Sport
Ouvreur: le métier de l’ombre qui rend possible l’escalade
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Fin août, Villars a accueilli les championnats d’Europe d’escalade. L’occasion de découvrir le métier grâce auquel la magie peut opérer: ouvreur.
Cette année, le public a pu découvrir tout l’éventail de l’escalade sportive dans la station vaudoise. La difficulté, l’épreuve d’endurance où il faut grimper le plus haut possible sur une voie. Le bloc, l’épreuve technique qui se déroule sur plusieurs petites voies et où il est plutôt question de résoudre des problèmes. La vitesse, un mur d’une quinzaine de mètres qu’il faut grimper le plus vite possible. Et le paraclimbing, l’épreuve réservée aux personnes en situation de handicap.
Villars, c’est donc un incroyable terrain de jeu pour les ouvreurs. Pourquoi? Parce que ce sont eux qui créent les voies, les itinéraires, que les athlètes vont grimper.
Libre cours à l’imagination
Pour en savoir plus sur ce métier, nous avons rencontré Robin Henon. Il ouvre depuis 14 ans à l’international, sur des compétitions, mais aussi dans des salles. Il a notamment participé à la conception des voies des Championnats d’Europe à Villars.
La première chose à savoir, c’est que c’est un métier très créatif. Pas de machines, de laser, de logiciel ou de plan. Simplement l’imagination de l’équipe qui est chargée de la voie. Mais, faut-il tout de même une formation particulière ou, au moins, quelques prérequis?
Et quand on s’interroge sur une éventuelle utilisation de l’IA, Robin Henon sourit. “Pour l’instant c’est plutôt un sujet de blague dans le milieu. Cet aspect créatif, il est principalement humain et on peut toujours pousser ça plus loin. Donc on a du temps avant que l’IA prenne notre place.”

On voit de plus en plus ces prises imposantes sur les voies d'escalade. Un faux-ami pour les grimpeurs car se sont souvent des prises totalement lisses. ©KEYSTONE / Manuel Lopez
Une histoire d’équilibre
On l’a vu, l’escalade sportive comprend plusieurs “sous-disciplines”, et chacune a donc ses spécificités et ses challenges. Sauf peut-être la vitesse. En effet, les voies ne changent pas d’une compétition à l’autre. Donc de ce côté-là, c’est un pur travail de montage.
Les ouvreurs ont en revanche carte blanche pour le bloc (technique) et la difficulté (endurance). Mais il faut veiller à créer une voie équitable pour tous les athlètes (c’est-à-dire qu’elle doit être praticable que l’on soit grand ou petit par exemple), qu’ils puissent s’exprimer au maximum. Le tout en leur proposant tout de même de nouveaux défis.
Il y a néanmoins quelques règles non-écrites et non-obligatoires qui définissent les différentes zones de la voie.
Et les voies pour le paraclimbing, c’est encore une autre histoire.
Du challenge, toujours du challenge
Les ouvreurs doivent donc avoir une bonne vision du niveau des athlètes. “C’est important de suivre le circuit, surtout au début de la saison car on ne sait pas quel est le niveau de forme des athlètes”, explique Robin Henon. Les voies sont également ajustées en fonction des personnes inscrites à la compétition.
Un travail qui se complique lorsque l’on a des athlètes comme la Slovène Janja Garnbret qui domine la discipline. Même si les écarts se sont resserrés ces dernières années. “Il faut faire en sorte que tout le monde puisse s’exprimer et que les athlètes se battent très haut dans les voies, précise Robin Henon. Et en même temps, il faut qu’il y ait du défi pour une Janja qui est un niveau au-dessus. Aux Jeux de Paris, c’était intéressant, le round était dur, même pour elle si j’ose dire. Et c’est ça que j’aime dans ce métier, le challenge est à chaque fois différent.”
Créer une voie, ça commence par le choix des prises. Les ouvreurs ont tout un catalogue à disposition. Un catalogue qui s’étoffe chaque jour au gré de l’imagination des shapers, autrement dit, ceux qui fabriquent les prises.

