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Suisse

10% des filles ont un "usage problématique" des réseaux sociaux

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TikTok est une plateforme extrêmement prisée des adolescents, fascinante mais au potentiel addictogène (archives). (© KEYSTONE/AP/KIICHIRO SATO)

Huit garçons sur dix et neuf filles sur dix âgés de 15 ans vont tous les jours sur les réseaux sociaux comme WhatsApp, Snapchat, TikTok ou Instagram, révèle une étude. Une minorité non négligeable d'entre eux en font un "usage problématique", observe Addiction Suisse.

Selon l'échelle du Social Media Disorder Scale (SMDS), l'utilisation problématique des réseaux sociaux en Suisse concernait 4% des garçons de 15 ans en 2022. Cette proportion est bien plus élevée chez les filles: 10%.

Les réseaux sociaux créent certes des liens, mais beaucoup de jeunes y ont recours pour fuir des sentiments négatifs, prévient lundi Addiction Suisse au terme du volet suisse de l'étude Health Behaviour in School-aged Children que l'organisation a menée auprès de 9345 élèves de 11 à 15 ans. L'étude est financée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et par la plupart des cantons.

Environ un garçon sur six (16%) et plus d'une fille sur cinq (22%) déclarent avoir des contacts en ligne avec d'autres personnes "presque tout au long de la journée".

L'usage problématique - surtout chez les filles - est plus répandu qu'en 2018, date des précédents relevés, ce qui pourrait être lié aux habitudes prises durant la pandémie de Covid-19, note Addiction Suisse.

Jeux vidéo en ligne: 3% d'"accros"

Pour la première fois, cette étude quadriennale portait aussi sur l'usage des jeux vidéo en ligne. Il apparaît que 31% des garçons de 15 ans et 5% des filles y jouent tous les jours.

Les auteurs de l'étude ont posé aux jeunes dix questions tirées de l'Internet Gaming Disorder Test (IGDT-10), une technique pour évaluer les pratiques addictives. Il en est ressorti que 3% des adeptes de jeux vidéo ont un "usage problématique" de ce divertissement. La proportion est la même chez les filles et les garçons.

Le test consistait par exemple à savoir si les joueurs avaient essayé de consacrer moins de temps aux jeux vidéo sans y parvenir, s'ils s'y adonnaient pour échapper à des sentiments négatifs ou s'ils ont pu mentir à la famille ou aux amis à propos de ces jeux. L'usage est qualifié de problématique lorsque la réponse à cinq questions ou plus (sur dix) est "souvent".

Comportement addictif

L'usage problématique peut, dans certains cas, indiquer un comportement addictif, avertit Addiction Suisse. Le trouble lié à l'usage des jeux vidéo figure dans la classification des maladies de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Addiction Suisse estime que bon nombre de jeux vidéo et de réseaux sociaux comportent des mécanismes qui poussent à y consacrer le plus de temps possible et/ou à dépenser un maximum d'argent.

L'organisation pointe en particulier du doigt les "loot boxes" (coffres à butin numériques) à contenus aléatoires payants que les jeunes peuvent acquérir par microtransactions. Ces "butins numériques" présentent des caractéristiques propres aux jeux de hasard et d'argent. Pour protéger la jeunesse, il convient d'interdire ces appâts, demande Addiction Suisse.

D'une façon générale, "la plupart des jeunes semblent utiliser les possibilités qui leur sont offertes sans rencontrer de gros problèmes. Pour certains toutefois, l'espace numérique entraîne des difficultés", écrit Addiction Suisse.

Cyberharcèlement

Autre problème, environ un jeune sur dix âgé de 15 ans est victime de cyberharcèlement. Ce phénomène se caractérise, entre autres, par la diffusion de messages ou de posts blessants ainsi que de photos embarrassantes.

Dans le cadre de l'étude, 8,3% des garçons de 15 ans et 13,6% des filles de cet âge ont indiqué avoir été harcelés au moins une fois de cette manière au cours des derniers mois. Par rapport à 2018, la situation s'est un peu dégradée pour les garçons, mais est restée stable pour les filles.

"De nombreux parents sont parfois désemparés et cherchent des réponses", constate l'organisme de prévention. Addiction Suisse conseille aux parents de s'intéresser aux activités en ligne de leurs enfants et d'en parler avec eux. Un guide à leur intention a été créé.

"Si les activités en ligne offrent de multiples avantages, elles comportent aussi des risques", relève encore l'organisation. D'où l'iîmportance de la prévention et de la médiation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040 par la plantation de jeunes arbres et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour la Fête du slip

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Le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités, ici lors de sa dernière édition en 2023 à Lausanne, tire la prise (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fondée en 2012, la Fête du Slip, rebaptisée Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS), tire la prise. Le contexte actuel, marqué par des défis financiers, logistiques et humains, rend la poursuite de cette manifestation impossible, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Créée en 2012 par Viviane et Stéphane Morey, la FdS a continué son chemin sous la direction de Valentina D’Avenia dès 2021. En 2023, elle a vécu sa onzième et ultime édition, indique un communiqué.

Pionnière dès sa création, la FdS avait pour thème les sexualités. Elle a offert un "espace rare dans le canton de Vaud" pour aborder les questions touchant au corps, à l'identité, au genre et aux différentes pratiques sexuelles.

Ce festival a permis de déstigmatiser une culture peu visible et méconnue, à travers plusieurs disciplines comme le cinéma, les arts visuels, la danse, les arts performatifs, la musique ou la littérature. Il a permis de valoriser des spécialistes locaux sur les sujets du féminisme.

Précurseuse, localement et mondialement, la FdS a également fait évoluer les mentalités par son discours politique nécessaire au vu des nombreuses attaques contre les droits de la communauté LGBTIQ+. Sa renommée culturelle internationale a contribué à faire rayonner Lausanne en tant que ville inclusive.

En concluant ce chapitre, les organisateurs espèrent inspirer de nouvelles initiatives adaptées aux défis actuels. Diverses institutions ont été contactées pour une conservation des archives du festival. Les biens résiduels seront légués à une association qui poursuit les mêmes buts. Le comité se dissoudra dès la finalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les conditions de travail des infirmières réglées dans une loi

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La Confédération et les cantons lancent le 1er juillet leur offensive de formation pour les soins infirmiers. Le nombre de diplômés doit augmenter afin d'assurer la qualité des soins à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les conditions de travail des infirmières et infirmiers doivent être réglées dans une loi ad hoc. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens. L'offensive de formation, incontestée au Parlement, entrera en vigueur au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les conditions de travail des infirmières réglées dans une loi

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La Confédération et les cantons lancent le 1er juillet leur offensive de formation pour les soins infirmiers. Le nombre de diplômés doit augmenter afin d'assurer la qualité des soins à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les conditions de travail des infirmières et infirmiers doivent être réglées dans une loi ad hoc. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens. L'offensive de formation, incontestée au Parlement, entrera en vigueur au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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