Suisse
13 milliards pour le rail d'ici 2035
Le Parlement a libéré un montant de 12,89 milliards de francs pour désengorger le rail d'ici 2035. Le Conseil des Etats s'est rallié au Conseil national mardi en donnant son accord à la réalisation de plus de 200 projets.
Les sénateurs ont accepté d'ajouter dans le programme la réalisation de la gare de Winterthour Grüze Nord et celle de Thoune Nord, souhaitées par le National. Ces deux quartiers sont appelés à fortement se développer ces prochaines années. Les nouveaux arrêts dans ces quartiers font donc sens, a expliqué Claude Janiak (BL/PS) au nom de la commission.
Les dépenses supplémentaires pour ces deux projets se montent à 69 millions de francs. Au total, la facture du programme s'est alourdie d'un milliard de francs par rapport à ce que projetait le Conseil fédéral.
Il aurait été plus judicieux d'attendre le prochain plan pour ajouter ces projets supplémentaires, a estimé la ministre des transports Simonetta Sommaruga. D'autant plus que le Parlement a déjà été très généreux dans le cadre des programmes pour les routes et pour les agglomérations, a-t-elle rappelé.
Nouvelle ligne à Neuchâtel
La Suisse romande en profitera. Le Conseil des Etats avait en première lecture ajouté plusieurs projets, dont la construction d'une nouvelle liaison directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. L'étape 2035 d'aménagement prévoit par ailleurs le retour des trains directs entre Bâle et Genève, en passant par Delémont et Bienne. L'offre à travers le Jura sera étoffée.
Le Parlement a également accepté le prolongement de la ligne Aigle-Leysin jusqu'à la station de téléphérique, l'étude de l'accélération et de l'extension de la ligne Lausanne-Berne, les études des projets sur l'extension du réseau RER trinational au centre de Bâle et sur la gare de passage de Lucerne.
Les dépenses les plus conséquentes seront réalisées en Suisse alémanique. Il s'agit de la construction du tunnel de Brütten entre Zurich et Winterthour et de l’aménagement de la gare de Zurich-Stadelhofen (4 milliards ensemble) et de la réalisation du tunnel de base du Zimmerberg II (2,2 milliards).
Lötschberg réaménagé
Le deuxième tube du tunnel de base du Lötschberg sera partiellement équipé, sur 14 de ses 35 kilomètres. Les trains entre Berne et Brigue pourront circuler toutes les demi-heure et tous les trains de marchandises passer par le tunnel de base.
Grâce à d'autres mesures, la cadence au quart d'heure pourra être introduite sur les tronçons Genève-La Plaine et Avry-Fribourg. Plusieurs gares dont celles de Nyon, Morges et Neuchâtel devraient être aménagées.
Des cadences au quart d'heure sont prévues dans toutes les grandes régions urbaines et des cadences à la demi-heure entre toutes les grandes métropoles. Ces mesures concernent principalement l'Arc lémanique ainsi que les régions de Berne et de Zurich.
D'autres améliorations de l'offre seront effectuées dans la région de Glaris, en Suisse orientale et centrale, sur les liaisons entre Berne et Interlaken, dans la région de Lugano ainsi que dans des régions touristiques.
Le transport de marchandises sera optimisé sur les deux axes est-ouest et nord-sud. Des sillons supplémentaires éviteront les restrictions au transport de marchandises aux heures de pointe sur le Plateau et dans la région de Zurich.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier
Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.
"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.
La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols
La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.
"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.
Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.
De grosses différences
Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.
Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.
"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.
Le béton coulé, lanterne rouge
Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.
Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.
"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.
Distance des transports
L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.
Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'OFSP se met à Bluesky dans un contexte de censure américaine
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) se met au réseau social Bluesky, alors que Donald Trump s'attèle, avec l'aide du propriétaire de X Elon Musk, à censurer des contenus sur les sites officiels américains. L'OFSP reste pour le moment actif sur X.
L'OFSP a annoncé jeudi sur X être désormais présent sur le jeune réseau social Bluesky. Des actualités sur des questions de politique sanitaire et de santé publique y seront publiées, est-il précisé.
L'office continue "pour l'instant à utiliser X en parallèle", indique son porte-parole Daniel Dauwalder vendredi à Keystone-ATS. Ce dernier n'a pas souhaité indiquer si cette nouvelle présence sur Bluesky était une conséquence de la politique menée par le président américain Donald Trump depuis son arrivée au pouvoir fin janvier. Cette décision s'inscrit dans la "stratégie multiplateforme" de l'OFSP, s'est-il contenté de répondre.
L'administration Trump a ces derniers jours rendu inaccessibles des centaines de sites du gouvernement, dont celui de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), qu'Elon Musk veut fermer. Des contenus sur le sida ou destinés à la communauté LGBTQ+ ont été supprimés.
D'autres institutions et personnalités politiques ont fait le pas de quitter définitivement X. C'est le cas de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage et de l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches. La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a également tourné le dos au réseau social détenu par le milliardaire Elon Musk, lui préférant Threads.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Lutte contre l'addiction au jeu: campagne de prévention en Valais
Caritas et Promotion santé Valais, avec le soutien du Canton du Valais, veulent sensibiliser les jeunes à la dépendance aux jeux de hasard et d'argent. Ils tiennent ainsi un stand conjoint au Salon des métiers de Martigny, jusqu'à dimanche.
En Suisse, 7,7% des 15-24 ans ont déjà rencontré des problèmes avec les jeux de hasard et d'argent et 80% des personnes endettées l'ont été pour la première fois avant l'âge de 25 ans. D'où la nécessité de sensibiliser la jeune génération avant la fin de la scolarité obligatoire comme lors du salon Your Challenge.
"Les enfants issus de familles surendettées sont certainement plus exposés au risque de difficultés financières", estime Sanford Bonvin, conseiller social chez Caritas Valais, cité dans un communiqué. "Les principales causes d'endettement chez les jeunes sont un manque d'éducation administrative et financière; une facilité d'accès aux différentes formes de crédit et aux nouvelles formes de paiement ou encore des dettes héritées des parents. Ces causes peuvent se cumuler selon les cas."
Un risque pour la santé mentale
Promotion santé Valais et Caritas Valais se sont associés afin de développer un stand commun de prévention du jeu excessif et de l'endettement chez les jeunes. La démarche est soutenue par le Canton du Valais. Des spécialistes de la prévention proposeront une animation sous forme d'un jeu de hasard grandeur nature afin de démontrer le caractère aléatoire du résultat et les infimes probabilités de remporter un gros lot.
"La multiplication des sollicitations pousse les jeunes à jouer à tout type de jeux, ce qui peut provoquer de nombreuses conséquences négatives sur leur santé mentale, leurs finances ou leurs liens sociaux avec leurs proches", estiment les promoteurs du projet. "La publicité normalise le jeu, le rend attrayant et minimise les risques tels que l'addiction et l'endettement."
Gérer le risque et l'incertitude
"Les jeunes sont ciblés par un marketing agressif ", constate Romaine Darbellay, la responsable du Programme cantonal de prévention du jeu excessif. "Il est donc important de leur offrir des espaces afin qu'ils réfléchissent d'une manière plus éclairée lorsqu'ils seront confrontés réellement aux jeux de hasard et d'argent."
Cette présence au salon des métiers a pour objectif de développer une réflexion critique, permettant à chacun de mieux comprendre ses agissements face au risque et à l'incertitude, tout en gardant une approche réfléchie concernant les jeux d'argent. Les participants sont invités à réfléchir sur leurs propres biais cognitifs, comme l'intuition trompeuse ou l'influence liée à l'effet de groupe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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