Patrick Rahmen: l'entraîneur qui peut offrir un premier trophée au FC Winterthour depuis 107 ans. (© KEYSTONE/MANUEL GEISSER)

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Lausanne n'a plus le droit à l'erreur face à Zurich

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Les Zurichois ont plié le match en 51 secondes. ©KEYSTONE/Michael Buholzer

Puck de championnat pour Zurich. Les ZSC Lions ont battu Lausanne 3-0 à domicile et mènent à nouveau 3-2 dans la série.

Quel premier tiers de la part du LHC pourtant. Les Lausannois sont tout de suite entrés dans leur match, signant une première grosse occasion après une minute de jeu. Quelques secondes après, rebelotte avec une action juste devant la cage, mais Hrubec a défendu son territoire comme un vrai chef de meute.

Les hommes de Geoff Ward ne se sont pas arrêtés là, Cody Almond offrant un bon centre à Tim Bozon qui manque le but. Et à la 7e minute, Andrea Glauser est arrivé depuis l’arrière pour récupérer un puck au centre de la zone offensive, comme lors de son but deux jours auparavant. Mais lui aussi a vu son tir passer à côté.

Lausanne a ensuite dû tenir deux minutes avec un homme de moins sur la glace, Glauser ayant été puni pour coup de crosse. C’est là que Zurich a commencé à se montrer dangereux. Heureusement, les Vaudois ont très bien défendu. Cette phase de supériorité numérique a néanmoins eu le don de réveiller les ZSC Lions qui à partir de là ont commencé à se créer des occasions.

Notamment à la 13e avec une situation très chaude devant les filets de Connor Hughes. Le gardien lausannois a peiné à bloquer le puck et tout le monde a tenté de le jouer. Le portier réalisera encore un excellent double sauvetage quelques instants plus tard avant que Tim Bozon n’aille tenter une dernière fois d’ouvrir le score avant la sirène, sans succès. Ce premier tiers, le LHC l’a clairement dominé. Mais il y aura des regrets de ne pas avoir concrétisé.

2e tiers fatal

En deuxième période, Connor Hughes a montré qu’il était en pleine forme, déviant et arrêtant les pucks qu’il fallait. Et Lausanne avait besoin de ça car les Zurichois se sont montrés beaucoup plus agressifs. Les occasions de but, on les a plutôt vues dans leur zone offensive. Puis tout a semblé s’enchaîner très vite. Les Lausannois n’ont pas su être efficaces en powerplay. Ils ont bien défendu en boxplay. Zurich était au taquet après avoir joué à 5 contre 4. Les deux équipes ont manqué de grosses occasions.

Jusqu’à la première erreur de Connor Hughes et l’ouverture du score par les ZSC Lions. Juho Lammikko a traversé toute la glace, talonné par Lawrence Pilut. Il s’est ensuite placé sur la gauche de la cage, pratiquement au niveau de la ligne de but. Son tir a complètement trompé le portier lausannois (38e, assists: Jesper Frödén et Dean Kukan).

L’histoire, malheureusement se répète. Le LHC a, à nouveau, connu un passage à vide dans les instants suivants. 51 secondes plus tard c’est Vinzenz Rohrer qui a eu raison de Connor Hughes, notamment à cause d’un rebond malheureux (39e, assists: Derek Grant et Willy Riedi). Les explications de Damien Riat, attaquant du LHC.

Pendant ces 20 minutes de jeu, les Lausannois n’ont eu quasi aucune chance de revenir. Les statistiques parlent d’elles-mêmes, c’est 15 tirs cadrés pour Zurich contre 1 pour le LHC. Les Zurichois ont vraiment poussé au maximum. Et c’est la troisième fois que Lausanne encaisse deux buts en très peu de temps. Difficile cependant d’expliquer le pourquoi du comment. "On est en train de chercher la solution. Si on savait on ne serait pas en train de répondre à cette question", lâche Joël Genazzi.

Ces deuxièmes tiers, c’est un des points sur lesquels il faudra être vigilent samedi. "On doit être meilleurs, analyse simplement Mikka Salomäki. Je ne sais pas si c’est eux qui sont bons ou nous qui sommes mauvais mais on doit régler ça." D’autant plus avec cette capacité des Zurichois à marquer très vite. On retrouve Damien Riat.

Mais comment expliquer cette force des ZSC Lions dans les deuxièmes tiers?

"Déjà oublié"

Les Lions lausannois sont revenus aussi forts qu’en début de match. Ils ont tout tenté pour tourner le match. Ils se sont créé de belles occasions. Mais c’est l’exemple type de "quand ça veut pas, ça veut pas". Quand ce n’était pas Hrubec qui déviait ou bloquait, c’était le poteau qui attirait le puck à lui. Il y aura bien eu un dernier but en fin de match, mais c’était une fois encore pour Zurich et Justin Sigrist, dans la cage vide (60e).

Il est certain que le match aurait été différent si les Lausannois avaient marqué sur les nombreuses occasions du premier tiers. Il y aura peut-être des regrets. Mais quelques minutes après la sirène finale, les joueurs vaudois balaient les questions sur la frustration. "Déjà oublié. Plus de frustration du tout, lance Joël Genazzi, co-capitaine du LHC. On baisse pas la tête, on est déjà dans le match 6. J’ai déjà oublié ce qu’il s’est passé dans le match."

Même son de cloche du côté de Damien Riat.

Est-ce que ce ne sont que des paroles pour les médias, ou est-ce vraiment ce qui se passe dans la tête des joueurs? Seuls les principaux concernés ont la réponse, mais au vu de la mentalité dont ils ont fait preuve tout au long de la saison, ce ne sont probablement pas des paroles en l’air.

Damien Riat prend même la situation avec le sourire. "C’est comme ça, on laissera le suspense pour le 7e match apparemment, plaisante l’attaquant avant de reprendre son sérieux. C’est un match qu’on met derrière nous, on n’a rien à perdre. Mais voilà, on va aller d’abord gagner ce prochain match à la maison, c’est sur ça qu’on est concentrés."

Les Lions ont un peu plus de 24 heures pour reprendre des forces, analyser et ajuster leur jeu. Avec une mission, que Miikka Salomäki résume simplement: "On doit bien jouer pendant 60 minutes, c’est le plus important. On a joué deux bonnes périodes, mais en finale, ça ne suffit pas" Dans tous les cas, les Lausannois n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent décrocher leur premier titre. L’Acte VI ce sera samedi à la Vaudoise Aréna. Le match se jouera à guichets fermés.

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