On voit ici les "assemblages" que peuvent faire les ouvreurs en combinant des prises de différentes tailles. ©KEYSTONE/Pierre Albouy
Là aussi, le but est toujours de faire en sorte que les athlètes se dépassent. Et à Villars, ça commençait dès les premières prises.
Ces grosses prises, n’est-ce pas plus simple pour grimper? “Non, clairement pas!”, rigole Robin Henon. En revanche, cela permet de développer la créativité des ouvreurs puisque ces grands volumes permettent des assemblages de prises. On peut en effet fixer des plus petits éléments sur les plus grands. “Ça crée une prise inconnue pour l’athlète, donc un défi supplémentaire.”
Et dans les choix effectués par les ouvreurs, il y a encore un élément très important à prendre en compte: les conditions atmosphériques.
Un puzzle géant
Et au moment de visser les premières prises, c’est un réel travail d’équipe. “On se concerte beaucoup avec les autres ouvreurs, décrit Robin Henon. Ensuite, on monte la voie, on essaie, on ajuste, on fait en sorte que ça fonctionne.”
C’est aussi tout une organisation pour faire le montage. “On a des nacelles qui nous permettent de monter. On est bien content de les avoir parce qu’on a de plus en plus de grosses prises, qu’on appelle des macro ou des volumes.” Le mur est criblé de marques de feutre pour avoir des repères au moment de démonter une voie pour en remonter une autre. Un processus qui prend une bonne heure.
Une fois que tout est fixé, un ouvreur grimpe, un autre l’assure, et un troisième suit dans la nacelle pour pouvoir faire les ajustements directement.
Finalement, les ouvreurs ne seraient-ils pas les meilleurs grimpeurs? “Alors… non, rigole Robin Henon, les athlètes sont très très forts.” Il est néanmoins nécessaire d’avoir un haut niveau en grimpe pour voir ce qui est possible en termes d’intensité et ce qu’il est possible de proposer aux athlètes. “À côté de ça, tu t’entraînes, c’est de l’investissement pour être en forme possible quand tu vas ouvrir une compétition, sachant que c’est pas des semaines qui sont faciles, avoue Robin Henon. La peau entre beaucoup en compte parce qu’on grimpe beaucoup, donc ça use beaucoup. La fatigue. C’est pour ça que le travail d’équipe est primordial sur ce genre de compétition.”
International
Alcaraz prend une option, Musetti se relance
Carlos Alcaraz a pris une option sur une place en demi-finales du Masters ATP de Turin.
Le no 1 mondial a dominé Taylor Fritz (ATP 6) mardi pour cueillir son deuxième succès en deux matches dans le groupe Jimmy Connors.
L'Espagnol n'a donc plus qu'une victoire à obtenir pour s'assurer la 1re place du classement ATP en fin d'année. Il fera tout pour la décrocher dès jeudi face à Lorenzo Musetti (ATP 9), qui a repris espoir après sa défaite dominicale face à Taylor Fritz en battant l'Australien Alex De Minaur (ATP 7) 7-5 3-6 7-5 mardi soir.
Un succès d'Alcaraz face à Musetti permettrait aussi d'éviter de sortir la calculette jeudi en fin de soirée. S'il venait à s'incliner en deux sets devant l'Italien, son sort dépendrait de l'issue du duel entre Taylor Fritz et Alex De Minaur. Ce dernier a toutefois très peu de chances d'atteindre les demi-finales après avoir perdu ses deux premiers matches.
Dominé pendant plus d'un set et demi par Taylor Fritz, Carlos Alcaraz a su attendre son heure. Le joueur de Murcie a profité du premier mauvais jeu de service de l'Américain pour signer le seul break de la deuxième manche dans le dernier jeu. Le scenario du troisième set fut presque identique, Fritz craquant toutefois sur son engagement dès le sixième jeu.
Présent à Turin grâce au forfait de Novak Djokovic, Lorenzo Musetti a quant à lui cueilli son premier succès dans le cadre des ATP Finals mardi soir, après 2h48 de lutte. Pour sa victime Alex De Minaur, déjà battu par Alcaraz dimanche, le scénario de 2024 pourrait bien se répéter: l'Australien avait perdu ses trois matches l'an dernier pour sa première participation au Masters.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Conférence de l'alpiniste Sophie Lavaud et du skieur Jérémie Heitz
La Ville de Genève organise jeudi 20 novembre une conférence gratuite avec l'alpiniste Sophie Lavaud et le skieur freerider valaisan Jérémie Heitz. Ces deux passionnés de montagne s'exprimeront sur le sens de l’engagement, de la performance, de la gestion du risque et de l’échec, ainsi que sur leur lien à la nature.
Animée par le journaliste Pierre Pillet, cette rencontre offrira un regard croisé sur les parcours de ces deux figures emblématiques de l'aventure contemporaine, indique la Ville de Genève. La conférence intitulée "Au sommet de l'engagement" aura lieu à 19h45 à l'Uptown Geneva". Elle est gratuite, mais l'inscription est obligatoire.
La Suisse-Franco-Canadienne Sophie Lavaud, 57 ans, a atteint le sommet du Nanga Parbat en juin 2023, son quatorzième 8000 mètres. Venue à l'alpinisme sur le tard, celle qui est surnommée Lady 8000 porte un regard lucide sur la place des femmes en montagne et sur les enjeux liés à l'alpinisme à l'ère du changement climatique.
Jérémie Heitz, 36 ans, est un skieur freerider professionnel qui vient des Marécottes (VS). C'est un spécialiste des descentes en pentes raides. Ses documentaires "La Liste" et "La Liste: Everything or Nothing", qui le suivent dans des descentes vertigineuses ont marqué une génération de skieurs.
https://au-sommet-de-lengagement.eventwise.ch/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
L'Atalanta parie sur Rafaele Palladino
L'Atalanta Bergame, décevante 13e du Championnat d'Italie, a nommé mardi Rafaele Palladino au d'entraîneur. Le technicien italien de 41 ans succède au Croate Ivan Juric, licencié la veille.
"Raffaele Palladino s'est engagé avec le club nerazzurro avec un contrat expirant le 30 juin 2027", a précisé le vainqueur de l'Europa League 2024 dans son communiqué.
Ancien international italien, Palladino a fait ses gammes d'entraîneur à Monza, d'abord dans les équipes de jeunes avant de prendre la direction de l'équipe première en 2022 et de disputer deux saisons dans l'élite. Il a ensuite rejoint la Fiorentina avec qui il a terminé à la 6e place de la Serie A avant de quitter son poste à la surprise générale en juillet après seulement une saison.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kyshawn George malheureux
Les Washington Wizards ont dû s'incliner 137-135 ap face aux Detroit Pistons. Auteur de 14 points, Kyshawn George a malheureusement manqué un lancer franc décisif.
Alors qu'il ne restait que 2,2 secondes à jouer et que Washington menait de deux points, George a eu droit à deux lancers francs pour une faute de Cade Cunningham. Le Chablaisien a inscrit le premier, mais a raté le second qui a permis aux Pistons de récupérer la balle et de tenter un dernier tir à distance pour égaliser. C'est ce qu'a réussi Daniss Jenkins à 1,3 seconde de la fin du quatrième quart.
Detroit a finalement remporté la prolongation. Washington a essuyé un neuvième revers de rang, tandis que Detroit a composté une septième victoire consécutive.
Omniprésent pour les Pistons, Cade Cunningham a sorti un triple double (46 pts, 12 rebonds, 11 assists). Kyshawn George a lui inscrit 14 points, pris 4 rebonds, délivré 6 assists et bloqué un tir.
Placé en G League aux San Diego Clippers, le club-ferme de LA, Yanic Konan Niederhäuser n'a pas participé à la défaite 105-102 des Los Angeles Clippers contre les Atlanta Hawks puisqu'il est resté sur le banc. La veille, le rookie fribourgeois était engagé à Stockton au sud de Sacramento face aux Kings. Il a joué 32 minutes pour une fiche de 20 pts, 8 rebonds et 4 contres, mais son équipe s'est inclinée 117-108.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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